[Lune] Hoʻokahi Together

- Pokémon KO = mort
- Capturer uniquement la première rencontre d'une zone
- Multi-Exp, objets donnés aux Pokémon, Poké Loisir, Poké-détente et Pokéballs autres que simples = interdits
- A chaque Cristal Z remis par un Capitaine d'Epreuve, une des interdictions ci-dessus saute (+ 2 surprises) *
- Aucune capture dans les zones d'Epreuve
- 1 CT autorisée par Doyen battu

*Précision : j'ai établi dès le départ ce que je débloquais dans quel ordre avec les Epreuves, entre autre pour l'équilibre (éviter de débloquer les Ilots trop tôt par exemple).

      Splash !

      Une horrible décharge glacée s'est propagée dans mon corps tout entier. Le choc soudain a failli me couper la respiration, entraîné par le liquide froid qui me dégoulinait dans le dos. J'ai entendu l'arme retentir sur le sol, tandis que mon sang bouillonnait, plus par colère qu'à cause de ma température en chute dans l'air déjà frissonnant. Une voix claire, sèche et pourtant douce, s'éleva et je reconnus Mademoiselle Samia avant même de lui faire face.

– Alors, c'est comme ça que tu m'aides à nettoyer la cour ?

      Une mèche brune de ma professeure s'échappait devant ses lunettes, lui donnant un air furieux que démentait sa moue. Le seau à ses pieds et un balai-brosse en main ; elle avait remonté ses manches et les jambes de son pantalon pour ne pas les mouiller, mais ne s'était pas gênée avec mes vêtements.

– Qu'est-ce que tu as encore gribouillé par terre ?
– Euh, rien, ai-je répondu en effaçant mon dessin.
– Encore un de tes souvenirs flous ? s'est-elle inquiétée.
– Non, mentis-je.

      Son regard inquisiteur s'appuyait sur moi, et elle ouvrit la bouche. Aussitôt je me suis relevé et me suis mis à balayer le cour pour qu'elle ne me pose pas plus de questions. Je savais qu'elle s'inquiétait pour moi, mais j'aurais préféré qu'elle me lâche. Soudain je l'ai sentie agripper mon col et me tirer avec force derrière elle.

– Tu vas venir avec moi dans le bureau de la directrice.
– Quoi ?! Si c'est pour la cour, je vais la nettoyer, promis ! Je sais que ça fait partie de l'accord, je faisais juste une petit pause...
– Ce n'est pas la question. Quelqu'un veut te voir.
– Qui ça ?

      Elle n'a pas répondu, et continuait à me traîner du haut de son mètre soixante-six (environ). Trois couloirs, quatre escaliers et deux portes plus loin, nous étions dans le bureau fade et sombre. J'étais toujours trempé jusqu'aux os. J'ai tenté d’essorer le polo de mon uniforme tandis que mon pantalon et mes chaussures dégoulinaient gaiement sur la moquette.

      La directrice, impeccable dans ses habits élégants, a bondi de son siège avec des yeux ronds.

– Que s'est-il passé ?!
– Elle m'a balan-
– Il a trébuché contre mon seau d'eau, m'a coupé Mlle Samia en donnant un coup de coude dans mes côtes. J'ai pensé qu'il serait plus au chaud dans votre bureau, en attendant de lui trouver une serviette.
– En effet... Vous avez bien fait. Demandez à Jacquot, il devrait lui trouver une tenue de rechange.

      Avant de sortir, Mlle Samia nous a adressé un grand sourire derrière ses lunettes et j'ai fusillé la porte du regard, sans grand résultat. La directrice m'a invité à m’asseoir sur le canapé – s'est ravisée sur la chaise d'à côté en avisant mon état – et a repris place derrière son bureau.

– Merci d'être venu, Rico. J'espère que tout se passe bien pour toi à l'Ecole... En dehors de ce petit incident.

      J'ai éternué pour seule réponse. J'étais reconnaissant de leur accueil, après tout ils m'hébergeaient, me nourrissaient, m'instruisaient gratuitement alors qu'ils ne me connaissaient même pas... Mais je n'étais pas ravi pour autant de me retrouver dans cette situation. Et le ménage n'était pas non plus une partie de plaisir. Bien sûr, je ne pouvais pas vraiment me plaindre, c'était une contrepartie plus que généreuse. J'éternuai à nouveau. L'eau commençait à me frigorifier.

– Je t'ai fait appeler, a-t-elle repris, car nous avons peut-être une piste au sujet de ton amnésie.

      Je me suis relevé de ma posture avachie, soudain très attentif.

– Une jeune fille qui vient de s'inscrire dans notre Ecole a remarqué ta... ton... enfin, il semblerait qu'elle t'aie reconnu.

      Je brûlais de demander des détails quand on frappa à la porte. Une fille blonde, les cheveux relevés en queue-de-cheval, est entrée avec réserve. Une invitation de la main de la directrice, et elle s'est délicatement posée sur le canapé qui m'avait été refusé, le dos droit, ses mains jointes sur ses genoux. Elle m'a dévisagé en coin, avec aberration. Mon physique a tendance à attirer les regards, malheureusement pas pour les bonnes raisons.

      J'ai cependant réalisé que c'était différent cette fois. J'ai suivi son regard jusqu'à la mare qui s'était formée à mes pieds. Même moi je devais avoir l'air plus ridicule qu'effrayant pour le coup. J'ai tenté de recoiffer ma chevelure rouge vif. Peine perdue. Elle était tellement imbibée d'eau qu'elle se plaquait à mon crâne.

– Lilie, je te remercie d'être repassée. C'est bien le garçon dont tu nous as parlé ? a-t-elle demandé, me désignant.

      J'espérais bien, vu la situation embarrassante. Elle a hoché la tête. Mon estomac a failli bondir.

– Oui, c'est lui. C'est le garçon qui m'a sauvée.
– Sauvée ?! n'ai-je pu m'empêcher de m'exclamer.
– Il y a moins d'un an (elle s'est courtoisement tournée vers moi), un pont s'est écroulé sous mes pieds. Je serais tombée de plusieurs mètres de haut si tu ne m'avais pas rattrapée in extremis. Je t'en suis infiniment reconnaissante.

     Elle s'est inclinée. Je me suis concentré de toutes mes forces sur ces informations.

     Un pont.

     Une chute.

     Le visage de cette fille.

     Je fixais cette... comment, déjà ? Lilie... Lilie...

– Tu... Tu ne t'en souviens pas ? m'a-t-elle demandé, mal à l'aise.

     Ma tête s'est mise à tourner. Je m’efforçais de solliciter toutes les cellules de mon cerveau. (Réfléchis !) Il fallait que je retrouve n'était-ce qu'une infime parcelle de souvenir ! (Réfléchis ! Réfléchis !) Ma seule opportunité depuis des mois ne pouvait pas se terminer comme ça... (Réfléchis !!) Mon cerveau restait parfaitement muet. Une boule s'est formée dans ma gorge. J'ai fini par m'arracher la réponse de la bouche.

– Non...
– Oh. C'est sûrement à cause de la chute. Quand tu m'as tirée sur la terre ferme, tu t'es fait entraîner dans la rivière en contrebas.

     Une rivière ? Tout ça ne me disait rien du tout ! Ma tête a commencé à me faire souffrir. Des bourdonnements ont assourdi les conversations de la pièce. Mon regard s'est détaché pour tomber sur le Tapis Abîme qui décorait le bureau. L'ironie m'a frappé au plus bas. Je ne prêtais plus attention à ce qui se passait autour de moi. Je n'avais plus que cette amertume en bouche. Pourquoi ?

     Pourquoi moi ?

     J'ai senti mes jambes s'alourdir. Une substance gluante s'emparait de moi, remontant depuis mes orteils jusqu'aux genoux. Une odeur pestilentielle s'est insinuée dans mes narines et me donnait la nausée. La masse informe dans laquelle je m'enlisais a émis un gargouillis. Deux yeux sont apparus dans la substance multicolore, ainsi qu'une bouche qui aurait découvert toutes ses dents, si elle en avait eu. Et puis, un son familier...

– Mlle Samia, a vociféré la directrice, pour la dernière fois : faites-moi sortir cette Tadmorv de mon bureau immédiatement !
– Allons, madame la directrice ! Vous savez aussi bien que moi qu'elle ne ferait pas de mal à une mouche !
– Je ne pense pas que mon tapis soit du même avis ! Sans parler de mon mobilier. Aussi affectueuse et amicale soit-elle, elle reste un Pokémon qui ne sait pas où elle met les pieds... Enfin... Le... corps !

     La Tadmorv me fixait affectueusement de son air béat. Elle a posé une masse de son corps gélatineux, comme une main, sur mon genou. Mon pantalon a commencé à se désintégrer à vue d’œil. Son corps vaseux s'est retrouvé en contact direct avec ma peau. Je me suis levé d'un bond en poussant un cri.

Comme d'autres avant moi, je posterai après les chapitres les détails de ma partie ou ce que j'aurais envie de dire sur l'écriture du chapitre.

Ça fait un bail que j'ai écrit ce chapitre, et même un sacré moment que j'ai décidé de ne plus y toucher. Le style peut légèrement différer de la suite, mais c'est vrai qu'il est difficile d'harmoniser un nuzlocke qui est bien parti pour me prendre des années u_u Donc voilà, je poste et puis zut si c'est pas parfait. tmtc ça peut jamais être parfait


L'idée est partie d'un manga : Yamada-kun and the 7 Witches. Probablement, maintenant que j'y pense, parce que je l'ai lu à l'époque de la sortie de Pokémon Lune. J'ai trouvé qu'il y avait des parallèles intéressants entre les "7 sorcières" et les "7 Capitaines d'Epreuve". Cela dit je voulais que ça reste cohérent à ma vision de l'univers Pokémon, donc après des mois d'agonie de réflexion le manga n'est plus qu'une inspiration.

De même pour les règles, avec ce parallèle je trouvais sympa une inspiration Unlocke Challenge. Bon au final les règles sont probablement très oubliables. On est plus là pour l'histoire que pour le jeu.

jojoelle a écrit:

- Multi-Exp, objets donnés aux Pokémon, Ilots, Poké-détente et Pokéballs autres que simples = interdits

Les Îlots, c'est ceux de Poké-Loisir, j'imagine. Si je comprends bien, tu les débloques séparément, c'est ça ?

jojoelle a écrit:

image bricolée viteuf'

C'est bizarre. On dirait que le faisceau de la Pokéball va vers lui. C'est un Pokémon, le mec ?

jojoelle a écrit:

J'ai senti mes jambes s'alourdir. Une substance gluante s'emparait de moi, remontant depuis mes orteils jusqu'aux genoux. Une odeur pestilentielle s'est insinuée dans mes narines et me donnait la nausée. La masse informe dans laquelle je m'enlisais a émis un gargouillis. Deux yeux sont apparus dans la substance multicolore, ainsi qu'une bouche qui aurait découvert toutes ses dents, si elle en avait eu. Et puis, un son familier...
[...]
Mon pantalon a commencé à se désintégrer à vue d’œil. Son corps vaseux s'est retrouvé en contact direct avec ma peau.

Je rêve ou elle a essayé de le manger ?

Bref, c'est un peu mystérieux et confusant, mais j'ai hâte de découvrir la suite.

Sylveon a écrit:

Les Îlots, c'est ceux de Poké-Loisir, j'imagine. Si je comprends bien, tu les débloques séparément, c'est ça ?

Oh... J'oublie totalement que ça s'appelle le Poké Loisir (dans ma tête c'est juste "les îlots"). Je les débloque en même temps en fait.
Je corrige ça dans le premier post (oui un mois après oui :v).

Sylveon a écrit:

Bref, c'est un peu mystérieux et confusant, mais j'ai hâte de découvrir la suite.

Bubuyog a écrit:

Je rejoins l’avis de Sylveon : un début assez déconcertant … je me demande dans quelle direction tout ça va partir !
J’aime beaucoup l’utilisation du personnage de Lilie et de l’incident du pont.

Quelques trucs mystérieux en effet.
Mais j'espère que je ne vous ai pas trop perdus par maladresse...
Ce nuzlocke est un vrai exercice d'écriture finalement (ou plutôt, plusieurs exercices... et sur le long terme). Il y a/aura probablement quelques couacs.

On peut dire que je suis sortie du schéma habituel, même si ma pauvre imagination me fait quand même me raccrocher au principal du scénario du jeu.

     Mes poils s'étaient dressés d'un coup. Mon regard s'est embrumé tandis que la Tadmorv arborait un air confus. Ma jambe a commencé à me brûler, et je me suis recroquevillé pour tenter de calmer la douleur. Le Pokémon a émis un borborygme désolé, mais cette fois Mlle Samia l'a sorti du bureau en vitesse. La directrice s'est précipitée vers moi.

– Rico, montre-moi !

      J'ai soulevé mes mains. Ma jambe ressemblait à une sauce Tamato qui aurait trop cuit.

– Je t'emmène à l'infirmerie tout de suite.

      Elle m'a aidé à me relever et à marcher jusqu'à la pièce à deux portes d'ici. J'ai serré les dents pendant qu'elle appliquait en catastrophe de la pommade sur tout l'avant de ma jambe. Ensuite elle est sortie en trombe chercher l'infirmier.

      La pommade a agi lentement et faiblement. J'avais senti une légère fraîcheur à l'application mais je me sentais toujours aux prises avec des Grillepattes mangeurs d'homme. J'avais l'impression que mes poumons se bouchaient et je me suis concentré sur ma respiration. Je devais me calmer. (Inspiration.) Tout irait bien. (Expiration.) Ma gorge n'était pas en train de gonfler. (Inspiration.) Il fallait que j'y croie...



      Au bout d'une minute et d'une douzaine de vérifications nerveuses, j'ai pu constater que je n'étais pas mort. Ma jambe était légèrement moins en feu. Je n'ai pas osé bouger de ma position, crispé sur mon tabouret en la tenant comme si elle pouvait tomber d'un instant à l'autre, mais j'ai commencé à me détendre. J'ai regardé mon pantalon : il était fichu. J'ai tiré une grimace. Je tiens beaucoup à mes affaires.

      Il m'a fallu encore une seconde pour remarquer que Lilie était dans l'infirmerie depuis tout ce temps. Les mains sur le visage, médusée, elle m'avait observée dans ma plus grande gloire. Nos regards se sont croisés. J'ai reniflé.

– E-Est-ce que ça va ? a-t-elle demandé d'une voix blanche.
– … Ça aurait pu être pire.
– Je peux te demander...
– Je sais, ai-je soufflé, les allergies aux Pokémon ne sont pas censées exister à cause de leur organisme ou un truc comme ça, mais il faut croire que je suis unique en mon genre.

      La réponse était un peu sèche, mais après des mois sans avoir aucune idée de qui j'étais, j'étais un peu sur les nerfs. J'aurais voulu demander à chaque passant dans la rue s'il me reconnaissait, jusqu'à Poni s'il le fallait – et les mois passant je commençais à croire qu'il ne restait plus d'autre piste. Seulement, impossible. Mes cicatrices à l’œil et ma dégaine étaient, selon mes professeurs, « à faire peur » et je « risquerais de les faire fuir » en les accostant. Mais surtout, je n'avais pas de Pokémon...

– Pas si unique que ça... a marmonné Lilie.
– Hein ?

      La directrice et l'infirmier sont entrés en frappe mais Lilie s'était emparée de mon attention.

– Qu'est-ce que tu veux dire ?
– C'est juste... (Elle a secoué la tête et a repris d'une voix plus forte.) Je connais quelqu'un qui a une réaction étrange quand il touche un Pokémon, lui aussi.
– Qui ? Quel genre de réaction ? l'ai-je interrogée.

     J'avais vaguement conscience de l'infirmier qui vérifiait la blessure tout en gardant une oreille intéressée, ainsi que de la directrice qui nous regardait tour à tour, interloquée. La déclaration de Lilie avait ravivé mon intérêt sur la jeune fille blonde qui se rapprochait de moi. Elle se tenait droite comme un i, elle parlait et agissait avec une réserve polie, et pourtant elle dégageait une surprenante détermination.

– Je pense que je peux te faire confiance. Et à vous aussi, a-t-elle ajouté à la directrice et l'infirmier qui se sont empressés d'acquiescer. Ce n'est pas quelque chose dont j'ai l'habitude de parler, mais... C'est mon frère. Quand il touche un Pokémon, il a... Des frissons, la respiration qui s'accélère. Il peut aller jusqu'à vomir, a-t-elle ajouté en pinçant les lèvres. Une réaction différente de la tienne, mais...

      Mais terriblement similaire. Aussitôt, mon esprit s'est mis à bouillonner. Quelqu'un comme moi ? Le frère de cette Lilie, qui m'avait reconnu. Est-ce qu'on s'était déjà parlé, elle et moi ? Est-ce que lui aussi me connaissait ? Savait-il pourquoi j'étais comme ça? Il fallait que je le rencontre ! Non, avant ça, il fallait que je demande des détails à Lilie.

      J'ai senti chaque cheveu sur mon crâne se hérisser tandis que les questions se bousculaient dans ma tête.

      Tout à coup, un éclair.

     La silhouette d'un garçon effrayé a traversé violemment mes pensées. La douleur, passée aussi vite qu'elle était arrivée, ne laissait plus que cette image entêtante. Un souvenir. Les nerfs à vif, je me suis relevé d'un coup, faisant tomber mon tabouret. J'ai saisi Lilie par les épaules.

– Lilie, il faut que je parle à ton frère !

      Elle m'a lancé un regard apeuré, qui a glissé vers la directrice. Je n'aurais pas dû m'y prendre aussi violemment, mais je ne pouvais pas me retenir.

– Où est-il ?!
– I-Il est... Il est parti !

      Je l'ai relâchée, surpris par le ton de sa voix.

      Lilie a reculé d'un pas et a réajusté sa veste. Elle était à nouveau maîtresse d'elle-même, mais quelque chose était différent. Elle avait toujours son air réservé, cependant sa bouche était crispée. Sous mon regard inquisiteur, elle a ajouté :

– Il fait le tour des îles de l'archipel. Je ne sais pas où il peut être à l'heure actuelle.
– Le tour des îles...
– C'est ça, a répondu amèrement Lilie. Veuillez m'excuser, il est temps que je rentre chez moi.

      Elle a exécuté une courbette polie et est sortie en refermant soigneusement la porte derrière elle, coupant remarquablement court à la conversation. Nous sommes restés abasourdis un instant. Pourquoi avait-elle réagi ainsi ? Je me suis renfrogné. J'aurais dû lui parler autrement, plus calmement. Ma jambe me lançait, et je sentais une brûlure similaire au fond de moi. Une colère sourde. Mon unique indice errait à travers tout Alola, et j'avais mal à la jambe.

– Le Tour des Îles... a répété à son tour la directrice. Comme dans la légende ?
– Une légende ?
– Une vieille histoire, plus exactement. C'était un rite de passage pour les jeunes Aloliens autrefois. Accompagné de ses Pokémon, il fallait voyager d'île en île, accomplir des défis ou des épreuves. Le rite avait pour but de purifier l'âme et le corps, et à terme on passait au statut de Dresseur. Aujourd'hui, les Ecoles sont là pour ça, a-t-elle souligné.
– Accompagné de Pokémon... Il n'y aucune chance que je puisse le faire, alors.
– Je n'en suis pas si sûre. Rico... (Je me suis tourné vers elle, perplexe.) Tu n'as pas pu capturer ton Pokémon lors de la cérémonie avec les autres élèves, cependant il y a un autre moyen pour toi d'en obtenir un. Un moyen rapide, qui plus est.
– Comment ?!
– Une tradition du Tour des Îles a perduré jusqu'à nos jours. Le chef du village de Lili'i, au centre de Mele-Mele, peut encore faire l'offrande d'un Pokémon mystique aux jeunes Aloliens. C'est le point de départ du voyage. Jusqu'à présent, tu n'étais pas prêt, mais... tu as beaucoup mûri. Tu devrais aller voir ce pont de tes propres yeux, tu ne crois pas ?

      Un sourire doux se dessinait sur son visage. Je me suis senti m'apaiser. Elle m'a expliqué que le voyage serait difficile, mais que ce serait l'occasion de nombreuses rencontres. Demain, j'irai voir un certain Pectorius pour qu'il me remette un Pokémon. Cette coutume était encore courante de nos jours. N'importe quel Alolien était en mesure de bénéficier des pouvoirs de Pokémon considérés comme « mystiques » – bien qu'elle ne sache plus pourquoi ils étaient qualifiés comme tels. Il me suffirait de me rendre en haut de la côte pour atteindre Lili'i, et de trouver un vieil homme à la carrure ronde, cheveux blancs, moustache fournie... Et une fois obtenu, je redescendrai aussitôt à l'Ecole pour planifier avec elle mon départ.

– J'essaierai de mettre la main sur de vieux documents dans la journée, a dit la directrice.

      L'idée du voyage prenait forme dans mon esprit, et mon cœur était fébrile. J'avais tellement hâte ! A cet instant, j'étais profondément reconnaissant envers la directrice, mais aussi Mlle Samia, et tous les professeurs qui m'avaient tout appris sur les combats et l'élevage des Pokémon. Ils m'avaient tellement aidé...



      Dans le couloir, Mlle Samia s'est appuyée contre la porte. Les poings serrés, elle a plissé les yeux sur la Tadmorv qui glougloutait goulûment à ses pieds. Et elle a réfléchi intensément. Mlle Samia était résolue à m'empêcher de partir, par tous les moyens. Mais ça, je ne le savais pas encore.

Sentiments conflictuels que de regarder un chapitre qu'on a écrit il y a un certain temps... Je n'arrive pas à savoir si j'aime ou pas telle ou telle expression, si je ne pourrais pas retoucher ou laisser certains passages...
J'ai commencé sans trop savoir où j'allais et je crois que ça se sent. Il y avait une sorte d'incohérence dans le chapitre, du coup j'ai rajouté quelque chose récemment... J'ai un peu le sentiment de voir un mur décrépi avec des bouts de plâtre nu ici et là, en fait. Bon, à un moment faut savoir dire "stop" quand même et poster.

Il y a tout de même un certain nombre de choses qui me plaisent dans ce chapitre.
Les animations et expressions des personnages en jeu sont très rigides, mais ça colle assez bien au caractère de Lilie. J'avais en tête une image assez nette d'elle pour la décrire, c'est très plaisant.

Et j'ajoute un rappel avant les chapitres. Pour Rico, j'ai eu un mal fou à me décider sur une image ; j'ai vaguement testé d'en retoucher une pour coller au personnage mais ça me pompait. J'ai fini par choisir quelque chose par défaut, je l'espère assez neutre...

Yeah, en route pour l'aventure !

Rico a écrit:

Je sais, ai-je soufflé, les allergies aux Pokémon ne sont pas censées exister à cause de leur organisme ou un truc comme ça, mais il faut croire que je suis unique en mon genre.

Quoi ? C'est juste une allergie ? Mais alors... Pourquoi son pantalon a été détruit ? Il était allergique aussi ?
Ou alors, c'est une espèce de malédiction, qui s'étend aussi aux objets qu'il touche ?

Tout d'abord, je trouve que c'est une bonne idée de résumer le chapitre précédent en deux phrases. Très honnêtement je rattrape les Nuzlockes souvent quand je fais les updates Twitter, ce qui fait que je les lis vite et pas toujours avec une extrême concentration.  

Le fait d'avoir un résumé me permet non seulement de me remettre le chapitre en mémoire, mais aussi de m'assurer que je n'ai pas loupé d'élément qui serait important pour l'intrigue.

En dehors de ça, je suis assez curieux pour l'instant. Le fait que le frère de Lilie (Gladio de mémoire) soit la motivation pour Rico de commencer le Tour des Îles, c'est une bonne idée je trouve ! Quant à "l'allergie", peut-être ont-ils croisés tous les deux une Ultra-Chimère dans le passé et qu'ils ont quelques séquelles ?  

Quant au chapitre 2, il n'y a rien qui ne m'a choqué très honnêtement (sans dire que c'est un chapitre exceptionnel ou quoi que ce soit, mais je trouve que c'est un bon chapitre 2 qui introduit l'intrigue). J'aime bien la personnage de Lilie pour l'instant, elle a des réactions qui correspondent à la scène et ne tombe pas dans le cliché "fille ultra timide et tous les dialogues doivent correspondre à ce trait de caractère".

Le plot devient de plus en plus intéressant ! Tu me diras, c'est normal, c'est le chapitre 2. Mais j'ai de plus en plus envie de savoir la suite du coup !

Excellente idée de mettre un petit résumé avant la page ! Si ça te prend pas trop de temps bien sûr. J'aime bien le petit sprite de Rico, mais si jamais un jour tu manques de temps, je ne pense pas que tu sois obligée de t'embêter à chercher un sprite pour chaque perso !
Oui après quatre ans de nuzlocke, on devient professeur de gestion du temps diplômé. Ceci étant, tu as à peu près le même temps à ton actif, alors c'est plus un conseil de collègue à collègue ^^

Et c'est grave intéressant le concept de l'allergie aux Pokémon, je suis bien curieuse d'en apprendre plus sur cette condition dans la suite !
Et aussi j'aime bien que le Tour des Îles soit un rite ancien qui n'est plus pratiqué ... C'est plein de petits détails qui rendent ton univers intéressant !

Merci pour vos commentaires ! Je suis ravie de vous intriguer

Sylveon a écrit:

Quoi ? C'est juste une allergie ? Mais alors... Pourquoi son pantalon a été détruit ? Il était allergique aussi ?
Ou alors, c'est une espèce de malédiction, qui s'étend aussi aux objets qu'il touche ?

Je pourrais répondre, mais ce point est mentionné dans quelques chapitres. Je vais laisser mariner un peu ces interrogations.

Gobou a écrit:

Tout d'abord, je trouve que c'est une bonne idée de résumer le chapitre précédent en deux phrases. Très honnêtement je rattrape les Nuzlockes souvent quand je fais les updates Twitter, ce qui fait que je les lis vite et pas toujours avec une extrême concentration.  

Le fait d'avoir un résumé me permet non seulement de me remettre le chapitre en mémoire, mais aussi de m'assurer que je n'ai pas loupé d'élément qui serait important pour l'intrigue.

Je pense que tu n'es pas le seul, moi-même je ne me rappelle pas toujours d'un nuzlocke sur le coup, et remonter plusieurs commentaires voire une page parfois c'est embêtant. En plus je sais que mes updates risquent d'être bien espacés.

Bubuyog a écrit:

Le plot devient de plus en plus intéressant ! Tu me diras, c'est normal, c'est le chapitre 2. Mais j'ai de plus en plus envie de savoir la suite du coup !

Excellente idée de mettre un petit résumé avant la page ! Si ça te prend pas trop de temps bien sûr. J'aime bien le petit sprite de Rico, mais si jamais un jour tu manques de temps, je ne pense pas que tu sois obligée de t'embêter à chercher un sprite pour chaque perso !
Oui après quatre ans de nuzlocke, on devient professeur de gestion du temps diplômé. Ceci étant, tu as à peu près le même temps à ton actif, alors c'est plus un conseil de collègue à collègue ^^

Oh ça fait très plaisir

Le résumé, ça me donne un petit truc à faire sur mes chapitres qui ne soit pas de la réécriture, ça me change tout en me donnant le sentiment d'avancer un peu quand même et ça me fait relire mes chapitres précédents, parce que sinon...
Et pour les sprites de persos, c'est juste histoire de faire un rappel d'équipe, avec le Dresseur/héros (ça m'est arrivé de plus trop me rappeler du perso principal en lisant d'autres nuz). Il me manquait seulement un sprite d'humain, le reste ce sera les icônes de Pokémon qu'on connaît.

Bubuyog a écrit:

Et c'est grave intéressant le concept de l'allergie aux Pokémon, je suis bien curieuse d'en apprendre plus sur cette condition dans la suite !
Et aussi j'aime bien que le Tour des Îles soit un rite ancien qui n'est plus pratiqué ... C'est plein de petits détails qui rendent ton univers intéressant !

Il y a tellement de trucs que j'oublie sur le vif ou à force d'être dans un passage précis lol
Il faut que je fasse gaffe à ne pas écrire des choses en contradiction avec un détail important ("oups il est sensé être allergique aux Pokémon au fait" <- moi quinze fois sur un seul chapitre)...
Mais ce petit mot m'inspire aussi pour avancer sur des moments plus casse-tête et arriver à des moments où je pourrai indiquer quelques détails intéressants~

– Approchez, approchez !
– Admirez les performances de nos Pokémon !
– Des Malasadas pas chers !
– Et pour la p'tite dame ?

      Une foule de personnes et de Pokémon s'agitait dans le village. Des étals et attractions de toutes sortes bordaient les allées, occasionnant d'alléchantes odeurs, d'enthousiastes exclamations, et donnaient des couleurs chatoyantes au hameau. L'ambiance était à la fête.

      Je me suis mis à saliver, et mon ventre à gargouiller en entendant le son d'une viande qu'on grillait au barbecue. Le Magmar aux couleurs du stand m'a vu et m'a (je crois) adressé un clin d’œil en attisant les flammes d'un souffle. J'ai préférer passer mon chemin avant de céder à la tentation. Mon regard s'est baladé partout. Je ne me doutais pas tomber sur une telle effervescence !

      L'Ecole n'avait beau se situer qu'à quelques kilomètres de là, jamais encore je n'étais venu jusqu'à Lili'i. Ekaeka et ses abords comportaient tout ce dont nous avions besoin ; les arts du dressage de Pokémon et du maniement de la serpillière m'occupaient plus que suffisamment. J'en avais tout juste entendu parler comme d'un village paisible, un peu dépeuplé...

– Attention devant ! Mon Mastouffe devient fou dans une telle foule !

      Il paraissait pourtant bien animé. Je n'avais aucune idée des raisons de tant d'exaltation, mais je me suis concentré sur la raison de ma venue, en tâchant de ne plus faire entrer le stand de baies Chartie grillées au miel dans mon champ de vision. Je devais retourner à l'Ecole dans une heure tout au plus, pas question de traîner.

      J'ai remonté la route principale jusqu'à la place centrale du village. Une estrade y trônait, qui accueillait une animation populaire visiblement, les visiteurs s'y amassant. Je n'aurais pas pu m'approcher suffisamment pour savoir ce que c'était, même si je l'avais voulu. J'ai contourné les gens en cherchant du regard le vieil homme à l'origine de ma venue... Mais sans grand résultat. Après une douzaine de minutes, j'avais mal aux pieds à force de piétiner dans mes baskets aussi trempées que mon débardeur.

      J'ai zigzagué dans la foule jusqu'au fond de la place, où j'ai pu respirer un peu. Mais pas longtemps. Me serrer parmi les visiteurs comme des Froussardines m'avait donné chaud, et les grandes torches, dont j'étais maintenant assez près pour les toucher, n'étaient pas pour m'aider. Je me suis enfoncé aux abords du Sentier de Mahalo, plus au calme. Son décor boisé offrait une sensation de fraîcheur. A son entrée s'érigeait un totem sculpté dans du bois qui m'a attiré l’œil.

      Intrigué, j'ai suivi du regard les lignes ciselées et les coups de peintures qui défiguraient la matière massive. La figure semblait représenter une créature étrange, était-ce un Pokémon ? Les cavités profondes, avec la lumière des torches, donnaient un aspect grotesque et terrifiant au morceau de bois sombre. La sculpture dégageait quelque chose d'angoissant, mais aussi de fascinant. Je n'ai pas pu m'empêcher, presque malgré moi, de lever une main, hésitante, jusqu'à l'idole. C'est alors que j'ai ressenti un choc.

      Basculant tête en avant, je n'ai eu que le temps d'apercevoir une sphère bleue avant de m'effondrer.




– Désolé !! Vraiment désolé ! Est-ce que ça va ?

      Je me suis massé la tête, groggy. Ma boîte crânienne me lançait, et mes yeux ont mis un certain temps à s’accommoder à la lumière. Je distinguais juste la silhouette floue qui m'avait bousculé : un teint mat, une masse de cheveux sombres relevés sur le haut de sa tête, et un air terriblement désolé quand je suis revenu tout à fait à mes esprits. Ce qui rendait difficile de s'énerver contre lui. Même si, à bien y réfléchir, plutôt que de la colère à cet instant je ressentais plutôt... de la peur.

– Eh, ça va ? s'est-il inquiété.
– Oui, oui... Je peux me lever.

      Même si ça tanguait un peu... Curieusement, ma vision restait au ras du sol.

– Il ne se réveille pas... Ohlàlà !
– Quoi ? Mais je suis debout.

      Non. Quelque chose clochait. Je me sentais bizarre, les jambes lourdes, la tête comme un ballon et les doigts patauds. Je me suis penché. Deux belles palmes bleues gigotaient en harmonie avec mon esprit. Pas normal. J'ai cherché autour de moi pour comprendre ce qu'il se passait. J'ai retrouvé mes mains, attachées à mon corps comme à leur habitude. Corps étalé par terre sous mes yeux, mon visage me faisant face. Okay. Il fallait que je me réveille.

– Et toi, a dit mon malheureux agresseur, tu as l'air de mieux te porter au moins. Ne t'enfuis plus comme ça.
– Hé là ?!

      Il m'a soulevé dans ses bras sans effort. Pour un homme de soixante-seize kilos c'est assez déroutant. Ses grands yeux bruns se retrouvaient tout près des miens. L'espace d'un instant ils ont brillé d'un éclat rougeâtre, sous l'action des torches. Je n'avais qu'une envie, lui donner un coup de tête et retrouver la terre ferme, mais mon corps, tout bleu qu'il était, gigotait misérablement sans pouvoir se défaire de sa prise. Je refusais de me faire à la terrible idée...

– Je t'ai cherché partout et regarde ce que ça a donné. C'est à moitié ta faute, Otaquin.
– Excuse-moi, à qui tu parles, là ?

      Il ne m'a pas répondu, et mon pressentiment est descendu tout droit dans mon estomac. J'étais vraiment devenu un Pokémon ?!

      Les palmes, la nageoire, les sensations... Tout concordait, sauf la logique de la situation. Comment m'étais-je retrouvé dans ce corps d'Otarie désagréablement humide ?! Incapable de traduire mes sentiments sous forme de mot, je me suis tourné vers mon « moi » à terre. Il fallait que je retourne dans mon corps !

– Repose-moi tout de suite ! ai-je exigé.

      Peine perdue. L'adolescent m'a posé sur son épaule, une main ferme m'empêchant de m'enfuir. A croire qu'il ne comprenait rien à ce que je disais en tant que Pokémon. Bon, c'est vrai que je ne les comprenais pas non plus en temps normal... Il s'est penché vers mon corps d'origine, et je me suis contenté d'observer, intéressé.

     Il l'a secoué de toutes ses forces. Il aurait pu y aller plus doucement, quand même. Basculé sur le dos, il lui a donné quelques claques. Je ne me réveillais pas du tout. Pas étonnant, puisque mon esprit était déjà réveillé dans ce... Attendez... Mais si, je me réveille ?!

– Ouf ! J'ai eu peur ! s'est exclamé l'autre. Est-ce que ça va ?

      La représentation physique de mon être s'est frotté la tête sans un mot. Et très vite, a regardé tout autour de lui, paniqué. Ses mains, bras, jambes, son ventre, la foule... C'était un spectacle étrange mais je ne comprenais que trop bien sa réaction. Il était sous le choc.

– Hého ? Je commence vraiment à m'inquiéter, a dit le type en-dessous de moi.

      D'un coup, il a giflé mon moi hébété (enfin, on était tous les deux hébétés pour être honnête), qui l'a fixé d'un air ahuri. Et là, je ne sais pas ce qui s'est passé, mais son visage s'est illuminé et les coins de sa bouche se sont crispés. Oh... J'ai souri. C'est à ça que je ressemblais quand je souriais. Pas étonnant que les gens me regardaient de travers.

      Plus choquant encore, mon corps s'est précipité dans ses bras en émettant un glapissement joyeux. L'humain l'a repoussé. Enfin, le type basané. J'ai croisé mon propre regard et, quand il a compris, l'être dans mon corps s'est calmé, penaud. On se fixait d'un air entendu. C'était sûrement l'Otaquin qui avait pris place dans mon corps tandis que j'étais dans le sien. La situation était parfaitement incroyable, pourtant j'avais beau chercher, c'était la seule chose à croire.

– Moi c'est Tili, s'est présenté l'autre garçon. Je suis désolé pour cet accident, pas de bobo ?

      Mon individu a ouvert la bouche et un son incompréhensible en est sorti. Il a tenté d'articuler quelque chose mais n'a rien pu prononcer d'intelligible. Apparemment un Pokémon dans un corps d'humain ne se faisait pas mieux comprendre. Tili a tiré une drôle de grimace, entre l'effroi et la culpabilité la plus sincère. Il a saisi mon bras – mon bras d'homme – et s'est précipité avec en direction de la foule, me faisant dégringoler – mon moi Pokémon – par terre dans la bousculade. Il s'est rapidement frayé un passage, j'ai tenté de me mettre à sa poursuite.

      L'équilibre de ma grosse tête, avec mon long museau, se faisait difficilement avec ma queue qui pesait pourtant si lourd que mes nageoires peinaient à la soulever. J'ai traîné maladroitement mon petit être, une nageoire après l'autre, j'avais l'impression de pagayer. J'ai relevé la tête, en alerte. Je les avais complètement perdu de vue.

J'ai vraiment apprécié l'écriture et chaque relecture/réécriture de ce chapitre !
Le début avec l'ambiance fête foraine est super sympa. Je crois que je n'y ai pratiquement rien retouché. J'espère seulement que j'aurai à nouveau l'occasion et l'habileté de refaire ce genre d'atmosphère vivante et chaleureuse.
Et vers la fin on a une situation amusante, ce qui manquait un peu à cette histoire jusqu'ici.

J'ai surtout eu du mal avec le paragraphe du totem. J'avais une bonne idée de l'effet que je voulais donner, mais mes idées ne s'alignaient pas totalement comme il fallait.

On arrive doucement au début du nuzlocke, ça y est !

Ok, j'avoue que le coup du body swap, je l'avais pas du tout vu venir, il m'aura fallu une relecture pour bien le saisir.

Mais du coup, si Rico est devenu un Otaquin, ça veut dire que c'est ton starter ? Je suis tellement contente, de trouver une autre personne culturée qui joue le meilleur starter 7G (et même le meilleur starter tout court ).

Ok j'avoue, je suis comme Sylv je m'attendais pas du tout au Body Swap. Mais hey c'est un axe intéressant. Je suis assez curieux de voir la suite ! Comment ça va se développer dans l'histoire etc...
Après j'imagine que notre héros va retrouver son corps ... Fin' j'espère pour lui car si son dresseur c'est Otaquin il va avoir du mal. :p

Très belle ambiance de festival que tu décris !
Tu as même réussi à me donner faim avec ta viande grillée et tes baies Charti au miel …
Et c’est qu’un détail, mais je trouve ça original et assez bien trouvé que le héros s’aventure sur le sentier de Mahalo pour échapper à la foule et à la chaleur. C’est une raison assez triviale et en même temps très réaliste !


… Oh.
Oh sainte Cocotine, changement de corps avec un Otaquin.
Wow. Je dois dire qu’avec le début de plot avec le héros amnésique et tout, je … Je m’attendais pas à ce développement ! Mais c’est super intriguant !
Est-ce que c’est en lien avec son allergie au Pokémon ?! Est-ce que si il avait poursuivi le contact avec le Tadmorv, il aurait fini par changer de corps aussi ?
Ou est-ce que c’est juste lié au totem bizarre ? Quel totem est-ce, d’ailleurs ?! Est-ce un vrai totem ? Un Pokémon ? Est-ce que c’est Tokorico immobile ?
Vu que notre héros est amnésique, est-il possible qu’il était déjà un Pokémon avant ?!? Et que son corps n'est pas le sien ?!
Ok. Je veux VRAIMENT savoir la suite maintenant !

Sylveon a écrit:

Ok, j'avoue que le coup du body swap, je l'avais pas du tout vu venir, il m'aura fallu une relecture pour bien le saisir.

Mince, est-ce que ma narration n'était pas claire ? N'hésitez pas à me le faire savoir !

Gobou a écrit:

Fin' j'espère pour lui car si son dresseur c'est Otaquin il va avoir du mal. :p

Hé qui sait, il est peut-être diaboliquement génial.
Ou bien Rico pourrait se retrouver dans une autre situation...

Bubuyog a écrit:

Oh sainte Cocotine

Mais elle est géniale cette expression ! xD

Bubuyog a écrit:

Ok. Je veux VRAIMENT savoir la suite maintenant !

Yes !

     Nageoire droite, nageoire gauche, ma queue contrebalançant mon museau... J'ai commencé à prendre le pli, mais je n'ai pas beaucoup avancé. Du haut de mes quarante centimètres, la distance paraissait phénoménale, et je ne savais même pas quelle direction avait pris Tili avec mon corps. La panique a commencé à me gagner.

– Oh, quel adorable Pokémon ! Tu es perdu ?

     Une fille en veste violette s'est penchée vers moi. Par réflexe, j'ai tenté de lui expliquer ma situation, mais elle n'a pas eu l'air de comprendre. Elle m'a pris dans ses bras en me disant de ne pas pleurer. (Ce que je n'ai pas fait, au passage. J'ai juste humidifié mes yeux pour m'hydrater. J'étais dans le corps d'un Pokémon eau !)

     A ma grande surprise, le type que je cherchais est reparu.

– Otaquin ! s'est exclamé Tili. Désolé, je t'ai oublié !

     Il a remercié la jeune fille et m'a reposé sur sa tête. Mon corps humain n'était pas avec lui, ce qui m'a inquiété. Cependant nous l'avons vite retrouvé dans l'immense hutte qui faisait face à la scène principale du festival (toujours noire de spectateurs). Auprès de lui se tenait un vieux bonhomme à la carrure ronde, cheveux blancs, moustache fournie. Il semblait l'ausculter ; craignant qu'il ne décide de lui ouvrir le crâne pour comprendre ce qui lui arrivait, j'ai sauté sur ses, enfin mes genoux pour le stopper. Il a calmement souri.

– Ah, te voilà enfin, a-t-il simplement déclaré.
– Désolé monsieur, dans la panique je l'avais oublié, a répondu Tili. Vous êtes vraiment sûr qu'il va bien ?
– Ne t'inquiète pas, le choc l'a juste un peu sonné. Il va rapidement s'en remettre.

     J'ai croisé le regard d'Otaquin, inquiet. Avait-il tenté de communiquer avec le vieil homme ou, pire, l'avait-il pris dans ses bras lui aussi ? Il m'a adressé un sourire et un signe de tête confiant, je me suis senti encore plus confus. L'homme moustachu s'est tourné vers Tili :

– Alors, tu t'es décidé ?
– J'hésite encore. Vous êtes vraiment sûr de vouloir me donner le Pokémon de mon choix m'sieur Pectorius ?
– Bien sûr ! Tu sais, c'est une coutume de l'archipel. J'ai trois beaux spécimens à te proposer, ne te prive pas !

     Ce n'est qu'à cet instant que j'ai pris conscience des autres Pokémon dans la hutte. Un Flamiaou qui a mollement soulevé une paupière en les entendant mais a continué sa sieste, et un Brindibou, un peu effarouché, qui secouait ses ailes par saccades. Un, deux... Où était le... Oh !

      Oh.

     Une goutte a roulé le long de mon dos. J'ai cherché frénétiquement un troisième larron, une touffe de poil, une oreille qui dépasse, n'importe quoi... Rien. Il n'y avait pas d'autre Pokémon que Flamiaou, Brindibou et moi. Tili s'est planté face à moi, un large sourire sur le visage.

– Otaquin a l'air d'un vrai boute-en-train ! s'est-il extasié.

     J'ai secoué la tête frénétiquement. Il ne pouvait pas me prendre comme Pokémon ! J'étais un humain, bon sang ! Il s'amusait de mes grimaces et mes gestes, l'air réjoui. Je sentais mon estomac danser la salsa, complètement alarmé. Comment pouvais-je le convaincre de ne pas me choisir ? Cependant, ses yeux ont glissé vers Flamiaou. Le Chat Feu a ouvert un œil inquisiteur. Tili s'est rapproché de lui.

– Flamiaou a l'air espiègle... a laissé flotter le jeune homme.

     Il a doucement avancé une main pour le caresser. Flamiaou a déployé sa patte en un éclair pour le griffer en feulant, et déguerpit agilement. Tili a tiré une grimace de douleur et pris un air désolé.

– Il n'a pas l'air d'avoir envie de venir avec moi, cela dit. (Son visage s'est assombri un instant.) Brindibou...
– Hé ! a fait une voix dans mon oreille.

     Alors que Tili tentait d'approcher le craintif volatile, j'ai tourné la tête. Flamiaou s'était calé à côté de moi, ses pupilles allongées luisaient en me fixant. Il... venait de me parler, pas vrai ?

– Bats-toi contre moi, m'a-t-il commandé.
– Hein ? Quoi ? Moi ?
– Ouais. Vite fait. Tu vois, (il s'est mis à se lécher la patte) il faudrait juste que tu me donnes un petit coup. Un coup de boule ou j'sais pas quoi. Ensuite je fais semblant d'être dans les vapes.
– Mais... Pourquoi ?
– Pour qu'il m'oublie. J'ai pas envie d'être un Pokémon à dresseur. (Il s'est gratté l'oreille.) En voyant que je vaux rien, il jettera son dévolu sur toi. Question réglée.
– Mais... Non ! Je ne veux pas partir avec lui ! me suis-je écrié.
– Quoi ? Et tes histoires d'aventures, de combattants incroyables, de faire ton trou, tout ça ?

     (De creuser ma tombe, plutôt !) Paniqué, les gouttes d'eau sur mon front, mon dos et mon torse se sont multipliées. Flamiaou me jugeait, une paupière retroussée, tel un Poisson pas frais. Tili, dont je n'avais pas suivi le discours, est revenu vers nous. En le remarquant Flamiaou m'a rugi dessus : « Frappe-moi ! ». L'angoisse est montée d'un coup.

     J'ai voulu crier, mais mon corps a réagi différemment. Mes poumons se sont gonflés, ma bouche s'est solidement refermée. La sensation du sang me montant au cerveau était désagréable, je me suis pris la tête entre mes nageoires. Tout à coup, j'ai expulsé un filet d'eau par le nez. De l'eau qui a jailli directement sur Flamiaou. Dans un réflexe-éclair, il a feulé et m'a violemment griffé le nez. Mon énorme tête a basculé en arrière, mes nageoires n'ont pas eu le temps d'assurer l'équilibre. Ma queue a donné un coup contre son menton. Furieux, il m'a mordu aussi férocement que possible. La douleur m'a irradié tout du long, j'ai hurlé. Par un curieux jeu de contraction, mon buste s'est relevé, ma tête s'est rapprochée à toute vitesse de la sienne, j'ai vu ses babines s'ouvrir en le réalisant. Nous nous sommes fixés dans le blanc des yeux jusqu'à l'impact.



     Ma tête m'a lancé. Groggy, je l'ai massée douloureusement. Mes paupières ont papillonné, la lumière des torches (encore des torches ?) était éblouissante. J'ai porté une main en visière et j'ai pu distinguer des silhouettes.

– Je ne pensais pas qu'il s'attaquerait à Otaquin comme ça, a résonné la voix de Tili. Je croyais qu'il n'aimait pas se battre.
– Ce petit filou cache bien son jeu. Il est plus joueur qu'il ne daigne en prendre l'air. Je pense que vous feriez une bonne équipe.

     L'équipe... De Tili ? Avait-il choisi ?! Je me suis redressé... Ou plutôt, j'ai essayé, mais la décharge dans mon crâne m'a convaincu de rester avachi. J'ai tâché d'ouvrir les yeux plus grand. Une silhouette noire qui m'a paru être Flamiaou se tenait raide dans la forme ronde de Pectorius. Il l'a présenté au profil rayonnant de Tili, qui l'a serré dans ses bras. Le Pokémon à quatre pattes s'est précisé, et j'ai cru voir sa queue rayée se balancer joyeusement alors qu'il rétorquait d'un miaulement insolent. J'avais dû rater quelque chose. J'ai massé mes yeux brûlants.

     Une seconde...

     J'ai lentement écarté ma main. J'ai remué mes cinq doigts roses. J'ai tâté mes bras, mon ventre, mes deux jambes. Incroyable. J'avais retrouvé mon corps d'humain ! L'excitation a parcouru ma poitrine, tandis que ma tête tournait, désorientée. Comment m'étais-je retrouvé humain, comme avant, tranquillement assis sur une chaise, tandis qu'Otaquin, ayant retrouvé lui aussi son corps, tapait dans ses nageoires près de mes pieds ? Quelle était l'explication logique ? J'ai massé ma douloureuse tête à nouveau. L'imposante stature de Pectorius (il était presque plus intimidant d'aussi près) s'est interposée devant moi.

– Alors mon garçon ? Est-ce que tu te sens mieux, maintenant ?
– Hein ? Euh, oui, ai-je répondu.
– Bien ! Les festivités vont bientôt arriver à leur terme. Si tu souhaites en profiter, tu devrais te dépêcher.

     J'ai contemplé l'estrade à travers l'ouverture de la maison de paille. Elle était désormais déserte.

     A côté de moi, Otaquin chantait. Rassuré, l'Otarie faisait des pirouettes tant il était heureux, dansait autour du Brindibou qui avait l'air intimidé. Je l'ai observé, les sourcils froncés. J'avais partagé son exaltation, mais une angoisse me tordait l'estomac. Que s'était-il passé au juste ? Est-ce que ce Pokémon soi-disant mystique avait provoqué l'échange de nos corps, ou bien... Etait-ce moi ?

– Mais peut-être étais-tu venu pour obtenir un Pokémon, toi aussi ? a dit Pectorius d'une voix profonde.

     Je me suis tourné vers lui, surpris. Je reconnaissais maintenant la description de l'homme moustachu que m'avait donné la Directrice. C'est vrai, j'étais venu pour ça. Ce qui venait de se passer me déconcertait. Aurais-je dû remettre à plus tard cette décision ? Ou bien éviter le Pokémon qui était peut-être à l'origine de cette étrange mésaventure ? Si j'avais choisi Brindibou, sans doute l'histoire aurait-elle été bien différente. Si seulement j'avais su à cet instant...

     Mais mon esprit s'en retournait toujours à Otaquin. J'ai failli glisser les yeux vers lui, mais je n'ai pas pu, craignant son regard. En réalité, ma décision était déjà prise.

– … Otaquin, ai-je annoncé.
– Ho, a simplement fait Pectorius. Et sais-tu quel nom tu vas lui donner ?

     J'ai froncé les sourcils. Je ne lui avais pas laissé le choix. J'aurais pu lui demander, mais je ne l'ai pas fait. J'ai dégluti. Cela non plus, je ne lui ai pas demandé.

– Shoba.

Des corrections à faire apparaissent aux relectures de dernière minute, et je commence à avoir envie de bazarder ce chapitre, alors... postons-le, pas vrai ?

Le top-départ est enfin donné. J'ai bien choisi Otaquin, laissez-moi vous le présenter :

Shoba, Otaquin ♂ foufou, très obstiné (Capacité Torrent) - lvl 5



J'ai beaucoup aimé mettre en scène ce Flamiaou, qui en tant que simili-chat a un caractère et des tics assez amusants à représenter. Et j'en ai profité pour caser le tout premier combat, starter contre starter, qui... n'est pas passionnant en général. (D'ailleurs dans mes notes j'ai juste écrit "vs Tili : fastoche" ) Première occasion de me faire la main sur des combats écrits "vivants" un peu improvisés, de manière plutôt rigolote en l’occurrence.


C'est assez galère de rendre clair l'échange de corps entre Rico et Otaquin, de qui il parle exactement, sans alourdir les précisions (je préfère le répéter plus que moins, que ce soit le plus limpide que possible). Heureusement que c'est fini maintenant, pas vrai ?...


Je tente des trucs avec le récapitulatif... Je ne sais pas trop ce que vous en pensez. La petite phrase de la fin du précédent chapitre notamment est probablement totalement superflue. La source des icônes Pokémon vient comme toujours du topic de notre cher Feunlic.

jojoelle a écrit:

Sylveon a écrit:

Ok, j'avoue que le coup du body swap, je l'avais pas du tout vu venir, il m'aura fallu une relecture pour bien le saisir.

Mince, est-ce que ma narration n'était pas claire ? N'hésitez pas à me le faire savoir !

J'irai peut-être pas jusque là. Je veux dire, je suis pas non plus un modèle de lectrice attentive. Après, à voir ce que les autres en ont pensé.

jojoelle a écrit:

Si j'avais choisi Brindibou, sans doute l'histoire aurait-elle été bien différente. Si seulement j'avais su à cet instant...

Ouais, mais t'aurais eu le désavantage de type contre ton rival. Et surtout, tu serais passé à coté du meilleur starter !

Assez étonnant comme début, je vois que le fait qu'il soit arrivé quelque chose de mystérieux à l'accident du pont n'était finalement pas si original de ma part...

La, euh, Poké-allergie du héros est-elle inspirée de celle de Lillie dans l'anime ?  C'est intéressant, en tout cas, j'ai hâte de voir comment il réussira tout de même à commencer son tour des îles

Tadmorv d'Alola a des dents, pourtant, non ?

Citation :

Mon unique indice errait à travers tout Alola, et j'avais mal à la jambe

Oh, ça, c'est un zeugme ! L'auteur évoque ainsi que-bon, je pense que je suis matrixé par le bac de français

J'aime bien l'utilisation de la citation en avant-propos, qui redonne une idée du point important du précédent chapitre, ça me semble plus intéressant qu'un simple résumé et permet de faire mieux entrer de nouveau le lecteur dans l'histoire

J'ai beaucoup aimé l'ambiance du marché, j'adore toujours tout ce qui est "l'univers dans l'univers", ce qui explore l'univers de Pokémon au-déla des combats

Et oooh, intéressant, l'esprit de l'Otaquin s'est-il retrouvé dans le corps de Rico ? Dans tout les cas, j'aime bien cette idée, je suppose que le protagoniste sera donc théoriquement Tili ?

Quant tu parle d'un "homme de soixante-seize kilos", je n'arrive pas vraiment à comprendre de qui il s'agit, du protagoniste ? Ce n'est pas censé être un élève ? Ou alors, Pectorius ?

Le quiproquo que ça cause est très marrant, surtout si il fait l'entièreté du tour des îles comme ça, avec le dresseur qui suit les ordres du Pokémon devant se comporter comme un dresseur comme étant dans son corps...par contre, je me demande ce qui se passera si tu perds Otaquin ?

Ah, il revient bien à son état d'origine, mais c'est en tout cas une façon originale de se faire rencontrer le starter et le dresseur !

Rip pour le Flamiaou dont le plan ne marcha pas comme prévu X) Je sens qu'il va détester Shoba ( ùe demande d'où vient ce nom par ailleurs, du manga mentionné précédemment ? )

Sylvelouise a écrit:

jojoelle a écrit:

Si j'avais choisi Brindibou, sans doute l'histoire aurait-elle été bien différente. Si seulement j'avais su à cet instant...

Ouais, mais t'aurais eu le désavantage de type contre ton rival. Et surtout, tu serais passé à coté du meilleur starter !

Hors-RP, j'ai pas mal hésité sur le starter, mais je voulais éviter Brindibou (parce que 1- je l'avais joué en casu' et 2- sa dernière évolution est pas top avec son changement de type), et j'ai finalement écarté Flamiaou parce que pas très attirée par sa dernière évo' visuellement, tandis qu'Oratoria je l'avais bien aimé le peu que je l'ai joué en post-game.

Pikanyan a écrit:

La, euh, Poké-allergie du héros est-elle inspirée de celle de Lillie dans l'anime ?

N'ayant pas vu l'anime, non. C'est une des trop nombreuses idées que j'ai voulu caser dans mon histoire xD (qui est sensé expliquer certains trucs notamment la règle anti-Poké-détente).

Pikanyan a écrit:

Tadmorv d'Alola a des dents, pourtant, non ?

Eh bien euuuh si on ne fait pas de recherches comme moi, le résultat est différent...

Pikanyan a écrit:

J'aime bien l'utilisation de la citation en avant-propos, qui redonne une idée du point important du précédent chapitre, ça me semble plus intéressant qu'un simple résumé et permet de faire mieux entrer de nouveau le lecteur dans l'histoire

Ah, je me demandais justement si ça aidait ou si c'était totalement inutile ! (Mais dans ma tête ça donnait un effet classe alors je les ai mis quand même )

Pikanyan a écrit:

J'ai beaucoup aimé l'ambiance du marché, j'adore toujours tout ce qui est "l'univers dans l'univers", ce qui explore l'univers de Pokémon au-déla des combats

Ouii, j'aime beaucoup aussi ! C'est la seule occasion où j'en ai écrit moi-même cela dit.

Pikanyan a écrit:

Quant tu parle d'un "homme de soixante-seize kilos", je n'arrive pas vraiment à comprendre de qui il s'agit, du protagoniste ? Ce n'est pas censé être un élève ? Ou alors, Pectorius ?

C'était sensé être Rico le protagoniste, oui. Parfois on cherche trop à écrire bien et ça donne quelques rendus tarabiscotés... Je voulais souligner que c'était étrange qu'il se fasse soulever facilement par Tili alors que dans sa tête il était encore un grand garçon normalement formé (donc pas évident à soulever).

Pikanyan a écrit:

Je sens qu'il va détester Shoba ( ùe demande d'où vient ce nom par ailleurs, du manga mentionné précédemment ? )

Tout à fait, c'est une référence au manga en question. J'avais bêtement hésité à le préciser.

1- J'ai soudain découvert/décidé que l'écriture c'était pas mon truc
2- Ça demande quand même beaucoup de concentration je trouve et mon énergie me le permet difficilement
3- C'est difficile de se remettre dans l'histoire/le style au bout d'un certain temps mis de côté
4- J'ai de toute manière beaucoup moins de temps (j'en avais énormément avant) puisque je me suis remise aux études.

J'ai donc lâchement abandonné ce projet qui m'avait fait bouillir d'impatience pendant un an ou deux. Je n'exclus jamais de m'y remettre, mais bon...
J'essaierai de voir pour mettre un résumé de ce que j'avais imaginé ensuite (parce qu'en tant que lectrice je trouve ça cool), à un moment où je me sentirais d'humeur à clore ce nuzlocke. Nan parce que y a pleins de trucs j'aimerais bien les écrire quand même hein. Mais j'y crois pas des masses.