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[Jaune] Pokémon Yellow Reborn

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MessageSujet: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptyLun 2 Déc 2013 - 2:44

Rappel du premier message :

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Bonjour/Bonsoir!

Je suis de retour, pour vous jouer un mauvais... non, non, c'est pas ça.

Enfin bref, après l'impitoyable NaNowrimo enfin terminé, malgré la tonne de devoirs à faire et les exams en vue, j'ai décidé de commencer un nouveau roman-nuz(voyez la logique ^^).

Celui ci relate donc la petite aventure de mon nuzlocke sur la version jaune, qui ne durera certainement pas vu mes difficultés avec cette version sweatdrop. cependant, après le scénario tordu de mon Roman du NaNoWriMo, j'ai décidé de faire ici un scénario plutôt simple, avec malgré cela une petite particularité que vous ne tarderez pas à découvrir, non pas dans le prologue, mais à partir du chapitre 1, et un style certainement plus rapide à lire que dans mon précédent roman(j'ai pitié de ceux qui font le communitylocke en même temps et de ceux qui n'aiment pas particulièrement lire Very Happy ).

Pour les règles, je prend mes règles habituelles, avec quelques modifications:
- attraper le premier pokémon de la zone(une fois les pokéball achetées, dans cette version, on ne nous en offre pas, il faut en acheter à la boutique de jadielle)
- règle anti-doublon avec une petite modification: la règle s'applique non pas au pokémon lui-même, mais à sa lignée(si j'ai déjà capturé un roucool, je ne peux pas capturer de roucoups) et est permanente même en cas de mort du pokémon(si le roucool meurt, je n'ai pas le droit de recapturer de roucool ni de roucoups). cela donne vraiment un caractère unique aux pokémon capturés.
- K.O = mort
- Surnoms obligatoires(et pas de remarques sur les surnoms mdr)
- dans la version jaune, on peut obtenir les starters de la 1g, après avoir effectué certaines actions. ces starters ont un statut particulier: j'ai le droit d'en prendre UN SEUL, au choix, sauf si j'ai déjà obtenu un pokémon dans la zone d'obtention du starter(je pense notamment au salamèche route 24: si je décide de prendre salamèche, je ne peux pas attraper de nouveau pokémon dans les herbes de cette route, et vice-versa)


liste des chapitres
chapitre 1
chapitre 2
chapitre 3
chapitre 4
chapitre 5
chapitre 6
chapitre 7
chapitre 8
chapitre 9
chapitre 10
chapitre 11
chapitre 12
chapitre 13
chapitre 14
chapitre 15
chapitre 16
chapitre 17
chapitre 18
chapitre 19
chapitre 20
chapitre 21
chapitre 22
chapitre 23
chapitre 24
chapitre 25
chapitre 26
chapitre 27
chapitre 28
chapitre 29
chapitre 30
chapitre 31
chapitre 32
Chapitre 33
chapitre 34
Chapitre 35
chapitre 36
chapitre 37
chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
chapitre 42
chapitre 43
épilogue
prologue d'une éventuelle suite

Prologue




En ce jour du 17 juin, je suis mort.

Pourtant, cette journée a bien commencé. Je suis allé voir mon cousin Joey qui habite ce petit bourg pourri où rien ne se passe jamais, à l'autre bout de la route 1. Pour moi qui habite Jadielle, une petite ville animée dotée d'une boutique, d'un centre pokémon et d'une arène, aller à Bourg Palette, c'est vraiment rendre visite aux péquenots. En plus, Jadielle, c'est la ville de la Ligue Pokémon, la Ligue, avec un grand L, mon rêve. La ligue, c'est là où se dispute le titre de meilleurs dresseur de la région. Ouais, je dis bien de la région, celle de Kanto en l'occurrence, parce qu'il existe d'autres régions qui ont leur propre ligue à elles. Sauf johto, la région voisine, avec laquelle on se partage notre ligue, celle qui se situe après la Route Victoire, tout au sommet du plateau Indigo. Et quand je dis que la Ligue, c'est mon rêve, c'est vraiment le cas: je m'entraîne en ce but depuis que j'ai reçu Samson, mon roucool, de la part de mon grand père.

Mon grand père, c'est notre parent commun, à Joey et à moi. Et à cet abruti, qui habite la bicoque voisine de celle de mon cousin. Faut dire qu'à Bourg Palette, y'a pas énormément de monde, alors tous les habitants sont plus ou moins voisins. Le gros qui se balade près de la barrière, là-bas, est le cousin par alliance de la tiote qui cueille des fleurs par exemple. Mais Joey, sa soeur, leur crétin de voisin et moi, nous sommes les petits-enfants du vieux qui habite le grand labo de Bourg Palette qui représente la seule attraction de la ville. Y'a des gens qui viennent des quatres coins de la région pour le voir, mon grand père. Il est sacrément important: c'est lui qui a crée le pokédex, cette espèce de game boy parlante répertoriant tout plein d'espèces de pokémon. Bon, il l'a inventé, mais elle est pas au point sa bécane. Enfin, c'est surtout le son qui n'est pas au point, mais pépé ne devrait peut être pas s'amuser à renverser son café au lait avec 4 sucres dessus, parce que l'électronique, ça n'aime pas beaucoup le café, contrairement à mon grand père qui s'en avale des tasses et des tasses à la suite. Comment peut-il encore dormir le soir après avoir ingéré une telle quantité de ce liquide infâme, ça je l'ignore, mais il le fait. Même qu'il ronfle aussi fort qu'un ronflex. Et qu'il dort toujours du même côté. Il doit avoir la tête lourde, parce qu'à force de dormir du même côté, il a toujours des mèches de cheveux pointées vers le ciel. Je trouve que ça l'affiche mal pour une personne d'une telle importance, mais personne ne semble lui en tenir rigueur.

Enfin bref, je suis allé chez mon cousin. Sa soeur était en train de lire un livre sur la région. Cette fille, elle passe ses journées à feuilleter des guides sur la région et à regarder des cartes, mais elle n'a jamais été fichu de mettre un pied hors de ce bled. Elle trouve que c'est trop dangereux. Bah ouais, les hautes herbes, c'est rempli de rattatas qui te bouffent tout cru, c'est bien connu. Mais moi, je m'en fiche, parce que j'ai Samson. Ce qui n'est pas le cas de mon cousin Joey. Étant plus âgé que lui d'un an, j'ai reçu un pokémon avant lui. En effet, la loi interdit aux enfants de moins de 13 ans de posséder leur propre pokémon. Je sais pas qui a décrété cette loi stupide, mais du coup, on attend tous impatiemment de recevoir notre première bêbête. Parce qu'un pokémon, ça représente la liberté, la liberté d'aller où l'on veut quand on veut, pourvu qu'on l'entraine suffisamment pour qu'il nous protège. Ça va, par chez nous, les pokémon ne sont pas très fort, mais il paraît qu'il y a des régions où les pokémon sont redoutables. Même qu'il y en a des évolués. J'aimerais bien que Samson évolue, il perdrait son apparence de moineau chétif à peine sorti du nid. J'aime pas beaucoup les trucs faibles, c'est pour ça que quand pépé m'a proposé un pokémon, j'ai aussitôt demandé un roucool. Parce qu'un roucool, tout en étant classe, c'est pratique: il peut permettre de voler d'une ville à l'autre, à condition de posséder la technique Vol. Et si j'avais Vol, je pourrais directement me rendre au Plateau Indigo et dégommer la ligue en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, ouais! J'ai trop hâte que Samson devienne fort.

On a discuté un moment avec mon cousin dans sa chambre, puis on est sorti de sa baraque. J'ai refermé la porte tellement fort qu'un pot de fleur posé sur l'appuie de la fenêtre s'est cassé la figure; le pot a explosé en morceaux sur la terrasse, et l'autre crétin qui était en train de dessiner devant chez lui a fait un bond d'un kilomètre. Joey s'est foutu de lui, moi j'ai fait mine de lui balancer une pierre dans la tronche, alors il a détalé sans demander son reste. C'est un pôv type, ce mec, ni mon cousin ni moi ne l'apprécions. Nat, je crois qu'il s'appelle. Je sais pas si ça vient de Natalien ou de Nathan. De toute façon, on l'appelle toujours par son surnom: le minable, alors pas besoin de retenir son prénom. Il est toujours tout seul dans son coin, est super peureux, s'habille n'importe comment, parle à une vitesse de chenipan et comprend encore moins vite. Comment peut-il être notre cousin et petit fils du plus célèbre cerveau de la région, ça faudrait qu'on m'explique. Et pis son père, c'est un champion pokémon, paraît qu'il a déjà fait un tour du monde et tout, alors cet idiot devrait être bon en pokémon aussi. Bah non, il sait même pas faire la différence entre un chenipan et un aspicot. Difficile à croire que Joey et lui ont le même âge.

Quand l'idiot du village s'est réfugié dans les jupes de sa môman, nous sommes sortis du bled avec mon cousin. On s'est baladé un moment dans les hautes herbes, ce qui n'a pas beaucoup plu à Joey qui les regardait d'un air inquiet.
- Je ne devrais pas être ici, je n'ai pas de pokémon, a t-il dit.
- T'inquiète pas, Samson nous protègera. Il est super fort!
- Super fort? Tu parles, il n'a toujours pas évolué.
Un rattata sauvage a alors croisé notre route. Il nous a regardé avec ses petits yeux méchants, ses grandes queunottes reflétant la lumière du soleil, ses petites pattes bien enfoncées dans le sol, prêt à nous faire la peau.
- Hé, tu veux voir s'il n'est pas fort, Samson? Ai-je lancé à mon cousin.
J'ai lancé la ball; Samson en est sorti et s'est envolé directement vers le ciel, hors d'atteinte du rongeur.
- Samson! Tornade! Ai-je crié.
Samson a battu des ailes très vigoureusement, créant ainsi une mini tornade qui s'est dirigée droit vers le rattata, qui s'est alors retrouvé projeté de plusieures mètres avant de retomber brutalement sur le sol sec, mort.

Rassuré, Joey a paru profiter davantage de la promenade. Samson dégommait tout sur son passage, il était vraiment trop fort. On est arrivé à Jadielle, mais au lieu de rester dans la ville, on a décidé de faire un petit tour du côté de la route 22, la route de la Ligue, parce qu'on y trouve des pokémon intéressants, comme des férosinges que Samson adore envoyer bouler à coup de tornades. On s'est mis à fouiller dans les hautes herbes, mais on n'a trouvé qu'un vulgaire piafabec et un nidoran femelle qui a empoisonné Samson. Je n'avait pas d'antidote. De rage, j'ai pris une pierre et l'ai balancé de toutes mes forces sur cette sale bestiole venimeuse.

- Je peux savoir ce que tu fais? A lancé alors une voix derrière moi.
Ce n'était pas la voix de mon cousin. Je me suis retourné et me suis retrouvé face à face avec un homme de haute taille aux cheveux et aux yeux uniformément noirs, qui me regardait fixement avec un air de mécontentement.
- J'entraîne mon pokémon, ai-je répondu en montrant Samson d'un signe de tête. Mais il est empoisonné.
J'ai alors demandé à mon cousin d'aller me chercher un antidote; il est parti en courant tout en regardant l'homme d'un air inquiet. Celui-ci a repris:
- Et c'est une raison pour frapper un pokémon avec une pierre?
- L'avait qu'à pas empoisonner Samson.
- Ce nidoran n'a fait que se défendre alors que tu l'attaquais.
- Les pokémon sauvages ne sont là que pour qu'on leur casse la gueule, alors que ce soit un pokémon ou un humain qui le leur fait, quelle importance? Ils vont crever de toute manière.
- Tu as vraiment une façon de penser stupide. Les pokémon ne sont pas à ton service. Je crois que je vais te montrer ce qu'est un bon dresseur, afin que ça te fasse une bonne leçon...
- Très bien! Je relève le défi! Mais sachez que Samson est super fort, il va vous refaire votre sale face en moins de deux!

L'homme a sorti une pokéball et l'a lancé; un grand rhinocorne en est sorti. Non, ce n'était pas un rhinocorne, car il marchait sur deux pattes. Un rhinoféros. C'était la première fois que j'en voyais un, car c'est super difficile à entraîner ces bestioles-là . Le dresseur qui était devant moi était loin d'être un rigolo. Mais je n'ai pas perdu courage et ai envoyé Samson, qui était pourtant toujours empoisonné.
- Tu es vraiment idiot, a fait l'homme en riant. Tu es totalement désavantagé, tu n'as aucune chance de gagner, mais tu refuses d'abandonner! Tu es le plus grand idiot que j'ai jamais vu! Cependant, j'accepterais ta stupidité si tu n'étais qu'un gosse ignorant et innocent; or, c'est loin d'être le cas, parce que tu es méchant. Et tu vas payer pour cela. RHINOFEROS!
Le gros monstre de pierre s'est élancé vers Samson. Il était plus rapide qu'il n'en avait l'air. Il a levé une patte antérieure et a frappé mon roucool, qui s'est écrasé lamentablement au sol, les os brisés. Le pokémon était mort, ça aurait pu s'en arrêter là.

Sauf que le rhinoféros n'a pas arrêté son geste; son poing m'a alors touché à l'épaule et une douleur atroce a traversé tout mon corps comme une décharge électrique. Je me suis écroulé en hurlant. L'homme a rappelé son pokémon, puis s'est approché de moi:
- Je n'ai aucune pitié pour les gens méchants ou cruels avec les pokémon. Pas même avec les gamins comme toi. Tu viens de le payer de ta vie. Adieu, jeune imbécile.
Et il est parti.

Et moi, je suis resté par terre, avec l'impression d'avoir tout mon squelette en miettes. Je n'arrivais plus à bouger, même pas un doigt; le monstrueux pokémon avait dû me briser la colonne vertébrale. Le plus étrange était que je ne ressentais plus rien. J'arrivais cependant à apercevoir le corps sans vie de Samson, le cou brisé, les ailes tordues, le bec planté dans le sol. Un nuage blanc a commencé à m'envelopper; je n'entendait plus rien, ne voyais plus rien, ne sentais plus rien.

Et, en ce jour du 17 juin, je suis mort.
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MessageSujet: Re: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptyVen 13 Juin 2014 - 20:47

Joyeux anniversaire Whitye ! (:

Au moins, comme on saura que t'es née le 12 juin :v

Sinon, faudra que je relise quelques pages avant celle-ci, j'pense en avoir loupé quelques unes x)


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MessageSujet: Re: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptyDim 13 Juil 2014 - 2:23

J'ai adoré l'évolution du personnage de nat' du petit garçon craintif qui ne sait pas utiliser une pokeball au jeune homme viril qui balance des explosif au gens pour passer gratis franchement chapeau si ce n'était pas sur un publique aussi restreint il aurait facilement pu être publié Very Happy


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MessageSujet: Re: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptyDim 13 Juil 2014 - 12:50

Merci, c'est vraiment très gentil !! Je suis désolée au passage de ne pas publier de nouveaux chapitres, mais je me suis arrêtée depuis quelques temps pour en écrire un autre (m'en voulez pas, svp, moi aussi ça m'énerve   Crying or Very sad   ). J'ai toujours beaucoup de mal à continuer yellow reborn, pour une raison qui m'est inconnue, alors j'ai décidé d'en commencer un autre, pas moins compliqué mais beaucoup plus sérieux, afin de me remettre à écrire doucement. Je compte cependant terminer yellow reborn, mais dans combien de temps... aucune idée. Y'a des fois, je m'arrête comme ça, parce que j'ai plus envie, ou parce que j'ai d'autres idées ou bien parce que je ne suis pas dans l'ambiance... Mais celui ci, je compte vraiment le terminer, parce que j'en suis déjà loin, qu'il y a des gens qui le lisent... et surtout parce que mon nouveau roman va reprendre des éléments de celui ci - mais je ne dirai pas lesquels, au moins pour pas spoiler sur la suite de yellow reborn (dont seul le scénario est écrit) - mon idée étant de faire une histoire avec un héros (Ethan), une autre avec une héroïne (celle du nouveau roman) pour enfin finir avec un roman combinant les deux héros - comment ? je ne sais pas encore.
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MessageSujet: Re: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptyLun 14 Juil 2014 - 0:54

Ce qui signifie que tu va faire les deux romans simultanément ? Sinon perso je ne t'en veux pas pour l'absence c'est tellement bien que l'on peut attendre un peu non? Pour finir bonne continuation et bonne inspiration pour ton autre romans =D


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MessageSujet: Re: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptyLun 14 Juil 2014 - 23:23

Lecteur fantôme au rapport... sauf que y a rien à rapporter, c'est parfait comme d'hab', White !
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MessageSujet: Re: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptyMer 30 Juil 2014 - 10:52

Voilà , j'ai tout rattrapé. Et, comme je le pensais, j'ai effectivement loupé pas mal de chapitres ^^'

J'adore la narration, le caractère familier du récit, sans dépasser la limite du vulgaire, et qui me fait beaucoup rire.

C'est passionnant de voir que Nat prend confiance en lieu au fur et à mesure qu'il voyage et comment Éthan se rapproche de lui.

Mais si je devais noter un petit point négatif, je dirais les cliffhangers.
Ils sont assez nombreux dans ton récit. Au début, on se demande vraiment si ton Pokemon va survivre ou pas, mais à force d'en faire, on ne s'étonne plus trop de le voir survivre au chapitre suivant.
Enfin, je dis "on" mais ce n'est que mon avis ^^'

Voilà voilà, en tout cas j'attends la suite avec impatience, génial romancière que tu es o/


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MessageSujet: Re: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptyJeu 28 Aoû 2014 - 14:02

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ANNONCE

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Ethan
Nat & Ethan ... Ou plutôt, Ethan & Nat
: whiteshewolf :

Félicitations !!
Vous avez obtenu le smiley officiel de votre Nuzlocke Challenge !
Merci à vous d'avoir contribué à la progression de Nuzlocke France.
S'il ne correspond pas précisement, je demande l'indulgence car il est difficile dans un récit d'avoir la même vision que l'auteur, et aussi d'envoyer un petit MP pour corriger ça Smile


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MessageSujet: Re: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptyDim 28 Sep 2014 - 16:13

Nouveau Chapitre ! Et oui, j'ai repris du poil de la bête et ai repris l'écriture de ce roman.
Voici donc le 32e chapitre de Yellow reborn ! Bonne lecture !

Chapitre 32


Lavanville. La ville du Deuil. La ville de la Mort.
En réalité, elle n'a absolument rien de particulier, cette bourgade, si ce n'est cette tour hexagonale au nord est qui semble s'élever jusqu'aux cieux, et plus haut encore. Aucun moyen de savoir jusqu'où elle va : même en tentant de percer les nuages jusqu'à m'en faire craquer la nuque, je ne parviens pas à estimer sa hauteur. Et, pourtant, j'ai de bons yeux. On dit qu'elle a été bâtie par les Dieux, cette tour, par les Dieux des temps anciens, ceux qui auraient construit le monde, la terre, la mer, le ciel... Mais ce n'est qu'une légende. Et moi, j'y crois pas trop. Pourquoi les anciens Dieux auraient-ils construit un bâtiment, franchement ? J'sais pas encore qui est l'con qui a pondu une idiotie pareille, mais c'est à lui qu'on devrait faire souffler dans le ballon, pas aux honnêtes gens qui tentent tant bien que mal de bosser.
Et pis, quelle tristesse, cette ville ! Rien que les couleurs utilisées dans les jardinières me donnent presque envie d'aller me chercher une corde pour me pendre au lampadaire à la lumière vacillante qu'on voit un peu plus loin. Pas étonnant que les gens la fuient, et que ceux qui s'y trouvent font une gueule d'enterrement. Et ils chuchotent ! Ils chuchotent si bien qu'on se croirait à la bibliothèque. Ou dans un cimetière. Ce qui semblerait être vrai dans le cas présent. En effet, Lavanville, c'est surtout la ville cimetière : c'est là qu'on enterre généralement les pokémon. Enfin, on peut y faire enterrer son pokémon, mais moyennant finance, bien entendu, somme d'argent qui s'est élevée au fil des années à cause de la popularisation des pokémon. C'est devenu si cher que la plupart des dresseurs se contentent de creuser un trou et d'y balancer le cadavre de leur compagnon décédé. Ou bien ils les jettent à la mer, comme le vieux Bob.
Je me demande ce qu'il ferait de nos corps, Nat, si on mourrait... Rien que d'y penser, je frissonne. Mais peut être que c'est juste à cause de l'ambiance locale que mes idées se font si noires.
On trouve facilement le centre pokémon. Même celui-ci est différent de ceux des autres villes, car son toit est violet, couleur triste du deuil, au lieu de l'habituel rouge écarlate. Après nous avoir soigné et rafistolé de son mieux, l'infirmière, certainement la plus laide que j'ai jamais vu depuis le début de mon voyage, une sorte de squelette aux yeux gris et froids enfoncés dans ses orbites, nous invite à nous installer au restaurant. Restaurant qui est, finalement, plus un self qu'autre chose, car il n'y pas de serveur. Quand je disais que personne ne voulait vivre ici...
Pour ce qui est des plats, on pourrait croire une mauvaise farce : potée du mort-vivant, roucool-squelette, soupe de citrouille, chipolatas de miaouss noir... On n'est pas à Halloween, merde ! On veut juste bouffer.
Le pire, c'est que quand Nat demande ce que contiennent réellement les chipolatas (un peu calcinées, qui plus est), l'infirmière est incapable de répondre... Dégoûté, mon dresseur les laisse là où elles sont, dans leur assiette remplie de sauce rougeâtre. J'ai plus faim non plus, à dire vrai.
Au final, ce n'est pas à Lavanville que nous dormons. Elle nous fout trop le cafard, cette ville. Surtout que, depuis qu'il fait nuit, on entend des cris bizarres provenant de la tour. Des cris à me glacer le sang. Je veux qu'on parte. Mais je sais qu'on reviendra, parce que c'est dans cette tour que se trouvent les fantômes arracheurs d'âmes. En tout cas, c'est ce que nous a dit Léo. De toute manière, on n'a aucun moyen de voir les fantômes, alors on n'a pas besoin de s'éterniser ici.
Même épuisés comme nous le sommes par notre escapade dans la grotte, nous reprenons la route dans le froid glacial de la nuit. Si l'air est froid, c'est parce que nous nous trouvons dans les montagnes, à presque deux mille mètres d'altitude. On se croyait sous terre, dans la grotte, il n'en était rien : au contraire, on a passé notre temps à grimper pour pouvoir atteindre la bonne altitude. En fait, on traversait le souterrain passant sous les montagnes séparant Azuria de Lavanville.
Ce qui fait qu'à présent, on est en pleine descente, facilitant grandement notre route, et ce malgré les quelques voyous qui tentent, sans succès, de nous piquer notre argent.
Cependant, nous ne rencontrons pas de nouveaux compagnons sur la route. C'est un abra qui a croisé notre chemin, mais il a préféré fuir. Tant mieux. On a déjà un psy capricieux, pas la peine d'en avoir un second.
Une mauvaise surprise nous attend au bout de la route, après le groupe de prostituées minaudantes qui poireautent sur le bord du chemin, leurs mini jupes soulevées sans cesse par le vent qui souffle en bourrasques.
Une nouvelle cabine de toilettes. Ce qui ne signifie qu'une chose : retour dans les catacombes humides. Youpi. Pour un peu, j'ai failli demander à Nat de m'enfermer dans une ball, pour une fois. Sauf que mon orgueil m'en empêche. C'est donc les yeux fermés, le nez plissé et les oreilles rabattues sur mon crâne que je traverse ce nouveau souterrain, bien pelotonné dans la capuche de Nat qui commence à sentir franchement le fauve. Enfin, quand je sens qu'on remonte, j'ouvre précautionneusement un œil, puis l'autre, avant de redresser mes oreilles à la vue du ciel menaçant dans lequel nulle étoile ne scintille.
C'est encore un abra qui croise notre route. Sûr que c'est le même : je crois avoir reconnu ces yeux étranges, tout bridés... Et, de nouveau, il prend la poudre d'escampette. C'est ça, barre toi, connard ! On n'a pas besoin de toi de toute manière ici. On a déjà tous les crétins qu'il nous faut.
Alors qu'on s'apprête à continuer notre route, une femme nous bouscule, très pressée.
- Que fais-tu là, petit ? Tu ne devrais pas rester ici, cette ville pue ! Envole toi le plus loin possible !
Et, sans même qu'on lui pose de question, elle nous donne une CS, celle qui permet de voler de ville en ville. Sympa. Nat l'apprend aussitôt à Marco, seul pokémon de l'équipe pouvant voler. Celui-ci étire ses grandes ailes et me regarde d'un air supérieur. Une façon comme une autre de montrer qu'il est plus fort que moi. Attends un peu que je te grille... Il en profite même pour me foutre une taloche :
- Ça c'est pour le « crétin » de tout à l'heure.
Je me contente de grogner tout en me frottant ma tête blessée.
Enfin, nous arrivons dans la plus grande ville que nous ayons jamais vue : Céladopole, la ville de tous les vices.
Si elle porte ce nom, c'est certainement à cause du casino qui lui rapporte un max de fric en arnaquant les gens, mais également grâce à l'immense bâtiment à l'extrême ouest de la ville, près du péage marquant le début de la piste cyclable : le centre commercial. Quand les gens y vont, madame va faire des emplettes tandis que monsieur s'en va jouer. Dans tous les cas, ils reviennent de cette ville complètement ruinés. Généralement, à l'issue de ces vacances, les couples se séparent. Bah oui : z'ont trop dépensé de blé, z'en ont plus, et chacun rejette la faute sur l'autre, c'est tellement plus facile ! Non, c'est toi qui a utilisé toutes nos économies dans le jeu ! Bien sûr que non ! Et qui a dépensé 1 400 pokédollars pour ce tas de chiffons ? T'as pas l'droit d'insulter cette robe, c'est un œuvre d'art à elle toute seule ! Ouais, ben ton œuvre d'art, c'est pas elle qui va nous permettre de grailler ! Et pousse ton gros cul de devant la télé, j'vois plus le foot... Et ainsi de suite. Vous voyez le tableau.
Fin bref, nous, avec Nat, c'est pas ça qu'on voit, mais le grand centre pokémon à la devanture hyper éclairée de guirlandes clignotantes. Nous entrons et sommes obligés de nous boucher les oreilles tant la musique, à l'intérieur, est forte. Heureusement que le centre pokémon est censé être un lieu de repos...
Nous nous asseyons à une table libre, chose rare malgré l'heure tardive, et attendons qu'un serveur nous remarque. Un leveinard passe à côté de nous sans même nous jeter un coup d’œil. OK, il nous a pas vu, caché comme il l'était sous sa pile impressionnante de plateaux. Mais le deuxième, là, il avait les mains libres, il aurait très bien pu prendre notre commande, hein !
Bah non. Dans ce centre, il existe des codes, simples certes, mais des codes quand même. Pour demander le menu, faut claquer des doigts ; Pour être débarrassé, claquer et doigts et montrer l'assiette vide devant soi ; pour faire savoir que le service est trop lent à son goût, il faut agiter les poings dans tous les sens ; et, enfin, pour avoir l'addition, il suffit de claquer des doigts et de faire semblant de marquer quelque chose sur sa main. J'ai même surpris un vieux bonhomme libidineux faire un geste étrange avec sa main droite, comme s'il astiquait quelque chose avec son poing fermé. Quand j'ai vu la nana en bikini ramener ses petites fesses en boule de billard près de lui est l'inviter à sortir, je crois que je n'ai pas de doute quant à la signification de ce signe. Quand je disais que Céladopole était la ville du vice...
Sachant cela, avec Nat, on s'exécute en suivant les mœurs locales, et nous ne tardons pas à être servi. Bon, l'a fallu que mon dresseur agite des poings en tout sens pour que ça vienne, parce que tout le monde use de ce code pour être servi plus rapidement. Bientôt, faudra un signe pour faire venir les plats encore plus vite, tu verras. Tandis que j'attaque avec appétit mon cheeseburger méga chimique, Nat regarde autour de lui. Certainement qu'il essaie de comprendre tous ces gens assis autour de nous. Laisse tomber, Nat, ces gens ne font pas partie de notre monde, il sont matérialistes, riches ou faisant semblant de l'être. Nous, nous sommes des dresseurs itinérants, limite sans le sous, mais comprenant le sens du mot justice et amitié, alors nous n'avons rien à voir avec eux.
Enfin, il semble se désintéresser de ce qui se passe autour de lui et attaque à grandes bouchées ses pâtes au fromage, seul plat qu'on peut s'offrir sans se ruiner. Enfin, sans se ruiner, c'est peut être un bien grand mot, parce qu'une assiette de pâtes au fromage coûte autant que le menu complet le plus cher à Azuria. Si ça se trouve, c'est même pas du vrai fromage. J'ai entendu dire qu'à Safrania il existe une entreprise qui est spécialiste dans la fabrication de bouffe chimique. Connaissant les relations entre les deux grandes villes, on peut se poser des questions. Sans me gêner, je pique une pâte dans l'assiette de mon dresseur qui ne semble même pas le remarquer, tout pensif qu'il est. Ou bien c'est qu'il est fatigué. Pouah ! J'avais raison : c'est même pas du vrai fromage. En même temps, depuis la guerre de 52, l'est difficile d'obtenir du lait à cause de la perte de la majorité des troupeaux d'écrémeuh à Johto. Et comme les habitants de Johto (comment les appelle t-on d'ailleurs : les johtiens ? Les johtistes ? Bonne question) préfèrent garder le lait pour eux...nous on n'a plus que des cochonneries à se mettre sous la dent. Remarquez, c'est peut être comme ça qu'ils nous auront, finalement : en nous empoisonnant. Très malin. S'ils ne crèvent pas tous avant nous, ils vont bientôt l'emporter cette guerre, finalement.
Le dîner terminé, nous commandons une chambre à la réception. Gros soucis : l'hôtel est complet. Pas moyen de dormir ici, car la saison touristique vient de commencer. Lorsque Nat demande où on peut se loger sans payer trop cher, le mec de la réception, un type bien habillé et très propre sur lui avec les cheveux gominés et tout le tralala, se contente de hausser les épaules. Ouais, dis plutôt que tu ne veux pas qu'on loge ici, ça ira plus vite, espèce de connard !
Sauf qu'avec une journée épuisante comme celle qu'on vient de passer, la perspective de devoir dormir à la belle étoile passe mal. Très mal. Nat, renfrogné, finit par taper du poing sur le comptoir astiqué et bien brillant en insistant pour avoir ces renseignements. T'as raison, gamin, te laisse pas faire. Y'en a marre de dormir dehors. Mais tout ce que je réceptionniste trouve à nous dire, c'est d'ailleurs voir ailleurs s'il il y est, à moins qu'on veuille qu'il appelle les flics. Ok, on n'insistera pas davantage, calme toi mec. On va trouver un autre endroit où pioncer.
A force d'arpenter en long et en large les routes pavées de la cité, nous finissons par trouver un petit coin herbeux, tout au sud. Ce coin semble déjà être utilisé par les voyageurs, car on y trouve pas mal d'anciens feux de camps. Pire, y'a même déjà des tentes plantées là, certaines éclairées de l'intérieur, faisant apparaître ce qu'il se passe dedans en ombres chinoises sur les toilées colorées. Y'a des fois, je préférerais qu'ils l'éteignent, leur fichue lumière. Sûr que les gens ne font pas qu'y dormir...
Nat nous dégote un petit endroit tranquille, derrière les buissons, et y installe son sac de couchage en soupirant. Malgré la journée qu'on vient de passer, on a du mal à dormir, d'une part à cause des bruits qui nous parviennent de la ville et des tentes un peu plus loin, et d'autre part à cause des lumières clignotantes des boutiques et des lampadaires. Céladopole, la ville qui ne dort jamais. Vivement qu'on se retrouve une ville tranquille. Je disais avant que je m'ennuyais à Jadielle, parce qu'il ne s'y passait jamais rien ; au final, ce n'était pas si mal, le calme de la campagne...
Nous dormons peu, cette nuit là. Et mal. En tout cas, je suis sans cesse réveillé pour différentes raisons : les lumières qui sont vraiment gênantes pour dormir, les bruits de motos qui pétaradent, les musiques ininterrompues provenant du casino, les cris, et, quand enfin j'arrive quelque peu à dormir, c'est ce fichu camion poubelle et la nettoyeuse municipale qui me réveillent. Saloperie de ville. Mais comment peut-on vivre ici ? Faut vraiment être cinglé. A Jadielle, t'entendais pas un miaouss, juste les oiseaux nocturnes, les nosféraptis sortis chasser la nuit, les rattatas, et le vent dans les branches des arbres. La nature quoi. Et ici ! Tout ce béton, ces bâtiments immondes qui pourrissent le paysage ! Ça respire le mauvais goût. Et la drogue, à ce que me dit mon nez. De l'herbe, peut être, comme on dit. Une drogue obtenue à l'aide de certains pokémon. Ça semble provenir d'un peu plus loin.
Je me lève - de toute manière, ce n'est plus maintenant que je dormirai, surtout que je suis fourbu d'avoir pioncé pas terre - et suis l'odeur. Je finis par me retrouver devant un haut bâtiment recouvert intégralement de ronces aux pointes acérées. La seule chose qui m'indique qu'il s'agit bien d'une maison est la présence d'une porte construite en bois de rose et une fenêtre. Fenêtre devant laquelle un vieux s'agite. C'est marrant, j'ai l'impression de l'avoir déjà vu, ce vieux... Ah ! Il était au centre pokémon hier soir. C'est lui qui a demandé à avoir une gonzesse. Et là que fait-il ? Ah, je crois que j'aurais préféré ne pas le savoir.
Mais son activité ne peut indiquer qu'une chose.
Y'a des filles là-dedans. Bon, jolies, peut être pas, car le vieux, eh bien, il est vieux, donc il peut s'exciter un peu sur n'importe quoi. Même la forme de fesses d'une pêche pourrait suffire à le faire bander. Surtout que sa vue a dû baisser avec les années.
Bon, je me lance.
J'électrocute le vieux, qui, très choqué, tombe en arrière en se tenant le cœur d'une main crispée - oups, j'espère qu'il est pas clamsé - puis m'approche de la fenêtre. Ouh ! Des filles. Plein de filles. Partout.
- Et y'a pas le moindre mec, fait remarquer Miroku.
Je sursaute violemment : je ne l'ai même pas entendu arriver !
Il semble rajuster des lunettes imaginaires - il devait en avoir lorsqu'il était humain - et colle son nez à la fenêtre pour mieux voir.
- Miroku, qu'est-ce que tu fais ici ?
- Comme toi : je viens me rincer l’œil, répond-il, sa voix étouffée par sa trompe collée à la vitre ; Ou autre chose...
Sourire en coin. Espèce de pervers.
- Je n'étais pas venu pour cela, je répond très digne. C'est juste qu'une étrange odeur m'a réveillé. Une odeur d'herbe.
- T'y es pas, gamin, c'est pas l'herbe que ça sent. Ce sont des spores.
- Des spores ?
- Ouais. Ils doivent élever des paras là-dedans, et utilisent leurs spores comme drogue. Les gens payent cher pour profiter de ces poudres.
- Mais...à quoi ça sert ?
- A avoir des visions. Entre autres. Ça dépend des gens.
- T'as l'air vachement au courant. T'en as déjà pris, hein ? Avoue !
Miroku ne répond pas et se contente de renifler dédaigneusement.
- Faut qu'on prévienne l'autre gosse, dit-il enfin. Je suis certain qu'il s'agit de l'arène.
C'est ça, change de sujet !
- L'arène ? Mais y'a que des nanas ici !
- Le rêve ! (Son regard se fait lointain ; un filet de bave commence à couler le long de son menton ; soudain, il se reprend, aspire la salive qui commençait à entamer sa descente vers le sol et continue:) Allons réveiller le garçon, on reviendra après. A moins que tu veuilles profiter de cette ambiance tout de suite ?
Clin d’œil coquin. Non mais vraiment !
- On réveille Nat, dis-je finalement pour clore la discussion qui s'aventurait sur un terrain dangereux.
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MessageSujet: Re: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptyDim 28 Sep 2014 - 19:07

De retour \o/


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MessageSujet: Re: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptyMar 7 Oct 2014 - 11:56

Bonjour à tous.

J'ai de grandes nouvelles à vous annoncer.
D'une part, la parution du 33e chapitre !
Et, d'autre part, j'ai le plaisir de vous annoncer que Yellow Reborn est FINI ! Oui ! Entièrement ! Il contient en tout 45 chapitre (dont le prologue et l'épilogue) et contient environ (grosso modo) 110 000 mots étalés sur 220 pages et quelques. C'est certainement le plus long roman que je n'ai jamais écris, et je suis fière d'avoir enfin réussi à le terminer (même si certains passages m'ennuient un peu, mais le scénario est tellement compliqué par moment... !). Malgré tout, je me doute que la fin en décevra plus d'un... Enfin, vous verrez à ce moment-là, je n'en dis pas plus.

Ce qui m'amène à un troisième point, compte tenu de la longueur du roman et du fait que j'ai dû faire une longue pause : Voudriez vous un petit résumé de ce qu'il s'est déjà passé ? Je pense que certain doivent avoir du mal à reprendre la lecture, vu depuis combien de temps je me suis arrêtée et vu tout ce qu'il y aurait à relire, et je les comprend parfaitement. Cela ne me dérange pas, à présent que j'ai terminé, il me sera plutôt facile de faire un petit synopsis des choses les plus importantes. C'est vous qui voyez ! Wink

Sur ce, je vous invite à profiter de ce 33e chapitre, début d'une longue période de chocs, de rebondissements et de suspense !

Chapitre 33


Quand nous revenons au camp, Nat est en train de se gratter le crâne, un œil ouvert et l'autre fermé. Il vient juste de s'éveiller. Il regarde autour de lui, curieux, sans trop comprendre où il se trouve. L'a la mémoire courte, Nat. Enfin, il nous remarque et semble se souvenir des événements de la veille.

- Qu'es tu allé faire là bas, Ethan ? fait-il. Tu ne devrais pas te promener tout seul. Ces lieux ne me semblent pas sûr.

Et encore, t'as pas tout vu, bonhomme, c'est encore plus louche par là-bas.

- Cette ville est vraiment bizarre.

Je te le fais pas dire. C'est un asile de fous. Un gigantesque asile de fous.

- Vivement qu'on se casse d'ici.

Tout à fait d'accord. Mais déjà, faudrait que tu bouges ton cul de là.

Il se lève et fait quelques pas sur l'herbe, écrasant quelques fleurs qui avaient réussi l'exploit de pousser là malgré le piétinement et la pollution environnante.

- Qu'est-ce qu'on pourrait faire ? demande t-il alors. Il faut qu'on retourne à Lavanville pour cette histoire de fantômes.

C'est bien mignon, mais ça ne nous servira à rien si on ne les voit pas, ces fantômes. Faut déjà qu'on trouve un truc pour les voir. Ce qui me fait penser que les rockets doivent en avoir un, s'ils capturent les fantômes, non ? Donc ce sont les rockets qu'il faut aller voir. Alors on les trouve, on les choppe et on les fait parler. Je me charge de les faire parler !

- Tiens, c'est quoi toutes ces filles ? demande alors Nat et tournant la tête vers l'arène.

Un groupe de filles s'approche en effet de nous. Des filles canon, pour la plupart, habillées...heu...d'une bien étrange façon : grands décolletés, mini jupes, porte-jarretelles, collants résilles et talons hauts. Humpf, on se calme, on se calme !

- Ho ! regardez, les filles, un petit garçon ! s'exclame une des filles.

- Qu'il est mignon ! renchérit une autre.

- Ah non, tu en as déjà deux, celui-ci est pour moi ! s'écrie une troisième.

S'ensuit alors une dispute dont l'objet est de savoir qui prendrait le petit garçon planté devant elles, bouche bée et les yeux écarquillés. Quel idiot. Mais dis quelque chose, Nat, elles veulent t'exploiter, ces filles ! Bon, moi, ça me dérangerait pas, mais toi t'es un peu jeune pour cela !

- Je suis désolé, se décide t-il alors à dire. Je ne suis pas libre pour le moment.

Désespoir des filles.

- Quel dommage, il aurait été si bien dans ma collection !

- Il était trop mignon ! Pas étonnant qu'il soit pris. J'aurais dû m'en douter.

- Préviens-nous si tu te libères, hein ?

- Oui oui ! N'hésite pas à venir quand tu veux !

Et elles passent leur chemin, comme ça, devant un Nat qui tente discrètement de se gratter l'entrejambe, très gêné. Une des filles le remarque cependant et lui fait un clin d’œil coquin, sans toutefois émettre de commentaire, mais cela suffit à faire rougir mon dresseur qui ne semble plus savoir où se mettre.

Il toussote plusieurs fois, comme si cela allait lui faire retrouver ses esprits (laisse tomber mec, c'est pas comme ça que ça marche), puis il regarde autour de lui.

- Bon... Il faut qu'on trouve des rockets. Ils doivent détenir un moyen pour voir les fantômes. Il faut qu'on le leur demande.

Leur demander ? Tu crois qu'ils vont nous le donner comme cela, leur machine ? Elle leur sert à gagner leur pain, alors sûr qu'ils vont la défendre de toutes leurs forces ! Mieux vaudrait la leur voler, à mon avis. Et vu ce qui traîne dans les parages, je pense qu'on a toutes les chances de trouver des rockets dans l'arène. Il y a des drogues là-bas, c'est un moyen de se faire du pognon facilement.

Je me dirige alors vers le bâtiment d'où émane continuellement cette fameuse odeur de spore qui m'a réveillé dans la nuit. Nat me regarde un instant, intrigué.

- Tu crois qu'ils sont là bas, Ethan ?

Sûr qu'ils y sont, j'en mettrais ma main -enfin, ma patte- à couper. Allez, ramène-toi, blanc-bec ! On va leur foutre la pâtée du siècle et leur voler leur invention géniale qui leur permet de visualiser les fantômes. On en profitera pour piquer quelques drogues aussi. Qui sait, ça peut toujours servir !

On arrive donc devant l'arène, ce grand bâtiment recouvert de ronces. Le vieux a disparu, mais un autre homme, un peu plus jeune, a pris place devant la porte. Assis adossé contre le bois, il a mis sa tête dans ses bras.

Nat ne peut s'empêcher d'aller le voir. Saint Nat, ta bonté te perdra. Ou c'est elle qui te mènera à ta perte...

- Que vous arrive t-il ?

Le type lève les yeux -humides, il a dû pleurer - vers Nat, note la présence de pokéball à sa ceinture, me voit, et, enfin, annonce :

- Elles ont enlevé ma princesse...

- Qui ?

- Ces filles, à l'intérieur...elles font partie d'une sorte de gangs qui font des trucs...(il soupire) je préfère même pas imaginer ce qu'elles font, c'est dégoûtant ! Et il leur fallait ma princesse, parce qu'elle est...ah! Elle est magnifique, alors elle pouvait leur rapporter plein d'argent ! Alors elles me l'ont enlevé et la forcent à travailler, à utiliser son corps de rêve pour...

Il renifle, les larmes pointent aux coins de ses yeux et il se met à chouiner comme un gosse.

- Mais je ne peux pas entrer dans ce bâtiment, ces sorcières en ont le contrôle absolu ! Alors je suis forcé d'attendre ici, dans l'espoir de la voir et de l'arracher de leurs épines acérées !

- Et la police ? s'enquit Nat. Vous leur en avez parlé ?

Le type le regarde alors les yeux froncés comme s'il avait dit la plus grande absurdité du siècle.

- La police ? LA POLICE ? Mais tu viens d'où, gamin ? Ça fait bien longtemps qu'il n'y a plus de police ici ! Elle s'est fait la malle le jour où ces types en noir ont débarqué de la porte Est et qu'ils ont pris le commandement de la ville ! Le seul endroit que ces mecs louches n'ont pas envahi, c'est ce bâtiment rempli de filles féroces comme des pit-bulls ! Y'a plus de police, gamin, y'a même plus de lois à faire appliquer t'façon. Plus ici. C'est pour ça que la seule chose qu'il me reste à faire, c'est d'poireauter ici pour tenter de récupérer ma perle, ma vie, mon âme !

- Mais, pourtant, quand j'ai insisté pour avoir une chambre à l'hôtel, on m'a menacé d'appeler la police si je continuais... souligne Nat en fronçant les sourcils.

Le type a un geste dédaigneux de la main, comme s'il chassait un insecte agaçant :

- Ouais, y'en a qu'on bien intégré les rockets et qui les prennent pour la nouvelle police. Mais c'est pas le cas. La vraie police, elle, elle a été boutée par la rocket, car elle n'était pas assez forte pour la vaincre.

- Ok. On va vous aider. Relevez-vous, on va entrer là-dedans.

Le type acquiesce, bien que son expression indique clairement qu'il n'y croit pas.

- Comment veux tu forcer cette porte, petit ? T'as vu l'épaisseur ?

- Je ne vais pas passer par la porte, répond simplement Nat avant de sortir l'un de nos compagnons de sa ball.

Je suis quelque peu surpris en voyant apparaître Mine le racaillou, notre guide de la Grotte. D'après moi - et le panneau un peu plus loin - cette arène est constituée de dresseuses utilisant des pokémon plantes. Pourquoi donc envoyer un pokémon roche et sol, donc hyper sensible face à ce type ?

Mais Nat ne compte pas utiliser notre camarade contre les filles. Il sort ensuite Hercule, qui s'étire et fait virevolter ses bras comme pour se détendre d'une longue sieste.

- Hercule, Mine, cassez moi cette fenêtre ! ordonne mon dresseur d'une voix forte.

La minable plaque de verre, aussi épaisse soit-elle, ne résiste pas à l'action combinée du duo de choc. Bientôt, on entend des cris provenant de l'intérieur : Nat voulait que les gens dans le bâtiment soient pris de surprise. Je crois qu'il a réussi, parce que quand on entre dans l'espèce de serre qu'est l'arène, les filles nous regardent d'un air horrifié - air qui se transforme en véritable horreur à la vue de Marco qui semble beaucoup s'amuser, bien qu'il ait eu beaucoup de mal à passer à travers la fenêtre. Le petit crétin aurait peut être dû le faire sortir après être entré, pas avant...

Étrangement, on ne sent pas les spores en entrant, ou très peu. Et c'est logique dans un sens : personne ne pourrait vivre dans une atmosphère saturée de ces poudres hallucinogènes.

- Que faites vous ici ? s'écrie une des filles présentes, une grande blonde avec des boucles qui lui tombent sur les épaules. C'est interdit aux garçons ! Parasect, Ortide ! Envoyez vos spores !

Mais les flammes de Marco suffisent à éliminer toutes les poudres toxiques contenues dans l'air. La blonde en tombe sur le cul, les yeux grands ouverts, effrayée par le dragon.

- C'est interdit au feu ici ! s'écrie une autre fille, une brune, cette fois, qui envoie un boustiflor.

- Et aux attaques aériennes, on a le droit ? demande innocemment Nat avant d'ordonner à notre camarade enflammé une attaque Vol contre le boustiflor.

Ce dernier est projeté sous la force du choc contre un des murs de l'arène. Il est complètement crevé et des fluides nauséabonds s'échappent du corps. Terrible, cette attaque, mais peut être aurait-on dû l'apprendre à un compagnon moins psychopathe que Marco... Comme à Horus, le roucool qu'on a choppé sur la route 5 par exemple, LUI c'est un bon compagnon, gentil et tout...

Les filles ne savent pas quoi faire. Nous les fixons, elles nous jaugent du regard, mais personne n'esquisse le moindre geste. Nous restons ainsi en chien de faïence jusqu'à ce qu'une voix un peu cassée brise le silence :

- Que se passe t-il, ici ? Pourquoi la production de spores s'est elle arrêtée ? Et qui sont ces mâles ? Pourquoi sont-ils entrés ? Et comment d'abord ?

Oulah, poulette, suffit là, on n'a même pas le temps de répondre ! Arrête de nous mitrailler de questions bon sang !

La fille, plutôt une jeune femme d'ailleurs, descend un escalier que je n'avais même pas remarqué tant il est recouvert de plantes grimpantes. Elle a un air noble et hautain, ce qui m'étonne quand on sait ce qu'elle fait. Elle pourrait être jolie si les cernes noirs sous ses yeux d'ambre et sa maigreur ne gâchait pas sa beauté. Son vêtement, une sorte de kimono, a certainement coûté une fortune. Alors que fait-elle donc ici, à vendre des drogues et à pousser les jeunes femmes à se prostituer pour gagner de l'argent ?

- Vous n'avez toujours pas répondu à mes question ! gronde t-elle. Que fais-tu ici, gamin ? Tu es trop jeune pour te balader en ces lieux, alors déguerpis.

- Je cherche la team rocket, répond bravement Nat. Je sais que vous n'en êtes pas, mais vous pourriez me renseigner à leur sujet. Et je suis venu aussi aider cet homme qui cherche sa...

- Umiko ! rugit l'intéressé avant de se ruer sur une jeune pucelle qui ne doit pas être beaucoup plus âgée que moi.

Ah, c'était sa fille qu'il cherchait. Un bon moment, je m'étais interrogé.

Il la serre dans ses bras... avant de l'embrasser passionnément sur la bouche.

OK, j'ai rien dit, c'est son amante.

- Je suis si heureux de te retrouver ! On va enfin pouvoir partir en lune de miel ! A cause de ces sorcières, on n'a même pas pu y aller !

Lune de m... QUOI ??? Mais il est assez vieux pour être son père ! Qu'est-ce que cette gamine fiche avec lui, bon sang ? Ah, cette ville... elle est vraiment malsaine, y'a pas à dire.

- Certainement pas, Regi ! se rebiffe la pucelle (qui ne doit, finalement, pas en être une). Il n'est pas question de quitter cette ville alors que la situation ne cesse d'empirer ! Il faut qu'on boute ces rockets hors de la ville !

- C'est donc cela, votre but ? Battre la team rocket ? demande Nat qui a suivi la scène d'un air neutre - quoi ? mais ça ne le choque pas de voir une gamine embrasser un vieux ?

La jeune femme hautaine, la chef de la bande très certainement, acquiesce.

- Et tu croyais quoi, gamin ? Qu'on s'amusait ? Qu'on ne faisait que tirer bénéfice de la situation pour remplir nos caisses ? Allons, tu es trop jeune pour comprendre.

- J'en doute, surtout après avoir traversé cette ville, mais poursuivez, répond mon dresseur en soupirant, s'attendant certainement au pire.

- Tu n'as pas l'air d'être de la rocket, alors je crois que je peux t'expliquer : nous ne sommes pas assez fortes pour battre ce gang malfaisant qui apporte désolation partout où elle passe, alors nous les affaiblissons petit à petit, comme du venin. Et c'est d'ailleurs ce que nous utilisons : du poison. Obtenu grâce aux pokémon plantes. Il est redoutable, mais agit lentement. Nous profitons des faiblesses des hommes pour vaincre cette bande : les femmes. Protégées dans notre forteresse, nous inventons et mettons en place des stratégies pour en attirer toujours plus dans nos filets. Alors oui, il nous faut pour cela nous salir, et chaque jour nos adversaires tombent...mais...

- Mais ? Répète Nat

- Chaque jour il en arrive de nouveau. De l'est, de Safrania, de cette ville que nous rêvons de faire sauter ! Cependant...nous n'en avons pas les moyens, alors il nous faut gagner de l'argent pour pouvoir acheter des matériaux à l'étranger.

- Vous voulez faire sauter Safrania ? s'exclame Nat. Mais comment ?

- Qui a construit ces horribles tunnels puants à ton avis ? Ils font partie du plan.

- Mais vous allez tuer les gens qui n'ont pas pu s'en échapper !

- Mais nous tuerons la rocket, alors ça nous est bien égal. Que vaut-il mieux détruire ? Le monde entier, ou juste une cité ? La rocket cherche juste à envahir le monde, quitte à le détruire, juste pour le plaisir de gouverner et de tout contrôler. Il faut à tout prix l'en empêcher;

- Je ne peux pas vous laisser tuer des milliers d'innocents ! Il faut trouver un autre moyen !

- Ah oui ? Lequel ? Trouve le, toi qui est si malin ! Tu ne nous empêcheras pas de mettre notre plan à exécution, alors n'insiste pas !

- Je ne peux pas laisser la rocket commettre des atrocités, mais je ne peux pas non plus vous autoriser à faire de même !

- Alors je crois qu'on va avoir un problème.

Elle se tait un instant, plissant les yeux comme pour avoir l'air menaçante.

- Et il n'y a qu'un seul moyen de le régler.

Elle sort une pokéball de l'intérieur de sa manche. Nat envoie Marco.

- Ethan, grogne ce dernier, t'es vraiment con d'avoir pu penser que la team rocket était derrière ce groupe de putes...

- J'ai jamais dit ça !! je réplique, de mauvaise foi, je le sais. Et on dit pas "putes", c'est grossier !

- Ok, une péripatéticienne, si tu préfères. T'es vraiment chiant, souriceau. Bon, allez, casse-toi, c'est à moi de jouer.

- Ouais, t'as raison, pour une fois que tu sers à quelque chose...

Une coup de pied au derrière plus tard, je me retrouve cul par dessus tête aux pieds de Nat qui me regarde d'un air désolé. Non, pas triste pour moi, faut pas rêver, mais désolé de me voir dans une position aussi ridicule, car il se retient à grand peine de rire.

Le combat est ennuyeux à mourir. Marco grille sans relâche ses adversaires qui ne font pas le poids. Face à l'écrasante victoire du dracaufeu, la femme n'a plus qu'à s'incliner.

- Je le savais, fait-elle en s'approchant de nous pour nous remettre le badge, une feuille brillante en métal. Je savais que tu avais des capacités. Je l'ai lu dans ton regard, et dans celui de tes pokémon. Mais je me devais de vérifier. Il faut que tu nous aide à nous mener à la victoire, petit.

- Pas question de prendre part à votre plan. Je refuse de tuer des innocents, ce serait trop facile ! Dites moi plutôt comment trouver la rocket, je me débrouillerai moi-même.

La femme soupire et rejette dans son dos ses longs cheveux d'ébène.

- Le casino. Il y a un poster louche au fond de la salle de jeu. Jettes-y un œil. Les rockets sortent souvent de là, et quand on entre dans le casino, ils n'y sont plus. Leur QG doit se trouver là bas.
On entend alors des coups brutaux contre la porte en bois de rose, qui frémit sous les coups.

- Ce sont eux, ils nous ont trouvé ! s'exclame la femme avant de se tourner vers nous. Sauve toi, petit, ne reste pas là ! Tu dois t'échapper, les rockets ne te connaissent pas, alors tu pourrais en profiter pour infiltrer leur repaire pendant que nous les retenons ici ! Allez, barre toi à présent ! Prends l'escalier et enfuis-toi par le toit, vite !

Elle rejette Nat le plus loin possible d'elle. Celui ci se met à gravir l'escalier, mais ne s'enfuit pas et reste caché à l'abri de la rambarde recouverte de plantes.

On continue d'entendre des coups assénés à la porte qui finit par tomber. Plusieurs types en noir entrent, protégés par de gros pokémon.

- Alors ! fait un des types, le plus gradé certainement, parce qu'il a des épaulettes colorées. On vous a enfin trouvé, mesdames. On ne pensait pas que c'était votre groupe de joyeuses putes qui foutait tout ce boxon ! Mais on n'est pas aussi bête que vous le croyez. On a trouvé les factures de matériel explosif, ainsi que votre poison. Il ne marchera pas, votre plan, on vous a percé à jour !

- Les gens n'accepteront pas aussi facilement votre domination, vous en trouverez toujours qui se battront pour la liberté ! annonce fièrement la championne, la tête haute.

- Nous avons juste attendu que quelqu'un vous batte, ce qui, tôt ou tard, allait arriver. Pas la peine de se salir les mains quand quelqu'un d'autre peut le faire, hein ? On a senti cette odeur de cramé, alors on s'est dit qu'on allait tenter notre chance...et nous avions raison : vous avez été vaincue, miss Erika. Vous êtes à notre merci...

Il se tourne vers ses acolytes :

- Qu'allons nous faire d'elle, à votre avis ?

Rires du public ; peur palpable des jeunes femmes dans l'attente de leur sort ; simple attente dans la dignité de la part d'Erika.

- Débarrassons-nous de ces empêcheuses de tourner en rond... continue le chef. Tuez-l... !

- Une petite minute ! S'écrie alors une voix féminine provenant de la porte. C'est interdit aux garçon ici, et encore plus aux rockets !

Un groupe de filles – en vérité, celles que nous avions croisées avant de venir – apparurent dans l'encadrement de la porte.

- D'où viennent-elles celles là ? S'écrie le chef de la bande de rockets. Je croyais qu'on avait arrêté toutes les putes qui se trouvaient en ville ?

- Ah ? Fait l'une d'elle, vous voulez parler de ce groupe d'incapables censés nous attraper ? Bin, disons qu'on les a... gâté.

Grand sourire de la fille et rire des autres ; celles déjà présentes dans l'arène semblent reprendre courage.

- Les filles ! S'écrie Erika, ne nous laissons pas faire ! Boutons ces rockets hors de notre territoire !

S'ensuit alors une terrible bataille qui finit par se transformer en grand n'importe quoi : à cause d'un brouillard lancé par un smogo, toute la salle est plongée dans une fumée épaisse. Nous ne voyons plus rien du combat. Alors qu'on s'apprête à partir par la porte en haut de l'escalier -pas question de participer au combat, nous avons d'autres miaouss à fouetter -, nous avons la surprise de voir Erika gravir les marches :

- Attends, petit ! Je viens avec toi !

- Mais, et les filles ? Vous allez les laisser seules ?

- Tu as plus besoin d'aide qu'elles, je ne peux pas te laisser entrer dans le QG rocket tout seul, voyons ! Tu n'es qu'un enfant finalement, malgré tes airs d'adulte.

Elle fait quelques pas vers nous, sans même faire attention à se cacher derrière la rambarde.

Grave erreur.

J'ai perçu le sifflement strident, je l'ai entendu maintes fois auparavant quand je combattais les pokémon plantes sur les routes 24 et 25, celles qui se trouvent au nord d'Azuria. Je le reconnaîtrais entre mille. Mais à présent j'ai toujours tendance à oublier que l'ouïe d'un pikachu est beaucoup plus fine que celui d'un humain, si bien que je n'ai pas la présence d'esprit de prévenir la championne.

Celle-ci est transpercée par une dizaine de feuilles acérées comme des lames de rasoir. L'attaque est tellement puissante que la jeune femme se retrouve plaquée au mur. Sans les projectiles enfoncés dans la paroi, elle s'écroulerait. Mais elle reste là, debout, retenue par ces feuilles comme une marionnette par ses ficelles, et aussi vivante que cette dernière.

Face à cette vision morbide, Nat faillit hurler, mais je le pince violemment pour le faire taire : c'est vraiment pas le moment d'être repéré, profitons-en pour se faire la malle !

Mais Nat ne veut pas bouger tandis que la bataille semble en-dessous semble se calmer.
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MessageSujet: Re: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptySam 11 Oct 2014 - 10:04

Excellent, comme d'habitude :v

Oh, du coup tu me donnes trop envie de lire la fin *v*

J'avoue qu'un résumé ne serait pas de trop, j'ai même réussit à confondre Marco et Miroku :c


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MessageSujet: Re: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptySam 11 Oct 2014 - 10:55

ok merci sly, j'essayerai de rédiger cela demain. Pour ce qui est de la suite, la voici, avec des révélations, un nouveau pokémon et de l'humour (si si, j'arrive même à faire de l'humour quand il y a des carnages ! La team rocket s'y prête si bien...) ! Bonne lecture !

*PS : la suite de Yellow Reborn est déjà commencée. Sera t-elle terminée ? Ça, seul le sort nous le dira, c'est ça, le nuz  Hihi !

Chapitre 34


Nous restons un bon moment immobiles, planqués dans l'escalier, à regarder le corps d'Erika se vider de son sang.

Nat tremble comme une feuille. Mais moi, je me rends compte que ça me fait presque ni chaud ni froid, et je crois savoir pourquoi : à force de combattre, de voir mes amis se battre et subir ou infliger des blessures plus ou moins sanglantes, je me suis habitué à voir cette violence. Même les yeux exorbités de la défunte, sa bouche figée dans un horrible rictus et le sang qui continue de s'échapper du coup me laisse de marbre.

Je ne sais pas si c'est mal, mais en tout cas, cela me permet de garder mes esprits, contrairement à Nat qui est en état de choc. En fait, il ne se réveille que lorsqu'on entend le chef de la bande des rockets annoncer :
- Dispersez-moi ce fichu brouillard et tuez moi ces putes, qu'on en finisse ! Et ainsi, j'aurais enfin la promotion que j'attends depuis des lustres ! Alors magnez-vous le cul !
- C'est pas juste ! Et nous alors ? On s'est battu aussi, que je sache ! Alors on a aussi le droit à la promotion ! s'écrie un premier rocket avec un piafabec borgne perché sur le bras qui entreprend d'éclaircir le brouillard avec ses ailes.
- La promotion, c'est juste pour celui qui ramène la tête de la fille ? demande un autre qui possède un rattata blessé agrippé à son épaule.
- Laissez-moi la pute ! Tout le monde sait que c'est moi le plus fort ! crie un troisième, un énorme bonhomme tellement gros que les coutures de ses vêtements semblent prêtes à craquer au moindre instant.
- Nan, toi, t'es juste le plus lourd, réplique celui au rattata qui tente de calmer son hémorragie de son mieux. Moi je suis le plus intelligent, la promotion me revient de droit !
- Le plus intelligent ? Laisse moi rire ! T'es même pas capable de lire une carte ! rétorque celui au piafabec qui se met à rire en caquetant (le piafabec, pas le mec).
- Et si on y va tous ensemble, on l'aura tous, la promotion ? demande un dernier armé d'un abo qui paresse autour de son cou, indifférent à ce qui se passe autour de lui.
Cette dispute, complètement stupide entre parfaits crétins a au moins le mérite de faire sortir Nat de son état de choc. Il regarde les rockets, puis le haut de l'escalier. Enfin on en profite pour s'éclipser discrètement, ce qui n'est pas bien dur vu le boucan que font les mecs en noir au rez de chaussée.

Nous arrivons sur le toit de l'arène, étrangement dénué de végétation. Je crois que c'est fait exprès pour pouvoir s'y poser. Nat sort Marco de sa ball et nous nous envolons dans le ciel gris et menaçant qui sent l'orage à plein nez : je sens mes joues se gonfler d'énergie électrique. Mon intuition se révèle juste : à peine dix minutes plus tard, ce sont des hallebardes qui se mettent à nous tomber dessus. Cela ne nous arrange vraiment pas, car notre lézard de feu ne supporte pas bien la pluie, surtout quand elle lui tombe sur son bout de queue enflammé. Bientôt il peine à agiter les ailes. Nat décide d'atterrir dans un champ à découvert, juste à la sortie de la ville. Au sol, il rentre Marco dans sa ball et nous nous réfugions parmi les conifères de la forêt entourant la ville du vice.

L'orage éclate. Il est censé faire jour, mais il fait si sombre qu'on se croirait en plein nuit. Mais Nat ne s'en rend pas vraiment compte : il est toujours plongé dans ses pensées. Sans doute la vision de la tête d'Erika volant d'un rocket à l'autre le hante t-elle encore. A moins que se soit sa décapitation. Moi, je m'en fous, elle n'était même pas jolie, alors elle pouvait bien crever. De toute manière, leur plan n'aurait jamais fonctionné, parce que pour stocker les explosifs dans le souterrain, il aurait fallu traverser la ville envahie de rockets. Et vous imaginez la quantité de dynamite que cela aurait nécessité ? Complètement crétin, ce plan.

- Il faut qu'on retourne en ville, annonce soudain Nat alors que je regarde les éclairs zébrer le ciel en espérant qu'aucun d'entre eux ne touche un arbre à proximité. Il faut qu'on aille dans ce casino et qu'on trouve ce repaire rocket. Et on va les vaincre et trouver le moyen de visualiser les fantômes.

Tu crois qu'il suffira de demander à un fantôme de me faire réintégrer mon corps pour qu'il le fasse ? Aussi faudrait-il trouver mon corps, parce qu'il n'est pas dit qu'ils puissent le faire alors que le réceptacle se situe à des kilomètres de là. Et il faudrait déjà voir dans quel état il est, mon corps, avant de me le faire réintégrer : imaginez qu'il soit tout pourri ! Beurk, je préférerais encore être un pikachu.

Nat est décidé : il se lève et se met à marcher vers la lisière de la forêt. Ignorant les litres de pluie qui lui dégringolent sur la tête, il s'en retourne à Céladopole.

On se rend d'abord au centre pokémon afin de soigner Marco qui a dû faire beaucoup d'efforts pour voler sous la flotte après son combat. Je remarque alors que l'infirmière est bizarre : elle ne ressemble pas à celles qu'on rencontre dans les autres centres. Déjà, elle ne sourit pas comme une idiote, elle fait même plutôt la gueule. Ensuite, ses cheveux sont rouges, pas roses. Et depuis quand les infirmières possèdent-elle des balls à leur ceinture ?

Après nous avoir rendu Marco, elle nous considère un instant avant de regarder de nouveau le pokémon qu'elle vient de soigner. Ses petites cellules grises semblent s'activer. A quoi pense t-elle ? J'aimerais bien le savoir.
- Avez vous le badge de l'arène de Céladopole ? demande t-elle alors.
Ça sent le piège à plein nez ; je fais "non" de la tête à l'adresse de Nat.
Et ce con, il lui montre la feuille étincelante.

Le sang de l'infirmière ne fait qu'un tour : elle retire sa blouse dans un ample mouvement qui renverse le chariot sur lequel reposent instruments de soins et pokéballs et saute sur le comptoir ; ses pieds chaussés de bottes de cuirs atterrissent sur le bois en claquant bruyamment, ce qui alerte quelques mecs en noirs qui mangeaient voracement des glaces dans la salle de restauration située juste à côté.

- Arrêtez-le ! rugit la sbire - car elle n'est pas plus infirmière que moi, cette nana, c'est juste une rocket.

Les rockets se lèvent, mais je remarque que certains ne peuvent pas s'empêcher de finir leur glace en s'en gavant ou de l'emmener avec eux. Tu parles de sbires... Ils commencent à nous poursuivre, mais nous réussissons à leur échapper de justesse. Mais quand nous nous aventurons sur le sol pavé de la cité, nous avons la désagréable surprise d'en voir arriver de partout. Bientôt, nous sommes encerclés.

- Rends-toi, petit, dit alors un grand type blond. On sait que c'est toi qui a vaincu Erika la dernière fois. Alors tu vas nous donner tes pokémon sans faire d'histoire, et peut être alors consentirons nous à te laisser la vie sauve...

Il y a toujours de l'orage : je pourrais les électrocuter tous en même temps ! Cependant, l'attitude de Nat m'incite au calme.
- Ne me tuez pas ! se met -il à sangloter. Je vous en prie, ne me tuez pas !
Et le voilà qui s'agenouille, la tête basse et les yeux en larmes ! Mais qu'est-ce que tu fiches ? Tu vas pas les laisser nous emmener ! On ne sait même pas où ils vont...

Ah ! Mais si. Dans leur repaire. Enfin, s'ils ne nous tuent pas avant. Et c'est peut être pour cela que Nat joue à l'enfant : c'est pour faire pitié, pour pousser les rockets à nous épargner ! Pas bête, le gosse, malin même !

Je m'approche de lui et fais semblant de le consoler, tout en essayant de paraître faible. Cela semble fonctionner : devant ce petit garçon qui chouine, la plupart des rockets se regardent sans trop savoir quoi faire. Indécis, ils se mettent à s'agiter jusqu'à ce qu'il y en ait un qui s'avance. Il doit être gradé, parce qu'il a sur ses épaules les mêmes épaulettes colorées de celui qui a tué Erika.
- Relève-toi, gamin ! On t'emmène voir notre chef !
Mais Nat, excellent acteur, reste à genoux et se frotte les yeux. Il faut que le sbire s'énerve et qu'il le prenne d'un geste brusque par le bras pour qu'il daigne bouger. Et le type est si brutal que ses camarades se mettent à râler :
- Eh ! Mais sois gentil, tu vois bien que c'est qu'un gosse !
- Vous croyez vraiment que c'est à lui qu'elle s'adressait ? Il n'a pas l'étoffe d'un résistant...
- Oui, mais il a le badge de l'arène, alors il ne doit pas être si faible que cela...
- C'est certain, mais il a un dracaufeu...et la pute n'était pas si forte, je me demande même pourquoi on ne l'a pas tuée avant...
- Elle proposait de bons services...
Ils râlent tant et si bien que le chef ne sait plus où se mettre ni quoi faire. Il lâche le gamin et finit par pousser un coup de gueule qui fait sursauter tout le monde - j'en ai les oreilles qui bourdonnent. Nat pleure de plus belle, ce qui sème la discorde au sein du groupe ennemis. Ah çà, il sait semer la zizanie, le Nat, y'a pas à dire !

- Bon ! finit par s'exclamer le chef. On va le ramener au chef, le morveux, c'est lui qui prendra la décision à son sujet. J'en veux deux avec moi...(il désigne un grand type roux de l'index) toi...et toi (il montre un petit brun au nez semblable à une pomme de terre). Les autres, dispersez vous !
Il attend que les types en noir s'en retournent au centre pokémon ou dans les autres rues. Lorsque le calme revient dans la ville, le chef se tourne vers Nat :
- Bon, on y va. Au moindre geste suspect, je t'en colle une, c'est clair ?
Mon dresseur acquiesce doucement de la tête, sans arrêter de renifler. Le chef se met alors en marche, et nous lui emboîtons le pas, suivis de nos gardes du corps.

Comme l'avait dit Erika, ils nous emmènent dans le casino. Malgré la pancarte indiquant que le lieu est interdit aux mineurs, personne n'est surpris de voir un gamin comme Nat traverser la salle de jeu. Tout le monde est trop passionné par le bandit manchot pour s'en apercevoir je crois.
Enfin, nous faisons face à un poster collé contre le mur du fond. Une pokéball. Très bien réalisée d'ailleurs, tout en trompe l’œil... avant de remarquer que le bouton central EST vraiment un bouton. D'ailleurs, c'est sur celui-ci que le chef appuie. Aussitôt, un panneau plus loin sur la droite s'ouvre, laissant apparaître un escalier qui s'enfonce dans le sol. Ingénieux.

Nous suivons les rockets dans leur antre. Nos pas résonnent sur le sol dallé. Soudain, alors que nous longeons un long couloir au plafond très bas, nous entendons un bruit et quelque chose gigote un peu plus loin. Je perçois des couinements, des petits cris appelant de l'aide. Terreur, douleur, tristesse...voilà tout ce qu'indiquent des gémissements. Un pokémon est blessé un peu plus loin. Et cela n'a pas échappé à Nat qui se fige.
- Bon, avance, morveux, qu'est-ce qui t'arrive donc ? râle un de nos garde en poussant mon dresseur dans le dos.
Nous avançons de quelques pas, et nous voyons l'origine des appels à l'aide.

C'est une sorte de petit caninos, avec une crinière, des oreilles presque aussi longues que les miennes, et une grosse queue touffue. Il me paraît étrange pour un caninos, surtout que ces derniers sont roux, alors que ce petit-là est plutôt sable. Et il couine, il couine ! Le collier qu'il a autour du cou et qui le rattache par une chaîne au mur est trop serré et a meurtri sa chair délicate et il a sur lui plusieurs blessures. Dont une infectée, à l'odeur. De plus, il est affamé, et personne n'a pensé à lui apporter un bol d'eau.

Je sens alors une odeur de rage. Oups. Voilà qui a réveillé Black Nat.

De nouveau, il s'arrête devant ses gardes. De nouveau, ceux là tentent de le pousser dans le dos. Mais ce n'est pas cela qui le fait disjoncter mais le coup de pied qu'assène le chef au misérable pokémon attaché au mur. Rapide, mon cousin dégaine une des pokéballs accrochées à sa ceinture et la jette ; Hercule s'en échappe. Nat n'a aucune pitié : il ordonne à son pokémon de frapper les hommes, sans toutefois faire trop de bruit pour ne pas en faire venir d'autres. Hercule s'exécute ; les sbires ne font pas le poids face à un nidoking déchaîné - surtout que ça fait un petit moment qu'il roupille tranquillement dans sa ball, il est dans une forme olympique le titan ! Tous trois sont projetés contre les murs. Mais ils ne sont pas morts : mon ouïe perçante entend encore leur cœur battre. Mais d'ici à ce qu'ils ne peuvent plus marcher, il n'y a peut être pas loin. Tant pis pour eux. Z'avais qu'à pas faire partie de cette organisation. Ce sont des criminels à la fin ! Et les criminels doivent être punis. Fin de l'histoire.

Nos adversaires défaits, Nat s'accroupit devant le petit pokémon terrorisé. Celui-ci est encore plus terrifié en voyant le garçon, mais mon expression semble le rassurer ; il se laisse faire tandis que mon cousin le libère en forçant la serrure. Bientôt, l'espèce de caninos se frotte contre son sauveur pour le remercier, mais il n'a plus beaucoup de force et ne tarde pas à tomber d'épuisement. Aussitôt, Nat sort de son sac des médicaments et en administre une bonne quantité au pokémon - qui s'avère être un évoli, une espèce très rare et possédant d'étranges dons. Ce sont d'ailleurs ces dons qui lui ont valu d'être volé à son dresseur d'origine et d'être envoyé au casino dans l'attente d'être envoyé à Safrania pour y être étudié. Pour quelles raisons, là, il n'en sait rien. Tandis qu'il récupère de ses blessures, Nat regarde autour de lui. Il est plus calme à présent, mais je sens que sa colère n'est pas partie : un rien pourrait de nouveau le faire disjoncter. Faut vraiment qu'il pense à se faire soigner, celui-là, c'est pas normal d'être schizophrène à ce point là quand même !

Enfin, l'évoli soigné, Nat tente de le faire partir, mais le pokémon refuse : il veut à tout prix nous accompagner. Pire, il semble beaucoup s'intéresser au sac de mon cousin qui le laisse fouiller dedans. Alors que l'évoli a la tête complètement plongé dans le bagage, il se met soudain à luire étrangement. Je reconnais ce phénomène : il évolue ! Mais comment ? Qu'a t-il pu trouver dans le sac de Nat ? Change t-il de forme grâce à une pierre lune lui aussi ?

Mais non. Après l'interminable métamorphose qui me donne toujours envie de rendre mon repas (ce que je ferais certainement si mon estomac était rempli, ce qui n'est pas le cas), la lueur s'affaiblit et c'est un chien à queue de poisson qui nous fait face, une pierre bleutée coincée entre les mâchoires. Une pierre eau.
- Je veux vous accompagner, fait-il. Je veux me venger. Je ne retrouverai jamais mon dresseur, et je sais que je peux être utile dans cette équipe. S'il vous plaît, acceptez moi !

Il n'en faut pas plus à Nat : il l'accepte de bon cœur et le serre dans ses bras. Il lui apprend même la capacité que lui a donné Ondine et qui permet de cracher des bulles d'eau explosives !
Enfin, nous nous relevons et continuons notre chemin. Notre nouveau compagnon, Lame, nous est alors très utile, car il connaît les lieux. Il ne tarde pas à nous emmener devant un ascenseur. Mais un problème se pose alors.
- Je crois qu'il faut une clé pour l'activer, explique t-il. Certains de ces types en ont, mais pas tous.
En rogne, Nat ne peut s'empêcher de taper la paroi métallique de la cage d'ascenseur. Échouer si près du but ! Je comprends sa frustration, car je la partage entièrement.

Cependant, le coup de colère de mon dresseur a eu un mérite : celui d'alerter un membre de la rocket qui paraît très surpris de nous voir là. Ce temps de surprise le conduit à sa perte : Lame a le temps de le frapper en plein ventre avant même qu'il n'esquisse le moindre geste. Le garde s'écroule alors dans un grognement. Après une rapide fouille, l'aquali retire d'une de ses poches le fameux sésame qui fait sourire Nat.

Nous entrons dans la cage de métal. Dedans, ça pue la clope. Certains des gardes ne doivent pas attendre d'être dehors pour s'en griller une, on dirait. Nat regarde les différents boutons, puis appuie sur celui qui mène au tout dernier sous-sol. Après un rapide et plutôt bruyant voyage en ascenseur, nous entendons des voix :
- Dis, ça te dirait qu'on parte en vacances ensemble, un de ces quatre ? Ce serait une bonne idée, tu ne trouves pas ? Dit un homme, dont la voix me semble familière.
- Ça pourrait se faire... Où irait-on ? Répond une femme, que j'ai l'impression d'avoir déjà entendu quelque part aussi.
- Oh... Je sais pas. Loin d'ici... Un endroit où il y aurait la mer, où il ferait chaud... Et on serait tous les deux sur la plage à regarder les couchers de soleil dans ces ciels multicolores, comme ceux qu'on voit sur les cartes postales...
- Oh, ce serait magnifique !
- Et on se prendrait une chambre dans un joli bungalow en mur de bois et au toit de chaume...
- Je préférerais une maison à mur de pierre à coquillage, comme dans cette île, comment s'appelle t-elle déjà ? Tu sais, là où il y a ce fameux centre aérospatial, à Hoenn...
- Algatia.
- Là, ce serait parfait pour y passer des vacances !
- On dit qu'il y a de superbes vagues pour surfer...
- J'aimerais bien te voir surfer... Bon, si tu veux te mettre en maillot de bain, faudra quand même que tu penses à faire un peu de muscu, hein ? Et que tu passes quelques heures sous la lampe UV...
- Comment ça, je suis pas musclé ? Et je suis bronzé, regarde !
Frottement de vêtements. Bon, z'ont pas fini ? On aimerait bien continuer notre route, nous !
- C'est ça que t'appelles bronzé ? T'es blanc comme un cul !
- Ok, je suis peut être pas très musclé, ni très bronzé, mais je sais m'y prendre avec les femmes...

Silence. Peut être que si on bouge doucement, sans faire de bruit, on pourra passer sans se faire remarquer. Nat avance de quelques pas. Mais, tout d'un coup, il s'écrie :
- James ! s'écrie Nat. Que fais-tu ici ?
C'est bien lui, ce grand dadais blond, assis sur une marche devant une grande porte coulissante, accompagné de son amie, Jessie, dont il tient les mains. Penchée vers elle, les lèvres en cul de poule, il met un moment à croire ce qu'il voit. Il finit par répondre :
- Mon job. Ce qui semble être ton cas d'ailleurs, espèce d'empêcheur de tourner en rond.
Il se tourne vers sa compagne qui se détourne de lui en prend à deux mains une tasse de thé fumante, l'air contrarié. Du thé à la menthe, me dit mon nez.
- Déjà tout petit qu'il ne pouvait s'empêcher de gâcher mes rendez-vous galants, ce petit merdeux ! Cela ne change donc pas de l'ordinaire...
- Quoi ? Tu organises des rendez-vous galants ici ? demande Nat sans comprendre, un sourcil levé. Alors que t'es censé bosser en plus !

Ouais, il a l'air chouette son boulot, au James ! Flirter toute la journée avec des gonzesses tout en jambe et à grosse poitrine, le rêve ! Moi aussi, je crois que je vais m'enrôler dans la rocket si c'est tout ce qu'on me demande... Ah, mais les pokémon n'ont pas le droit, zut.
- Ce que je fais ne te regarde pas. Et il me semblait t'avoir dit de ne pas t'occuper des affaires de la team rocket, que je sache, non ?
- Oui, bah, je ne l'ai pas fait. J'ai toujours pas abandonné l'idée de te ramener avec moi. Maman est mourante, ce sera certainement la dernière fois que tu pourras la voir, et toi, tu refuses ! Tu devrais avoir honte !
- Toi aussi tu devrais t'en vouloir, car tu vas mourir alors que tu aurais dû t'occuper de ta mère. Est-ce que tu sais que ton but est pitoyable ? Même si tu arrivais à me faire changer d'avis, ce qui ne risque pas, tu n'arriveras jamais à persuader notre père de lâcher son poste à la ligue. C'est fichu d'avance, Nat, alors abandonne...
- De toute manière, renchérit Jessie après s'être brûlée la langue en buvant son thé, on ne peut pas quitter la team rocket aussi facilement. La team rocket, il faut la suivre jusqu'à la mort. On peut beaucoup y gagner, à en faire partie, mais ça nous ôte toute notre liberté. C'est un choix, petit, et ton frère a décidé d'être un soldat rocket jusqu'à sa mort. Il faut que tu l'acceptes. Surtout que s'il décidait d'en partir, c'est sa famille qui risquerait d'en pâtir. Autrement dit, si tu sauves ton frère, tu tues ta mère, c'est ce que tu veux ?
- Je pourrais te libérer, répond Nat très sûr de lui. Je ne suis pas le garçon faiblard que tu as laissé à Bourg Palette, je suis grand à présent, et mes badges le prouvent. Et je pourrais protéger maman ! Alors viens avec moi, et battons nous ensemble contre la rocket !
- Très impressionnant, admet James par pure politesse, mais cela ne change rien, désolé. Il n'est pas question que je laisse Jessie ici en plus.
- Ho, James ! Fait cette dernière en se collant contre lui.
S'ensuit une série de baiser baveux et bruyant. Quelque peu dégoûté, je ne peux que détourner le regard.
- On peut toujours emmener Jessie avec nous, reprend Nat, buté.
- Sauf que je n'ai aucune envie de m'en aller... répond l'interpellée en décrochant ses lèvres de celles de son compagnon. Désolée, gamin, va falloir que tu l'acceptes.

Soudain, la porte derrière eux s'ouvre ; James et Jessie se séparent et se lèvent précipitamment pour laisser place à un grand type aux chevaux très courts et bruns.

Je le connais, ce type.

Attendez voir...

Oui. Ce type...

C'est celui qui m'a tué.
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MessageSujet: Re: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptySam 11 Oct 2014 - 11:42

White a écrit:
Mais non. Après l'interminable métamorphose qui me donne toujours envie de rendre mon repas (ce que je ferais certainement si mon estomac était rempli, ce qui n'est pas le cas), la lueur s'affaiblit et c'est un chien à queue de poisson qui nous fait face, une pierre bleutée coincée entre les mâchoires. Une pierre eau.

Oh. Fucking. Yeah.

Oh mon dieu la rencontre avec Giovanni ! J'ai hâte de voir ça ! Ca va envoyer du lourd !


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MessageSujet: Re: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptyMer 15 Oct 2014 - 19:09

Je pensais bien que l'apparition de mon aquali te ferait sourire sly ^^. Voilà, j'ai concocté un petit résumé pour ceux qui ne sauraient plus trop où on en est...

Ethan est un jeune dresseur qui vit dans la ville de Jadielle, à Kanto, avec sa mère. Petit-fils du célèbre prof Chen, il passe ses journées à battre la campagne avec son cousin préféré Joey, ignorant son autre cousin Nat lorsqu'il ne le l'humilie pas.
Quelle n'est pas sa surprise lorsque, en se baladant avec Joey sur la route 22, il rencontre un dresseur. Ayant l'envie d'en découdre avec cet adversaire, il dégaine sa pokéball. L'ennemi est coriace : en un coup, le pokémon de celui-ci tue le roucool d'Ethan. Celui-ci est touché par le coup et meurt.
Il se réveille toutefois au même endroit dans la peau d'un pikachu.
Il regagne tant bien que mal le village où vit son grand père afin d'essayer d'avoir de l'aide. Manque de bol, celui-ci l'attrape et le confie à un de ses petits fils afin de les consoler d'avoir perdu leur cousin.
Ethan se retrouve malgré lui embarqué dans une aventure où il tient le rôle du combattant fidèle, le starter.
Persuadé qu'il s'est réincarné, Ethan accepte la situation, jusqu'à ce qu'il rencontre d'autres compagnons de voyage ayant les mêmes caractéristiques que lui : d'abord Marco le salamèche puis, plus tard, Miroku le soporifik. Le mystère est finalement éclairci par le pokémaniaque d'Azuria, Léo, le créateur du stockage de pokémon via informatique. Victime lui-même d'une expérience ratée, il se retrouve à moitié pokémon et à moitié humain, ce qui lui permet de communiquer avec les pokémon.
La vérité éclate : Ethan, Marco et Miroku n'ont pas été réincarnés : leurs âmes ont été arrachées de leurs corps d'origine et ont été implantées dans des corps de pokémon.
Ethan veut donc trouver une explication à ce phénomène, et, par la même occasion, retrouver son corps. Ses expériences ne tardent pas à lui montrer que la mystérieuse mafia s'attaquant à toute la région ne serait pas étrangère à l'expérience dont il a été le cobaye.
Mais Nat, au cours de son voyage, découvre que son frère, qui a fugué depuis des années, travaille aux côtés de la team rocket. Persuadé qu'il n'y est pas de son propre chef, Nat décide de le sauver. Accompagné d'Ethan, de Marko le dracaufeu, de Miroku le soporifik mais également d'Hercule le nidoking et de Lame l'aquali, il s'efforce d'éclaircir la situation, tout en tâchant de garder ses compagnons en vie...
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MessageSujet: Re: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptyLun 29 Déc 2014 - 1:02

Enfin, après une longue absence - excusez-m'en, j'ai eu des journées très occupées et pas trop la tête à continuer les romans - je poste enfin la suite de Yellow Reborn. Je compte poster les derniers chapitres au cours de ces vacances - enfin, de mes vacances, car j'ai un mois de vacances en tout et pas de révisions non plus - afin que vous ayez enfin la fin de cette aventure qui, j'espère, vous intéresse toujours.

Chapitre 35




Oui, c'est lui. Je le reconnaîtrais entre mille. Son visage est comme marqué au fer rouge dans ma mémoire. Comment oublier ce qu'il m'a infligé ? Comment ne plus me souvenir de la mort de Samson, de ce drame ? Comment ignorer le fait qu'il n'a pas voulu retenir le geste de son pokémon ? Comment oublier qu'il m'a tué, et que ma mort a provoqué ce changement de corps, de vie, bouleversant ainsi toute mon existence ?
Ce type malsain... Je veux le tuer, l'électrocuter tellement fort que sa chair se consumera, que ses globes oculaires pendront sur ses joues émaciées et rasées de près et qu'une odeur de cochon cramé emplira l'atmosphère ! Non, mieux vaudrait le faire souffrir, le tuer à petit feu, le plus longtemps possible, afin qu'il se rende compte de ce que j'ai subi depuis que ma route a croisé la sienne... Le paralyser d'abord, puis lui asséner une grande quantité de petites décharges, et continuer jusqu'à ce qu'il en crève, ce fumier.
Et vous savez quoi ? Ce bâtard, il me reconnaît, je le vois dans ses yeux sombres. J'ai bien vu cette petite étincelle lorsqu'il m'a aperçu.
- Quelle surprise ! fait-il simplement. Regardez donc qui voilà... Ainsi donc, il est ton frère, James ? Je croyais que ce n'était qu'un bébé incapable de faire trois pas hors de la ville sans pleurnicher ?
- Je le croyais aussi, maître Giovanni, mais je crois qu'il a beaucoup grandi depuis mon départ, avoue le grand frère en baissant les yeux.
Putain. Plier l'échine devant un type pareil... Et après ça, ça va te donner des leçons... J't'en foutrais des leçons moi...
- Mais ce qui m'emplit de joie, c'est de voir que le sale gosse est toujours en vie !
Je sais qu'il parle de moi. Comment te sens-tu, connard, lorsque tu me vois ainsi coincé dans ce minable corps de souris ? Tu te sens supérieur, hein ? C'est bon, j'ai compris la leçon, tu peux me retransformer en humain... Après quoi j'te botterai ton sale gros cul d'enfoiré...
- Ce n'est même pas la peine de compter là-dessus, petit, fait-il alors, un sourire en coin.
Quoi ? Il m'a compris ? Mais quel genre d'humain est il ?
- Je comprend les pokémon, en effet, répond-il sans perdre son maudit sourire. Peut être même mieux que les humains, parce que j'ai vécu toute ma jeunesse entouré de pokémon. N'espère pas retrouver ton corps, gamin, tu ne le retrouveras pas. Je ne pensais même pas que tu vivrais aussi longtemps... Mais... ne t'es tu jamais senti faible ?
Jamais... juste lorsque j'étais blessé. Pourquoi, je devrais ?
- Intéressant, très intéressant.
- Pourquoi mon cousin Ethan vous intéresse t-il ? demande Nat.
Le grand chef se tait et paraît cette fois surpris.
- Tu sais...? il demande.
- Oui. Et j'ai l'impression que vous n'êtes pas innocent dans sa transformation, je me trompe ? Pourquoi avez-vous fait cela ? Et faites lui réintégrer son corps ! C'est un humain, pas un pokémon ! C'est monstrueux de lui infliger ça !
- Certainement pas. D'abord parce que lui-même est un être monstrueux, quand on voit comment il s'occupe des pokémon. Ensuite parce qu'il m'est utile. Du moins pour le moment... En parlant de cela, petit, tu devrais te méfier : je possède son enveloppe corporelle, et je n'hésiterai pas à m'en débarrasser si tu t'obstines à vouloir fouiner dans mes affaires. Il m'est utile, mais il n'est pas unique. Je peux me retrouver un cobaye dans la minute ! Et puis tu vas arrêter ta petite carrière de dresseur à la noix, parce que c'est ici que ton aventure va s'arrêter. Ainsi cesseras-tu de fourrer ton nez dans des affaires qui ne te concernent en rien.
Il sort une pokéball. Il veut combattre, le fumier. Attends un peu, je vais te faire la peau. Mais j'ai la désagréable surprise de voir apparaître un gigantesque onix. Pierre d'Argenta peut aller se rhabiller : cet onix-là est beaucoup plus grand que le sien qui semble être un asticot à côté. Le bougre, en plus d'être un enfoiré de première, il est sacrément fort. Mais qui est-il ?
- Je vais le battre ! rugit une voix derrière moi. Je veux me venger de ce qu'ils m'ont fait. Laisser moi combattre, je vous en prie, maître !
Lame est sorti tout seul de sa ball et fait face au serpent de pierre avec assurance. Je n'ai aucune chance contre pareil adversaire alors je lui laisse ma place.
Notre compagnon bleu ne fait qu'une bouchée du Onix : une attaque bulle d'o et il s'écroule dans un grand fracas qui fait trembler tout le bâtiment. Je me demande si les gens au-dessus de nos têtes s'en sont rendus compte, plongés comme il le sont dans leur jeu idiot qui les mènera à leur perte. Le pokémon roche n'a pas pu esquiver l'attaque à cause de la taille réduite de la pièce qui l'a empêchée de se mouvoir comme il le voulait. Comme quoi, c'est pas parce qu'on est gros qu'on gagne forcément !
Le second pokémon du chef rocket est un rhinocorne. C'est étrange : qu'a t-il fait de son rhinoféros, celui qui a tué Samson ? Je voulais le voir mourir de la même façon qu'il a tué mon roucool. Tant pis, il me faudrait me contenter de la mort de ce gros lourdeau là.
Lame réitère son attaque bulle d'o qui est fatale à son adversaire qui s'écroule aussi rapidement que son camarade.
- Tu as un bon pokémon eau, dommage pour moi, fait alors Giovanni en empoignant une nouvelle ball. Cependant, ton toutou aquatique ne sera d'aucune utilité face à mon dernier pokémon : Persian !
Cette fois, c'est un grand chat crème que laisse apparaître le rayon rouge de la sphère. Le fauve s'étire paresseusement et nous regarde de son air supérieur. En me voyant, il ne peut s'empêcher de se lécher les babines avec délice. Oui, je sais, je suis une souris, et toi t'es un chat. Merci de me le faire remarquer. Mais tu vas payer pour avoir osé pensé me manger !
Je me place devant Lame qui me regarde d'un air surpris :
- Arrête, tu ne fais pas le poids, laisse-moi m'en occuper, qu'il me dit.
- Laisse tomber Lame, j'ai un compte à régler avec ce type. Alors t'es gentil et tu retournes près de Nat.
Le chien nageur soupire, secoue noblement sa tête recouverte d'écailles puis obéit, me laissant seul face à mon adversaire qui est, au passage, beaucoup plus grand que moi.
- Ridicule, fait Giovanni. Ta souris électrique n'arrivera jamais à vaincre mon persian rigoureusement entraîné.
- J'ai confiance en Ethan, réplique Nat.
Le chef rocket ricane puis agite la main avec désinvolture.
- Comme tu voudras, jeune sot. Persian ! Mords-moi ce rat des champs !
Je m'y attendais. On ne peut pas faire confiance à ce type, alors j'ai préparé mon attaque depuis que je m'étais placé devant Lame.
Je relâche toute mon électricité accumulée ; mon coup fait mouche : le chat est touché. Avec un hurlement semblable à un hululement, il est projeté en arrière et atterrit brutalement sur le sol dallé en crachant du sang. Mon coup a été plus efficace que prévu : il est paralysé ! Cependant, vigoureux, il parvient à se relever, mais il ne peut empêcher ses mouvements d'être plus lents. Il tente de m'attaquer, mais j'esquive sans difficulté. J'attaque de nouveau, mais mon adversaire, qui semblait trop faible pour bouger, jouait la comédie : d'un bond, il réussit à éviter le coup. Son saut lui permet de se rapprocher de moi, si bien qu'il en profite pour me mordre sauvagement avant même que je puisse esquisser le moindre geste. Ses crocs acérés s'enfoncent dans ma chair comme dans du beurre.
- ETHAN ! hurle Nat.
Son cri est lointain, comme si j'avais des cotons dans les oreilles. Merde. Ça va pas du tout, voilà que ma vue se brouille !
Il faut que je finisse ce combat au plus vite, pendant qu'il me reste suffisamment de forces. Mais Nat n'entend pas cela comme moi :
- Ethan, reviens !
Certainement pas, mon coco. Je préfère mourir face à ce sale type plutôt que me carapater dans ma pokéball la queue entre les pattes.
Mon cousin tente de m'attraper avec une ball, mais, malgré ma faiblesse, j'esquive sans difficulté le faisceau rétrécissant de la capsule. J'en ai pas fini avec mon adversaire, pas question de rentrer, merde !
Le persian se prépare à une nouvelle attaque sous le regard amusé de son maître. Loin de se lamenter de la perte de ses précédents pokémon, ce combat semble juste être une distraction pour le chef de la team rocket. Mais quel genre de monstre est-il ?
Je me mets à trembler. L'expression du Persian change : il a déjà gagné. Le coup suivant ne sera que pure forme. Nat hurle et tente de m'obliger à rentrer dans ma ball. Une nouvelle fois, j'esquive le rayon rouge, mais je rate mon atterrissage et m'écroule lamentablement au sol dans un coin de la pièce.
C'est ce qu'attendait le félin crème : profitant de mon état de vulnérabilité, il se rue sur moi, forçant ses muscles à moitié paralysés à obéir, crocs en avant, les griffes acérées sorties de leurs fourreaux telles des épées mortelles. Il lève une patte, se prépare à me lacérer.
Et grille sur place ; une odeur âcre emplit la pièce tandis que le chat prend littéralement feu sous la puissance de l'électricité.
Il ne faut jamais attaquer une souris de la foudre acculée dans un coin. Surtout si dans celui-ci se trouve une prise électrique. Aveuglée par la certitude de victoire, le Persian n'a pas vu ma queue placée dans la prise circulaire qui m'a permis d'accroître ma puissance.
Giovanni contemple le spectacle de son pokémon enflammé tout en agitant le bras devant son nez pour éviter de respirer la fumée. Il ne semble pas s'émouvoir de la perte de son pokémon. Au contraire, il semble même ravi, le salaud. Il s'approche de nous et paraît me regarder avec une sorte d'admiration :
- Si tous les pokémon étaient comme toi, nous, humains, ne ferions pas long feu contre eux , dit-il en poussant du pied le cadavre calciné sans plus de cérémonie. Heureusement pour nous, ils sont bêtes comme leurs pieds.
Dis pas ça devant Hercule, il t'étriperait sans hésitation, mon vieux. On devrait peut être penser à le sortir, celui-là...
- Vous avez perdu, Giovanni ! répond Nat. À présent, vous allez arrêter vos sales affaires et disparaître !
- Et si je ne le fais pas ? N'oublie pas qui tu es, gamin : un simple mioche, face à moi, l'homme le plus important de la région après le président en personne !
- Je vais révéler tous vos crimes aux médias ?
- Aux médias ? Tu plaisantes, j'espère ? Ils me mangent tous dans la main, tes médias, petit, car ils savent très bien que s'ils s'avisent de me faire du tort, il devront mettre la clé sous la porte. Ou pire... Aux dirigeants ? Même chose. Un accident arrive tellement vite... Et, franchement, qui écouteraient les gens : moi, un homme important, influent, charmant et bien habillé de surcroît ? Ou bien toi, un simple petit dresseur de pacotille, échevelé, malpoli et sale comme s'il sortait d'une benne à ordures ? Laisse tomber, gamin. N'oublie pas que je possède le corps de ton cousin. Tu n'aimerais pas être le responsable de sa mort, non ?
"Dans ce cas, c'est moi qui attaquerai !" je hurle en me ruant sur l'homme, lâchant mes étincelles meurtrières qui ricochent contre les murs.
Il me rit au nez.
- Tu es vraiment un petit rigolo, toi. Attends un peu, petit pikachu : tu ne me crois pas assez stupide pour faire face à une créature électrique sournoise comme toi sans protection, j'espère ? Si c'est le cas, ce serait bien mal me connaître. Aucune de tes attaques ne me fera le moindre mal.
Nat déglutit tandis que je tente de réprimer ma rage.
- Rendez-moi au moins mon cousin... et je vous jure que je n'interviendrai plus dans vos affaires. Je vous promets que je relâcherai mes pokémon s'il vous le voulez vraiment. S'il vous plaît.
Merde ! Le voilà qui le supplie à présent ! Eh, Nat, reprends toi, c'est notre ennemi, ce type, alors va pas lui demander un truc pareil ! Il n'acceptera jamais ! On trouvera un autre moyen de me faire réintégrer mon corps, t'en fais pas !
Mais Giovanni reprend :
- Tu abandonnerais ton rêve pour sauver ton abruti de cousin ?
- Oui. Parce que, mon rêve... il ne se concrétisera jamais de toute manière. Vous l'avez dit, je suis faible. Comment pourrais-je aller à la Ligue alors que je ne suis pas capable de faire abstraction de mes sentiments ? J'en suis tout simplement incapable. Tout ce que je veux en échange, c'est que vous me rendiez mon cousin. C'est tout ce que je souhaite.
Le maître de la team rocket garde un moment le silence, fixant de ses yeux froids et noirs le garçon devant lui. Soudain, il semble prendre une résolution : il tourne les talons, se dirige vers son bureau dont il ouvre un tiroir. Il en retire une paire de lunettes étranges, à montures rondes et noires munies de boutons sur les branches.
- Prends ça et va à Lavanville, dans la tour. Attrape un fantôme grâce à ces lunettes, puis reviens me voir à Safrania. Le garde te laissera passer. Va directement à la Sylphe Sarl. Là, je te rendrais ton cousin. En échange, je déchirerai ta carte dresseur et te prendrai tous tes pokémon. Tu n'auras plus jamais le droit de posséder de pokémon, c'est compris ?
À mon grand effarement devant pareille offre, Nat acquiesce et tend la main devant lui. Giovanni la serre.
- Je t'attendrai à la Sylphe Sarl ! lance ce dernier.
La lumière s'éteint alors dans la pièce ; dans le noir complet, j'entends des claquements, des bruits de pas. Quand l'éclairage revient, nous sommes seuls dans la pièce. Plus de Giovanni, ni de James, ni de Jessie. En sortant de la pièce, seul un grand silence nous entoure, ponctué du grésillement agaçant des lampes néons qui éclairent le lieu d'une lueur blafarde. J'ai hâte de sortir d'ici, de respirer à plein poumon l'air vicié de la ville. On se regarde, Nat et moi. Un sourire se dessine sur les lèvres du garçon.
- Me regarde pas comme ça, Ethan. Je sais très bien ce que je fais. Je ne veux plus que tu souffres. Aujourd'hui encore, j'ai failli te perdre. Ça n'arrivera plus, et même si pour cela je dois te stocker dans le pc, crois-moi, je le ferai. Je veux juste te protéger.
Me protéger. C'est ce petit minus qui veut me protéger. Te rends-tu compte qui tu veux protéger, gamin ? Une bête, une brute, un être qui ne sera jamais plus humain. Je n'ai plus de clémence contre mes adversaires à présent. Je me moque de leur souffrance, elle ne m'atteint plus et ce depuis longtemps. Giovanni n'a pas seulement transformé mon corps, mais mon âme aussi. Il y a fort à parier que plus longtemps je resterai dans ce corps, et plus ma transformation se fera sentir. J'ai toujours pensé que les pokémon apprenaient leurs attaques en fonction de leur puissance. En tout cas, ça a toujours été le discours de notre vénéré grand père, le Docteur Ès pokémon, le grand Chen. Il n'en est rien. Notre puissance, nous l'avons dès la naissance. Mais nous acquérons nos attaques les plus mortelles au fur et à mesure que notre cœur et notre âme s'emplit de haine. En somme, plus nous grandissons, plus nous combattons, et plus notre cœur se durcit pour ne plus sentir la souffrance de notre adversaire, et plus nous apprenons d'attaques mortelles pour nous défaire de ces derniers le plus rapidement possible, jusqu'à devenir, au final, que des assassins dans cœur ni âme, des machines de guerre tout juste bonnes à tuer, tuer, et encore tuer.
Combien de temps me reste t-il avant de sombrer dans cet état d'âme ?
Nous entrons dans l'ascenseur. Tandis que la cabine monte en tremblant légèrement, mon dresseur observe l'objet donné par le chef de la rocket.
- Elles doivent permettre de voir les fantômes. Ingénieux.
Certainement pour pouvoir en attraper pour mettre au point leur plan machiavélique. Ce sont les fantômes qui permettent le transfert d'âme, ils ont dû en avoir besoin pour parfaire leur technique. Mais pour en avoir, il faut les attraper et donc les distinguer...
Les portes de la badine métallique s'ouvrent ; Nat sort, scrutant toujours les lunettes avec étonnement. Je le suis.
Mes poils se hérissent soudain sur mon échine. Je n'ai pas le temps de partager mon sentiment à mon cousin.
Coup de feu. Nat s'écroule.
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MessageSujet: Re: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptyLun 29 Déc 2014 - 12:02

Noooooon Nat D:
Mon dieu ce stress de fin de chapitre O^O
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MessageSujet: Re: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptyMer 31 Déc 2014 - 10:58

Comme pour marquer la fin de cette année, je vous propose ce nouveau chapitre.
On entame d'ailleurs une de mes parties préférées pour écrire les romans sur Kanto : Lavanville et sa tour à fantômes ! Encore une fois, je me suis faite très plaisir en écrivant ces chapitres à caractère stressant et morbides par moment. Alors, je vous préviens : âmes sensibles s'abstenir !!


Chapitre 36




Nat demeure immobile sur le sol carrelé du repaire. Du sang apparaît sous lui.
Je me retourne en direction du coup de feu. C'est un garde rocket, certainement oublié là ou laissé à dessein par ce fourbe de Giovanni. Ça ne m'aurait pas étonné de lui, c'est un serpent-né.
- Et voilà, le rôdeur est mort, je suis sûr que j'aurai une belle récompense pour ma peine ! Bon, plus qu'à descendre le cadavre au chef, et à moi ma prime !
Ok, j'ai rien dit. Il a juste été oublié au final. Mais pas pour longtemps.
Je m'apprête à le punir, mais c'est Hercule qui sort de sa ball : d'un coup de poing il éclate la tête de l'homme ; sa cervelle se répand sur le plancher et sur le mur. Nous sommes tous deux tâchés de sang et de morceaux rosâtres, mais nous nous en moquons : toute notre attention est portée sur notre maître, toujours étendu sur le sol.
- Tu crois qu'il est mort ? demande Hercule.
Je regarde au plus profond de moi-même. Le Lien est toujours là, ténu certes, mais toujours bien présent.
- Non. Mais il ne faudrait pas tarder à l'emmener aux urgence avant qu'il ne soit trop tard.
Le nidoking se penche et ramasse notre maître. Je remarque le trou provoqué par la balle du pistolet au niveau de l'épaule. J'espère qu'elle n'a pas sectionné d'artère, sinon quoi on est vraiment mal.
Nous débouchons du repaire et arrivons dans le casino, que nous traversons. Tout le monde est si absorbé par les machines à sous que nous passons inaperçus. En sortant du bâtiment, je sens le Lien se fragiliser, comme s'il pouvait casser à tout moment.
- Dépêchons-nous ! Je ne peux m'empêcher de hurler.
Nous nous élançons dans la nuit illuminée par les guirlandes et les enseignes lumineuses en direction du centre pokémon.


*


Il a finalement fallu 3 jours pour que Nat se réveille enfin. Il a ouvert un oeil, puis l'autre, avant de constater la présence de tous ses compagnons autour de lui : Marco dans un coin de la pièce, Hercule dans un autre, Lame couché sur la descente de lit et moi-même couché à côté de lui. Seul Miroku manquait à l'appel - sans doute draguait-il encore une des infirmières, comme à son habitude.
- Que s'est-il passé ? a t-il alors demandé d'une voix cassée. Et où suis-je ?
Lavanville, dans le centre pokémon. Et pour la seconde question, regarde donc ton épaule, elle devrait t'éclairer.
Ouais, Lavanville, parce que, évidemment, le centre pokémon de Céladopole était plein, alors on a dû se farcir tout le putain de souterrain puant pour se rendre à cette horrible bourgade de Lavanville. D'ailleurs, ça fait plusieurs nuits que je ne parviens pas à fermer l'oeil, j'ai hâte de partir.
Au final, la blessure de Nat était superficielle, et, bien qu'il ait perdu beaucoup de sang, il ne mettrait pas longtemps à s'en remettre. En tout cas, c 'est ce qu'a dit le médecin qui s'est occupé de lui et j'espère qu'il a raison parce qu'on ne peut pas se permettre de poireauter trop longtemps ici. La proximité de cette tour à fantômes me donne des sueurs froides. Le plus étonnant est qu'aucun de mes compagnons ne semble affecté par ce phénomène. Peut être cela a t-il un rapport avec le fait que je sois un produit de ces fantômes... Ouais, c'est peut être cela. Mais non, sinon Miroku et Marko le sentiraient aussi… mystère.
Une infirmière ne tarde pas à venir s'enquérir de l'état du malade et le trouve plutôt en forme. Pour ma part, je le trouve un peu pâlot. Mais bon, il est vrai qu'il s'est quand même pris une balle dans le bras...
Toutefois, le médecin préfère que Nat reste encore quelques jours. Il me faut donc prendre mon mal en patience.


*


Je deviens fou. Dès que le sommeil m'enveloppe, je vois des morts, des cadavres décharnés et des orbites vides d'yeux se tourner vers moi et me regarder. Quelque fois, comme pour en rajouter à ce tableau morbide, un insecte leur sort des orbites sombres et des restes d'organes pendent à leurs côtes quelques fois brisées. Certains sont plutôt en bon état - mis à part qu'ils sont morts - tandis que d'autres voient leur corps horriblement disloqués et tordus. Ils peuvent être recouverts de peau ou bien n'être plus que des squelettes mouvant. Mais tous sans exception ont une âme. Et tous chuchotent. Et tous ces chuchotement forment une véritable cacophonie qui, lorsqu'elle devient trop forte, me pousse au réveil en hurlant.
Voilà ce que je vois toutes les nuits depuis que je suis dans cette ville. Ces morts semblent vouloir me dire quelque chose, mais je suis incapable de savoir quoi : la peur me terrorise et m'empêche d'entrer en contact avec ces cadavres.
Mais cette nuit-là, la foule de morts laisse place à un seul mort, sous la forme d'une créature bipède portant une massue en forme d'os : un ossatueur.

Ses globes ne sont pas entièrement sombres : au fond du crâne, je vois deux pupilles rouges et lumineuses comme les yeux d'un miaouss éclairé par le faisceau d'une lampe torche en pleine nuit. De ce fait, le mort me paraît horriblement vivant. Mais lorsqu'il bouge, on ne dirait pas que c'est lui-même qui met son corps en mouvement : un marionnettiste semble lui dicter tous ses gestes.
L'ossatueur se rapproche de moi ; je suis incapable de bouger, complètement paralysé ; je ne peux qu'observer que le lent mouvement de son corps décharné et ses yeux qui me fixent sans jamais ciller. Il est si près qu'il pourrait me toucher. C'est ce qu'il fait. Je tente de hurler, de me réveiller, mais rien n'y fait, c'est comme si j'étais prisonnier de ce lieu maudit.
Il me touche. Ma tête me paraît sur le point d'exploser. La douleur est intense. Se déversent en moi son histoire, sa douleur, son chagrin, sa colère, sa haine, tous ces sentiments mélangés dans un seul et même but : la vengeance. Je vois des gardes en noir m'attraper brutalement par la queue ; je tente de me défendre, mais l'homme me frappe méchamment et des lumières dansent un instant devant mes yeux ; assommé, je tombe au sol tandis qu'un deuxième homme semble voir quelque chose derrière moi ; ses yeux luisent ; Je me relève tant bien que mal et lui fait face, prêt à en découdre ; je lève bien haut ma massue au-dessus de ma tête ; je veux le tuer, non, les tuer, tous les deux, ces sales humains ; mais les hommes rient ; l'un m'attaque à droite, l'autre à gauche ; si je frappe le premier, le second parvient à me bousculer ; je tombe de nouveau au sol ; là-dessus, mes agresseurs se mettent à me frapper sauvagement comme des bêtes féroces. Qui sont-ils ? Ça, des humains ? Je ne peux pas le croire : même des pokémon n'agissent pas ainsi, ne tuent pas ainsi pour le plaisir de faire le mal. Mais ils continuent, me frappent sans relâche. Je sens mes côtes se briser sous la puissance de leurs coups, l'un de mes poumon crever, mes pattes se casser. L'un des coups m'éborgne. Il y a tant de sang que mon autre œil se retrouve bientôt collé par le liquide sombre et chaud. Mes dents s'arrachent, une à une. Je crois que quelques unes se sont retrouvées dans ma gorge, parce que je les sens qui descendent le long de mon œsophage en me blessant. Mais ce n'est pas tout. Lorsqu'ils arrêtent de me frapper, ils se mettent à rire. L'un d'eau sort de sa poche un briquet, l'allume et l'approche de moi. Ça brûle, mais je suis incapable de bouger d'un pouce : ma colonne vertébrale semble avoir subi des dégâts. La peau cloque, une horrible odeur de cramé emplit mes narines qui pissent le sang. Le jeu ne semble pas les amuser plus que cela, puisqu'ils rangent le bâton de feu pour en sortir un autre d'où sortent des étincelles qui crépitent. Avec un grand sourire, l'un des hommes me le colle sur le dos.
Je voudrais mourir. Je n'arrive même plus à penser correctement. Mes dents s'entrechoquent tellement qu'elles finissent toutes par casser. L’œil qu'il me reste finit par sortir de son orbite.
Je voudrais mourir.
Mais il y a le petit.
Je ne peux pas l'abandonner.
Je veux les tuer.
Je veux les tuer.
Allons les tuer, fait alors une voix. Allons-y. Ensemble.
Quelque chose me pousse à me relever tandis que je recouvre soudain la vue. Mais je ne vois pas comme avant, tout est bicolore, non pas noir et blanc, mais lumière et ténèbres. Les hommes sont lumière.
Je dois éteindre les lumières.
Ma massue à la main, j'éclate les lumières qui semblent alors s'envoler vers les cieux. Mais elles restent coincées au plafond. Le plafond, il semble constitué de milliers de lumières, alors que le reste de la tour n'est que ténèbres.
Non, il y a de nouvelles lumières qui apparaissent, là, tout en bas. Des lumières éblouissantes entourant une autre vacillante.
Je dois éteindre les lumières.



*


- ETHAN ! ETHAN ! Bon sang réveille-toi ! ETHAN !
J'arrive enfin à émerger du sommeil, de cet horrible rêve qui n'en paraissait pas un. Je suis trempé de sueur, mon cœur bat tellement vite qu'il semble sur le point d'exploser. Je n'arrive pas à reprendre mon souffle, mes poumons semblent paralysés et mes muscles se crispent compulsivement. Que m'est-il arrivé ? Pourquoi ce rêve ? Est-ce une prédiction ? Vais-je mourir ainsi ? Ça paraissait tellement vrai !
Nat me regarde, effrayé.
- Bon sang, Ethan, j'ai cru que tu faisais une attaque : tu t'es mis à hurler à t'en exploser les cordes vocales pis ton corps a commencé à se convulser. Mais que t'es t-il arrivé ?
Je dois éteindre les lumières.
"Il va y avoir un meurtre. Ou il s'est déjà produit. Dans la tour. Les fantômes tuent les humains. On ne doit pas y aller, ou ils nous tuerons aussi..."
Nat fronce les sourcils. C'est pas la première fois qu'il semble comprendre mes paroles.
Nous entendons soudain la porte de la clinique s'ouvrir. La chambre de Nat se situant dans l'aile est du bâtiment, on entend toujours ce qu'il se passe dans la pièce principale qui tient lieu de hall d'entrée et de cafétéria.
Nat ne peut s'empêcher d'aller voir, curieux.
- Tiens donc ! Mais ce ne serait pas le petit Natinou à sa maman, ça ?
Joey. Aussi dédaigneux que d'habitude, malgré sa voix quelque peu chevrotante.
- Joey. Qu'est-ce que tu veux ? Encore un duel ?
- Laisse tomber, minable. J'suis pas d'humeur à ça.
- Et pourquoi donc ? T'as déjà perdu ?
- Eh, ho, fais un peu attention à ce que tu dis ! J'ai pas perdu, j'ai juste préféré quitté la tour. Il s'y passe de drôles de choses là-bas.
- Y'a des fantômes dans la tour, on te l'a pas dit ?
- Ouais, mais y'a aussi le vieux qui a disparu là-dedans. Y'a une récompense si on le retrouve.
- Un vieux ? Quel vieux ?
- Celui qui s'occupe des pokémon abandonnés et qui avait l'habitude de se rendre dans un tour. Un jour, il s'y est rendu, et il n'est jamais revenu. Les gens pensent qu'il est mort. Y'a des types qui ont essayé de le retrouver, mais pas un n'a refait son apparition depuis.
Une lumière vacillante, entre deux autres éblouissantes.
"Il est là-bas, le vieux. Je crois que ce sont des rockets qui l'y ont forcé."
Nat se retourne vers moi, interdit. Il me prend pour un fou. Je ne lui en tiens pas rigueur : je crois que si nos rôles avaient été inversés je penserais la même chose.
Mais Nat me croit.
- On va y aller, dans cette tour, déclare t-il. On va voir ce qui est arrivé à ce monsieur.
- Tu tiens pas à la vie, on dirait, rétorque Joey. Je viens de te dire que personne n'en revient vivant, de cet endroit.
Mais Nat l'ignore et prépare ses affaires. Il enlève son pyjama, grimace lorsqu'il doit bouger son bras, et enfile ses vêtements de tous les jours. Et il n'oublie pas de prendre les lunettes permettant de voir les fantômes. Des infirmières tentent de le retenir, mais il prétend juste avoir besoin de faire un tour et de s'oxygéner. Sa vie n'est plus en danger, alors elles le laissent partir.
Nous sortons. Comme pour rajouter encore de l'horreur au tableau, il fait nuit noire et il pleut. Encore secoué par mon cauchemar, je grelotte. Nat se dirige d'un pas assuré vers la tour qui se dresse devant nous, si haut qu'elle semble être en fait un passage direct vers l'au delà.
Nous pénétrons dans la tour. Tout est silencieux et vide. Non. Les chuchotements. Je les entends. Ils semblent provenir de tout en haut. Je lève la tête. Impossible distinguer le sommet de la tour.
Mon cousin se dirige vers le premier escalier, un escalier de marbre gris clair strié de marques noires. Ses pas semblent résonner à l'infini dans l'immensité du bâtiment.
Deux nouvelles lumières sont apparues.
Je secoue la tête pour effacer ces visions. Il sait que nous sommes là. Il est quelque part là-haut.
L'une est faible, mais l'autre... je n'ai jamais vu pareille lumière.
Il parle de Nat, sûr qu'il parle de lui, il veut le tuer !
J'essaie de retenir mon cousin, qui ne comprend pas.
- Ethan ?
"Ne monte pas, Nat, il veut te tuer, comme il a tué tous les humains ! Il ne faut pas que tu montes !"
- Laisse-moi faire, Ethan. Fais-moi confiance. Ne t'inquiètes pas.
Nat monte. Je le suis, mon esprit toujours relié à celui du prédateur posté tout là haut. J'ai l'impression d'être la proie d'un rapasdepic qui peut fondre sur moi à tout moment.
Nous traversons le premier étage sans rencontrer âme qui vive. Ce n'est pas très rassurant.
Mais pourquoi ne bouge t-il pas ? Il pourrait tout à fait atterrir devant nous et nous tuer d'un claquement de doigts, ce serait facile. Mais pourquoi ne le fait-il pas ? Qu'est-ce qui le retient là-haut ?
Au second étage, les choses changent : il y a quelqu'un, debout comme un i, qui nous regarde. Mais cette personne me fait froid dans le dos. Elle n'est pas vivante. Elle n'est pas humaine. Et ses yeux...
Ils sont rouges et étincelants.
D'un bond, elle est sur nous et attrape la gorge de Nat.
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Tout le monde veut tuer Ethan en fait X)


.
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MessageSujet: Re: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptyMer 31 Déc 2014 - 12:53

Sylver a écrit:
Tout le monde veut tuer Ethan en fait X)

On pourrait faire une remix rien que sur ce fait x)
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MessageSujet: Re: [Jaune] Pokémon Yellow Reborn   [Jaune] Pokémon Yellow Reborn - Page 7 EmptyVen 2 Jan 2015 - 12:01

Bonne année à tous !
Et pour fêter dignement cette nouvelle année, nouveau chapitre !
Et, encore une fois : âmes sensibles s'abstenir, car nous sommes toujours dans la partie de Lavanville - qui dure assez longtemps, j'en conviens, mais cette partie du jeu m'inspire toujours mdr. Bonne lecture !!


Chapitre 37




Nat tombe au sol, le cou toujours enserré par la femme aux yeux rouges et démentiels.
Sans réfléchir, je me lance sur mon cousin, tous crocs dehors, et fais face à la créature.
"Arrête ! Ne le tue pas, il n'est pas ton ennemi ! "
La créature arrête son geste, reste immobile un instant, puis hoche la tête sur le côté. Et, soudain, sa bouche s'ouvre à s'en décrocher la mâchoire et quelque chose en sort. Un fantôme. Pas besoin de lunettes pour le voir, je le discerne parfaitement. Le corps humain tombe mollement sur Nat qui tente de s'en débarrasser. L'âme qui était autrefois dedans doit être morte depuis longtemps.
"Qui es-tu?" demande le fantôme d'une voix sifflante. "Ou, plutôt, qu'es tu ? Je n'ai jamais vu d'êtres tels que toi."
"Je suis humain. Enfin, je l'étais, jusqu'à ce que quelqu'un enferme mon âme dans ce corps."
"C'est l’œuvre de l'un d'entre nous." affirme le fantôme en me regardant de plus près. "Ta lumière est splendide. Tu es si lumineux et si chaud, j'ai l'impression de refaire face au soleil."
"Celui qui tue les humains, il les voit aussi, ces lumières. Le fantôme qui reste là-haut, immobile, et qui attend qu'on passe pour nous tuer."
"Nous les voyons tous, les lumières. C'est ce qui nous nourrit. Et l'être dont tu parles, c'est le Vengeur, le meurtrier qui nous a poussé à la révolte."
"Qui est-il ?"
"Un fantôme, comme moi, mais allié à une âme nourrie de vengeance. C'est pour cela que nous l'appelons le Vengeur."
"Mais alors, ces meurtres, cette révolte, de qui est-elle le fruit : du fantôme, ou du pokémon qu'il hante ?"
"Des deux. L'un a appelé l'autre, l'autre a répondu, et, à présent, ils se battent ensemble pour que la justice règne. Mais pour qu'ils se calme, il faut qu'ils aillent au bout de leur vengeance. Sauf qu'ils n'y arrivent pas, ils sont bloqués. Alors ils restent et patientent."
"Pourquoi n'y arrivent t-ils pas ?"
"Ils sont bloqués par quelque chose qu'ils ne peuvent dépasser."
"Emmène nous à eux. Nous pouvons les aider."
Le fantôme ferme à demi les yeux, comme s'il réfléchissait.
"Ta lumière est si forte... Et ton aura tellement particulière... Tu dois beaucoup lui plaire, au Vengeur. Car tu l'as vu, n'est-ce pas ? Je le sens. Je le vois. Il t'a choisi. Alors suis-moi."
Le fantôme fait volte face et traverse la pièce où se dressent une bonne centaine de tombes que je n'ai pas eu le temps de remarquer auparavant. Nat me regarde étrangement.
"Regarde le fantôme, pas moi, andouille !"
Il fronce les sourcils, signe qu'il a compris, mais son regard reste posé sur moi.
- Te fiche pas de moi, Ethan. Y'a juste ce truc qui m'est tombé dessus, mais aucun fantôme.
"Mets tes lunettes dans ce cas."
Il grommelle et pose les verres sur son nez. Sa bouche forme alors un o de surprise.
- Et toi, tu arrives à le voir ? Sans lunettes ? Comment ça se fait ?
Je ne réponds pas et préfère suivre notre guide qui nous fait traverser d'autres étages contenant tous des tombes plus ou moins usées par les années et des femmes possédées par d'autres fantômes. Personne ne nous cherche querelle. Je crois que notre guide nous protège. Nat semble plutôt détendu, même s'il tressaille lorsque nous tombons dans des lieux tâchés de sang, signe d'un précédent massacre. L'odeur qui règne là est un mélange de moisi, de sang frais, de cadavre mais également une senteur de pierre morte portée par les murs. Les chuchotements m'entourent toujours, mais je les ignore.
Nous gravissons un autre escalier, puis encore un autre. J'ai arrêté depuis longtemps de compter, ça n'en finit pas.
Mais, soudain, un dernier escalier nous fait déboucher sur un bien étrange spectacle.
Sous un plafond lumineux comme l'astre solaire, un vieil homme est attaché à une pierre tombale, au fond d'une pièce où les tombes sont alignées en cercle parfait. Chacune des pierres tombales portent un signe particulier, étrange, une sorte de rune ancienne, alphabet d'un peuple ancien et oublié. Aux côtés du vieil homme, quatre rockets se tiennent serrés les uns contre les autres. Devant eux se tient le Vengeur. Impossible de le louper. Il émane de lui une telle odeur qu'on s'étonne de le voir si petit. Son fumet est terrible, mélange de putréfaction, de cadavre et de sang. Mais le plus terrible est ce qui émane de sa personne, cette impression de carnage.
Mais pourquoi ne veut-il pas tuer les rockets ? Qu'est-ce qui l'en empêche ?
Il se tourne vers moi : il m'a senti venir.
"Ils l'ont."
Sa voix n'est pas un sifflement comme son camarade fantôme, mais un gargouillement horrible et caverneux, comme si  le son résonnait dans le crâne épais mais vide d'ossatueur.
"Qui ça ?" je répond sans comprendre tandis que les chuchotements se font plus forts.
Il tend sa main décharnée et disloquée vers moi ; un craquement sonore se fait entendre dans son épaule : celle-ci, brisée, se casse en morceaux. L'os n'est plus retenu que par des lambeaux de peau. Le corps ne tiendra plus très longtemps.
"Assez pour assouvir mon besoin de vengeance." fait-il.
Réprimant un haut-le-cœur et ma peur, je m'approche du Vengeur, jusque sous sa main tendue dont la peau se décolle par endroit. Il me touche et, aussitôt, des visions pénètrent mon esprit. J'ai compris.
Je me tourne vers Nat qui est blanc comme un linge à la vue du ossatueur.
"Ces rockets tiennent le petit du ossatueur en otage, ainsi que le prêtre, afin de se protéger du Vengeur."
Mais mon cousin n'a pas fait attention à moi : son attention est toute entièrement portée sur l'homme blond au fond de la pièce, collée contre la femme rousse.
- James ! Que fais-tu ici ?
Oui, c'est bien lui. Il réprime un sourire, l'hypocrite, avant de lancer :
- J'avais ordre de t'attendre ici et de te tuer, mais ce diable de fantôme vengeur nous en empêche. Tout ce qu'on a trouvé pour se protéger, c'est se coller au papy qui semble repousser les fantômes. Cependant, si tu pouvais nous donner un coup de main, ce ne serait pas de refus.
Nat, écoute moi. Ton frère ne te tuera pas, ça, c'est certain, mais le Vengeur, oui.
- Pourquoi, me tuer ? On avait un marché, ton chef et moi ?
Giovanni ne tient jamais ses promesses, alors à présent, écoute moi, bordel !
Pour attirer son attention, je lui envoie une décharge. Nat sursaute violemment et me regarde.
- Ethan ! C'est pas le moment !
"Si, demande à ton frère ce qu'ils ont attrapé, c'est une question de vie ou de mort."
Le blondinet soupire et transmet ma question.
James fronce les sourcils.
- Deux trois fantômes et un autre pokémon. Je crois que c'est un osselait. Je ne sais pas ce qu'il faisait là, mais il était tout seul et avait peur, alors je l'ai attrapé.
- James, ta bonté te perdra, soupire Jessie.
"Dis-lui de libérer le osselait et les fantômes. C'est lui que veut le spectre."
- James, donne moi le osselait, c'est à cause de lui que le ossatueur veut vous tuer.
"Pas seulement" réplique le Vengeur dans un puissant gargouillement. "Ils nous dépeuplent, ces monstres, ils nous enlèvent nos camarades pour de sombres expériences. Tu sais de quoi je parles, Âme Arrachée. Ils les enlèvent, les forcent à coopérer sous la torture, et ils les tuent lorsqu'ils sont trop faibles pour continuer. Mais il existe un moyen pour que tout s'arrête. Il faut les tuer, jusqu'au dernier, ces monstres. Il faut éteindre les lumières."
"On va te rendre ton petit déjà, puis nous ferons de sorte que ces monstres ne reviennent pas." je lui répond quelque peu effrayé par la vague de haine qu'envoie le spectre vengeur. "On n'est pas obligé de les tuer."
"Ils m'ont tué avec plus de sauvagerie et de barbarie que des pokémon sauvages. Et pour le plaisir."
"Je sais. Et ils font pareil aux humains."
"Je dois éteindre les lumières."
"Nat ! Dépêche-toi !"
- James, s'il te plaît ! Donne-moi le osselait !
Le frère de Nat nous regarde un instant, son frère, moi, puis le Vengeur, et, enfin, sort une ball de sa poche.
-Je ne lui aurais pas fait de mal, tu sais, dit-il au spectre. Jamais je n'ai fait de mal à un pokémon.
Il lance la ball à Nat qui libère le pokémon. Le petit osselait, plus menu que la moyenne, semble effrayé par la vision du Vengeur, mais s'en approche tout de même. L'expression du spectre change alors. Toute son attention est focalisée sur le petit pokémon brun qui se dandine vers lui. Même son odeur change - sa haine semble disparaître au profit de l'amour qui enfle en lui.
Nat en profite pour inciter les personnes agglutinées contre les tombes à venir vers lui. James et Jessie aident le vieil homme à se lever, mais les deux autres rockets semblent moins coopérant. Leur visage est comme un coup de fouet : ce sont eux qui ont sauvagement assassiné l'ossatueur.
"Nat, éloigne les rockets d'ici le plus vite possible."
Je n'ose pas parler du Vengeur à Nat, de peur que le spectre ne capte ma conversation - il est pour le moment totalement absorbé par la contemplation du bébé pokémon qui pousse des cris aigus en sautillant sur ses petites pattes.
Nat ne comprend pas ce qu'il se passe, mais il fait de son mieux pour obéir, et ce malgré la mauvaise volonté des rockets ennemis.
- Dis donc, James, pourquoi t'as relâché le butin ? On aurait pu le vendre à bon prix. Comme sa mère, au final, mais elle nous a manqué de respect.
Le con. C'est trop tard : l'odeur de haine revient à la charge. Le Vengeur refait surface, éloigne le petit de son chemin, et se prépare à charger.
- Ho, toi, c'est bon, j'vais te régler ton compte une bonne fois pour toute ! s'exclame le rocket que je reconnais comme étant celui qui a électrocuté  le malheureux pokémon.
Il se rue dans un coin de la pièce, ramasse une pokéball qui traînait là - ce qui voulait dire qu'il n'y avait pas accès durant tout le moment où il était devant le spectre collé à sa tombe - et la lance. Un smogogo en sort en crachant de la fumée.
C'est là que le rocket montre encore une fois de sa stupidité.
- Smogogo, destruction.
Le choc me plaque au sol. L'attaque a été si puissante qu'elle en a crevé le toit. Mais c'était voulu : une montgolfière attendait gentiment là, amarrée à la tour. Cependant, l'explosion a tranché la corde qui le retenait au bâtiment, si bien que le rocket responsable de l'attaque court vers l'échelle menant au ballon qui se met peu à peu à dériver.
Mais le Vengeur n'a pas été affecté par l'attaque comme il l'avait espéré. Dans sa terrible charge, il transperce son assassin de sa massue osseuse avant de se débarrasser du corps d'un ample mouvement du bras qui provoque le décrochage de l'épaule. Mais son attaque ne s'arrête pas là : il fait face à James qui vient de se relever et se prépare à le tuer d'un coup de griffe... mais le petit crie.
Le vengeur se retourne. C'est Nat qui tient le petit. En le maintenant contre lui, il a évité que le osselait ne soit blessé. Le vengeur s'arrête et contemple le pokémon protégé dans les bras de l'humain.
- Il faut partir ! Hurle Fuji. La tour est en train de s'écrouler !
Nous essayons de nous approcher de l'escalier permettant de descendre, mais des choses très lumineuses surgissent devant nous. Des choses qui chuchotent.
"Ce sont eux ! Ce sont les fantômes, les âmes, qui partent !" je crie.
Mais Nat, tenant toujours osselait dans son bras, m'empoigne fermement et me pose dans la capuche de son sweat.
Tout autour de nous, les tombes se brisent et les murs se fissurent. La tour s'écroule en partant du haut. Pourquoi ? Est-ce à cause du toit ? Est-ce lui qui maintenait toute la structure debout ? Ce n'est pas le moment de penser à cela. Tâchant d'ignorer les murmures de joie des fantômes autour de moi, je m'accroche de toutes mes forces au tissus du sweat. Derrière nous, James et Jessie nous suivent vaille que vaille malgré les marches qui s'effritent sous nos pas. L'autre rocket a disparu. Peut être a t-il été écrasé par un des blocs qui tombent du plafond. Devant nous, Fuji ouvrit la voie. Tout d'un coup, James se rue vers le vieil homme, l'attrape par le col et le tire vers lui avec brutalité. Un instant plus tard, d'énormes blocs s'effondre devant nous. Fuji remercie son sauveur puis regarde l'éboulis avec consternation.
- Nous sommes bloqués. L'escalier est juste derrière ce mur ! C'est trop bête !
Les fantômes continuent de s'échapper des tombes pour s'enfuir vers le ciel. Ce ne sont que des boules lumineuses qui jaillissent des blocs de granit. Tous semblent heureux de partir, comme si, depuis des siècles que la tour existe, ils avaient été retenus prisonniers. Peut être était-ce le cas.
James empoigne Jessie pour tenter de la protéger du plancher qui s'écroule sous leurs pieds.
- Peut être que si on saute, on pourra arriver sans trop de mal à l'étage du dessous, fait-il.
- Le plancher du dessus ne tiendra jamais. Toute la tour s'écroule parce que votre abruti de copain a détruit le sceau qui la maintenait debout ! réplique Fuji avec colère. Vous, les rockets, vous jouez avec des forces dont vous ignorez la puissance, et cela vous jouera des tours ! Ça a déjà commencé pour vous, et ça continuera avec votre chef. Vous croyez que je ne suis au courant de rien, hein ? Mais les fantômes me parlent, à moi, ils me disent ce que vous faites dans vos labos !
- C'est pas ce genre de discours qui va nous aider dans le cas présent ! répond James.
Jessie pousse un cri et tend le bras vers quelque chose derrière nous.
Le Vengeur. Un bras levé, il nous fait face. Il veut finir le travail qu'il a commencé. Il veut nous tuer. Et nos âmes grimperont au ciel.
Mais non : c'est la façade qu'il frappe de sa massue : le pan de mur s'écroule vers l'extérieur ; pour éviter qu'il ne tombe sur lui-même, le Vengeur positionne son gourdin de manière à retenir l'éboulement.
"Dépêchez vous. Vous avez des pokémon volants. Utilisez-les."
Je transmet son discours à Nat qui le dit à James.
- Merci, grand Vengeur, de ta clémence, dit Fuji en s'inclinant, mais Vengeur l'ignore et se tourne vers moi : .
"J'espère que tu retrouveras ton corps" me dit simplement l'ossatueur avant de faire volte face.
James envoie son propre smogogo tandis que Nat fait sortir Marco qui attrape précipitamment son dresseur avant qu'il ne tombe par le trou créé par le Vengeur. James saute sur son pokémon en emportant Jessie et le vieil homme.
Toujours dans la capuche de Nat, je me retourne pour tenter d'apercevoir le Vengeur. Nos regards se croisent.
Alors que je m'apprête à le remercier, un éboulement l'écrase.
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