[Y] Le Voyageur

- Un Pokémon ko = mort
- Je peux choisir mon Pokémon de zone, mais je n'en capture qu'un par zone
- Mode choix
- Multi-exp activé

Chapitre 0 : prologue

Il se souvient. Oui, il se souvient. Enfin, non, il n'est plus tout à fait sûr de rien...

Ils sont là, ils le regardent. Le garçon est sur une chaise, attaché, complètement amorphe. Il n'a plus conscience de grand chose. Un gars est assis en face de lui, une espèce de docteur ou de professeur, mais il est trop dans le cake pour comprendre. D'autres types sont derrières, des espèces de militaire.
L'homme en blouse blanche lui parle.
- Qui es-tu ? Es-tu un garçon ou une fille ?
Le garçon aux cheveux bruns ne comprend pas, il est perdu. Il se demande pourquoi il est là. Que fait-il ici ? Qui sont ces gens ? Pourquoi ces questions ? Il répond malgré lui.
- Gar... gar... garçon.
Un silence de mort règne dans la salle. Les gens derrière le docteur le regardent, ils ont l'air de se concerter. Le docteur le regarde, les yeux pénétrants, c'est comme si... C'est comme s'il s'introduisait dans les pensées du jeune homme.
- Pas... bien... Pas... pas... pas... penser.
Un homme chuchote aux oreilles du docteur.
- Cela a fonctionné au delà de toute espérance.
- Oui, le lavage de cerveau a fonctionné. La seconde étape est de lui insuffler de faux souvenirs.
Le brun entend sans comprendre. Lavage ? Faux souvenirs ? Il ne comprend rien à rien. Aussitôt les mots entrés dans son cerveau, aussitôt sortis et il oublie bien vite ce qui vient de se dire.
- Comment t'appelles-tu ?
Le docteur lui parle encore. Il veut quoi ? Ah ! Son nom ! Son nom... son nom... C'est quoi encore ?
- Bry... Bbrrryyy...
Il a du mal à parler, il bégaye, sa langue lui fait défaut. Il ne sait plus. Il ne sait plus rien. Il se met à pleurer, enfin il croit car il n'est plus sur de rien. Pleure-t-il ou ne pleure-t-il pas ? Des larmes coulent ou ne coulent pas ? S'il pleure c'est qu'il est encore en vie... Ou alors il rêve... C'est peut-être ça ! Ou peut-être pas ! Quoi que ça se peut ou ne se peut pas ? Il est mort ou vivant ? S'il ressent, c'est qu'il est vivant. Mais s'il n'est pas conscient de ressentir, c'est qu'il est vivant ou mort. S'il ne ressent pas, c'est qu'il est mort. Quoiqu'il peut être vivant sans ressentir, mais ça revient à être mort. Et s'il est vivant en étant mort, c'est qu'il est une espèce de zombie. Et s'il est une espèce de zombie, il va se mettre à manger du cerveau humain, ce qui peut expliquer pourquoi il a l'impression que son cerveau est au ralenti. Parce qu'il n'en a plus, c'est ça l'explication la plus logique dans ce raisonnement qui semble illogique mais qui a l'air en même temps logique.
Il sent sa tête chauffait atrocement, du moins il en a une vague impression.
- Brylliant, répète avec moi.
Il écoute sans écouter.
- Répète.
L'homme lui attrape le menton. Enfin, il en a l'impression. Il voit flou. Il voit à peine l'homme. Ne parlons même pas des autres qu'il ne voit pas du tout, si du moins ils existent. Il ferme les yeux pour se laisser couler. Il entend de moins en moins la personne en face de lui, si elle est bien en face de lui... Comment savoir ?

Le néant... le néant... le néant...

Chapitre 1 : Étrange

Le néant... le néant... encore le néant...

Il se réveille en sueur. Qui est-il ? Où est-il ? Il ne se souvient pas... Il ne se souvient de... RIEN... Sa mémoire est floue, lui fait défaut, elle vient et part aussi vite telles les vagues sur la plage dans un mouvement de va et vient continu. Ça s'en va, ça revient. Ça s'en va, ça revient.

Bziittt Bziiittt. Alerte rouge. Cerveau au ralenti. Dysfonctionnement détecté.
Ça s'en va et ça revient. C'est fait de tout petits riens. Ça se chante et ça se danse. Et ça revient, ça se retient comme une chanson populaire.
Bzzziiittt Bziiittt.
Redémarrage demandé...
Redémarrage en cours...
Évaluation des dégâts...
Redémarrage effectué... Partiellement...

Le plafond est la première chose qu'il voit, même s'il ne sait plus ce qu'est un plafond. Un mot lui vient à l'esprit, s'il en a encore un. Brylliant... Brylliant... Brylliant... Qu'est-ce donc ? Son nom ? Peut-être, peut-être pas. Il se lève machinalement, ses pieds s'emmêlent et il tombe par terre. Par terre mais est-ce par terre ? Il peut très bien être au plafond sans le savoir comme il peut être dans un lieu inconnu où les directions étaient inversées mais peut-être pas si inversées que ça finalement.

Il doit se lever, mais pour quoi faire ? Il ne sait pas, il ne sait rien, il est perdu. Il ne reconnaît pas la chambre. Une espèce d'oiseau est là. Bizarrement, il la regarde sans le voir mais croît reconnaître quelque chose.
- Toi... être... PIOU...
Piou, c'est Piou. Il ne sait pas vraiment mais sa forme lui fait penser à quelque chose qu'il connaît.
- Rou... Roucool... COOL... COOL...
Il se met à brailler, sans raisons, mais il le fait. Comme ça, parce que c'est bizarre sans être bizarre.

Il arrive à se lever, non sans mal. Ses pieds ne se coordonnent pas comme il faut, il culbute plusieurs fois et tombe, mais se relève. Il arrive face à un miroir, même s'il ne le sait plus. Il observe et pousse un cri de stupeur. Qu'est-ce donc ? Il pose sa main, c'est froid, mais il la laisse sans se soucier de rien. Il observe sans comprendre. Pourquoi ? Pourquoi il y a quelque chose, là, dans ce truc, qui le suit du regard et qui fait la même chose que lui ? Il se retourne mais ne voit rien...

One Eternity Later...

Il percute enfin.
- Moi... Etre... moi

One Eternity Later...

- Moi... Là... dans le... le... mire... oir... moi !

Il se touche, il découvre son corps comme s'il le découvrait pour la première fois. C'est étrange... Très étrange... Un corps... Une bouche... Une tête... Deux bras, deux jambes... Un tronc... Étrange anatomie que ceci. Il ne comprend pas trop mais ne se soucie pas. Il se dit que le miroir n'est peut-être pas un miroir mais une faille spatio-temporelle ou une ouverture vers un autre monde, monde inconnu ou monde qu'il connaît. Car après tout, qu'est-ce qui indiquait qu'il était bien dans son monde et pas dans un monde inconnu peut-être pas si inconnu que ça mais inconnu quand même, même s'il y a des choses pas inconnues dans ce monde connu ou inconnu.

Il observe.

Il tente. Il expérimente. Celui qui lui ressemble sans lui ressembler même s'il y a une étrange ressemblance va-t-il le copier dans ses mouvements.
Une image, fugace, d'un film chinois ou japonais ou il ne sait pas trop mais ne s'en soucie pas outre mesure.

Bzziiit Bziiittt. Alerte rouge. Cerveau en plein délire pas si délirant que ça mais normal sans être normal ou anormal.
Brylliant exécute des gestes bizarres mais pas si bizarres que ça, parce que pour lui, si c'est normal dans les films, c'est normal dans la vraie vie, s'il est dans la vraie vie. Mais est-il dans la vraie vie même si tout cela parait réel ? Il peut très bien être dans un rêve ou dans une réalité virtuelle.
- Yo, ya, yé. Atchi, atcha, atcho-cho. Yiah, yieh, yieuh. Bah, beu, bi, bobo.
C'est du kung-fu ou un truc du genre. Bref un truc normal.
Il s'arrête en plein geste, comme s'il était paralysé.
Déconnexion du cerveau.
Redémarrage en cours.
Évaluation de la folie... 100%
Redémarrage effectué.

Très fort, trop fort.
- Toi... fort... être...
- Toi... tout... copié...
- Copié... sauf... langage...
- Toi... pas être... réel...
- Donc... moi... pas... réel...
C'est la conclusion logique qu'il tire de sa folie. Si l'autre ne peut pas le copier, alors c'est qu'il n'existe pas et s'il n'existe pas, par extension il n'existe pas, donc ce monde n'existe pas non plus, ni rien de ce qui l'entoure. Conclusion : il n'est pas dans son monde mais dans un monde imaginaire.

Il se cogne en s'éloignant mais ne se soucie pas. Il fait fit de la douleur, il ne la sent pas comme si elle n'est pas là, n'existe pas.

Il met un pied, l'un devant l'autre, il descend une structure en bois, un escalier.

Il s'arrête, perdu. Là, devant lui, une inconnue. Il ne l'a jamais vue, il en est sûr et ça c'est bizarre d'être sur de quelque chose quand on est sur de rien même pas de soi-même.
- Qui... Vous...
La femme se tourne vers lui.
- Fiston... C'est trop incroyable !
Elle l'enlace sans qu'il ne comprenne. Que fait-elle ? Il est perdu, il ne comprend pas.
- Fiston, c'est moi maman ! Ta maman !
- Ma... man
Ce mot sonne bien à l'oreille, ça lui évoque quelque chose ! Une image fugace traverse son esprit pour vite repartir mais ça suffit néanmoins à le faire reculer.
- Pas... maman... non.
Elle le regarde interdit comme s'il vient de dire une bêtise. Elle répond stoïque :
- Mais c'est bien moi ta mère qui t'ais mis au monde !
- Vous... êtes... pas maman... Pas... la même... Pas... ressemblance...
Il est sur de ce qu'il avance. Normalement, il n'est sur de rien, sauf cette fois-ci. C'est sa seule certitude. A moins qu'il ne se trompe depuis le départ. Il ne sait pas, ne sait plus. Que penser ? Que faire ? Non, son odeur ne lui dit rien, c'est une parfaite inconnue en face de lui. Pourquoi ?
- Va t'habiller !
Elle change de conversation. Déstabilisant. Il ne comprend pas.

Elle l'attrape par la main, il n'aime pas, c'est désagréable. Ils montent. Ils se retrouvent dans la chambre. Il ne comprend pas pourquoi elle l'a emmené ici. Elle va dans une... une... euh ? Armoire. Elle sort des vêtements qu'elle lui jette. Il ne les saisit pas, son cerveau en retard sur la commande. Ils tombent par terre. Il regarde sans comprendre. Elle soupire et s'approche.
- Ton coma a vraiment bien endommagé ton cerveau. Je suppose que ça reviendra avec le temps.
Il la regarde, perdu. Coma ? Endommagé ? Cerveau ? Temps ? Trop de mots inconnus, ça lui donne mal à la tête. Il porte les mains sur la tête.
- Mal... mal... mal...
Abstrait, abstrait, abstrait. Tout est abstrait. Il ne comprend rien, ne réfléchit pas ou plus comme il faut. Tout ça lui échappe, même les trucs les plus simples. Il pleure, enfin il croit car il ne sent rien.
- Ouin... ouin... ouin... Nul... Beuh...
- Enfin, voyons tu as 18 ans pas 5 ans ! Comporte-toi comme il faut !
Réaction étrange, étrange, étrange. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Il fait une crise et hurle comme si c'était normal, car pour lui c'est normal de se comporter comme ça, c'est comme ça qu'il faut faire.

Chapitre 2 : éjecté de la maison comme un malpropre


Ils descendent, s'ils sont bien en haut et non en bas. Sa prétendue maman qui est peut-être sa maman lui donne une feuille épaisse, une espèce de parchemin.
- Une carte de Kalos pour ne pas te perdre.
Kalos ? Se perdre ?
- Pas... Kanto ?
- Kanto, pourquoi on serait à Kanto ? On a toujours habité ici.
Il ne comprend pas. Jamais il n'a entendu parler de Kalos. Mais Kanto il connaît, c'est chez lui normalement. Mais comme rien n'est normal, il est peut-être normal qu'il soit à Kalos et pas à Kanto. Car après tout, qu'est-ce qui indique qu'il a bien habité Kanto ? Même s'il est sur d'avoir habité là ou qu'il y habite encore. Est-ce que ses certitudes peuvent encore être certitude, ou sont-elles incertitude ? Il se demande s'il doit croire cette chose qui se fait passer pour sa mère ou non. Si elle a déjà mentit sur son identité, elle peut bien mentir sur Kalos/Kanto... Si elle dit la vérité, alors tout est véridique et c'est lui qui se trompe. Stop... Stop... STOP ! Il réfléchit trop, ou tout du moins essaie de réfléchir. Il secoue la tête, sans énergie, et évite de penser.

Il désigne l'oiseau.
- Ça, c'est Passerouge. Tu le connais depuis tout petit.
Il répète sans comprendre.
- Passe... rouge...
- Oui, c'est l'oiseau régional de cette région.
Il change de sujet.
- Pourquoi carte ?
- Tu vas partir en voyage. Cela devrait t'aider à aller mieux. Mais t'inquiète pas, tu ne seras pas seul, tu seras accompagné de quatre autres enfants.
-.............
- Allez zou ! File !
Elle le met dehors sans ménagement !

Il regarde la porte, sans comprendre, encore une fois.
- Youhou !
Une voix l'interpelle, il se tourne. Une fille brune en tenue de cuir avec un short court est assise sur... un Rhinocorne. Il l'a reconnu. Il est content et applaudit.
La fille le regarde étrangement.
- Moi c'est Sannah.
- ...
Il essaie de se rappeler son nom.
- Bry... Bry... Brylliant
- Ok nice.
Elle lui fait un grand sourire avant de pousser un petit cri bizarre parce que le Pokémon a bougé.
- Oui, oui, ooouuuuiiii !
- ...
- Hum, excuse-moi.
- ...
- Allez ! Let's go.
Elle l'attrape par le bras et l'entraîne. Il tombe. Elle le traîne. Il se cogne partout mais ne sent rien.

Ils s'arrêtent enfin. Il se redresse, difficilement. Il observe. Un village. Une table, plusieurs même. Quatre autres personnes. Sa...sa... Sannah il croit ? Une autre fille et deux gars.

Un roux qui semble agité, la bave pendante aux lèvres. Il s'agite sur sa chaîne, d'avant en arrière, comme un Parkinsonien.
- Pokédex, Pokédex, Pokédex... Je dois le compléter.

Un brun, une crotte sur la tête, tutu rose.
- La, la, la lila.
Il chante et danse.
- Ti ti ti.

Une blonde, un concombre entre deux bosses, petite tenue, jupe à ras-le-cul. Elle se caresse. Sannah lui grimpe dessus et elles font des trucs bizarres avec leur bouche.

Il est perdu, ne sait pas quoi faire. Il s'assoit sur une chaise.
Bzzziiit Bzzziiit. Alerte rouge. Cerveau en surchauffe.
Leave. We must leave. We must leave. We must leave.
Partir, partir, partir. Il n'a qu'une envie, c'est de partir. Pourtant, il reste. Il ne sait pas pourquoi mais il reste sans en comprendre la raison. Il attend, encore et encore.
Redémarrage en cours.
Évaluation des dégâts... 100%
Redémarrage effectué.
Reste de résidus...

Il se passe quelque chose. Le roux se lève et gueule comme un possédé.
- Pokédex, POkédex, PokéDEX, POKEDEX, POKEDEX.
- Dex, dex, dex.
- Cot, cotdex.
Il fait la poule et fait semblant de picorer. Les autres le regardent mais ne réagissent pas outre mesure.
Sannah réagit après un temps interminable, même si ça lui semble interminable car il n'a plus la notion du temps, notion abstraite, d'autant plus abstraite pour quelqu'un qui n'est pas sur d'être présent dans cet endroit. Mais de toute façon, il n'est plus sur de rien, à quoi bon prendre en compte la notion de temps.
- Non, arrête, tu nous a interrompu dans notre affaire.
- Juste au moment où j'allais mettre le concombre.
- Trovato arrête !
Le dénommé Trovato arrête de faire la poule et regarde les deux filles qui font de drôle de chose. Il s'approche et les renifle bruyamment.

Il s'arrête, se retourne et balaie les verres qui tombent dans un fracas monstre. Les quatre enfants n'y prêtent pas attention. Les rares passants courent, les prenant certainement pour des fous. Brylliant n'y prête pas attention, tout est normal pour lui. Bizarrement, il se sent bien avec ces gugusses.

Le roux retourne la table et casse les chaises.
- Yeah, yeah, yeah. Pokédex, Pokédex, Pokédex.
La crotte en tutu rose l'accompagne.
- Yeah la la la ! Yeah la la la ! Allumez le feu ! Allumez le feu !
Il se prend pour une rock star et imite le grattement sur une guitare.
- Tu, tu, tu, la la la !
- STOP, mais stop, arrêtez tout !!!
Tout le monde s'arrête.
- Trovato, Tierno ça suffit, on se calme les enfants.
Les deux garçons écoutent Sannah et s'assoient sur les deux chaises qui restent.
- Ouf, bon, on fait les présentations. Ça c'est Tierno, ça Trovato, ça Séréna.
Brylliant écoute mais a du mal à retenir.
- Ok, ça c'est concombre, ça tutu, ça Pokédex, moi Chaudasse la péta...
- Pas d'insulte, réplique Concombre.
- Toi Brybry.
Brylliant applaudit, il aime.

Bah c'est sympa ! J'avoue avoir eu un peu peur que ça ressemble un peu trop à mon Nuz absurde, mais au final non, tu casses les codes d'une autre manière avec un héros qui n'a aucun repère et non des repères faussés.

Le pauvre, à répéter toujours les mêmes mots jusqu'à en devenir fou, il doit vraiment faire peur à voir en vrai ce Brylliant. xD

Aucune considération de la maman non plus, qui, à peine son gosse sorti d'un coma qui a duré un sacré bout de temps, le fiche directement dehors, alors qu'il montre très clairement de sacrées séquelles qui auraient bien eu besoin d'une thérapie !

Mais bon, au moins il a l'air bien intégré au milieu de ce groupe de gens qui ont tout autant l'air dérangés. ^^

J'apprécie la lecture en tout cas ! Félicitations pour ta productivité !

Wow, ok.
Je ne m'attendais pas à ce niveau de bizarreries xD

C'est pas trop mon délire je pense, par contre c'est pas mal écrit. Et je trouve très bien vu d'avoir fait des 4 "amis" un groupe de personnages dérangés, d'une part ça va bien avec notre étrange héros, d'autre part ça les rend vraiment plus intéressants. (Je pourrais dire qu'ils sont presque comme ça dans le jeu de base, en moins intéressants, mais ce ne serait pas très gentil xP)