[Pokémon Noir 2] Unys en nous !

- Capturer le 1er Pokémon de chaque zone.
- Pas de Clause anti-doublon (mais Shiny Clause)
- Combat en Mode Défini
- Level Cap pour les Champions et la Ligue (s’applique au moment d’entrer dans l’Arène/Ligue)
- Restriction des objets de soin. Interdits en dehors des combats notables (Rival, Champion, Nikolaï, etc). Utilisation limitée à 1 soin PV et 1 soin Statut (l’utilisation d’une Guérison peut rentrer dans le soin Statut si elle a servi à soigner un Statut et ce même si des PV sont restaurés au cours de son utilisation).

Ayant surtout l’habitude de faire de simples comptes-rendus d’étape de mes Nuzlocke, il s’agit donc du tout premier Nuzlocke que j’écris de cette façon. Il se peut donc que des éléments ne soient pas beaucoup développés ou mal développés, je m’en excuse par avance ! Mais je promets quelques moments bien sympathiques quand même !

Aucune idée pour le rythme de parution avec la rentrée qui approche, mais on va essayer de ne pas laisser trop de temps entre les chapitres !

Notre histoire commence donc à Pavonnay, dans une très froide soirée d’hiver. Il s’agit d’une petite bourgade située tout au sud-ouest de la région d’Unys. Nous y retrouvons une dame, Joy, la petite quarantaine, coiffée d’un haut chignon. Alors que celle-ci rentre chez elle pour retrouver son fils, Simon, son Vokit sonne…

« Allo ? »
« Ween ! »
« Ah, Keteleeria ! Toujours avec tes jeux de mots… »
« Et oui, tu dois me MOT-dire ahahah. Bref, ton fils veut devenir un Dresseur Pokémon, je me trompe ? Si c’est le cas, j’aimerai lui offrir un petit quelque chose. »
« Quoi ? »
« Quoicoubeh ! »
« Keteleeria… »
« Je voudrais lui offrir un Pokémon à ton petit trésor »
« Mais ce serait génial ! Je me disais justement qu’il était grand temps qu’il vole se propres ailes ! »
« Très bien ! Je t’envoie mon assistante à Pavonnay pour le rencontrer ! »
« Comme toujours, quand tu as une idée en tête, tu ne perds pas de temps ! »
« Et oui ! Mon assistante s’appelle Bianca. Elle est in-ra-table : blonde à lunette avec un grand chapeau ! »
Les deux femmes terminent leur conversation, jurant de se contacter plus souvent.


Joy rentra alors chez elle. Elle appella alors son fils, présent dans la pièce voisine, tout en rangeant son manteau.
« Simon, mon chériiiiiii ! »
Simon se dirige vers sa mère. Elle semblait encore plus joyeuse que d’habitude. Dès qu’elle vit son fils, elle se précipita vers lui.
« Simon, tu connais le Professeur Keteleeria ? »
« Oui, c’est ta copine, la réincarnation féminine de Jean Roucas, et éminente spécialiste des Pokémon comme feu son père. »
« Exactement ! J’étais en train de discuter avec elle. Alors, je sais que c’est très soudain mais je dois te poser une question qui me brûle les lèvres. Mon trésor, tu aimes les Pokémon, n’est-ce pas ? »
« Mais bien sûr ! »
« Ça c’est fait. Tu connais cet appareil que l’on appelle le Pokédex ? »
« Oui, c’est une enclyopédie numérique qui enregistrement automatiquement les informations sur les Pokémon que l’on rencontre. »
« Super ! Une jeune fille qui s’appelle Bianca va venir à Pavonnay pour te voir. C’est l’assistante de Keteleeria. Tu ne peux pas la manquer : blonde à lunette avec un grand chapeau. Par contre, je ne sais pas où elle t’attendra mais bon, tu feras le tour de la ville. Ça te prendra quoi ? 2 minutes en marchant à cloche-pied ? Elle doit te donner un Pokédex et un Pokémon, poussin ! »
« Un Pokédex et un Pokémon ? Mon premier Pokémon ? »
« Et oui, tu ne t’y attendais pas, je parie ! Bon, il ne te reste plus qu’à trouver cette Bianca. »


Simon prit son manteau dans l’armoire et l’enfila. Il mit ensuite une petite paire de chaussure pour se préparer à sortir pour essayer de trouver cette fameuse assistante. En sortant de chez lui, Simon tombe sur son ami Matis, du même âge que lui, et sa petite sœur, plus jeune de quelques années.
« Hé Simon ! Tu l’as enfin ton premier Pokémon ? Y’a pas de Dresseur dans ce trou paumé, c’est chiant. »
« Justement, je vais bientôt en avoir un. L’assistante du Professeur Keteleeria doit venir à Pavonnay pour m’en donner un ! »
« Sérieux !? »
La petite sœur de Matis se joint à la conversation.
« Simon. Si tu reçois un Pokémon, prends-en grand soin s’il te plaît… »
« Elle a raison », ajouta Matis. « Allez allons chercher ton Pokémon ! »
Matis et Simon partent alors à la recherche de Bianca, l’assistante du Professeur Keteleeria et laissent la sœur de Matis rentrer chez elle. La ville de Pavonnay est assez petite. Il y a peu d’habitations mais elle est quand même dotée d’un Centre Pokémon et d’une Ecole de Dresseurs, fraîchement construite. Les deux garçons observent toutes les personnes qu’ils croisent, cherchant la personne qui correspond à la description qui leur a été faite. Matis eut alors une idée.
« La colline du belvédère ! J’suis sûr qu’elle est là-bas ta Bian-machin-chose ! »
« Tu penses, Matis ? »
« Mais oui ! C’est une fille, elle a du vouloir admirer le paysage, surtout si elle n’est pas d’ici, c’est le seul à voir dans ce bled pourri ! Alors va récupérer ton Pokémon qu’on puisse se tirer d’ici. »


Simon se dirigea alors vers le haut du belvédère. De dos, il aperçut une fille blonde portant un grand chapeau vert. Elle correspondait à la description ! Il engagea la conversion, alors qu’elle s’exclamait de la beauté du paysage qu’elle admirait.
« Excusez-moi. Êtes-vous l’assistante du Professeur Keteleeria ? »
« Ouiii c’est moiiiii ! Je suis l’assistante du Professeur Keteleeria, je m’appelle Bianca ! Vu que tu me semble être du coin, tu pourras peut-être m’aider ! Je cherche une personne du nom de Simon. Le professeur m’a dit où il habitait mais je me suis perdu dans cette grande ville ! Les gens me perdent toujours avec leurs histoires de gauche et de droite, parce que selon où l’on se trouve, ce n’est pas la même direction ! Mais dis-moi, tu le connais ce Simon ? »
« Bah oui, c’est moi. »
« Supeeeeeeeeeer ! J’ai trop de chance ! Je trop mais trop contente de te rencontrer, t’imagines même pas ! Je dois te poser quelques questions d’usage pour voir si le professeur peut te faire confiance. Tout d’abord, est-ce que tu veux bien essayer de compléter le Pokédex ? »
« Oui ! »
« Merciiiiiii, tu vas bien aider les recherches du professeur. Voilà c’est tout pour les questions d’usage hihihi. »
Simon semblait perplexe face à cette assistante un peu… étrange, pendant qu’elle fouillait son sac. N’avait-elle pas sous-entendu qu’il y aurait plusieurs questions et non une seule ? Bianca sortit alors une petite boîte avec 3 Poké Balls à l’intérieur.
« Ta-dam ! Ton futur partenaire se trouve là-dedans ! »
Bianca sortit les 3 Pokémon des Poké Balls et les présenta à Simon.


« Le Pokémon bipède vert s’appelle Vipélierre. C’est un Pokémon de type Plante très intelligent qui aime beaucoup prendre des bains de soleil. Le Pokémon quadrupède s’appelle Gruikui. C’est un Pokémon de type Feu qui aime bien manger des Baies après les avoir fait griller. Enfin, le dernier Pokémon qui est bleu s’appelle Moustillon. C’est un Pokémon Eau très joyeux qui aime se battre avec le coupillage qu’il a sur le ventre. Alors lequel choisis-tu ? »
Simon observa tranquillement les trois petits Pokémon qui s’amusaient ensemble. Il les trouvait très mignons et aurait aimé pouvoir tous les prendre mais il fallait faire un choix. Parmi les trois, le Pokémon Plante avait croisé son regard et il ne le lâchait plus. Simon sentit qu’une connexion particulière s’était faite avec lui.
« Je vais prendre le Pokémon Plante. »
Bianca donna à Simon la Poké Ball de Vipélierre, ou plutôt de Nagini, ainsi qu’un Pokédex. Une fois tout cela fait, Simon se retourna vers Matis et leva son pouce en l’air pour lui signifier qu’il venait d’avoir son Pokémon. Celui-ci le rejoignit aussitôt.


« Tu as ton partenaire ? Super ! Mais c’est quoi l’autre machin qu’elle t’a donné ? »
Bianca entendit la conversation et rejoignit les deux garçons.
« C’est un Po-ké-dex ! »
« J’en veux un aussi, j’veux devenir plus fort, Clara ! Et avec ce machin-là, je connaîtrai mieux les Pokémon, donc je deviendrai plus fort, CQFD. »
« T’es qui toi ? Et déjà moi c’est Bianca, pas Clara ! »
« Moi c’est Matis, Katia. Je cherche un truc important. Du coup, je veux voyager dans Unys avec mon partenaire. »
« C’est Bianca ! Bon, j’ai pas trop bien compris tes histoires mais si tu peux voyager alors c’est cool ! T’as de la chance, j’ai un Pokédex en rab’, le professeur avait peur que j’en casse un. Donc tu peux le prendre, surtout que quand j’avais exploré Unys dans le temps, les Pokémon ne vivent plus aux mêmes endroits. Plus on est de fous, plus on rit ! »
Après avoir reçu son Pokédex des mains de Bianca, Matis se tourna vers Simon.
« Bon vu que tu as ton propre Pokémon, battons-nous ! Je vais voir de quel métal de Dresseur tu es forgé ! Mon Gruikui, je l’élève depuis qu’il est sorti de son Œuf ! »


Simon accepta le défi de Matis et envoya Nagini au combat. Les deux petits Pokémon se jaugèrent du regard, tout comme leur Dresseur respectif. Nagini prit l’initiative avec une attaque Groz’Yeux et Gruikui riposta avec Charge. Le Pokémon Plante passa à l’offensive à son tour avec une puissante attaque Charge alors que Gruikui utilisa Mimi-Queue pour diminuer la Défense de son adversaire. Voyant que Gruikui ne possédait pas d’autres attaques que celles déjà utilisées, Simon donna pour ordre à Nagini de poursuivre avec Charge. Après quelques échanges de coups, le Pokémon Feu tomba à terre, totalement épuisé par ce combat.
« J’y crois pas ! J’ai perdu ! C’est pas du tout comme un combat contre un Pokémon sauvage de combattre un autre Dresseur ! », lança Matis, « Mais ce n’est pas grave, t’es un bon Dresseur et c’est tout ce que je voulais savoir. Bon, je file et toi, entraîne-toi. »
Sur ces dernières paroles, Matis partit et Bianca se rapprocha de Simon.


« Vos Pokémon se sont bien battus, ma parole ! Mais ils sont encore faibles car ils manquent d’expérience, il faudra bien les entraîner. Ton Pokémon doit être fatigué, alors emmenons-le se faire soigner au Centre Pokémon. »
Bianca guida ensuite au Centre Pokémon de Pavonnay. Enfin, ce fût plutôt Simon qui guida Bianca en la voyant partir dans la mauvaise direction dès le premier croisement. Elle s’excusa encore de se perdre dans une grande ville et commença à présenter les Centres Pokémon à Simon.
« Alors déjà, les Centres Pokémon ils sont pareils ! Ils ont tous un toit rouge ! A l’intérieur, tu peux faire soigner tes Pokémon GRA-TUI-TE-MENT à n’importe quel moment ! Ensuite, il y a un PC qui te permet de déposer et retirer tes Pokémon ou Objets stockés. Enfin, il y a aussi un coin Boutique pour acheter des objets de soin ou des Balls par exemple. Tiens, puisque j’en parle, voilà 10 Poké Balls pour que tu commences à capturer des Pokémon ! Fais ce que tu as à faire ici, et retrouve-moi après pour que je montre comment s’en servir ! »


Simon alla soigner Nagini puis fit quelques achats grâce à son argent de poche. Il sortit ensuite du Centre Pokémon pour retrouver Bianca, qui l’attendait à la sortie, de peur de se perdre à nouveau. Le duo partit alors en direction de la Route 19 au nord de Pavonnay. La Route 19 est une petite route qui permet de relier Pavonnay à une plus petite ville, Amaillide. En arrivant, ils se dirigèrent vers la première zone herbeuse. »
« Alors, je vais te montrer comment on attrape des Pokémon. Donc regarde bien comment je fais », dit Bianca.
La blonde se dirigea dans la zone des hautes herbes et trouva un Chacripan. Elle commença par l’affaiblir avec son Ponchiot puis lança une Poké Ball sur le Pokémon sauvage afin de le capturer. Elle se retourna, fière d’elle.
« Et voilà le travail ! Maintenant direction Amaillide pour toi ! »
Bianca laissa Simon pour retourner à Pavonnay. Celui-ci décida de commencer à appliquer les conseils donnés par l’assistante de Keteleeria et se dirigea à son tour vers les hautes herbes. Il rencontra également un Chacripan. Simon utilisa les conseils de Bianca et réussit à capturer son premier Pokémon ! Voilà une aventure qui commence bien !


Equipe :
Nagini (Vipélierre) de N.6 et Naïf
Duchesse (Chacripan) de N.2 et Docile

Je vais pas te cacher que quand j'ai lu le mot "compte rendu" j'ai failli abandonner, puis j'ai lu "quoicoubeh"......................

Bref, j'ai tout lu et c'est pas mal. J'adore l'humour. N'arrête jamais le vélo.

La Route 19 est une courte route. Simon peut la traverser rapidement afin de se rendre à Amaillide mais juste avant d’arriver dans une nouvelle ville, il est hélé.
« AH ! AH ! AH ! Qui ose donc fouler ma terre de ses pieds ? »
Simon regarda autour de lui puis leva la tête pour apercevoir au sommet d’une colline, un homme sans doute âgé qui l’observait. Celui-ci glissa sur la pente tel un surfeur pour rejoindre Simon. Arrivé en bas, il fit un saut périlleux avant pour atterrir sur ses deux jambes. Enfin presque, pris de son élan, l’homme tomba face contre terre sous le regard perplexe de Simon.


« Euh… Vous allez bien, monsieur ? »
« Oui je vais bien mon garçon. Moi c’est Goyah, tu es un Dresseur n’est-ce pas ? »
« Euh oui. Je m’appelle Simon. »
« Je le savais ! Vois-tu j’aime passer mon temps sur cette colline à observer de jeunes Dresseurs comme toi pour passer du bon temps avec eux, par exemple. Je veux montrer à quel point c’est important de profiter de ses Pokémon. »
Goyah observa Simon de plus près et de tous les côtés.
« Un jeune Dresseur hmmm… Tu manques encore d’expérience mais je vais bien m’occuper de toi mon grand, tu vas voir ! Allez chez moi, nous serons mieux. »
Sur ces dernières paroles, Goyah passa dans le dos de Simon et le poussa pour le faire avancer jusque chez lui.
« Mais enfin ! » s’exclama Simon, « Mais qu’est-ce que vous faites ? »
« Et bien je t’emmène chez moi ! Tu ne vas pas faire le difficile, mon grand. Ne sois pas comme l’autre garçon que j’ai croisé. »
« Un autre garçon ? »
« Oui, un garçon de ton âge avec les cheveux bleus et qui possède un Gruikui. J’ai bien essayé de lui proposer mes services mais il m’a échappé. »
« Mais, c’est Matis ! Où est-il allé, je dois le retrouver ! »
« Sur la Route 20, puis il a sûrement du aller vers le Ranch, puisque la route d’Ondes-sur-Mer est bloquée. »
« Bloquée ? Y’a encore des Psykokwak qui ont la migraine ? »
« Mais non, on n’est pas à Sinnoh ici ! Il y a une manifestation d’altermondialistes qui dénoncent l’exportation massive de Lait Meumeu du Ranch d’Amaillide vers Johto via Ondes-sur-Mer et qui détruit le commerce local près d’Oliville. Bref, cela ne nous regarde pas. »
« Attendez, je dois vraiment retrouver mon ami ! Je-je-je, j’ai une Carte à lui donner ! J’en ai deux ! Regardez dans mon Sac. »
Goyah ouvrit le Sac de Simon et regarda la partie des Objets Rares. Il trouva deux Cartes.
« Hum, tu dis vrai mon garçon. Bien, je propose que tu ailles retrouver ton ami pour que tu lui donnes sa Carte, cela te fera un bon entraînement et une fois revenu, je m’occuperai de toi ! Je surveillerai jour et nuit, ton retour ! »


Goyah laissa Simon et rentra chez lui. Simon décida donc de continuer vers la Route 20. Cette fut l’occasion de battre quelques Dresseurs et de faire une nouvelle rencontre : Vachon le Larveyette. Simon arriva finalement au Ranch d’Amaillide en passant devant la manifestation évoquée par Goyah. Le Ranch d’Amaillide s’est lancé depuis peu dans la production et l’exportation massive de Lait Meumeu dans le monde. Pour cela, des centaines d’Ecrémeuh sont regroupés pour produire ce lait qui est envoyé à Ondes-sur-Mer dont le port est le point de départ des exportations. Cette nouveauté n’est pas du goût de tout le monde ; les propriétaires sont accusés d’exploiter trop durement les Ecrémeuh tout en inondant le marché, ce qui tire les prix à la baisse et fragilise les petites exploitations d’autres régions.


Au Ranch, Simon retrouva Matis, qui le défia aussitôt. Le combat fut difficile car le Gruikui de Matis avait bien progressé. Duchesse fut chargée de réduire l’Attaque de son adversaire avec quelques Rugissement pour laisser place à Nagini qui fut chargé d’affaiblir suffisamment le Pokémon Feu afin que Vachon termine le travail. Après le combat, Simon donna une Carte à Matis et furent rejoint par un couple.
« Oh là, les jeunes ! Ce bruit c’était un combat Pokémon, évidemment ! », dit l’homme.
« Vous êtes qui ? », demanda Matis.
« Qui je suis ? Elle est bien bonne mon garçon ! Je suis le propriétaire du Ranch ! Mon nom est Izan, JP Izan. Mais vous pouvez m’appeler Jean-Pierre. Et la belle créature à mes côtés est ma femme. »
« Oh mes loulous, vos Pokémon doivent être bien fatigués », commença Mme Izan. « Laissez-moi les soigner avec notre bon Lait Meumeu ! »
« Oh, au fait les jeunes ! Vous n’auriez pas vu mon autre Ponchien », demanda M. Izan en montrant le Ponchien derrière lui. « Je ne sais pas ce qui lui est arrivé, il m’a fait une Jean-Pierre Mader, il a disparu. Je me demande quelle Apireine l’a piqué. »

Disparu. Ce mot éveilla un sentiment très fort d’énervement chez Matis.

« Votre Pokémon a DISPARU ?! ET VOUS NE VOUS BOUGEZ MÊME PAS LE TRAIN ARRIERE ?! Je vais le chercher, MOI, votre Ponchien, puisque vous n’êtes que des incapables. Simon, file-moi un coup de main pour fouiller les alentours. »
Matis partit en courant vers l’intérieur des terres jouxtant le Ranch des Izan.
« Mais quel Apitrini l’a piqué celui-là aussi ? », se demanda M. Izan. « Pas la peine qu’il se monte le bourrichon comme ça, mon Ponchien doit être en train de jouer dans un coin. Inutile de s’énerver. »
« Tout à fait », acquiesça Mme Izan. « Tu peux te balader sur nos terres si tu veux », dit-elle à Simon. « Si jamais tes Pokémon se blesse, je pourrais le soigner. Une Madame Jean-Pierre, ça peut aussi tout faire ! »


Simon partit donc explorer le reste du Ranch des Izan. Cela lui permit de capturer un nouveau Pokémon : Alexandre le Wattouat. Ne trouvant pas le Ponchien des Izan, Simon décida d’aller vers le nord du Ranch. En effet, on y trouvait un petit bois où il était fort possible que ce Pokémon soit allé. En s’enfonçant dans le bois, Simon entendit un bruit.
« Pouaf ! »
Ce bruit semblait tout proche de lui. Il est aussitôt rejoint par Matis.
« Cet aboiement ! Ce ne serait pas Ponchien ? Moi je cherche vers l’est, toi au sud. Exécution ! »
Simon s’exécuta et se dirigea vers le sud, comme ordonné par Matis. Il finit par tomber sur Ponchien, en difficulté face à un olibrius tout vêtu de noir, dos à Simon
« Il est là ! », cria Simon pour que Matis l’entende.
« Bouge pas, je vais chercher Jean-Pascal. Toi, tu surveilles le Ponchien jusqu’à ce qu’on arrive.

Le personnage en noir se rendit compte de la présence de Simon et se retourna. Seul son visage était partiellement découvert, du front au nez ; la bouche étant elle aussi masquée par une sorte de foulard.
« Un gêneur ? Oh, un enfant. Voler une sucette à un bébé ne me donne aucun scrupule. Tu connais la Team Plasma ? »
« Non, c’est quoi ? Une Team qui encourage le don du sang ? »
« QUOI ? Mais non ! Nous sommes les guérilleros de la liberté des Pokémon ! Nous avons tenté de conquérir toute la région d’Unys pour le bien des Pokémon ! Nous refusons leur exploitation par des humains ! Et nous combattons pour eux ! »
« Comment vous combattez ? »
« En menant des actions de sauvetage des Pokémon exploités comme les Ecrémeuh de ce Ranch ou ce pauvre petit Ponchien, obligé de garder les troupeaux d’Ecrémeuh. »
« Et si des gens résistent ou vous prennent sur le fait, comme moi maintenant ? »
« Et bien, on utilise la manière forte avec nos Pokémon pour se débarrasser d’eux ! »
« Donc, si je comprends bien : vous êtes contre l’exploitation des Pokémon par les humains mais vous les exploitez comme des armes pour mener à bien votre projet ? »
« Euh… Les faibles d’esprit, comme toi, ne peuvent pas nous comprendre évidemment ! Tiens, prends ça ! »

Le membre de la Team Plasma lança un objet directement sur Simon, qui se baissa et se protégea le visage avec ses bras. L’objet lancé rebondit sur son bras droit et tomba sur le côté. Simon observa le projectile.
« Hein ?! Un CD de Julien Clerc, sérieusement ?! »
Le Sbire profita du moment d’inattention de Simon pour s’enfuir avant l’arrivée de la cavalerie. Matis arriva juste après avec M. Izan, ravi de retrouver son Ponchien.

« Ponchien ! Mais pourquoi est-tu allé jusque-là mon grand ? » Il regarda ensuite les garçons. « Je vous dois une fière chandelle, les petiots ! Je vous payerai en visibilité pour votre action ! »
« C’est tout ?! Mais vous êtes gonflé, vous ! Et si votre Pokémon avait vraiment disparu ? Faites-y plus attention, boomer. »
Matis partit, furieux, avant que M. Izan ne puisse répondre.
« Il est un peu stressant ce gamin », dit-il à Simon, en parlant de Matis. « Et d’un malpoli en plus ! Toutes ces histoires de disparition, ça commence à bien faire. Je rentre avec Ponchien. »


Le sauvetage de Ponchien effectué, Simon repartit en direction d’Amaillide où Goyah l’attendait.
« Ah te revoilà mon jeune ami ! Cela fait plusieurs jours et plusieurs nuits que je te guettais ! Bon, je t’avais parlé d’un entraînement mais j’ai la flemme en fait. Mais à la place, j’ai besoin que tu me rendes un service. »
Goyah poussa une nouvelle fois Simon jusqu’à chez lui, malgré les protestations de ce dernier. En arrivant chez Goyah, Simon vit deux enfants, un garçon et une fille.
« Monsieur Goyah ? C’est cette personne qu’on doit entraîner ? », commença la fille.
« Mais ça l’air d’être un Dresseur super balèze, pas un jeune Dresseur débutant dont vous êtes friand », continua le garçon.
« Effectivement », acquiesça Goyah, « mais même en perdant on apprend ! Il faut profiter des combats avant tout ! Je vous l’ai suffisamment répété, non ? » Il se tourna ensuite vers Simon. « Simon, c’est toi qui vas les entraîner, finalement. Ils attendent ça depuis plusieurs jours de t’affronter ! Et ils doivent être affamés ! »
« Affamés ? Mais pourquoi ? »
« Parce qu’ils n’ont le droit de manger qu’après l’entraînement. »
« Mais, et leurs parents ? Ils ne disent rien ? »
« Pourquoi voudrais-tu qu’ils disent quelque chose ? Sans moi, ils ne seraient rien, donc mes élèves font ce que je décide. Allez, maintenant, place au combat. »


Les deux combats furent une formalité pour Simon. Goyah offrit leur récompense à ses « élèves » ainsi que des Baies Oran à Simon.
« Au fait, puisque tu es plus doué que mes élèves, tu devrais te frotter à l’Arène de Pavonnay. Le Champion vient d’être nommé et est arrivé depuis peu. »
« Il y a une Arène dans ma ville ?! Mais je n’ai jamais vue ! »
« Elle est dans l’Ecole de Dresseurs », répondit Goyah avant de prendre congé de Simon.


Simon reprit donc la direction de Pavonnay. Il se rendit ensuite à l’Ecole de Dresseurs, qui jouxte le Centre Pokémon. La décision de construire une école avait été prise il y a deux ans, cela dans le but de désenclaver le sud-ouest d’Unys, délaissé par la population. Elle avait été terminée il y a peu et avait commencé à ouvrir ses portes. On y trouvait des élèves qui avaient quelques années de moins que Simon. Visiblement, la décision a été prise ensuite d’y installer une Arène Pokémon pour donner encore plus de passage vers Pavonnay, comme l’indique une affiche présente sur un mur. On y voyait un jeune homme, légèrement plus âgé que Simon, habillé d’une chemise blanche agrémentée d’une cravate rouge, et d’un pantalon bleu. L’affiche annonce que cette personne, Tcheren, sera à la fois le Champion de l’Arène et le directeur de l’Ecole. Simon alla le retrouver dans l’Arène, aménagée en extérieur derrière l’Ecole de Dresseurs.


Tcheren commença le combat avec un Ratentin et Simon envoya Vachon, qui commença directement avec Piqûre.
« Piqûre ? Une attaque Insecte avec 60 de puissance et 100 de précision, c’est un bon choix. », commenta Tcheren. « Nous allons donc utiliser Charge, une attaque Normal avec 50 de puissance et 100 de précision, qui est stabbée, comme ton attaque précédente. »

Vachon profita du commentaire de Tcheren pour mettre K.O. Ratentif, qui est remplacé par Ponchiot. Vachon continua avec Piqûre, ce qui déclencha un nouveau commentaire de Tcheren.
« L’effet secondaire de Piqûre est de consommer la Baie du Pokémon adverse si celui-ci en tient une, mais ni mon Ratentif ni mon Ponchiot ne tenaient des Baies. Nous allons donc nous renforcer pour te faire plus de dégâts grâce à Rengorgement, qui va augmenter d’un cran l’Attaque et l’Attaque Spéciale de mon Pokémon. Cela lui donne donc un boost de 50% de ces statistiques ! »

Pendant ce nouveau commentaire qui s’est transformé en monologue, Vachont termina le combat en mettant K.O. Ponchiot. Tcheren remit à Simon le Badge Orelsan Basique, preuve sa victoire.


Equipe :
Nagini (Vipélierre) de N.13 et Naïf
Duchesse (Chacripan) de N.13 et Docile
Alexandre (Wattouat) de N.13 et Solo
Vachont (Larveyette) de N.14 et Docile

Citation :

Le Ranch d’Amaillide s’est lancé depuis peu dans la production et l’exportation massive de Lait Meumeu dans le monde. Pour cela, des centaines d’Ecrémeuh sont regroupés pour produire ce lait qui est envoyé à Ondes-sur-Mer dont le port est le point de départ des exportations. Cette nouveauté n’est pas du goût de tout le monde ; les propriétaires sont accusés d’exploiter trop durement les Ecrémeuh tout en inondant le marché, ce qui tire les prix à la baisse et fragilise les petites exploitations d’autres régions.

J'avoue, je ne m'y attendais pas.  

Nuzlocke très sympathique jusque-là ! Naturellement, c'est le début donc ça reste assez classique pour l'instant. Mais j'apprécie l'humour et les références, notamment dans le chapitre 1 (concernant le prologue, je me suis demandé si tu ne faisais pas des références cachées à Pokémon Stadium ou Kaamelott, mais mon cerveau est sûrement matrixé ). Hâte de voir comment tu vas raconter la suite !

Concernant le Nuzlocke lui-même, félicitations pour ta victoire sur Tcheren ! BW2 fait partie des jeux vanilla les plus difficiles à Nuzlocker donc bon courage pour la suite de l'aventure ! >o<

P.S : C'est effectivement un Nuzlocke romancé ! ^^ Les comptes-rendus expliquent surtout le déroulement du Nuzlocke, sans ajouter de narration / scénario spécifique.

Kaamelott fait totalement partie de mes références humoristiques Ce genre de référence est quelque chose que j'aime utiliser de manière générale !

J'ai vu que tu as suivi mon conseil. Le texte est beaucoup plus agréable a lire que le chapitre précedent !

J'adore l'humour dans ce chapitre, j'ai explosé de rire entre goyah ce grand gueudin et le coup du CD.

Par contre les combats racontés en mode compte rendu me sortent du récit, je trouve personnellement que ça brise le rythme, mais c'est peut-être car je suis allergique aux comptes-rendus donc n'y prête pas forcément attention

Sinon c'est très cool, continue comme ça !

Merci pour ton retour Je me cherche encore un peu sur comment raconter les combats. Le mode compte-rendu/commentaire est ce qui me vient de manière naturelle ; ça vient, je pense, de ma formation d'historien qui fait que je suis plus à l'aise sur ce format que sur un combat dialogué^^

Son Badge en poche, Simon sortit de l’Arène et de l’Ecole de Dresseur et tomba nez-à-nez avec Bianca.
« Coucouuuuuu ! Alors ce combat d’Arène, ça s’est bien passé ? »
« Regarde ! », répondit Simon en montrant le Badge Basique.
« C’est méga trop génial ! Top délire ! Tu viens juste de commencer et tu as déjà un Badge ! Tu as du potentiel comme Dresseur et crois-moi, je suis très forte pour les flairer ! »
« Ah c’était donc ça tout ce bruit. », dit une voix derrière eux.
Bianca et Simon se retournèrent et virent Tcheren apparaître sur le pas de l’entrée de l’Ecole de Dresseur.
« Oh mais c’est ce bon vieux Tcheren ! », dit Bianca d’un air enjoué.
« Bianca. Deux ans ont passé depuis la dernière fois. Tu es toujours aussi… toi-même. »
Le Vokit de Simon se mit alors à sonner et Simon décrocha l’appel vidéo entrant.


« Allo ? »
« A l’huile ! », lui répondit le Professeur Keteleeria.
« Hellooooooooooo Simon, je suis le Professeur Keteleeria ! Bianca m’a tenu au courant de tout ce qui s’est passé. Grâce à toi, nous allons encore mieux nous entendre avec les Pokémon ! On finira tous copains comme Gruikui ! »
« Professeur ! », lança Bianca, « Il y a tout plein de Pokémon ici que l’on n’avait jamais vus il y a deux ans ! »
« Ma petite entreprise Bianca, merci d’avoir fait le déplacement pour moi ! Au fait Tcheren, comment ça marche, ta nouvelle vocation de Champion d’Arène et ton poste de directeur de l’Ecole de Dresseurs ? Tu dresses bien tes élèves ? »
« Professeur, vous êtes toujours aussi… dynamique. L’Arène ? C’est une activité exigeante mais avec mes partenaires à mes côtés, c’est chose agréable. »
« Tcheren c’est une graine de Champion », ajouta Bianca, « et moi je suis un Œuf de Professeur ! Et Simon c’est un DVD : une Dresseur en Voie de Développement ! »
« Ou un CD », continua Keteleeria, « un Champion en Devenir ! Bien, n’oubliez pas l’essentiel, profitez de votre voyage pour me remplir mon Pokédex, je compte sur vous ! »


L’appel vidéo se termina sur cette dernière intervention.

« Alors Simon, tu ne trouves pas que le Professeur Keteleeria est formidable ? » questionna Bianca.
« Si, mais, c’est obligé tous ces jeux de mots ? En plus, elle déteint sur toi. »
« Déteindre sur moi ? », s’étonna Bianca, « mais jamais de la vie, nous ne faisons pas notre lessive ensemble voyons hihi. »
Simon aperçut Matis qui arrivait au loin.
« Il est où le Champion ? », demanda-t-il, « je suis venu pour le battre !! »
« C’est moi. », répondit Tcheren, « tu m’as l’air d’être un Dresseur redoutable. Passons donc à l’Arène. »
« BIEN SÛR QUE JE SUIS REDOUTABLE ! », hurla Matis, avant de suivre Tcheren dans l’Ecole de Dresseurs.
« Champion d’Arène ça doit être drôlement fatigant ou même fatimoufle. » remarqua Bianca. « Au fait Simon, si tu comptes aller à Ondes-sur-Mer, sache que la manifestation a été délogée. Les CRS ont été envoyés. »
« Les CRS ? »
« Oui, les Caninos Responsables de la Sécurité. Du coup, la route a été débloquée. En plus, il y a une Arène là-bas ! »
« C’est parti, direction Ondes-sur-Mer ! »


Simon retourna donc à Amaillide puis pris la Route 20. A mi-chemin vers le Ranch, il put, en effet, voir que l’accès à Ondes-sur-Mer était désormais rouvert. Simon poursuivit donc son chemin jusqu’à arriver dans la ville industrielle. En arrivant, il aperçut deux personnes. L’une était une fille qui portait une guitare électrique sur dos ainsi qu’une robe longue bicolore bleu et mauve et une paire de bottes compensées. Tout cela lui donnait l’air un peu punk. En face d’elle, un homme plus âgé vêtu comme un capitaine de navire.


« Strykna ! Tu ne pourras pas m’arrêter ! », commença l’homme, « ton père a du potentiel et il s’épanouira au Pokéwood ! Je veux devenir une star du cinéma. »
« Et comment vont faire les gens qui en ont besoin, si tu ne conduis plus ton bateau ? », répondit la fille.
« Ma petite chérie, tu es pourtant leader de ton groupe et Championne de l’Arène, alors moi… », l’homme s’éclaircit la gorge avant de se mettre à chanter.
« J'aurais voulu être un artiste
Pour pouvoir faire mon numéro
Quand l’avion se pose sur la piste
A Kanto ou bien à Sinnoh
J’aurais voulu être un acteur
Pour tous les jours changer de peau
Et pour pouvoir me trouver beau
Sur un grand écran en couleur
Sur un grand écran en couleur »
« Mais t’es teubé et en pleine crise de la cinquantaine ? », répondit Strykna. « Moi je fais peut-être deux choses en même temps, mais toi, tu vas pourrir la vie à des dizaines de gens ! J’en ai ma claque, je retourne à l’Arène ! »


La fille partit vers le sud, tandis que l’homme partit vers le nord, en chantant une nouvelle fois.
« Ohé ohé, passagers abandonnés
Ohé ohé, jamais vous ne traverserez
Ohé ohé, la mer pour Volucité
Ohé ohé, j’ai une aut’ carrière à mener. »


Simon décida d’aller ensuite vers le sud de la ville, en direction de la Zone Industrielle. Cela fut l’occasion d’une nouvelle capture : Gérald le Caninos. Il remarqua aussi une annonce : « Cherche Dresseur avec une équipe en forme pour mission spéciale. Contactez Patrick Martin ou rencontrez-le dans la ZI. » Le texte est accompagné du portrait de ce Patrick Martin. Simon alla le retrouver dans la ZI.

« Excusez-moi, vous êtes Patrick Martin ? » demanda Simon.
« Oh ! Un Dresseur avec une équipe qui a l’air en forme ! Tu es venu pour ma mission spéciale ? » répondit Patrick Martin.
« Oui, quelle est-elle ? »
« C’est très simple. J’ai des hommes qui bullent dans la ZI au lieu de se mettre au travail. Il faudrait simplement les secouer un peu avec quelques combats pour qu’ils se remettent au boulot. »
« Quoi ? Vous voulez forcer ces travailleurs que vous exploitez à reprendre le boulot par la force ? Vous ne pouvez pas aller le faire vous-même ? »
« 500 balles pour la mission. »
« C’est non. »
« 1000 balles et une CT ! »
« Non. »
« 1500 balles, une CT et un Mars ! »
« Ok, deal ! »

Simon alla ensuite chercher les hommes de Patrick Martin, qui osaient ne pas se remettre au travail pour leur gentil patron. Simon trouva ces « monstres » dans toute les ZI et leur fit la morale après des combats acharnés pour qu’ils retrouvent le chemin du travail. Ceux-ci retournèrent vers leur patron, accompagnés par Simon, en chantant.

« Merci patron merci patron
Quel plaisir de travailler pour vous
On est heureux comme des fous. »


Cela contenta Patrick Martin, qui en profita pour donner ses récompenses à Simon. Il était désormais temps d’aller affronter la rockeuse de diamants. Pour trouver l’Arène, Simon se dirigea vers un club musique qui n’était pas une boîte de jazz. L’entrée donnait directement sur un escalier descendant vers le sous-sol. Arrivé vers l’entrée du club, Simon entendit déjà une forte musique résonner avec de la guitare électrique mais aussi de la batterie. De chaque côté de l’entrée, il vit une représentation de deux choses étranges. On aurait dit des Pokémon mais cela ne ressemblait à rien de ce que le Pokédex connaissait. Ces créatures étaient bipèdes avec une allure plutôt reptilienne. Elles étaient de couleur violette et avait chacune une sorte de crête descendant jusqu’à la nuque. La crête de la première créature était d’un jaune éclatant alors que la crête de la seconde était plutôt bleue. Les deux avaient également dans le dos un instrument de musique : une guitare électrique pour celle à la crête jaune et une basse pour celle à la crête bleue. Enfin, au-dessus d’elles on y voyait une pancarte : « Duo de Salarsen d’Artie pour Strykna ». Simon passa par l’entrée pour retrouver Strykna.


On se demande souvent si le rock est mort. Nul ne peut donner une réponse concise et précise. Mais en ce qui concerne l’équipe de Strykna, la question elle est vite répondue. La stratégie employée fut de faire venir sur le terrain Scobolide grâce à Hurlement pour le terrasser avec Gérald le CRS, qui était équipé d’une Baie Pêcha pour prévenir d’un empoisonnement dangereux chez une maîtresse du type Poison. La manche contre Scobolide fut rude ; Alexandre termina le travail contre un peu dangereux Smogo, malgré une vaine tentative de Strykna de le soigner. Cette dernière remit le Badge Britney Spears Toxique à Simon.

Equipe :
Nagini (Vipélierre) de N.18 et Naïf
Duchesse (Chacripan) de N.18 et Docile
Alexandre (Wattouat) de N.18 et Solo
Vachont (Larveyette) de N.18 et Docile
Gérald (Caninos) de N.18 et Mauvais

Citation :

On se demande souvent si le rock est mort. Nul ne peut donner une réponse concise et précise. Mais en ce qui concerne l’équipe de Strykna, la question elle est vite répondue.

J'aime beaucoup ce passage

Encore un chapitre fort en humour, surtout niveau jeu de mots haha

J'adore !
Ton nuzlocke se lit très bien !
C'est bien écrit, drôle, ça fourmille de jeux de mots et de références variées (et j'aime ça), bref : c'est pile ce que j'aime !

Bon courage pour la suite !

Après le combat contre Strykna, un passage s’imposait au Centre Pokémon. Là-bas, Simon reçut de l’infirmière une invitation pour une séance au Pokéwood. Celle-ci lui permettait d’aller voir le film de son choix gratuitement (hors majoration lunettes 3D et IMAX).

Simon se rendit donc au nord d’Ondes-sur-Mer vers le Pokéwood. Il s’agit d’un espace où l’on peut trouver un multiplex pour voir des films qui ont été tournés et produits dans le Studio présent non loin. Le tout appartient à un magnat du cinéma, Monsieur East Wood.

Simon se dirigea donc vers le multiplex où pas moins de huit films étaient présentés. Simon s’aperçut que le père de Strykna jouait dans l’un d’entre eux, appelé Zhuman VS Le Papa Justicier, et décida de s’y rendre. Il s’agissait de la première séance de ce nouveau film. Simon entra dans la salle, encore clairsemée. Il put s’apercevoir de la présence de journalistes cinéma : PokéBoom, Eternara, PokéKanto, PokéDessin et Pokémon Locke avaient tous envoyés des critiques pour ce film.

Simon trouva sans difficulté une place et s’installa pour regarder le film. Celui-ci était… étrange. Le père de Strykna semblait peu à l’aise dans son costume de Rioluman, le justicier. Au moins, pour une fois, c’était le super-vilain qui triomphe sur le héros masqué, mais à la grande incompréhension du public.

Quand les lumières se rallumèrent, Simon se rendit compte que la salle était encore plus vide qu’au début du film. Simon s’était rendu compte qu’une grande partie des spectateurs étaient partis pendant le film, mais pas à ce point. Il vit les journalistes cinéma quitter la salle ainsi qu’une dame leur courir après avec des pochettes à la main.

« Messieurs-Dames ! Vous oubliez vos dossiers de presse ! »

Les journalistes firent comme s’ils n’avaient rien entendu mais l’attachée de presse se jeta dans les pieds du journaliste de PokéKanto et s’accrocha à sa jambe.

« Tenez ! », lui dit-elle en agitant sa pochette, « Vous oubliez votre dossier de presse ! »
« Madame, je n’écrirai rien sur ce film. C’est une merde ! »
« Si ça mérite une deuxième vision, rappelez-moi ! »
« Madame, je vous pisse à la raie ! »
« Deray ! Odile Deray ! De toute façon, c’est moi qui vous rappelle ! »

Le journaliste de PokéKanto réussit finalement à se dégager et pressa le pas pour sortir de la salle. Dans le hall, Simon aperçut le père de Strykna. Il semblait très déçu de sa prestation mais en même temps, il souriait et se parlait à lui-même.

« J’ai toujours rêvé de jouer dans un film. Maintenant, mon rêve est exaucé. Il y a des choses pour lesquelles on est fait, et d’autres non… Je le savais. Mais quand j’ai vu ma fille mener de front sa mission de Champion d’Arène et sa carrière de musicienne… J’ai eu envie de poursuivre mon rêve aussi ! Mais pour le moment je vais retourner à mon métier d’origine. Mais un jour je remontrai sur les planches ! »

Il quitta ensuite le Pokéwood pour retourner à Ondes-sur-Mer. Simon termina sa visite et prit ensuite la même direction. Arrivé dans la ville, Simon entendit Matis hurler au loin.

« LA TEAM PLASMA ! VOLEURS ! »

Simon se précipita et retrouva Matis accompagné de Strykna. Ils faisaient face à 3 Sbires. L’un d’eux prit la parole.

« Oui, nous sommes la Team Plasma et sommes de retour pour prendre notre revanche. Il y a deux ans, nous avons été trahis par notre Roi, le soi-disant « héros ». Cela nous a empêché de réaliser la conquête d’Unys. Mais nous n’abandonnerons pas. JAMAIS ! Nous… »
« Mais vous allez la fermer ! », l’interrompit Matis, « Bande de sales voleurs, escrocs ! Accapareurs ! Vous faisiez semblant de libérer les Pokémon ! Le sang de vos morts, vous allez manger ! »
« Au Ranch, on se fait courser par un Ponchiot et ici, on se fait insulter, c’est charmant. », répondit un autre Sbire.
« Embarquons leurs Pokémon ! », ajouta le troisième Sbire.

Le combat s’enclencha. Chacun affrontait l’adversaire qui se trouvait en face de lui. Vaincre les Sbires de la Team Plasma fut un facilité pour Simon, Matis et Strykna. Les Sbires prirent la fuite, déconcertés par la puissance de leurs adversaires.

« On splitte ! », ordonna Strykna, « Prenez la Route 20 ! Moi je m’occupe de la ville et du Pokéwood. »
« On y va ! », s’exclama Matis avec enthousiasme, « On va leur faire leur fête à cette Team Plasma ! »

Direction donc la Route 20 pour Simon et Matis. Leur objectif était de retrouver les Sbires pour les mettre hors d’état de nuire. Simon en retrouva un qui prenait la direction d’Amaillide et Matis s’occupa du second qui se dirigeait vers le Ranch. Vaincus, les Sbires partirent la queue entre les jambes, en marmonnant quelque chose en lien avec un bateau.

« Un bateau ? Vu que je plus gros port du coin, c’est Volucité, il faudrait chercher par là. », commença Matis, « Rentrons à Ondes-sur-Mer, faut trouver où embarquer. »

Les garçons retournèrent à Ondes-sur-Mer et allèrent vers la capitainerie. En arrivant, ils virent Strykna dans une nouvelle discussion avec son père.

« Tu sais papa, t’étais pas mal dans ton film… »
« Tu l’as vu ? Mais au final, le personnage de Rioluman a été donné à une autre personne… Je n’ai pas su enthousiasmer les foules… »
« Ne te laisse pas abattre ! Tu tenteras ta chance une nouvelle fois tout en continuant ton métier de capitaine ! Si tu fais ton boulot de manière sérieuse, tu es libre de faire tout ce que tu veux à côté. »

Simon tenta une approche discrète.

« Excusez-moi », dit-il prudemment, « Nous aurions besoin d’aller à Volucité, vous pourriez nous y emmener ? »

Strykna et son père se retournèrent vers eux.

« Ah ?! Vous êtes revenus ?! La Team Plasma a disparu ? », demanda Strykna
« Oui, mais nous pensons qu’aller à Volucité nous donnera des pistes », lui répondit Simon
« C’est l’occasion de reprendre du service ! Hisse et oh ! », ajouta le père de Strykna, « Embarquez ! »

Les garçons montèrent donc dans le navire du capitaine et prirent la direction de la principale métropole d’Unys : Volucité. Plus ils approchaient de leur destination, plus ils voyaient les immenses gratte-ciels, symboles de Volucité, se rapprocher d’eux. Volucité est une ville immense. Aussi, Matis et Simon se séparèrent pour chercher des indices chacun de leur côté.

Simon visita la ville pour effectuer ses recherches. Cela lui donna l’occasion de rencontrer diverses personnes qui lui offrirent de nombreux objets comme une Bicyclette, un Evoluroc ou un Multi Exp. C’est aussi l’occasion pour Simon de s’offrir une spécialité locale : la Glace Volute. En essayant de recueillir des informations, Simon entendit parler d’une île où la Team Plasma aurait essayé de sévir il y a deux ans. Simon se rendit au Quai Liberté pour prendre un bateau vers l’Île Liberté. Il s’agit d’une petite île avec un phare en son centre. Elle aurait été achetée il y a 200 par un milliardaire pour protéger un Pokémon particulier. Ayant entendu parler de ce Pokémon, la Team Plasma aurait essayé de s’en emparer mais elle avait mise en déroute par un jeune Dresseur. Malheureusement pour lui, Simon ne trouva aucune autre information sur l’île concernant la Team Plasma et rentra à Volucité.

De retour, Simon aperçut un panneau publicitaire qui indiquait la position de l’Arène Pokémon. Simon se dit que le Champion pourrait l’aider et décida de s’y rendre. Mais il n’y trouva que l’assistant du Champion.

« L’Arène est momentanément fermée. Le Champion est parti en toute hâte car appelé par une urgence. Tu peux essayer de le chercher si tu veux. », lui dit l’assistant.
« Mince alors ! Artie n’est pas là ? », dit une voix féminine derrière Simon.

Il se retourna et vit une jeune fille, qui avait à peu près son âge s’approcher d’eux. Elle portait une robe longue avec deux nuances de rose : l’une claire et l’autre foncée. Elle avait également de longs cheveux qui lui permettait d’avoir à la fois des couettes et une longue queue de cheval derrière elle.

« Oh ! Mademoiselle Iris ! », dit l’assistant de l’Arène, « Oui, Artie est absent. »
« Flûte ! », répondit-elle, « Artie n’est jamais là quand on veut le voir ! Dès qu’il fait le coup de la panne, il disparaît de son Arène. »
« Ce n’est pas le cas cette fois-ci », continua l’assistant, « Visiblement, cela aurait trait à la Team Plasma. »
« La Team Plasma ?! Mais elle a disparu, il y a deux ans ! » s’étonna Iris.
« Non. », répondit Simon, « Elle est de retour et je suis à leur recherche. »
« Hein ?! Bon si tu as des soucis, compte sur moi », lui dit Iris. « Alors… Un endroit où se cacheraient des gens louches… Oh ! J’ai peut-être une idée ! »

Iris pris le bras de Simon en partit en courant vers le bas de la rue avant de tourner à gauche. Elle remonta toute la Rue du front de mer, en traînant Simon, jusqu’à arriver au Quai Skoeucet. Là-bas, elle pointa une entrée à Simon.

« C’est l’entrée des égouts de Volucité, c’est l’endroit le plus louche de la ville avec la Rue Etroite. Cela peut être une bonne cache pour la Team Plasma. »
« LA TEAM PLASMA ?! OU ÇA ?! », hurla une voix qui s’approchait d’eux.

C’était Matis, toujours aussi énervé quand il entendait les mots « Team Plasma ».

« Simon ? T’as vu la Team Plasma ? Y sont où ces sales voleurs de Pokémon ?! »
« Non, mais peut-être qu’ils sont dans les égouts. »
« On y va ! Viens m’aider ! MONTJOIE ! SAINT-DENIS ! QUE TREPASSE SI JE FAIBLIS ! »

Matis partit en courant vers l’entrée des égouts, Simon à sa suite. Les égouts furent l’occasion d’une nouvelle capture : Bruce le Nosferapti. Dans les égouts, Simon et Matis finirent par trouver deux Sbires.

« Hé vous ! », les interpella Matis, « La Team Plasma, ça va être vot’ fête ! »
« Des menaces ? », répondit l’un des Sbires, « je vais t’apprendre la politesse, merdeux. Personne ne nous empêchera de libérer les Pokémon ! »
« La ferme ! Voleurs ! Vauriens ! Anacoluthes ! On va vous défoncer ! »

Le combat se lance, et effectivement, la Team Plasma s’est fait défoncer. Face à cette cuisante défaite, la seule option était la fuite pour les Sbires.

« Pfff, pour s’enfuir, ils sont plus rapide qu’un sprinteur de 100 mètres. », constata Matis, « allons chercher plus profondément, ils ont sûrement des complices. »
« Vous pouvez vous épargner cette pauvre peine, jeunes gens. », dit une voix derrière eux.

Les garçons se retournèrent pour voir un homme arriver. Il portait un polo vert ainsi qu’un pantalon en velours bicolore, vert et rouge avec un papillon en guide de boucle de ceinture.

« Hé ! Vous êtes Artie, le Champion ? », demanda Matis.
« Mais quel œil ! Oui, c’est bien moi, le seul, le grand l’unique, l’incroyable Artie ! Et ne vous inquiétez pas, il n’y a pas plus la trace d’un quelconque malfaisant en ce lieu que de noir sur un monochrome de blanc de Malevitch. Sortons donc de ce lieu lugubre qui me prive de toute inspiration. Ces égouts sont une étuve et toute ma créativité étouffe et appelle à l’aide ! »
« Merde, je vais les retrouver et leur faire payer ! », hurla Matis avant de partir en courant.

Simon et Artie allèrent en faire autant quand ils furent interrompus.

« Hé toi ! », lança une voix inconnue.

Un homme portant une blouse blanche et une petite tablette venait de s’adresser à Simon.

« J’ai pu admirer ton combat contre la Team Plasma. Tu as sublimé le potentiel de ton équipe de manière incroyable. C’était très impressionnant, voire même stupéfiant et intrigant. Cela donne à réfléchir. Tu m’as l’air d’être un sujet… intéressant. », dit l’homme avant de partir.

Artie suivit l’homme pour rentrer à l’Arène. Simon resta dans les égouts pour effectuer deux nouvelles captures : Alexandre le Nodulithe et Léo l’Evoli. Les égouts étaient également l’occasion d’effectuer un dernier entraînement avant d’aller se frotter à Artie.

L’Arène du Picasso d’Unys est remplie de chrysalides dans lesquelles il fallait se déplacer. Il paraît qu’Artie adore cela, car celui permet de se sentir à l’intérieur de son œuvre et quand il en sort, il parachève d’un dernière touche son tableau, tel un papillon qui prend son envol.

La meilleure solution contre un Champion spécialisé dans le type Insecte ? Venir avec des bombes de Raid et de Baygon. Si vous n’en avez pas, Gérald et Bruce feront très bien l’affaire ! A eux deux, ils ont tellement réduit en miettes l’équipe d’Artie qu’on pourrait en faire un tableau cubiste. Le combat aura été plus court que le panégyrique d’Artie sur son équipe. Celui-ci remit à Simon le Badge Guernica Elytre.

Equipe :
Nagini (Lianja) de N.24 et Naïf
Bruce (Nostenfer) de N.25 et Hardi
Alexandre (Lainergie) de N.24 et Solo
Vachon (Manternel) de N.24 et Docile
Gérald (Caninos) de N.25 et Mauvais
Léo (Noctali) de N.24 et Brave

désolé j'ai menti il est pas si petit que ça

Déjà j'ai juste envie de dire que je kiffe bien ton nuz ! Beaucoup d'humour, j'adore ça, j'adore rire, je suis réceptif à toute trace d'humour donc je suis vraiment bon public. Entre Keteleeria et ses jeux de mots à deux balles (qui me font mourir de rire) et les diverses blagues disséminées pendant la lecture, je suis servi !

D'ailleurs ça se lit très facilement, les chapitres ne sont pas si longs que ça, mais l'action se déroule rapidement, on va droit au but. Le récit en lui même reste assez classique et suit très fidèlement le jeu, mais vu le côté très humoristique de ton nuz, ça marche plutôt bien.

Au niveau des personnages, on est pas déçu ! Tu as transformé Goyah en un véritable psychopathe qui séquestre des enfants chez lui et c'est vrai que vu comme ça, il parait beaucoup moins intègre.. (RIP les élèves) Toute cette partie avec les manifestations et le ranch était excellente pour le coup, ça m'a bien fait rire avec le sbire de la team plasma avec sa répartie à deux balles et son CD de Julien Clerc, un moment historique.

Cependant j'ai trouvé que l'introduction de Tcheren a été très vite expédiée, même si il est vrai que c'est la même chose dans le jeu. Les combats écrits en compte rendu semblent se passer très rapidement aussi, du coup ils semblent peu impactant mais en vrai c'est pas si grave, on sent que c'est une formalité ahah, et que sans réel danger pour ton équipe, ça a moins d'intérêt de s'attarder trop dessus. En tout cas même si ils sont moins narrés que le reste de l'histoire, les combats n'en restent pas moins drôles avec tes petits commentaires ! Je suis en rade de bombes anti rampants, je vais vous prendre un peu de Gérald et Bruce
Ah oui, la séquence du Pokéwood était très cool aussi, notamment le passage de la fuite des journalistes ! (excellent)

Sinon j'ai décelé quelques petites fautes qui trainaient et quelques oublis de mots dans certaines phrases mais rien de troublant ! J'ai surement oublié de parler de quelques trucs mais en tout cas tu as gagné un nouveau lecteur, bon courage pour la suite ! (ça va il était pas si grand que ça finalement ce commentaire  )