Abarai-Kun
Dresseur
Niveau : 30
Exp : 22
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| Sujet: A un tarsal près Mer 16 Déc 2015 - 11:30 | |
| - Prologue:
Prologue : De mort à Vie
Loin sous terre se tenait un laboratoire. Éclairé çà et là par de pâles néons, il se voyait dans ce laboratoire quantité de machines. La plupart étaient en panne, et la plupart des autres ne servaient à rien. Au centre de la pièce, une table sur lequel semblait se trouver un Gardevoir, yeux clos et bras croisés.
A ses côté, un homme d'une trentaine d'années, presque livide, avec une longue queue de cheval noire et une blouse blanche avait le regard rivé sur le pokémon. Un léger regard triste avait élu domicile sur son visage, tandis qu'il repensait à tout ce que ce Gardevoir et lui avaient partagés. Des joies, des peines... En fait, il serait exacte de dire qu'ils avaient grandi ensemble, comme un frère et une sœur.
La maladie avait eu raison d'elle voilà deux ans. Pourtant, grâce à la congélation, elle semblait morte la veille. Pas un seul jour ne s'était passé sans que l'humain ne repense à ce qu'ils avaient vécu. La détresse l'envahissait régulièrement, et une boule se nouait dans sa gorge, chaque fois qu'on lui parlait d'elle. Mais aujourd'hui, tout allait changer, ça oui ! Remettant ses lunettes épaisses sur le nez, l'humain décala une sorte d'antenne avant de se mettre devant un ordinateur.
Cela faisait depuis la mort de sa partenaire que Abarai potassait ce système. Techniquement, il savait que ce ne serait pas elle, et que le temps perdu ne serait jamais rattrapé... Mais après avoir réussi à pirater la base de recherche de la team Rocket voilà une dix ans, il avait trouvé des données intéressantes sur un pokémon créé de A à Z.
En dérivant un peu les systèmes, il était parvenu à réaliser une sorte de « virus ». La parabole qu'il venait de bouger bombardait la cible de micro-particules, qui imprégnaient le corps. Et tout comme un virus, les particules se fixaient sur des cellules et en changeaient le fonctionnement. Techniquement parlant, il s'agissait donc de contrôler l'organisme pour obtenir une hyper-régénération, et remplacer les cellules « mortes » par celles « vivantes ».
« Je sais que ça ne sera qu'un corps en mouvement. Et grâce à la puce que je lui ai implanté dans le crâne, elle aura aussi une sorte d'intelligence artificielle. Ce ne sera pas Gardevoir, mais je m'en fiche, j'ai besoin de sa présence en vie à mes côtés. »
Inspirant donc profondément, le brun lança le programme. Lentement, la parabole rougeoya, et des arcs électriques en sortirent. Pour l'instant, rien d’anormal, il avait déjà expérimenté sur un rat. Un faisceau frappa la défunte et sur l'écran s'afficha soudain une illustration de la pokémon, uniquement en contours. L'intérieur était noir et en dessous était écrit « 0% ».
Le temps passait doucement, et le chargement était encore plus lent. Au bout de trois heures, le procédé n'en était encore qu'à 5%. Abarai sentait ses nerfs se fragiliser, il savait que ça serait long, mais il avait une telle hâte de pouvoir retrouver sa sœur de cœur... Bloqué à l'intérieur, du fait de devoir surveiller la stabilité du système, il décida de se plonger dans un livre de physique quantique.
Par deux fois, un message d'erreur s'afficha, mais le scientifique n'eut qu'à pianoter quelques lignes de codes pour relancer le programme, comme s'il ne s'était rien passé. Il le savait, sa légère inattention pouvait lui faire faire de grossières erreurs, comme ici. Mais tant que l'erreur n'était pas une « Fatal Error », il pouvait toujours réparer en route.
Soudain, une sirène retentit. Curieux, le jeune adulte regarda un troisième message d'erreur s'afficher. Mais son cil se fronça, lorsqu'il lut que l'énergie était insuffisante pour générer autant de « Virus ». Il avait beau diriger toute l'énergie présente dans la pièce dans l'unique « canon régénérateur », le message ne disparaissait pas.
Qu'est-ce qu'était encore que ces conneries ? Il ne pouvait pas nécessiter à ce point plus d'énergie pour Gardevoir que pour un gros chien ! Pourtant, le pokémon avait beau recevoir le triple d'énergie que son précédent cobaye avait reçu, ce n'était toujours pas suffisant ! Pourquoi cette insuffisance d'énergie ? Ça n'avait pas de sens... !
« … Etat des systèmes ! Il y a peut-être une perte à cause d'un dysfonctionnement ? »
Obéissant au système de reconnaissance vocal, l'ordinateur fit apparaître plusieurs fenêtres pour signaler l'état des systèmes. Alimentation, impeccable, isolation de l'extérieur, optimale... Après avoir regardé plusieurs paramètres, il repéra d'où venait finalement le problème. En effet, la parabole surchauffait, à cause de l'énergie. Du coup, l'ordinateur l'avait limité pour éviter tout danger.
Abarai s'agaça et alimenta les secteurs différemment. Le quart du potentiel maximal irait dans les refroidisseurs, tandis que le reste continuerait à bombarder. Cependant, même en faisant ainsi, ce n'était pas suffisant. La surchauffe était toujours présente.
« Bordel, matériel de merde ! Mais si j'arrête le processus maintenant, qui sait ce qui pourrait se passer... ? Tant pis, je n'ai plus le choix. »
Appuyant sur une nouvelle touche, il fit apparaître un autre onglet, avec un message d'alerte. Énervé, il appuya sur entrée, sachant très bien ce qu'il risquait. Ainsi privé de système de limite sécuritaire, la machine tira le programme à pleine puissance, à travers Gardevoir, qui ne bougeait toujours pas.
De nouveaux arcs électriques sortirent du mécanisme, beaucoup plus gros que les premiers. Cette fois, c'était clairement dangereux ! Conscient de l'avoir cherché, Abarai ne put que prier pour que ça tienne le choc. Ça vibrait, faisait un vacarme de tous les diables et projetait de l'électricité aléatoirement autours de lui.
Un rayon frappa soudain Abarai dans son dos, lui arrachant un cri de douleur. Ses sens se brouillèrent et pratiquement instantanément, l'imprudent sombra dans les ténèbres.
Il errait, dans les ténèbres. Mais l'ancien dresseur pouvait affirmer avec certitude qu'il était encore vivant. En effet, la brûlure dans son dos lui infligeait toujours une douleur blanche. Encore vivant, mais pour combien de temps ? Sa soif de ramener son Gardevoir à la vie allait lui coûter la sienne ? En tout cas, tel était son impression, en ces lieux oniriques.
Combien de temps mettrait-il à mourir ? Une heure ? Une journée ? Voir... Un mois entier ? En tout cas, isolé comme il l'était dans son laboratoire, personne ne viendrait l'aider. Seul la bonne volonté du dieu Arceus pourrait faire quelque chose pour lui. Semblait il que ce fut un de ces jours, car une puissante force tira soudain Abarai en arrière, l'arrachant à ce monde onirique, tandis qu'il ouvrait les yeux.
Désastre. C'était le seul mot pour définir ce qu'il se passait. Son laboratoire avait pris feu, et il était encerclé par les flammes. Néanmoins décidé à ne pas partir sans le corps de son amie, il se mit à chercher autours de lui. Cependant, il semblerait qu'il aie eu de la chance, le sol avait ralenti la progression des flammes jusqu'à lui. Tout le reste était parti en fumée.
« Bon sang... il faut sortir d'ici ! »
Serrant les dents, l'ancien dresseur s'élança vers la sortie, essayant d'ignorer le feu léchant son corps. Sans prendre la peine de regarder les plans du labyrinthe lui servant de base, il partit en ligne droite. Il savait parfaitement où aller pour s'échapper. Et le feu semblait en avoir marre d'attendre, tandis que la fumée toxique envahissait l'espace.
Il courut, il courut autant qu'il put. L'air se faisant rare, et par son manque d'activité physique régulière, il s'essoufflait. Mais rapidement, la sortie se profila à lui. A peine sorti que le passage se referma derrière lui.
« Avec un peu de chance, les flammes vont endommager les « fondations » de mon laboratoire et tout va s'écrouler. Du coup, la terre va étouffer le feu et il ne se répandra pas. Sinon, il faudra appeler les « Carapuce à O ». »
Soudain, plusieurs images envahirent son esprit. Le service pompier des « Carapuce à O », créé par Sacha voilà 128 ans, aurait ce nom à cause de ses premiers membres, un groupe de racailles Carapuce. Aujourd'hui réseau mondial pour éteindre les feux.
Les yeux de Abarai s'écarquillèrent. Comment pouvait-il savoir ça ? En tout cas, ce matin, il l'ignorait totalement ! Comme si une source de savoir extérieure venait de lui « implanter » ces connaissances dans le crâne ! Pourtant, il n'avait pas fait greffer quoi que ce fut à son cerveau... ? Alors pourquoi ?
Une idée folle lui vint à l'esprit. Tout semblait bien plus grand qu'avant ! Baissant doucement les yeux, il prit la peine de s'examiner. Son corps était totalement blanc, de même que ses bras. Mais ce n'était pas un corps humain de quelqu'un juste très pâle, c'était vraiment autre chose ! Et alors que l'éventualité germa dans son esprit, ses doigts montèrent au niveau de son crâne. Où ils rencontrèrent une corne.
« … J'ai fusionné avec Gardevoir pour devenir un Tarsal !? »
Voilà, j'ai eu cette idée de Nuzlocke en voyant le Sololocke de mister Kadhrei^^ Ca commence à se savoir, j'adore la famille évolutive de Tarsal et Gardevoir est mon pokémon préféré. Du coup, j'ai voulu l'imiter sur certains points mais au lieu d'être un dresseur, je voulais faire le pokémon, pour une fois. Et puis, ça m'évitera de me prendre le choux pour décrire le Game Over.
J'ai aussi randomizé les équipes des dresseurs que j'allais affronter, vu que j'étais obligé de changer les attaques de Tarsal pour des soucis de praticité (Rugissement only au lvl 5, merci bien -_-) et... Car ce n'est pas un VRAI Tarsal.
Eh oui, l'autre particularité de ce Nuz : Mon « Tarsal » sera le seul pokémon Randomizé du jeu ! Tous les dresseurs auront des pokémon différents de la normale, mais ce sera le seul « point anormal », plus l'éternelle règle des 4 attaques par soucis d'équilibre (car bon affronter que des chrysacier avec armure, ou si Roxane se retrouve avec un ou deux Magicarpes, pauvres dresseurs lol). Les types, les attaques, tout sera normal.
Du coup, je vous donne les caractéristiques de mon « Tarsal »
Bases stats :
PV : 52 Atk : 45 Def : 43 Atk Spé : 54 Def Spé : 55 Vit : 51
Sexe : Mâle (bah oui, Abarai est un homme lol)
Typage : Double type Electrique-Vol
Capacité spéciale : Fermeté
Et comme c'est un Sololocke, et qu'en plus il aura des attaques... Particulières, Il a une maximale d'XP de 1,640,000 et une base de 175 (Avancera donc un peu plus lentement que Chapignon)
Attaques :
LVL 1 Danse-fleur LVL 1 Séisme LVL 1 : Rebond LVL 1 : Spore LVL 6 : Danse Draco LVL 11 : Croc Fatal LVL 16 : Déflagration LVL 21 : Acide LVL 26 : Flair LVL 31 : Echange LVL 36 : Tornade (lol) LVL 41 : Barrage LVL 46 : Hydrocanon
Je n'abandonne pas le précédent, ne vous en faites pas, je serai régulier sur les deux^^ je ne fixe pas de rythme pour l'instant. - Favorite one:
Abarai-Kun, Membre numéro 1 du fan club feignasse de Gardevoir
- La star de Platine:
Grimmjow-Lucario, le SEUL de mes pokémon à avoir survécu un Nuzlocke complet.
- Mes Nuzlockes Challenges:
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Kad
Dresseur
Nature : Hardi
Niveau : 913
Exp : 124
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| Sujet: Re: A un tarsal près Mer 16 Déc 2015 - 14:22 | |
| J'aime, tu le sais, je le sais, fin '-'. Plusieurs choses me tournicoti tournicoton : - Ton texte se compose de deux cotés dialogue/narration. Pour les dialogues, tu utilises Je. Et pour la narration tu utilises Il. Jusqu'ici tout va, l'on suppose que le personnage n'est pas le narrateur. Mais y'a ce passage : - Spoiler:
Qu'est-ce qu'était encore que ces conneries ? Il ne pouvait pas nécessiter à ce point plus d'énergie pour Gardevoir que pour un gros chien ! Pourtant, le pokémon avait beau recevoir le triple d'énergie que son précédent cobaye avait reçu, ce n'était toujours pas suffisant ! Pourquoi cette insuffisance d'énergie ? Ça n'avait pas de sens... !
L'on pourrait supposer que c'est toujours le narrateur qui parle mais les émotions retrancrises me paraissent bien trop démonstratives pour la narration. Arceus aide moi à me faire comprendre. A moi qu'il y manque des guillemets et je serai donc dans l'erreur. Sinon tu t'en sors relativement bien dans les attaques que le randomizer t'a donné (tornade lolilol ) . Tu vas vraiment commencer avec ça comme base stats ? '-' |
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Abarai-Kun
Dresseur
Niveau : 30
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| Sujet: Re: A un tarsal près Mer 16 Déc 2015 - 16:23 | |
| Comme d'hab, merci pour ton commentaire^^
Par contre, sur ta remarque, je souhaite t'apprendre quelque chose. Il existe un style de narration qu'on appelle le discours indirect libre. C'est exactement ce que je fais. Pour savoir ce qu'est le Discours indirect libre, Wikpedia is your friend!
Mais du coup, pour mes nuz, je pense procéder ainsi : Un chapitre le week-end (Hayato) et un chapitre le Mercredi (Abarai). A priori, je devrais pouvoir tenir le rythme ^^' - Favorite one:
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