Privilégiez vous la narration ou l'humour ?

Voila , vue que j'en ai un bon long mois avant de pouvoir toucher un crayon pour dessiner je voulais me mettre au Nuzlock Roman , ou plutôt adapter le Script que j'avais prévue en Roman et la j'ai une question a vous poser .

Lors de l’écriture d'un Nuzlock en Roman , essayez vous de faire un Compromit Humour/Scénario original mais qui suit le jeu ou seulement Humour burlesque pour faire bien débuter la journée au lecteur  ou seulement concentré au scénario pour que le lecteur s’imagine l'aventure ?

Je préfère soit une fic totalement débile dans un humour assumé ou alors quelque chose de sérieux , je trouve les mix des deux en général assez foireux.

Alors tu ne trouverais pas bien un Nuzlock qui commencerais de manière légère puis gros cliffhanger
de malade pour repartir dans la direction du Sérieux ?

À l'écrit, il est difficile d'associer humour avec sérieux, mais je ne pense pas que cela soit impossible. De préférence, lorsque je pars dans une direction, je préfère m'en tenir, histoire que mon lectorat ne soit pas décontenancé.

Bah , disons que ça ferait tâche , surtout si les personnages étaient absurdes au possible.Quand je les verrais vivre des choses dramatiques

on peut mixer humour et sérieux, mais cela dépend de ce que vous appelez "humour": je vois ici non pas ce qu'on voit souvent en bd(humour assez lourd et trop souvent, comme on le voit régulièrement), mais plutôt un scénario avec une base sérieuse(dans un monde créé par l'écrivain, mais avec comme base le scénario du jeu(c'est un peu obligé, quand on y repense, non?)) mais comportant des blagues ou des situations comiques, sans pour autant tomber dans le gros délire à chaque fois: pas la peine d'en faire des tonnes, souvent, une phrase suffit pour faire rire.

rien n'empêche de partir d'une situation assez légère(un tiot gamin inconscient et naïf qui s'en va faire un tour de la région avec ses pokémon) pour continuer dans des situations dramatiques(du genre il faut sauver le monde(ouais, désolée, c'est cliché, mais l'idée est là)avec plein de morts partout. ce qu'il faut, c'est amener cette situation légère et drôle à cette suite sérieuse, et ça ne peut pas se faire en trois lignes, il faut le faire progressivement par différents évènements. après, cela dépend de l'écriture et du vocabulaire utilisé, mais comme je ne connais pas ton style d'écriture, difficile de dire...

Pour résumé grosso modo, la petite recette de cuisine de ce que je fais le plus souvent pour mes romans(et ce que je préfère, évidemment, mais c'est là mon style, c'est donc purement personnel):

- à partir du jeu en lui-même et de mes idées, je crée un scénario qui regroupe en général le plus possible d'éléments du jeu(personnages, évènements particuliers, pokémon, pertes, et même, très important, les personnages secondaires voire pas du tout importants) reliés les uns aux autres par des connections les plus logiques possibles.

- à partir du scénario édifié dans les grandes lignes(et je dis bien dans les grandes lignes parce que je n'arrive jamais à m'empêcher d'en rajouter par la suite à cause d'un évènement malheureux(perte d'un pokémon, le plus souvent) ou bien d'une idée qui aura traversé mon esprit), je crée les personnages(description, caractères, liens avec les autres, motivations, voire histoire personnelle et liens familiaux). ces descriptions peuvent être simples, ce que je conseille généralement pour éviter de s'emmêler les pinceaux par la suite et de former un tout incohérent. en général, il suffit d'indiquer un nom, un âge approximatif, une motivation, un caractère et le tour est joué. moins t'en mets dès le début, plus ton personnage peut évoluer à ta guise par la suite.

- à partir de cette base en général sérieuse je crée mon histoire(important: les temps, la personne  et le discours employés, attention à ne pas en changer en cours de route ^^) tout en ajoutant de temps à autre des situations comiques. pas la peine d'en mettre des tonnes là-dessus sinon cela risque de devenir lourd à lire: une phrase, un jeu de mot, un mot même suffit pour faire rire, même si ce que je trouve le plus drôle est souvent un truc assez sérieux, mais drôle de par la situation, le vocabulaire employé ou même la ponctuation.

ça, c'est vraiment ma façon personnelle d'écrire un roman, je suis quelqu'un d'assez sérieux, alors les gros délires, c'est pas mon truc. ce n'est pas non plus un compromis entre scénario original et humour, c'est plutôt un truc sérieux(voire trop, mon gros défaut généralement) dans lequel j'insère au milieu des drames en tout genre et de l'aventure des touches d'humour. mais ce que je prime le plus souvent, c'est le réalisme(oui, même dans un monde aussi fantaisiste que pokémon): réalisme des situations, des personnages, des réactions...

en espérant t'avoir un peu éclairé, bon courage pour ton roman! et désolée du roman... je suis écrivain ^^

Ta dernière phrase résume bien ton procéder pour l'humour , j'ai eu un fou rire en la lisant , comme quoi , un jeu de mot simple suffit . ^^ Je vous remercie tous pour vos avis aussi constructif les uns que les autres ! ^^

La narration n'exclut pas l'humour, et je dirais, heureusement ! Le problème serait plutôt de le doser, c'est-à-dire, ne pas lancer de blagues à un moment qui se veut sérieux, ou alors y aller à fond dans l'humour - certains auteurs professionnels le font très bien ! Mais c'est un art délicat, parce qu'il ne faut pas que l'enchaînement de blagues soit au détriment d'un scénario, aussi fin soit-il. Si je peux te recommander l'exemple de Gordon Zola. Un Nuzlocke qui commence sur un ton humoristique et devient de plus en plus " dramatique " me semble pas hors de propos, mais c'est difficile, parce qu'il ne faut pas que ton personnage en perde sa personnalité - dans un Nuzlocke, comme le dit White, il y a quand même une grande ligne scénaristique déjà prête, le jeu ; c'est donc le personnage principal qui va être le " générateur de blagues ", que ce soit par lui-même ou face au monde absurde qui l'entoure.

Je dirais aussi que, question de doser, il faut vraiment se réduire à un genre d'humour particulier, et ne pas faire un mélange des genres. Pas que ça ne peut pas marcher, mais si la blague est hors à propos, il y a le risque qu'elle ne fasse justement pas rire. Je pense que le plus efficace, c'est d'abord écrire spontanément ce qui te ferait rire, tu remarqueras tout de suite qu'il y a un humour bien particulier qui va ressortir.

Tout est en fait question de dosage pour moi, pas l'un supérieur à l'autre.

Mais bon, ma blague la plus élevée étant le dresseur qui oublie ses Chaussures de Sport et va à l'aventure nu-pieds, ça vaut ce que ça vaut 

Après tout dépend de ce qu'on compte faire
mon nuzlocke n'a pas vraiment de scénario c'est juste une sorte de YTP dessiné
ceux qui aime pas cette humour enfantin (et nul aussi) n'aimeront sans doute pas
après mélanger humour et narration c'est parfaitement possible il faut juste trouver un équilibre entre les 2 mais après je ne fais que répéter les post de ce topic en disant cela

Il est difficile d'associer humour et sérieux dans un roman, il est vrai.
Si j'en met dans mon roman, c'est de part mon perso, qui est de nature à se moquer de tout, une vraie tête brûlée, mais cela suit presque toujours le contenu du jeu, quand je trouve quelque chose d'absurde. Après, j'ai pu inventer quelques passages, comme une discussion avec un personnage qu'il n'y a pas normalement, mais ça fait partie du roman de créé des choses sans calquer le jeu.

Après, mon roman Blanc 2 est exclusif au dramatique, vu l'histoire de mon perso. Mais les autres, soit ils suivent un humour presque constant, mais assez léger, où seulement quelques petites touches par ci par là pour ne pas rendre le roman complètement burlesque et qu'il n'ai aucun sens.

En espérant t'avoir aidé :3

L'histoire passe avant. Le sérieux n'empêche en rien l'humour, mais l'humour doit simplement être l'épice du roman, pas sa consistance. Après c'est juste ma façon de faire, j'ai rien contre les nuzs faits pour le lolz évidemment ; c'est juste que dans ce cas c'est creux.

Une bonne narration est indispensable à toute œuvre, c'est ce qui fait la différence entre une rubrique "blagues" dans un journal et une vraie histoire comique, c'est donc une fausse question.
Quant à la question du sérieux et de l'humoristique, bien évidemment qu'ils peuvent cohabiter, l'un deviendrait bien vite ennuyeux voire suffoquant sans l'autre.
Et dans le cas des nuzlocke, la plupart d'entre eux se base sur un matériel de base identique, donc énormément de choses ont été faites et sont refaites en permanence : les blagues sur le professeur Chen au début du jeu sont sans doute la plus triste illustration de ce fait, mais que dire de ces innombrables manzais (pas le pokémon) sur l'"absurdité" des évènements du jeu ou de l'univers... Il n'y a pourtant d'absurdité que pour un regard complètement étranger à ce monde, un regard que n'ont pas des personnages mais bien des joueurs.
Donc de toute cette boucle de répétition infinie, ce qui ressort c'est clairement les nuzlockes qui s'approprient l'univers et les personnages des jeux et qui osent tenter, que ça soit dans un registre humoristique ou dramatique.

Edit : pourquoi est-ce que je me suis égaré

Je ressors ce sujet, parce qu'on en parlait avec Neow il y a pas longtemps c'est drôle la vie.

Pour ma part, j'ai beaucoup de mal à voir une histoire sérieuse sans humour, ne serait-ce que par petites touches. Une histoire sérieuse, 100% serious business, à mon avis, ce serait vite chiant, et surtout très artificiel. Je vais ressortir ce que j'ai dit à Neow, parce que j'étais trop fière de ma phrase :
"Disons que je pense qu'un nuz "unilatéral", soit uniquement drôle soit uniquement triste, fait un peu artificiel. Dans le sens où on ne peut pas être toujours d'humeur blagueuse ou d'humeur maussade. Sinon c'est que t'as un problème. Pour les personnages, je trouve que ça les rend beaucoup moins "humains" et réels que si on fait un petit mélange de ces deux émotions."

En gros, pour une histoire sérieuse, ça me gêne énormément de ne pas voir de petites touches d'humours par-ci par-là, car ça donne un rendu beaucoup moins réaliste à mes yeux. Après, il faut savoir doser, et ne pas mettre des blagues trop lourdingues là où elles n'ont rien à faire, là est tout l'art de la chose.
En revanche, dans une histoire comique (alors bien sûr, la narration est indispensable à toute histoire, qu'elle soit sérieuse ou comique, sinon, ce n'est plus une histoire), si c'est de l'absurde qui s'assume, ne pas voir de sérieux ne me gêne pas. Par contre, j'aime tout autant voir une touche de sérieux et de réalisme qui te tombe sur le coin de la gueule au beau milieu d'une histoire comique. Parfois, ça te remet les pieds sur terre, et ça a plus d'impact que si la même chose avait été faite au milieu d'une histoire sérieuse.

Au final, pour moi, le sérieux et l'humour sont deux choses qui peuvent parfaitement cohabiter dans une histoire. Je préfère même quand c'est le cas.

entièrement d’accord! tout est une question de dosage ^^
Perso je peux pas mater un truc 100% sérieux ça deviens vite chiant à la longue, c'est pour ça qu'un élément/perso comic dans ces histoires c'est bon pour détendre l’atmosphère et pour les histoires comic un moment dramatique est bien de temps en temps parce qu'il marque les lecteurs par le changement brutale de ton/d’ambiance.
Mais personnellement je suis plus fan d'un mixte des deux, une histoire mélangeant comic dans les situation normales/tranche de vie en soit et sérieux quand il faut l’être.

Je me rappelle avoir eu un petit débat aussi avec un ami qui prônait qu'il fallait du sérieux dans une histoire comique, pour accentuer l'humour. Personnellement je pense que je peux m'en passer facilement, et qu'une grosse touche de drame au milieu de mon histoire comique ça peut me gâcher mon plaisir...
Bon, ça dépend aussi de mon état d'esprit. Mais quand je suis d'humeur à regarder un truc poilant, forcément dans ce cas la touche de sérieux tombe mal. Après tout dépend de comment c'est tourné aussi. Bref, question de paramètres.
Mais je dois reconnaître qu'un beau mélange bien fait des deux c'est super classe. (J'ai été assez épatée par Senyuu là-dessus.)