Emerald était secoué. Ses parents s'étaient réveillés un matin et avaient dit : "Allez, on déménage ! On quitte Johto et on part à Hoenn !", c'est ainsi qu'il se retrouva dans le camion de déménagement. Oh, il se serait bien instalé dans la voiture comme tout être humain normalement constitué mais sa mère en avait décidé autrement.
-Désolé mon coeur, avait elle dit, mais mes Magicarpes sont si mignons, je ne peux quand même pas les laisser dans des pokéball, tu comprends ? C'est pour ça qu'ils iront dans la voiture. Et comme il reste plus de place, tu vas dans le camion.
-Mais je suis ton fils et ce sont juste des poissons, avait répondu Emerald, tu ne vas pas me foutre dans ce camion quand même ?!
Elle l'a fait. Et c'est pourquoi il était dans le camion, secoué depuis le debut de trajet. Nan mais c'est vrai quoi, déjà que le camion était conduit par un Ludicolo sans permis conduite mais en plus, il a fallu que sa mère lui offre une bière avant le trajet ! Emerald roulait dans tous les sens et se cognait contre les cartons, il saignait même de la tête. Finalement, le camion freina brusquement et Emerald fut projeté contre les bords du camion et se cogna violament. Il reprit ses esprits et se risqua dehors. Il se trouvait dans un petit village remplit de trois maisons avec deux ou trois personnes se trouvant à l'extérieur, le camion était arrêté devant une maison toute simple, une parfaite copie de la maison voisine. Sa mère descendit alors de la voiture.
-Tu as vu mon chéri ? C'est notre nouvelle mais, elle est chouette, hein ? Tiens mais tu saignes ? Mince, c'est bête, j'ai utilisé le dernier médicament sur Chouchou, le paurvre, sa nagoire bougait pas correctement mais genre vraiment étrangement. Bah c'est pas grave, je vais ajouter ça à ma liste des courses pour la semaine prochaine. Tu as mal ?
-Oui d'ailleurs...
-C'est bien alors, plus ça fait mal, moins c'est grave, c'est reconnu scientifiquement. Bon allez, les pokémons de ton père vont décharger les cartons dans la maison.
-On pourrait le faire nous même, répondit Emerald.
-Travailler ? Et puis quoi encore, ils savaient très bien à quoi s'attendre lorsqu'ils se sont fait tabasser par ton père puis capturer. Et ouais, c'est la loi de la jungle. Mais d'ailleurs... Il est où le chauffeur ?
C'est à ce moment précis qu'une voiture de police se gara en catastrophe à côté du camion de déménagement, une femme aux cheveux bleu descendit de la voiture.
-Police de l'immigration pokémon, cria-t-elle, Sancho Pedro le Ludicolo, vous êtes en état d'arrestation pour conduite en état d'ivresse est pour résidence sans papiers !
Le Ludicolo descendit précipitamment du camion et s'enfuit entre les arbres pour se réfugier dans la cambrousse environnante. L'agent de police prit alors son PokéNav et le positionna devant sa bouche.
-A toutes les unités, diit elle, j'ai un immigré clandestin en fuite, je demande en renfort toutes les agents de police de la région ! Ce sans papier pourrait s’installer dans notre région et ce ne serait pas bien du tout parce qu'il a pas de papiers qui disent qu'il peut habiter ici !
-Jenny, répondit une voix d'homme, on n'a pas que ça à faire, on protège le peuple, on...
-Mais c'est pour protéger le peuple, répondit vivement la dénommée Jenny, de quel autre façon veux-tu le protéger ?
-Ben... On était sur une affaire de braquage avec une prise d'otages dont un blessé... Mais tu as raison, c'est notre devoir de protéger le peuple ! Où ce trouve ton immigré ?
-Il est partit vers l'ouest, je suppose qu'il cherchera à atteindre le Village Myokara pour se fondre parmit les pokémons eau. On se retrouve tous là bas !
Elle rangea son PokéNav et elle se rendit compte pour la première fois de la présence d'Emerald et de sa mère. Ce fut un moment de silence. L'agent Jenny recula alors et sans quitter Emerald et sa mère des yeux, rentra dans sa voiture, démara en sans les quitter des yeux, entama une marche arrière. Elle renversa la boîte aux lettres, fit demi-tour et s'éloigna au loin.
-Bon mon chéri, dit Maman, tu vas dans ta chambre, tu règles ton horloge puis tu vas sympathiser avec les péquenots locaux.
-Mais, commença Emerald, j'ai mal aux pieds, je saigne, je suis fatigué, j'ai pas envie, je sais pas quelle heure il est !
-J'ai dit, va régler l'heure de ton horloge puis va sympathiser avec les péquenots locaux.
-Et si je n'ai pas envie, la défia Emerald.
-Alors tu finiras comme ton grand frère.
-Je n'ai pas de grand frère...
-C'est normal, il n'a pas voulut régler son horloge et alors, on l'a tué avec un couteau, sussura sa mère.
-Tu plaisantes pas vrai, demanda Emerald inquiet.
-Mais bien sûr, j'déconne.
-Je suis soulagé, tu m'as vraiment fais peur...
-On l'a tué avec un fusil, le coupa-t-elle, tuer avec un couteau... Tss on est pas des sauvages non plus. Allez, dépêches toi !
Emerald ne se le fit pas répéter, il avait toujours trouvé sa mère dérangée, mais il n'aurait jamais cru qu'elle pouvait être détraqué. Il monta dans sa chambre et régla l'heure au hasard tout en pestant contre sa mère qui décidé toujours tout pour lui. Comme il rêvait de pouvoir partir d'ici ! Il se regarda alors dans le mirroire.
-Mon chéri, cria sa mère, viens voir ! Il y a papou qui passe à la télé !
Emerald redescendit dans le salon et rejoignit sa mère devant la télé.
-Mais... C'est du porno...
-Oups, je me suis trompé de bouton, au lieu de monter le volume, j'ai changé de chaîne.
Elle appuya alors sur le bon bouton de la télécommande, c'était la chaîne du journal régional d'Hoenn.
-Merci Norman, dit le présentateur, et après cette interview du nouveau champion de Clémenti-ville, nous passons sur l'augmentation du prix des champignons confit au sucre.
-Ah merde, dit Maman, on l'a raté. Bon c'est pas grave, tu verras papa plus tard, maintenant, va sympathiser avec les autochtones du coin.
Emerald sortit donc de leur maison et se rendit dans la maison voisine, celle qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à la sienne. Il entra.