[Pokémon Noir 2] Unys en nous !

- Capturer le 1er Pokémon de chaque zone.
- Pas de Clause anti-doublon (mais Shiny Clause)
- Combat en Mode Défini
- Level Cap pour les Champions et la Ligue (s’applique au moment d’entrer dans l’Arène/Ligue)
- Restriction des objets de soin. Interdits en dehors des combats notables (Rival, Champion, Nikolaï, etc). Utilisation limitée à 1 soin PV et 1 soin Statut (l’utilisation d’une Guérison peut rentrer dans le soin Statut si elle a servi à soigner un Statut et ce même si des PV sont restaurés au cours de son utilisation).

Ayant surtout l’habitude de faire de simples comptes-rendus d’étape de mes Nuzlocke, il s’agit donc du tout premier Nuzlocke que j’écris de cette façon. Il se peut donc que des éléments ne soient pas beaucoup développés ou mal développés, je m’en excuse par avance ! Mais je promets quelques moments bien sympathiques quand même !

Aucune idée pour le rythme de parution avec la rentrée qui approche, mais on va essayer de ne pas laisser trop de temps entre les chapitres !

Notre histoire commence donc à Pavonnay, dans une très froide soirée d’hiver. Il s’agit d’une petite bourgade située tout au sud-ouest de la région d’Unys. Nous y retrouvons une dame, Joy, la petite quarantaine, coiffée d’un haut chignon. Alors que celle-ci rentre chez elle pour retrouver son fils, Simon, son Vokit sonne…

« Allo ? »
« Ween ! »
« Ah, Keteleeria ! Toujours avec tes jeux de mots… »
« Et oui, tu dois me MOT-dire ahahah. Bref, ton fils veut devenir un Dresseur Pokémon, je me trompe ? Si c’est le cas, j’aimerai lui offrir un petit quelque chose. »
« Quoi ? »
« Quoicoubeh ! »
« Keteleeria… »
« Je voudrais lui offrir un Pokémon à ton petit trésor »
« Mais ce serait génial ! Je me disais justement qu’il était grand temps qu’il vole se propres ailes ! »
« Très bien ! Je t’envoie mon assistante à Pavonnay pour le rencontrer ! »
« Comme toujours, quand tu as une idée en tête, tu ne perds pas de temps ! »
« Et oui ! Mon assistante s’appelle Bianca. Elle est in-ra-table : blonde à lunette avec un grand chapeau ! »
Les deux femmes terminent leur conversation, jurant de se contacter plus souvent.


Joy rentra alors chez elle. Elle appella alors son fils, présent dans la pièce voisine, tout en rangeant son manteau.
« Simon, mon chériiiiiii ! »
Simon se dirige vers sa mère. Elle semblait encore plus joyeuse que d’habitude. Dès qu’elle vit son fils, elle se précipita vers lui.
« Simon, tu connais le Professeur Keteleeria ? »
« Oui, c’est ta copine, la réincarnation féminine de Jean Roucas, et éminente spécialiste des Pokémon comme feu son père. »
« Exactement ! J’étais en train de discuter avec elle. Alors, je sais que c’est très soudain mais je dois te poser une question qui me brûle les lèvres. Mon trésor, tu aimes les Pokémon, n’est-ce pas ? »
« Mais bien sûr ! »
« Ça c’est fait. Tu connais cet appareil que l’on appelle le Pokédex ? »
« Oui, c’est une enclyopédie numérique qui enregistrement automatiquement les informations sur les Pokémon que l’on rencontre. »
« Super ! Une jeune fille qui s’appelle Bianca va venir à Pavonnay pour te voir. C’est l’assistante de Keteleeria. Tu ne peux pas la manquer : blonde à lunette avec un grand chapeau. Par contre, je ne sais pas où elle t’attendra mais bon, tu feras le tour de la ville. Ça te prendra quoi ? 2 minutes en marchant à cloche-pied ? Elle doit te donner un Pokédex et un Pokémon, poussin ! »
« Un Pokédex et un Pokémon ? Mon premier Pokémon ? »
« Et oui, tu ne t’y attendais pas, je parie ! Bon, il ne te reste plus qu’à trouver cette Bianca. »


Simon prit son manteau dans l’armoire et l’enfila. Il mit ensuite une petite paire de chaussure pour se préparer à sortir pour essayer de trouver cette fameuse assistante. En sortant de chez lui, Simon tombe sur son ami Matis, du même âge que lui, et sa petite sœur, plus jeune de quelques années.
« Hé Simon ! Tu l’as enfin ton premier Pokémon ? Y’a pas de Dresseur dans ce trou paumé, c’est chiant. »
« Justement, je vais bientôt en avoir un. L’assistante du Professeur Keteleeria doit venir à Pavonnay pour m’en donner un ! »
« Sérieux !? »
La petite sœur de Matis se joint à la conversation.
« Simon. Si tu reçois un Pokémon, prends-en grand soin s’il te plaît… »
« Elle a raison », ajouta Matis. « Allez allons chercher ton Pokémon ! »
Matis et Simon partent alors à la recherche de Bianca, l’assistante du Professeur Keteleeria et laissent la sœur de Matis rentrer chez elle. La ville de Pavonnay est assez petite. Il y a peu d’habitations mais elle est quand même dotée d’un Centre Pokémon et d’une Ecole de Dresseurs, fraîchement construite. Les deux garçons observent toutes les personnes qu’ils croisent, cherchant la personne qui correspond à la description qui leur a été faite. Matis eut alors une idée.
« La colline du belvédère ! J’suis sûr qu’elle est là-bas ta Bian-machin-chose ! »
« Tu penses, Matis ? »
« Mais oui ! C’est une fille, elle a du vouloir admirer le paysage, surtout si elle n’est pas d’ici, c’est le seul à voir dans ce bled pourri ! Alors va récupérer ton Pokémon qu’on puisse se tirer d’ici. »


Simon se dirigea alors vers le haut du belvédère. De dos, il aperçut une fille blonde portant un grand chapeau vert. Elle correspondait à la description ! Il engagea la conversion, alors qu’elle s’exclamait de la beauté du paysage qu’elle admirait.
« Excusez-moi. Êtes-vous l’assistante du Professeur Keteleeria ? »
« Ouiii c’est moiiiii ! Je suis l’assistante du Professeur Keteleeria, je m’appelle Bianca ! Vu que tu me semble être du coin, tu pourras peut-être m’aider ! Je cherche une personne du nom de Simon. Le professeur m’a dit où il habitait mais je me suis perdu dans cette grande ville ! Les gens me perdent toujours avec leurs histoires de gauche et de droite, parce que selon où l’on se trouve, ce n’est pas la même direction ! Mais dis-moi, tu le connais ce Simon ? »
« Bah oui, c’est moi. »
« Supeeeeeeeeeer ! J’ai trop de chance ! Je trop mais trop contente de te rencontrer, t’imagines même pas ! Je dois te poser quelques questions d’usage pour voir si le professeur peut te faire confiance. Tout d’abord, est-ce que tu veux bien essayer de compléter le Pokédex ? »
« Oui ! »
« Merciiiiiii, tu vas bien aider les recherches du professeur. Voilà c’est tout pour les questions d’usage hihihi. »
Simon semblait perplexe face à cette assistante un peu… étrange, pendant qu’elle fouillait son sac. N’avait-elle pas sous-entendu qu’il y aurait plusieurs questions et non une seule ? Bianca sortit alors une petite boîte avec 3 Poké Balls à l’intérieur.
« Ta-dam ! Ton futur partenaire se trouve là-dedans ! »
Bianca sortit les 3 Pokémon des Poké Balls et les présenta à Simon.


« Le Pokémon bipède vert s’appelle Vipélierre. C’est un Pokémon de type Plante très intelligent qui aime beaucoup prendre des bains de soleil. Le Pokémon quadrupède s’appelle Gruikui. C’est un Pokémon de type Feu qui aime bien manger des Baies après les avoir fait griller. Enfin, le dernier Pokémon qui est bleu s’appelle Moustillon. C’est un Pokémon Eau très joyeux qui aime se battre avec le coupillage qu’il a sur le ventre. Alors lequel choisis-tu ? »
Simon observa tranquillement les trois petits Pokémon qui s’amusaient ensemble. Il les trouvait très mignons et aurait aimé pouvoir tous les prendre mais il fallait faire un choix. Parmi les trois, le Pokémon Plante avait croisé son regard et il ne le lâchait plus. Simon sentit qu’une connexion particulière s’était faite avec lui.
« Je vais prendre le Pokémon Plante. »
Bianca donna à Simon la Poké Ball de Vipélierre, ou plutôt de Nagini, ainsi qu’un Pokédex. Une fois tout cela fait, Simon se retourna vers Matis et leva son pouce en l’air pour lui signifier qu’il venait d’avoir son Pokémon. Celui-ci le rejoignit aussitôt.


« Tu as ton partenaire ? Super ! Mais c’est quoi l’autre machin qu’elle t’a donné ? »
Bianca entendit la conversation et rejoignit les deux garçons.
« C’est un Po-ké-dex ! »
« J’en veux un aussi, j’veux devenir plus fort, Clara ! Et avec ce machin-là, je connaîtrai mieux les Pokémon, donc je deviendrai plus fort, CQFD. »
« T’es qui toi ? Et déjà moi c’est Bianca, pas Clara ! »
« Moi c’est Matis, Katia. Je cherche un truc important. Du coup, je veux voyager dans Unys avec mon partenaire. »
« C’est Bianca ! Bon, j’ai pas trop bien compris tes histoires mais si tu peux voyager alors c’est cool ! T’as de la chance, j’ai un Pokédex en rab’, le professeur avait peur que j’en casse un. Donc tu peux le prendre, surtout que quand j’avais exploré Unys dans le temps, les Pokémon ne vivent plus aux mêmes endroits. Plus on est de fous, plus on rit ! »
Après avoir reçu son Pokédex des mains de Bianca, Matis se tourna vers Simon.
« Bon vu que tu as ton propre Pokémon, battons-nous ! Je vais voir de quel métal de Dresseur tu es forgé ! Mon Gruikui, je l’élève depuis qu’il est sorti de son Œuf ! »


Simon accepta le défi de Matis et envoya Nagini au combat. Les deux petits Pokémon se jaugèrent du regard, tout comme leur Dresseur respectif. Nagini prit l’initiative avec une attaque Groz’Yeux et Gruikui riposta avec Charge. Le Pokémon Plante passa à l’offensive à son tour avec une puissante attaque Charge alors que Gruikui utilisa Mimi-Queue pour diminuer la Défense de son adversaire. Voyant que Gruikui ne possédait pas d’autres attaques que celles déjà utilisées, Simon donna pour ordre à Nagini de poursuivre avec Charge. Après quelques échanges de coups, le Pokémon Feu tomba à terre, totalement épuisé par ce combat.
« J’y crois pas ! J’ai perdu ! C’est pas du tout comme un combat contre un Pokémon sauvage de combattre un autre Dresseur ! », lança Matis, « Mais ce n’est pas grave, t’es un bon Dresseur et c’est tout ce que je voulais savoir. Bon, je file et toi, entraîne-toi. »
Sur ces dernières paroles, Matis partit et Bianca se rapprocha de Simon.


« Vos Pokémon se sont bien battus, ma parole ! Mais ils sont encore faibles car ils manquent d’expérience, il faudra bien les entraîner. Ton Pokémon doit être fatigué, alors emmenons-le se faire soigner au Centre Pokémon. »
Bianca guida ensuite au Centre Pokémon de Pavonnay. Enfin, ce fût plutôt Simon qui guida Bianca en la voyant partir dans la mauvaise direction dès le premier croisement. Elle s’excusa encore de se perdre dans une grande ville et commença à présenter les Centres Pokémon à Simon.
« Alors déjà, les Centres Pokémon ils sont pareils ! Ils ont tous un toit rouge ! A l’intérieur, tu peux faire soigner tes Pokémon GRA-TUI-TE-MENT à n’importe quel moment ! Ensuite, il y a un PC qui te permet de déposer et retirer tes Pokémon ou Objets stockés. Enfin, il y a aussi un coin Boutique pour acheter des objets de soin ou des Balls par exemple. Tiens, puisque j’en parle, voilà 10 Poké Balls pour que tu commences à capturer des Pokémon ! Fais ce que tu as à faire ici, et retrouve-moi après pour que je montre comment s’en servir ! »


Simon alla soigner Nagini puis fit quelques achats grâce à son argent de poche. Il sortit ensuite du Centre Pokémon pour retrouver Bianca, qui l’attendait à la sortie, de peur de se perdre à nouveau. Le duo partit alors en direction de la Route 19 au nord de Pavonnay. La Route 19 est une petite route qui permet de relier Pavonnay à une plus petite ville, Amaillide. En arrivant, ils se dirigèrent vers la première zone herbeuse. »
« Alors, je vais te montrer comment on attrape des Pokémon. Donc regarde bien comment je fais », dit Bianca.
La blonde se dirigea dans la zone des hautes herbes et trouva un Chacripan. Elle commença par l’affaiblir avec son Ponchiot puis lança une Poké Ball sur le Pokémon sauvage afin de le capturer. Elle se retourna, fière d’elle.
« Et voilà le travail ! Maintenant direction Amaillide pour toi ! »
Bianca laissa Simon pour retourner à Pavonnay. Celui-ci décida de commencer à appliquer les conseils donnés par l’assistante de Keteleeria et se dirigea à son tour vers les hautes herbes. Il rencontra également un Chacripan. Simon utilisa les conseils de Bianca et réussit à capturer son premier Pokémon ! Voilà une aventure qui commence bien !


Equipe :
Nagini (Vipélierre) de N.6 et Naïf
Duchesse (Chacripan) de N.2 et Docile

Merci beaucoup ! Content que tu prennes toujours du plaisir à lire

Merci pour ton commentaire

Je te rejoins concernant Tcheren. Contrairement aux autres, je n'ai pas trouvé un vrai trait de personnalité à utiliser (il est quand même assez plat dans les jeux), j'ai essayé sur le combat d'Arène de jouer sur le côté prof qui parle trop à tel point qu'il ne suit pas le combat mais je n'ai pas été spécialement convaincu pour le rendu.

Pour les combats, je me cherche encore sur le rendu le plus agréable, donc je me cherche encore un peu. Après il est vraiment que pour le moment, il n'y a pas eu de grandes difficultés, donc je me contente de quelque chose d'assez expéditif et surtout plus descriptif. Je pense que sur les combats plus tendus, l'ajout de quelques lignes de dialogue pourra renforcer cela. Sinon peut-être qu'une écriture à la manière d'une scène de théâtre pourrait permettre d'avoir un rendu différents pour les combats (mais c'est le changement de style qui poserait plus problème, néanmoins).

Pour la scène du Pokewood, remerciements spéciaux aux Nuls  

Equipe :
Nagini (Lianja) de N.26 et Naïf
Bruce (Nostenfer) de N.26 et Hardi
Alexandre (Lainergie) de N.25 et Solo
Vachon (Manternel) de N.25 et Docile
Gérald (Caninos) de N.65 et Mauvais
Wallygator (Mascaïman) de N.25 et Pressé

Encore un très bon chapitre, cette fois-ci moins tourné vers l'humour mais ce n'est pas un défaut, au contraire, c'est cool de revenir sur un ton plus sérieux parfois afin de donner de la crédibilité à l'histoire.

Juste peut-être un peu frustré du passage dans le désert qui servait juste à décrire la zone au final puisque le protagoniste n'y a rien fait si ce n'est du tourisme vite fait. Je suppose que c'est pour être fidèle au jeu, mais j'ai eu un peu cette sensation comme si on me vendais le début de quelque chose qui n'existe pas au final.

Bref ! Bon courage avec tes collégiens, et bon courage pour la suite de ce nuzlocke !

Citation :

« Bianca. Deux ans ont passé depuis la dernière fois. Tu es toujours aussi… toi-même. »

Le "Toi-même" qui veut tout dire. :o

Citation :

« BIEN SÛR QUE JE SUIS REDOUTABLE ! », hurla Matis

Dit-il avec ses Pokémon niveau 10.

Citation :

« C’est très simple. J’ai des hommes qui bullent dans la ZI au lieu de se mettre au travail. Il faudrait simplement les secouer un peu avec quelques combats pour qu’ils se remettent au boulot. »
« Quoi ? Vous voulez forcer ces travailleurs que vous exploitez à reprendre le boulot par la force ? Vous ne pouvez pas aller le faire vous-même ? »
« 500 balles pour la mission. »
« C’est non. »
« 1000 balles et une CT ! »
« Non. »
« 1500 balles, une CT et un Mars ! »
« Ok, deal ! »

"A chaque fois que vous rencontrez un problème, jetez de l'argent dessus, et ça fonctionne toujours mieux." - Walt Disney

Citation :

On se demande souvent si le rock est mort. Nul ne peut donner une réponse concise et précise. Mais en ce qui concerne l’équipe de Strykna, la question elle est vite répondue.

Je plussoie jojoelle, c'est un chouette passage !

Citation :

Chapitre 3 : Prenez un chewing-gum, Emile

Une personne de culture !

Citation :

« On y va ! Viens m’aider ! MONTJOIE ! SAINT-DENIS ! QUE TREPASSE SI JE FAIBLIS ! »

Tu me fais penser que je dois regarder les Visiteurs. :o

Citation :

« La ferme ! Voleurs ! Vauriens ! Anacoluthes ! On va vous défoncer ! »

*Note Anacoluthes dans son arsenal d'insultes*

Citation :

« Jeune éphèbe. Me permettrais-tu d’étudier les Pokémon composant ton équipe ? Moyennant une belle récompense bien entendu », demanda l’homme.

Y'a un niveau de vocabulaire dans ce Nuzlocke, ça ne plaisante pas.

Ce Nuzlocke est une sulfateuse à références ! J'en ai repéré pas mal, mais je ne doute pas que j'en loupe encore plein ! ^^

Comme beaucoup l'ont déjà dit avant moi, le style est très agréable à lire et on parcours les chapitres avec aisance. Personnellement, je dois dire que j'apprécie particulièrement le format 1 chapitre par badge (même si à partir du chapitre 4, je suppose qu'on sera plutôt sur du 2 chapitres par badge. Ça permet d'avoir une histoire qui va à l'essentiel plutôt que d'étirer des détails qui n'intéresse pas toujours l'auteur.

Je rejoins aussi Loukya sur les combats. D'habitude ce n'est pas la partie que je préfère quand je lis un Nuzlocke. C'est souvent un récit action par action du combat, sans substance derrière. Donc je ne te reprocherai pas de pas trop t'attarder dessus. Après, je dois reconnaître que ça me sort un peu du chapitre à chaque fois. Genre on a un récit des évènements avant le combat, puis le combat est mentionné rapidement via un paragraphe et c'est fini. Comme tu disais, ça peut être intéressant de faire un peu plus de narration quand tu vas avoir des combats réellement difficiles (peut-être que les deux prochains champions d'arènes te donneront plus de fil à retordre :p).

(J'ai conscience que ce que je dis est un peu paradoxal ... Mais moi-même je suis mitigé sur la question xD)

En tout cas, bravo pour ce Nuzlocke ! (Et pas de souci pour le rythme de parution, ça arrive de manquer de temps ! (Surtout que pour avoir beaucoup d'enseignants sur Nuzlocke France (voir sur le Pokéweb en général), on sait que c'est un rythme très soutenu)

Merci pour le retour ! A la base, il n'était pas du tout prévu au récit. J'avais plutôt imaginé un truc autour de la Galerie Concorde (qui devrait quand même se faire) mais comme j'ai pris pas mal de retard sur mes projections d'avancée, je l'ai inclus malgré tout (l'idée de base était d'aller jusqu'à Inezia).

Merci pour tous tes retours ! Tu as bien trouvé les références cinématographiques, mais ce ne sont pas les seules ! Le titre du chapitre 4 est une référence musicale par exemple (un titre un peu oublié mais qui fut un succès populaire à son époque) ! Le format 1 chapitre par badge correspond bien aussi au jeu, je trouve (même si par moments on pourra être sur du 2 chapitres par badge, voire 3 si la situation l'exige), histoire d'avoir des chapitres d'une longueur similaire et qui ne sont pas trop longs^^

Il restait une dernière étape à Simon pour arriver à Méanville : la Galerie Concorde. Celle-ci a été inaugurée en grande pompe il y a près de 18 mois. Elle devait être le nouvel espace commercial pour les auto-entrepreneurs d’Unys. En effet, n’importe qui pouvait s’installer sur un de stands de la Galerie pour y vendre divers objets ou services. Cependant, le succès attendu n’avait jamais été au rendez-vous. La faute à des loyers trop élevés paraît-il, mais aussi à cause d’un manque de fréquentation. Seules les personnes qui arrivaient du sud étaient des visiteurs de la Galerie ; les habitants du nord et de l’est ne fréquentaient jamais cette Galerie, ou très peu.

En arrivant, Simon surpris des bribes de conversations entre un homme et plusieurs femmes.
« La conjoncture économique est mauvaise… j’ai trop de travail pour ça… plus aucun visiteurs », semblait dire l’homme.

Il portait un costume trois-pièces, plutôt élégant, était impeccablement coiffé et rasé de près. A la main, il portait son attaché-case noir. Tout semblait indiquer qu’il s’agissait d’un homme d’affaires. Il aperçut Simon.
« Oh ! Mea maxima culpa ! Je n’avais pas vu que tu étais là ! », commença-t-il, « sois le bienvenu dans la Galerie Concorde ! Là où le monde s’amuse ! Enfin, en théorie… Puisque tu le vois, il n’y a absolument… personne… pour l’instant ! »

Il s’arrêta pour observer Simon davantage, puis il reprit.
« Eurêka ! Tu pourrais reprendre la gestion de la Galerie, n’est-il pas ? »
« Euh, je suis Dresseur et même pas majeur… »
« Mais ce n’est rien ! Allez ! Signe ce papier qui te donne toute la gestion de la Galerie ! J’en reste le propriétaire, mais c’est à toi de faire venir les gens ici pour en fait le carrefour mondial des échanges à Unys ! »
« Sauf que ce n’est pas dans mes plans de faire de la gestion d’une Galerie sans vendeurs, ni clients. »
« T’inquiète, t’as juste à faire de la publicité. Les autres employées s’occupent du reste. »
« Donc, en fait, vous me proposez d’être un homme-sandwich. »
« C’est tutafeh ça ! En échange, tu pourras profiter de réductions chez les vendeurs qui s’installent ici ! »
« Donc, je ne serai même pas payé ? »
« Oh, c’est bientôt l’heure de mon prochain rendez-vous ! Je dois y aller ! Les secrétaires t’expliqueront tout ! »

Sur ces mots, et avant d’attendre une réponse de Simon, le propriétaire partit en courant vers la sortie sud, laissant Simon et les secrétaires. Ces dernières commencèrent à expliquer le fonctionnement de la Galerie à Simon. Son rôle était de réussir à convaincre des gens ayant un profil d’auto-entrepreneur à ouvrir une boutique dans la Galerie et à guider les visiteurs vers les boutiques. Après ces explications, Simon tenta de les mettre en pratique avec un visiteur inopiné.

« Vous ! Oui, vous ! Avez-vous une envie d’entreprendre », lança Simon à son interlocuteur.
« Oh mais oui ! », répondit l’autre, enthousiasmé.
« Alors venez donc ouvrir une boutique de cette Galerie ! »
« Oh mais avec plaisir ! Je vais pouvoir réaliser mes rêves les plus fous, foi de Janusz ! »

Sitôt dit, sitôt fait, Janusz s’empressait d’ouvrir sa boutique : une salle de sport nommée Janusz’s Camp ! De manière tout aussi inopinée, un autre visiteur arriva et souhaitait renforcer ses Pokémon. Il put ainsi trouver son bonheur dans la nouvelle boutique, installée depuis 30 secondes. Ses affaires de gestionnaire homme-sandwich terminées, Simon pouvait désormais traverser la Galerie vide pour arriver, enfin, à Méanville.

Méanville était une autre ville très importante d’Unys. C’était la ville de la fête, grâce à ses attractions, mais aussi une ville du sport. Elle accueillait les deux stades modulables de la région, qui permettait aux spectateurs d’assister à des rencontres de tennis, de basket-ball, de football américain, de soccer et de baseball opposant les différentes villes d’Unys. Enfin, c’était une ville de spectacle avec son music-hall animé par la star Sébastien Patrick où les Pokémon peuvent être mis en valeur pour participer aux différents spectacles.

Amateur de sport, Simon ne pouvait pas résister à faire un passage au Grand Stade pour assister à un match de football. D’autant plus qu’il était possible de faire d’affronter d’autres Dresseurs dans l’enceinte des stades. Arrivé dans le hall, il entendit une voix s’élever au niveau des caisses.

« 500 P$ pour voir Méanville-Volucité ?! Mais c’est incroyable ! », commençait à crier un homme devant la caisse, prenant son ami à témoin, « depuis que le MSG a été racheté par les Qataris et le OV par les Saoudiens, c’est n’importe quoi ces prix ! C’est honteux, le football est un sport populaire ! Rendez-nous nos places à 50 P$ ! »
« Rassurez-vous Monsieur », répondit l’hôtesse de caisse, « vous pouvez assister à un MSG-OV pour 50 P$ ».
« Oh, c’est vrai ?! », dit l’homme, qui semblait se calmer tout d’un coup.
« Mais oui, Monsieur ! 50 P$, c’est le prix des places pour le match des féminines en lever de rideau ! »
« C’est honteux ! Hon-teux ! », s’énerva l’homme aussi rapidement qu’il s’était calmé, « c’est une honte ! Le football est un sport populaire ! Jamais des femmes ne pourront… ». Il s’arrêta net, se rendant compte de ce qu’il allait dire.
« Nous disions donc deux places pour MSG-OV féminin ? », demanda la caissière avec un grand sourire.
« Oui, s’il vous plaît. » grommela l’homme.

L’homme paya ses places, ainsi que les autres spectateurs et Dresseurs. En effet, lors des échauffements entre les équipes, il était possible de réaliser des combats contre les joueurs et joueuses. « Vivement que l’on puisse faire des combats de Pokémon devant un public déchaîné dans des stades encore plus grands », se disait Simon, avant de profiter de ces possibilités de matchs. Au stade, Simon entendit une rumeur sur un bois à l’est de Méanville où disparaissaient des gens qui y pénétraient.

Intrigué, Simon décida de s’y rendre. Il s’agissait du Bois des Illusions, situé juste à la sortie de Méanville, près de la Route 16 où Séléné la Scrutella rejoint l’équipe. Dans ce bois où les illusions vivent ou se meurent, comme dans les hautes herbes, un petit singe de feu, Joli-Cœur, fut ajouté à l’équipe. Au fond du bois, dans une sortie de petite prairie, près d’un tronc, Simon aperçut un homme. Portant un grand sac à dos bleu, on aurait dit un randonneur. Simon essaya de lui adresser la parole et l’homme se retourna. Il dévisagea Simon.

« Hum, j’ai l’impression que tu es un Dresseur, non ? Moi, je suis un voyageur. Je parcours le monde et mon loisir est de papoter avec tous les gens que je rencontre. Tu as entendu parler d’un Pokémon appelé Zoroark ? », demanda l’homme.
« Non, jamais. », répondit Simon.
« Oh… Ce n’est pas bon du tout, cela… Tu n’y connais pas grand-chose. Tu risques de te faire salement avoir ! On peut tromper mille fois mille personnes, non, on peut tromper une fois mille personnes, mais on ne peut pas tromper mille fois mille personnes. Non, on peut tromper une fois mille personne mais on peut pas tromper mille fois une personne. Non... Faisons plus simple. On peut croire et se faire avoir… Ou alors vivre en doutant de tout. Chacun son choix. C’était une intéressante conversation. Tu mérites bien un petit cadeau. »

L’homme offrit à Simon une CT Aboiement, puis reprit son monologue.
« Il y a deux ans, un Pokémon nommé Zoroark vivait ici. Grâce à son Talent Illusion, il avait complètement transformé l’apparence de cette prairie, et il ensorcelait tous ceux qui s’y aventuraient, humains comme Pokémon ! Enfin, c’est que dit la rumeur, mais la réalité, hein, on n’en sait rien ! Il faut douter, toujours douter ! Douter c’est prouver que l’on vit. »

Sur ces dernières paroles, l’homme commença à partir. Ses dernières paroles sur le doute résonnaient chez Simon. Il ne doutait pas de lui, mais de Matis, il doutait de son action, de sa haine, contre la Team Plasma. N’était-elle pas un peu disproportionnée ? Certes ce sont des voleurs, mais, il s’était lancé dans une chasse à l’homme, dans sa soif de justice. Simon fut sorti de ses pensées à un bruit, une sorte de rugissement. Simon se retourna. Aucune trace de l’homme croisé plus tôt. En revanche, une sorte de Pokémon était présent. On aurait dit un renard. Un renard noir avec une crinière rouge et longue, telle une chevelure. Le Pokémon se retourna, vit Simon, et partit en courant. Ce bois était décidément très étrange…

De retour à Méanville, Simon décida de se rendre au parc d’attractions de la ville. Plus précisément, au stand des montagnes russes, qui héberge également l’Arène Pokémon de Méanville. Après plusieurs tours dans les navettes de l’Arène et quelques loopings à grande vitesse, Simon arriva enfin au fond de l’attraction.

« Inezia, je suis venu vous défier ! », lança-t-il plein d’énergie.
« Oh pechère, z’êtes sérieux là ?! », répondit une voix féminine.
Une femme rousse, habillée en jean et polo, surmonté d’une veste verte s’approcha de Simon. Elle avait également une sorte de coupe afro.
« Z’avez pas vu le panneau à l’entrée, té ? », demanda la femme.
« Le panneau ? », répondit Simon, étonné.
« Oui, le panneau ! », s’énerva la femme.
Elle empoigna Simon par le bras, prit une navette avec lui, et l’amena devant le panneau, près de l’entrée de l’attraction.
« Alors ? », demanda-t-elle à Simon, « kesce que vous lisez sur le panneau ? »
Simon commença à lire à voix haute.
« Circuit Exciting’n’Outrageous. An… », Simon commença à comprendre son erreur, « Ancienne… Arène Pokémon… »
« Voilà, té ! C’est pas écrit assez gros là que c’est plus l’Arène ! Maintenant levez les yeux, comme si vous vouliez saluer la Bonne Mère », continua la femme.

Simon s’exécuta sans broncher et aperçut un plan de la zone d’attractions. On pouvait clairement voir la localisation de la nouvelle Arène de Méanville. Sans un mot, ne sachant quoi dire, il se tourna vers la femme rousse.
« Té, maintenant vous savez où aller, peuchère ! », dit-elle avant de retourner dans le parc des montagnes russes. Encore un peu gêné, Simon se dirigea malgré tout, vers la scène de défilé, nouveau endroit habitant l’Arène de Méanville.

Flash. Flash. Flash. Ce n’est pas le titre du dernier film du Pokéwood mais bien le bruit des appareils photo que l’on entendait ainsi. L’Arène de Méanville était un immense podium de défilé de mode. On pouvait voir des mannequins prendre la pose sur un fond sonore des 2be3, lorsqu’un match d’Arène n’était pas prévu.

Simon s’avança sur le podium pour y retrouver Inezia qui l’attendait de pied ferme. Il savait également qu’Inezia était une spécialiste des Pokémon de type Electrik. Ainsi, Wallygator était le Pokémon désigné pour affronter la Championne. Celle-ci débuta le combat avec un Emolga de type Electrik bien sûr… mais également de type Vol, ce qui fit grimacer Simon. Cependant, il avait eu la bonne idée d’apprendre à Wallygator l’attaque Tomberoche, de type Roche. Cette attaque avait un triple avantage : elle était super efficace contre Emolga, elle empêchait l’activation du Talent Statik du Pikaclone et elle diminuait la Vitesse de la cible, permettant ainsi à Wallygator d’en finir en deux coups sans prendre le risque d’être paralysé.

Grâce à Impudence, l’attaque de Wallygator avait augmenté d’un cran. Cela permit au Pokémon de type Sol d’en finir en un seul coup face à Lainergie et à Zéblitz. Blitz, c’est finalement un mot qui résume bien le combat contre Inezia. Vaincue, elle ne pouvait que remettre le badge Défilé Volt.

Equipe :
Nagini (Lianja) de N.30 et Naïf @ Grain Miracl
Bruce (Nostenfer) de N.30 et Hardi @ Poudreclaire
Alexandre (Pharamp) de N.30 et Solo @ Restes
Vachon (Manternel) de N.30 et Docile @ Lentilscope
Gérald (Caninos) de N.30 et Mauvais @ Charbon
Wallygator (Escroco) de N.31 et Pressé @ Evoluroc

Citation :

« Donc, je ne serai même pas payé ? »

Tu es payé en visibilité ! Roooh ! Les jeunes d'aujourd'hui ils ne veulent plus travailler !

Citation :

Ses affaires de gestionnaire homme-sandwich terminées, Simon pouvait désormais traverser la Galerie vide pour arriver, enfin, à Méanville.

Honnêtement, j'ai fait deux fois BW2 et j'oublie toujours qu'il y a une histoire de galerie. xD

Citation :

la star Sébastien Patrick

"Je suis légalement différent de Patrick Sébastien !"

Citation :

« depuis que le MSG a été racheté par les Qataris et le OV par les Saoudiens, c’est n’importe quoi ces prix ! C’est honteux, le football est un sport populaire ! Rendez-nous nos places à 50 P$ ! »

Unys en Nous est un Nuzlocke engagé !

Citation :

On peut tromper mille fois mille personnes, non, on peut tromper une fois mille personnes, mais on ne peut pas tromper mille fois mille personnes. Non, on peut tromper une fois mille personne mais on peut pas tromper mille fois une personne.

La Cité de la Peur ! Bon j'avoue je me souvenais de cette réplique ... Mais j'ai quand même dû chercher sur Google pour me souvenir de quel film ça vient. J'ai encore du chemin à faire. Q_Q

Citation :

Voilà, té ! C’est pas écrit assez gros là que c’est plus l’Arène ! Maintenant levez les yeux, comme si vous vouliez saluer la Bonne Mère

Simon a eu de la chance. Cette femme était l'ancienne maître de toutes les ligues Pokémon et elle aurait accepté son défi s'il n'avait pas dit le nom "Inezia".

Citation :

L’Arène de Méanville était un immense podium de défilé de mode. On pouvait voir des mannequins prendre la pose sur un fond sonore des 2be3,

Cette arène est probablement l'une des plus épiques de la série. Avec des voix en plus !

Citation :

Vaincue, elle ne pouvait que remettre le badge Défilé Volt.

GG pour cette victoire très propre sur Inezia ! Elle n'est pas si simple et Emolga peut s'avérer pénible.

Symy a écrit:

« Donc, je ne serai même pas payé ? »

Les jeunes de nos jours n'ont ils plus aucune valeurs ? Toujours l'argent avant tout...

Symy a écrit:

« C’est honteux ! Hon-teux ! », s’énerva l’homme aussi rapidement qu’il s’était calmé, « c’est une honte ! Le football est un sport populaire ! Jamais des femmes ne pourront… ». Il s’arrêta net, se rendant compte de ce qu’il allait dire.

Symy a écrit:

« Oh pechère, z’êtes sérieux là ?! », répondit une voix féminine.

OH OUI L'ACCENT MDRRR

En tout cas gg pour ce badge et ce chapitre. C'est toujours aussi agréable à lire. La scène du stade m'a tué de rire.