Line
Écrivain
Nature : Bizarre
Niveau : 26
Exp : 479
| Sujet: [HeartGold] Vies parallèles Sam 11 Nov 2017 - 18:50 | |
| Bonjour, on sait pas comment commencer, donc voilà. On voulait faire un Nuz en commun pour pas se faire chier en jouant, alors voilà, on vous présente un Nuz en commun. Quelques précisions :
- Ce Nuz est écrit en parallèle, entre Line et Ezhyo.
- Line joue sur HeartGold, Ezhyo sur Soulsilver.
- Les règles sont les mêmes pour nous deux.
- Chacun postera une partie, en alternance (je poste les prologues, Ezeuh les chapitres 1, moi les chapitres 2, etc.).
- On vous laisse découvrir le reste des subtilités.
Bref, voici les règles, définies en duo ! - Règles:
Les Originales : - Premier Pokémon de chaque zone. - Pokémon K.O = Pokémon mort. - Renommer tous les Pokémon capturés.
Les autres : - Si toute l'équipe K.O = Game Over. - Interdiction de fuire les combats. - Interdiction de sortir de l'arène avant d'avoir vaincu le champion. - CSclave autorisé. - Combats en définis - Règle anti-doublon. - Capture/utilisation légendaires interdite.
Le sommaire, pour plus tard : - Sommaire:
Et les prologues ! - Prologue Line:
Quand j’étais enfant, j’ai vu un fantôme. C’était durant l’une des fraîches nuits d’automne caractéristiques de la région. Les feuilles se flétrissaient peu à peu, tombaient lentement des arbres, leur donnant une couleur vive et rougeoyante. La fenêtre de ma chambre n’était pas fermée, ce soir-là. J’aimais regarder le givre à travers la vitre, et je m’amusais souvent à faire des dessins sur les carreaux, à l’aide de la buée faite grâce à mon souffle chaud. Je m’emmitouflais dans ma couette, bien au chaud sous les draps, le regard tourné vers l’extérieur. Je pouvais rester des heures dans cette position, sans ne serait-ce penser à dormir. Je n’avais que huit ans. Ma chambre ne ressemblait pas à celle des autres enfants de mon âge. Elle était plus sobre, d’apparence plus stricte. Mes parents, surtout ma mère, voulaient faire de moi une fille de bonne famille, malgré le fait que nous habitions dans un petit village reculé. Mais en tant que fille unique, ils souhaitaient me marier à un bon parti, quitte à laisser une dot conséquente. Ils voyaient déjà en moi une gouvernante ou une institutrice, que sais-je. Ils m’ont donc éduquée pour. Je pense les avoir déçus sur ce point. Je ne suis ni gouvernante, ni institutrice, et encore moins bonne à marier.
Quand j’étais enfant, j’ai vu un fantôme. Il est apparu devant moi, au pied de mon lit, deux heures après le coucher du soleil. Il n’était ni effrayant, ni menaçant. Il était juste là. D’une blancheur écarlate, scintillante, chatoyante. Magnifique. Je ne me rappelle pas avoir vu chose aussi belle. Je le voyais comme s’il n’était pas totalement présent. Il était là, sans vraiment l’être. Je n’ai pas été pétrifiée, mais plutôt hypnotisée. Je n’arrivais pas à le lâcher du regard. Il m’a fixé, la tête penchée sur le côté, comme si moi-même je n’existais pas, comme si je n’avais pas de raison d’être. « Es-tu un fantôme ? », lui ai-je demandé d’une voix claire. Il ne m’a jamais répondu. Je crois bien qu’il a tenté, mais je n’ai saisi que des bribes de son décousues et déformées. Sa voix n’avait rien de réelle, pourtant, je n’ai jamais rien entendu d’aussi palpable. Passant du grave à l’aigu, c’était comme s’il essayait de me parler à travers un long tuyau. J’ignore si lui-même comprenait ce que je lui disais. Je suis donc restée assise dans mon lit, droite et fière, le fixant intensément tout le temps de sa visite. Il est resté avec moi pendant cinq minutes avant de disparaître comme il était apparu. Inexplicablement.
Quand j’étais enfant, j’ai vu un fantôme. Le lendemain de sa visite, j’en ai parlé à mes parents, excitée d’avoir pu apercevoir un tel phénomène. Mais ils ne m’ont pas cru. Ce n’était, selon eux, qu’un rêve d’enfant, que j’avais fait, à moitié éveillée dans mon lit. Ce fantôme n’existait que dans mes fantasmes et mon imaginaire de petite fille. Ils m’ont rapidement remise dans ce qu’ils appelaient le droit chemin. Celui qu’ils avaient tracé pour moi. Je fus déçue ce jour-là. Moi qui étais persuadée d’avoir vu une chose extraordinaire, moi qui étais persuadée que ce fantôme m’était réellement apparue. Lui qui paraissait si réel… Pendant un temps, je n’ai pas voulu les croire. Je m’étais convaincue que mon fantôme reviendrait un jour me voir, qu’il réapparaitrait dans la pénombre de la nuit. Je suis restée des nuits sans dormir, l’attendant, emmitouflée sous mes draps blancs. J’ai souvent rêvé de lui, rêvé qu’il revenait pour moi, m’enlevant de cette vie qui m’avait été imposée. Mais il n’est jamais revenu. J’avais pourtant tant espéré. J’ai fini par ne plus l’attendre, j’ai fini par croire mes parents. Puis enfin, j’ai fini par l’oublier.
Quand j’étais enfant, j’ai vu un fantôme. Mais ce n’était qu’un rêve.
- Prologue Ezhyo:
L’Histoire m’a toujours fasciné. Surtout celle des anciennes civilisations, de leur mythologie. Etudier ces civilisations, ainsi que leurs dieux, me pousse à voyager aux quatre coins du monde. Et c’est d’autant plus intéressant que certains de ces dieux foulent encore nos terres à notre époque. Malgré leur nom de Légendes, des preuves de leur existence nous parviennent de temps à autre. Parfois, ce sont des preuves à peu près subtiles comme une saison entière d’averse, d’autres fois, elles prennent la forme de la destruction entière d’une ville ainsi que d’une grande partie de sa région.
Autant dire qu’il y a de la matière à étudier, pour mon plus grand plaisir. C’est pourquoi je voyage dans chaque région, pour en apprendre plus, pour résoudre ces énigmes qui nous entourent.
Aujourd’hui, je suis arrivé à Johto pour étudier les évènements d’il y a 150 ans. Evènements desquels la région ne s’est pas encore totalement remise. Je me trouve donc à Bourg-Geon, village réputé pour avoir connu l’un des principaux acteurs de ce qui est appelé le Grand Incendie.
L’Histoire m’a toujours fasciné. Et cet évènement, bien que relativement récent, regorge de mystères et autres incertitudes. Jamais personne n’a voulu s’y intéresser de trop près. Et encore moins la population locale, très superstitieuse à ce sujet. Il reste donc pas mal de zones d’ombre.
J’ai réservé une chambre dans l’auberge du coin, une grande maison rénovée, destinée à accueillir les voyageurs. C’est fatigué d’un long voyage que je me présente à l’accueil, et demande à être conduit à ma chambre. C’est fatigué que je m’assois sur le lit. Fatigué, mais enthousiaste. Et pourtant, alors que je me dirige vers la fenêtre pour la fermer, l’air automnal commençant à se faire frais, l’atmosphère se refroidit. Mon souffle devient vapeur, mes lunettes se couvrent de buée. Mon esprit fantasque commence à s’imaginer tout un tas de choses farfelues, et je me retourne, juste pour être sûr. Sait-on jamais.
C’est assis dans le lit, immobile. Une silhouette blanche, brillante, fantomatique. Une silhouette humaine. Je ne bouge pas, tout aussi immobile qu’elle, cherchant une quelconque explication rationnelle. La tête légèrement penchée sur le côté, comme à mon habitude lorsque j’observe quelque chose attentivement, je ne la quitte pas des yeux. C’est assis dans le lit, immobile, et je crois que ça me parle.
C’est ce que je suppose en tout cas. Une légère perturbation apparait là où se situerai sa tête, comme si le brouillard qui la compose vacillait, et un étrange son envahit l’espace, un son délicat, fragile. J’ai l’impression d’entendre des bribes de mots, de percevoir une voix. Mais impossible d’en tirer quoi que ce soit.
- Qu’es-tu ? Qui es-tu ? essaie-je de lui demander.
Pourtant, je me doute bien que quoi que ce soit, ça ne m’entendra pas. Mais… Sait-on jamais.
Je l’ai fixée pendant de longues minutes. Je n’ai pas bougé, rien tenté. Je n’ai tout simplement pas osé. Perturber cet instant était hors de question. C’avait beau être étrange, incompréhensible, irrationnel… C’en était pourtant étonnamment beau. Nous n’avons rien fait d’autre que de rester l’un face à l’autre, quel que soit l’autre. C’était irréel.
Puis ça s’est terminé. Ça s’est terminé comme ç’avait commencé. C’était là, puis ça ne l’étais plus.
Essoufflé comme si j’avais retenu mon souffle tout ce temps, j’ai bougé lentement, me rapprochant du lit, presque dans l’espoir que ça revienne. Je voulais absolument savoir ce que c’était. Je voulais absolument comprendre. Je veux toujours comprendre. Mais ce n’est pas réapparu.
Assis sur le lit, j’essaie de graver dans ma mémoire cette étrange vision. Car quoi que ce soit, c’était magnifique. J’ai toujours aimé les histoires. Et cette fois, je viens de vivre la mienne.
Ne sachant quoi écrire, je vous laisse avec mon expression favorite. Gné...? - Mes Nuzlockes ! :
Vous savez, je pense pas qu'il y ait de bonnes ou de mauvaises situations...
Venez voir la Gazette participative de NuzFR !
- Tasse de thé par Ryiko |
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Bubuyog
Artiste
Nature : Bizarre
Exp : 2014
| Sujet: Re: [HeartGold] Vies parallèles Sam 11 Nov 2017 - 20:14 | |
| * Voit que Line a posté un nouveau nuz.Oh mon Arceus ! Mais c'est pas encore Noël pourtant ! * Voit qu'il s'agit d'un nuz en duo avec Line et Ezhyo.M ... Mais que se passe-t-il ? Ça y est, Trump a été destitué ?!* A lu les prologues.IL FAUT INSCRIRE CETTE DATE DANS LE CALENDRIER ! Ça doit devenir un jour férié ! ... Ah zut, c'est déjà le cas. Bref, un début prometteur, qui donne bien envie de connaître la suite ! Et comme toujours, la qualité est au rendez-vous, bravo !
Ceci est une signature auto-référentielle.
Allez, la phrase suivante sera vraie, promis ! Ah, au fait, la phrase précédente était fausse.
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Sébouss
Écrivain
Nature : Bizarre
Niveau : 25
Exp : 4535
| Sujet: Re: [HeartGold] Vies parallèles Dim 12 Nov 2017 - 9:25 | |
| Photo de moi, pendant la lecture. Comme d'habitude, c'est juste excellent !!! C'est intrigant, on a envie de lire la suite ! [mode grammar nazi relou : ON] - Line a écrit:
- C’était durant l’une des fraiches nuits d’automne caractéristiques de la région. [...] Il est resté avec moi pendant cinq minutes avant de disparaitre comme il était apparu.
Fraîches, disparaître. - Line a écrit:
- Ce n’était, selon eux, qu’un rêve d’enfant, que j’avais fait, à moitié-éveillée dans mon lit
Pas besoin de tiret, à moitié éveillée. - Ezhyo a écrit:
- Et pourtant, alors que je me dirige vers la fenêtre pour la fermer, l’air automnal commençant à se faire frais, que l’atmosphère se refroidit.
Le "que" avant l'atmosphère est de trop. - Ezhyo a écrit:
- - Qu’est-tu ? Qui est-tu ? essaie-je de lui demander.
Qu'es-tu ? Qui es-tu ? [mode grammar nazi relou : OFF] La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible. N'hésitez pas à suivre le compte Twitter officiel de Nuzlocke France juste là. Si vous souhaitez que vos Nuzlockes y soient publiés, faites votre demande ici. La liste de l'ensemble de mes Nuz se trouve juste ici ! |
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Sylvelouise
Modo Discord
Nature : Bizarre
Niveau : 23
Exp : 1698
| Sujet: Re: [HeartGold] Vies parallèles Dim 26 Nov 2017 - 0:06 | |
| Waaah, ça a l'air trop bien, comme d'habitude.
Je n'ai rien de particulier à dire, et Sébouss a déjà corrigé les fautes. Alors je vais juste vous donner un regard approbateur.
Et sur ces mots, Eevee donna à Line et Ezhyo un regard approbateur. |
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