Glouptiblabla

Rappel du premier message :

epic_axa a écrit:

1nsanity a écrit:

Tomber sur un poussifeu avec turbo, en faire quelques uns=devenir le roi du pétrole de la gts

si tu veux devenir le roi c'est les bulbizarre avec le pokérus qui marchent bien :v
ça part comme des petits pains :v

J'ai un évoli avec pokérus, ça compte ?

J'ai dl pokémon go hier. Aujourd'hui j'ai fait une marche de 40 min, je suis rentré fracas en faisant chou blanc. Je pose mon cul sur ma chaise de bureau, je détecte et attrappe Cornèbre, Hypotrempe et Roucool. Sans avoir eu à faire un pas. Les joies de la campagne.

Au moins, tu peux jouer à Pokémon Go.
*pleure sur son téléphone nul*

Ezhyo a écrit:

Au moins, tu peux jouer à Pokémon Go.
*pleure sur son téléphone nul*

Et Dieu créa l'émulation sur PC.

Ça perd de son intérêt sur ordi quand même...

J'imagine maintenant un gars random se balladant avec son pc fixe dans les rues. :Y

1nsanity a écrit:

Et Dieu créa l'émulation sur PC.

C'est plus possible maintenant, Niantic bannit les utilisateurs de FakeGPS et autre émulation...
Les salows.

Call me Karma a écrit:

J'ai trouvé les sujets de S plus difficiles que ceux des L alors que c'est pas le même coef xD
Après, oui, il y a toujours un fossé entre ce qui se passe en classe et ce qui se passe aux épreuves. Tout dépend des profs. Perso, même si je suis pas prof de philo, je fais toujours plus dure en classe pour que l'épreuve semble ensuite plus faciles aux élèves, c'est un parti pris

Hahaha, j'ai passé mon bac y a un an (je l'ai raté la première fois mdrptdr) et franchement... la philo et moi, ça a toujours fait deux. Deux milliards même. Je suis bien incapable d'en faire quoi que ce soit.

C'est le rattrapage qui m'a sauvée, pour le coup. Je me débrouille légèrement mieux à l'oral vu que l'autre personne pose des questions au fur et à mesure. Ca te donne un peu de grain à moudre, du coup. (je me demande encore quelle est l'équation qui te permet de pondre dix paragraphes à partir d'une question d'une ligne, mais j'imagine que c'est une question d'enthousiasme)

En revanche, je me rappelle avoir tout défoncé lors de mon oral de rattrapage de littérature, bien que c'était sur... Attendez, je vous explique.
En 2015, je passe mon bac de littérature, le sujet était sur Madame Bovary de Flaubert.
Je HAIS Flaubert. Je déteeeeeeste Madame Bovary. Je trouve le bouquin chiant, et plat, et insoutenable, et long, mais long, et ces descriptions du diable qui n'en finissent pas et ce scénario qui n'est pas un scénario et la madame Bovary en question qui est insupportaaaaaable...
Bon j'ai le malheur de tomber dessus, je fais d'la merde, woops, j'ai fait de la merde dans beaucoup trop d'épreuves et woops j'ai pas mon bac.
Well shit, tant pis.

Je repasse le bac en 2016. Mains dans les poches, j'ai rien foutu, j'ai juste à repasser la philo et la litté parce que j'ai choisi de conserver mes notes dans les autres sujets (j'ai eu un 12 à mon oral d'espagnol, dafuq, l'examinateur aurait dû me foutre un 4 tellement j'étais pathétique) (en revanche mon anglais était flawless).
Donc. 2016. Repasse le bac. Je m'assois. Je tire le sujet.
Madame Bovary.
MadamebloodyhellareyoufuckingshittingmeBovary.
Boooooooooon.
On respire.
Et... on foire!
ENCORE!
Donc me voilà en route pour l'oral de rattrapage parce que cette fois j'ai pas "foiré sur toute la ligne", j'ai juste "foiré mais un peu moins que d'habitude".

Donc je m'assieds, on me dit de me préparer. Les sujets sont soit sur Madame Bovary, soit sur Oedipe Roi de Sophocle.
J'attends voir à quelle sauce on va me manger, cette fois, et j'ai comme la légère suspicion que l'univers va encore m'en coller une.
Retenez votre souffle...
Devinez...
Madame GodFuckingDamnitBetterKillMyself Bovary.
ENCORE.
Alors à ce niveau-là j'en avais plus rien à faire j'ai posé mon séant dans cette chaise, répondu aux questions de l'examinateur en utilisant ma GrandeMémoire et là arrive la question fatidique...

Le pauvre examinateur innocent a écrit:

Et donc... Qu'avez-vous pensé de ce livre?

Alors là mon coco prépare-toi car j'ai la furie de mille soleils dans le coeur et quarante-douze raisons de creuser à Flaubert une deuxième tombe.
Et donc j'ai déballé ma litanie, citations à l'appui, Flaubert lui-même avait dit vouloir écrire "un roman sur rien" ben c'est réussi mon pote, c'était même tellement sur rien que j'ai pas eu une once de pitié pour Emma Bovary quand elle se suicide, tellement je pouvais pas la saquer cette madame, j'ai expliqué que d'accord, pour l'Académie Française ou l'Education Nationale c'est un trésor de la littérature, mais si je puis me permettre ça va faire trois siècles qu'on nous dit que c'est un super bouquin sans jamais nous expliquer pourquoi, on nous dit juste "c'est Flaubert donc c'est bien maintenant ferme-la" et Dieu nous garde qu'on ne soit pas d'accord sinon ça veut dire qu'on est un orang-outan sans culture qui ne peut pas apprécier les subtilités de l'art...

Bref j'ai déversé tout mon sel et ça m'a fait beaucoup de bien.
L'examinateur était un peu sonné à la fin, et quand je suis sortie de l'oral de philo d'après, j'ai découvert qu'il m'avait mis 16 et que les profs du lycée où je passais mes épreuves (lycée où mon père enseigne) ne parlaient que de ça.
Mwahaha.

Bref, tout ça pour dire: n'ayez pas peur mes enfants, si vous ratez votre bac ça peut toujours s'arranger, tout dépend de l'examinateur donc priez très fort et ça va aller.

Eh beh... J'avais jamais remarqué que l'Education Nationale kiffait Madame Bovary au point de le mettre en sujet deux années de suite, puis de le mettre au rattrapage !

Comme j'étais en S, j'ai pu eu la matière "littérature", mais juste français en épreuve anticipée.
Mais si, vous savez ? Cette épreuve divisée en deux, dont l'oral n'est qu'apprendre par cœur des interprétations de textes dont tu souviendras plus dans les deux semaines qui suivent l'épreuve.
Eh ben, pour l'épreuve orale en... *fais marcher sa tête* 2014, je crois, j'ai eu une chance monstre.

On a eu une prof de français tout au long de l'année. Normal, me direz-vous. C'était pas la meilleure prof du monde, mais j'avais connu mieux. Bref.
Elle est là tout le long de l'année. Puis, un mois et demi avant le bac, arrêt maladie. On nous assure que c'est pas grave, qu'elle sera bientôt là, qu'on aura fini le programme avant les épreuves, etc.
Une semaine passe.
Une deuxième.
"Elle va bientôt revenir", nous dit-on. On savait pas les textes qu'on allait étudier, que dalle, donc impossible de les bosser nous même.
Une troisième.
Une quatrième.
Le bac, c'est dans deux semaines, on commence quand même à s’inquiéter, tant pour nous que pour la prof (c'était pas grave, mais elle est absente un mois quand même).
Une cinquième semaine passe et là, le lycée nous sort "EEEEEEH ! On vous a trouvé un remplaçant !".
Putain, il serait temps quand même !
Bon, il nous restait pas grand chose. En vrai, il nous restait qu'une partie du programme : la poésie, qu'on aurait dû faire en un mois, mais qu'on a fait en une semaine du coup.
Bonjour les lacunes pour les épreuves.

Du coup, les 3/4 de la classe, moi compris, adoptons la technique des paris.
"Ouais, mais la poésie, elle est tombée l'année dernière et l'année d'avant. Ce serait étonnant qu'elle tombe cette année."
Bon, je fais pas l'impasse dessus, parce qu'on sait jamais, comme disait si bien Christophe Maé. Mais voilà, je la révise pas à fond non plus (de toute façon, du peu qu'on a bossé dessus).

Épreuve écrite : la poésie.
On nous distribue les sujets, retournés. En transparence, j'arrive à lire "Les Contemplations de Maupassant". Je regarde les autres gens de ma classe, qui avaient visiblement tous fait comme moi, vu leurs tronches.
Bon, je fais pas de la merde non plus, mais c'est pas fameux. J'ai eu 13.

Épreuve orale...
J'étais censée passer tôt le matin, et celle qui passait avant moi (qui était dans ma classe) est arrivé un poil en retard. Si bien que j'ai failli entrer à sa place. Mais bon, chance (ou pas) pour elle, elle arrive pile à l'heure, et peut entrer normalement.
Donc, je continue d'attendre.
On finit par m'appeler pour que je puisse faire mon brouillon pendant que l'élève précédente passe à l'oral. Et vu sa tête, je comprends bien vite qu'elle est tombée sur... La poésie.
Bon, l'examinateur était sympa, elle lui a dit qu'on avait eu un gros soucis en fin d'année. Comme j'étais dans sa classe, il m'a demandée confirmation, ce que j'ai fait bien sûr. Ce qui fait qu'il a été plus indulgent.
Par contre, moi, je suis tombée sur L'Utopie de Thomas More ! Mon oral blanc était sur le même thème, j'ai tout défoncé, j'ai eu 19.
Mais je me dit quand même, que j'aurais pu tomber sur la poésie et avoir 9.

Oral de français : Bredouiller et sauter un mot sur deux, ne pas répondre à la moitié des questions = avoir 15

Line a écrit:

"Les Contemplations de Maupassant"

Victor Hugo plutôt, non ?

Bon, quitte à commenter, autant que je raconte moi aussi mes aventures. Ah ! L'épreuve de français... Comme Line, j'étais en S (quelle erreur !). La prof, je l'avais aussi en Latin (quelle erreur !), elle était très gentille mais qu'est-ce que ces cours étaient d'un ennui mortel (peut-être parce que c'était à 8h ou à 12h).
Bref, toute l'année avec la prof, je me tape 10 de moyenne (sauf aux ptits DM où j'arrive m'en sortir et qui me sauve ma moyenne).

Je m'attends à pas grand chose du côté de l'écrit. Tout ce que je savais, c'est que j'allais prendre la dissert. Pourquoi ? Parce que j'ai jamais compris comment faire un commentaire de texte (8 à ma plus grande réussite). Bref, c'était pas fameux, mais j'ai eu 13 à l'écrit.

Du côté de l'oral, je suis convoqué à 13h30 pour apprendre sur place que je passe à 17h30. Cool. Merci mon bahut de pas être capable d'afficher les horaires la veille pour le lendemain. Du coup, on révise avec des camarades (j'y allais en ne connaissant que le plan des textes et avec ma culture générale). Bon, finalement, ils partent tous avant moi et je me retrouve seul, du coup, je décide d'aller à Intermarché. Je m'achète la Planète des Singes de Pierre Boule (j'ai d'ailleurs le temps de le lire presque entièrement). Et c'était très cool.
À 17h15, je vais devant ma salle afin d'être en avance. Et je me fais presque engueuler. Parce que, sur la feuille d'émargement de l'examinatrice, je passais à 17h15 et pas 17h30. Bon, je lui explique, elle vérifie et s'excuse de s'être énervée. Je tombe sur l'incipit de L'Étranger de Camus. C'était l'un de ceux qu'on avait fait en fin d'année et que je maîtrisait plutôt bien (surtout parce qu'il est très simple). Pendant que je prépare, la personne qui passe avant moi se plante totalement (elle était persuadée d'être tombée sur un texte inconnu alors qu'on l'avait vu en cours (c'était "Une charogne" de Baudelaire) et répondait à toutes les questions à côté).
C'est finalement à mon tour de passer et... ça se passe très bien. Je tiens les dix minutes. Après, les questions sont sympathiques et un peu bateau (Selon vous, comment se déroule la suite du livre ? (celle-là, ça allait, je connaissais l'histoire) Quels livres avez-vous lu durant l'année, en cours ou en lecture personnelle ? Quels sont vos genres préférés ? Qu'est-ce qui vous le plus plu dans ce que vous avez étudié en cours ? etc...).
Et je m'en suis tiré avec 18 (au blanc, j'étais tombé sur "La Cravate et la montre" d'Apollinaire, avec une prof qui notait très sec et j'avais eu 16). Et ce qui me rendait le plus content dans tout ça, c'était de savoir que je n'aurais plus Français.

Sébouss a écrit:

Line a écrit:

"Les Contemplations de Maupassant"

:Suspect:

Victor Hugo plutôt, non ?

Oui, c'est ça. Comment j'ai fait pour avoir 13, moi déjà ?

Quitte à continuer dans les conneries monumentales, autant parler de mon oral d'espagnol, qui fut quand même bien épique. J'ai eu 14 en espagnol, avec ce que j'ai fait à l'oral, je sais pas comment j'ai pu avoir cette note.
Donc, on avait "étudié" (avec le pire prof du monde avec qui on faisait que regarder des films) les quatre thèmes communs aux langues vivantes. Pour vous dire à quel point j'ai rien appris avec ce prof, j'ai dû faire des fiches d'espagnol avec des exemples vus en anglais. Avec QUE des exemples vus en anglais.
Donc, on avait Mythes et Légendes, Espaces et Echanges, Lieux et Formes de pouvoir et Idée de Progrès.
J'étais très bien préparée pour les quatre thèmes, avec une forte préférence pour l'Idée de Progrès.
Pas de bol, je tombe sur Espaces et Echanges.
Bref, je fais mon brouillon, tout va bien.
Je passe, tout va bien.

Introduction, le prof fait quand même une tête vachement bizarre.
Développement, c'est bon, ça va mieux.
Conclusion, il parait content mais amusé.

Je sors, je suis assez fière de moi, d'autant plus que je m'étais bien débrouillée dans les questions, et que l'une d'entre elles consistait à parler du thème sur lequel on aurait préféré tomber, ce qui fait que je m'en étais donnée à cœur joie.

Bref, deux heures plus tard, une fois que tous mes amis étaient passés aussi (je passe toujours dans les premières, vive le nom de famille), on se met à parler de nos prestations.
Donc, je dis que je suis passée sur Espaces et Echanges, et je commence à leur parler de mon plan.
Avant de me rendre compte.
Que pendant TOUTE l'introduction.
J'avais parlé de l'Idée de Progrès.
Sans m'en rendre compte.
Avant de repasser OKLM sur Espaces et Echanges en entrant dans le développement.
Toujours, sans m'en rendre compte.

Du coup, je vous laisse imaginer ma réaction en comprenant ma connerie !
Mais finalement, j'ai quand même eu une note qui reflète globalement les notes que j'ai toujours eu en espagnol, et aujourd'hui, ben ça me fait bien marrer.

Ok, on part sur l'oral de français ? Soit, j'ai moi aussi de quoi raconter ...

D'habitude, je suis pas une grande bosseuse. Disons que je m'en sors toujours plutôt bien sans avoir besoin de beaucoup réviser. Mais ce coup-ci, j'avais vraiment fait des efforts, enfin plus que de coutume en tout cas ... 

Arrivée à la séquence sur les réécritures (exclusive aux L), je me rends compte qu'il me manque la moitié du cours sur un texte. C'était La Nuit de Valognes, une réécriture (pas terrible selon moi et même selon ma prof) de Don Juan. Bon, pas grave, je me dis. J'en ai toujours la moitié, et puis je pourrai improviser au pire ... Mais de toute façon, franchement, ça n'allait quand même pas tomber sur ce texte. Il y en avait des dizaines d'autres, ce serait vraiment une coïncidence dégueulasse ...

Vous sentez venir le coup, hein ?

C'est le jour. J'entre dans la salle avec mes textes, mes stylos et ma convoc en équilibre instable dans les bras. Et après avoir ramassé mon surligneur qui venait de tomber par terre, l'examinateur m'annonce gentiment :

"Alors, pour vous ce sera La Nuit de Valognes d'Éric Emmanuel Schmidt ..."

Réaction extérieure : "Ah, d'accord."
Réaction intérieure : " NOOOOOOOOON !!! C'EST PAS POSSIBLE, C'EST UN PUTAIN DE COUP MONTÉ !!! POURQUOOOOOIIIIIIIIIII ?!"

Du coup j'ai fait ce que je pouvais avec la moitié du texte que j'avais. J'ai réussi à tenir les dix minutes (j'ai même un peu débordé comme à mon habitude), mais j'avais très peur d'avoir loupé un élément important qui aurait été dans la deuxième partie du cours.

Et le pire, c'est que l'examinateur ne m'aidait pas vraiment. Il me regardait tout le temps avec un air ... Perplexe. Voire carrément étonné. J'ai demandé aux élèves qui étaient passés avant moi, il faisait ça à tout le monde ...

Du coup, dès le début de mon exposé, alors que je présente simplement le texte, je lève les yeux vers lui et je me dis "oh putain, pourquoi il me regarde comme ça ? Qu'est-ce que j'ai encore dit comme connerie ?!". J'ai été jusqu'à jeter discrètement un coup d'oeil au texte devant moi pour m'assurer que c'était bien celui-là et que je n'étais pas en train d'en présenter un autre depuis le début !

Et ensuite, les questions-réponses, c'était pas vraiment mieux.

"Pourriez-vous me définir l'absurde ?"

Réaction intérieure : "Bordel de merde, pourquoi on a jamais eu droit à une définition de ça ?!"
Réaction extérieure : " Euh ... Oui, mais j'aurais du mal à en donner une définition précise ... Alors euh ..."

Donc voilà, je suis sortie de la salle la mort dans l'âme. Ce qui me dégoûtait le plus, c'est que j'aurais pu tellement assurer si j'étais tombée sur n'importe lequel des autres textes, que j'avais vraiment révisés sérieusement. Mais non, il a fallu que tous mes efforts tombent à plat.

Et au final ? J'ai eu dix-huit.

Pardon ?!

Ah, les oraux de langues, ça aussi c'était sportif. En vrai, les langues, j'aime bien a l'écrit mais je déteste la partie orale.

Déjà, chose sympathiques, que ce soit en Espagnol ou en Anglais, mes profs nous avaient donné des fiches toutes faites qu'on pouvait (ou non) utiliser. Je les avaient un peu modifiées et apprises par cœur. Dans les deux cas, je voulais tomber sur Mythes et héros. Finalement, je suis tombé sur celles que j'aimais le moins...

Déjà, nos convocs sont distribuées le vendredi pour le lundi et le mardi. Ça commence bien ! On dit "merci monsieur le proviseur adjoint". Alors, pour la mise en contexte, les oraux de langues se font en interne (c'est-à-dire que c'est les profs du bahut qui font passer les élèves).

Donc, Espagnol (ma LV1), je tombe sur le sujet Idée de Progrès. Je retombe donc sur la prof qui m'a fait passé l'oral blanc avec le sujet de l'oral blanc. Je fais à peu près la même prestation. Je m'en sort pas trop mal (j'avais eu 13 au blanc, je suppose que j'ai eu mieux ici).
Pour l'anecdote, lors d'un évènement appelé "Semaine des langues" dans mon lycée, il y a eu un quizz en Espagnol, organisé par la même prof qui m'a fait passer les oraux. Des questions assez dures et d'autres plus simple (dont une soustraction toute simple que j'ai posé pour être sûr (mais j'étais pas le seul S a avoir fait de même). Bref, la plupart, j'y réponds au pif comme tout le monde. Et parfois, le pif fais bien les choses, parce que j'ai gagné le quizz des Terminales. La récompense était des chocolats (noirs, au lait et blancs) achetés dans une vraie chocolaterie. Ils étaient super bons.

Pour l'Anglais (LV2 du coup), ça avait été un peu plus sportif. Sur ma convoc, je suis censé passer avec une prof. Je suis bien sur la feuille de passage mais pas sur celle d'émargement. Du coup, j'ai dû aller chercher le proviseur adjoint (monsieur pas d'organisation, mauvaise foi et malpoli en personne pour la faire courte).
Finalement, je passe avec la prof (qui est née aux USA et qui a un super accent étatsunien). Je tombe sur Lieux et formes de pouvoir (il me semble, je sais plus trop). La partie blabla, ça passe. Par contre, pour la partie questions-réponses, mon cerveau c'est mis en mode "n'importe quelle langue mais pas anglais" (j'ai eu un mal de chien à formuler les phrases les plus bateaux au monde). Bref, je pensais m'être bien foiré.
Finalement, le jour des résultats du bac, elle était là. Comme un de mes amis l'avait en prof, on discute avec elle de nos résultats et elle me dit qu'elle m'avait mis une bonne note. Comme quoi, on peut réussir en anglais sans parler anglais.

Par contre, ce qui est chiant avec les langues, c'est qu'on a pas le détail des notes alors que ce sont 4 épreuves (compréhension orale et écrite et expression orale et écrite) très différentes.

Neowstix a écrit:

Oral de français : Bredouiller et sauter un mot sur deux, ne pas répondre à la moitié des questions = avoir 15

Exactement pareil avec la même note sur l'Etranger de Camus que j'avais pas lu depuis mars.

J'ai entendu aux infos qu'il y a eu une nouvelle attaque contre des forces de l'ordre. Quand on a de la famille dans l'armée, ça fait peur.

Ca m'énerve quand je vois que des profs donnent des fiches toutes faites à leurs élèves...
Alors, pour ce qui est des S et ES en filière général, à la rigueur, ça peut éventuellement passé, étant donné que les oraux n'ont pas la même place qu'en L, notamment quand ils ont choisi la spécialité anglais avec littérature anglaise en supplément, mais, justement, pour les L, là je trouve ça pas du tout acceptable !

Quand on vous dit que l'important est de construire SA propre réflexion sur les textes, que le but n'est pas de réciter le cours, MAIS BIEN d'ajouter un document à deux du cours pour montrer ce que VOUS en avez compris en tant qu'INDIVIDU et d'adapter la problématique du cours et de la changer selon vos propres choix de documents complémentaires, il y a bien quelque chose qui doit faire "tilt" pour comprendre que ça ne colle pas, non ?
Du coup, quand des profs font ça, c'est quoi le souci ? Eh bien c'est que tous les élèves font exactement la même chose, avec des documents sensiblement différents (voire pas du tout, parfois), et que forcément, les examinateurs sont saoulés de voir défiler 150 fois la même chose, avec des élèves incapables de répondre à une question à laquelle ils ne s'attendent pas parce que, bah, ils ont juste appris bêtement quelque chose sans prendre le temps de construire une réflexion d'eux-même. C'est assez navrant. En tant que prof, le but est de stimuler les élèves, de les pousser plus loin, de leur donner envie d'approfondir. Alors certes, tous les élèves ne poussent pas plus loin, c'est un fait, mais même s'il y en a qu'UN qui souhaite se démarquer, ce seul élève mérite qu'on fasse cette différenciation.
Je suis contre le fait de "mâcher" le travail et de proposer des fiches, m'enfin, je vais m'emporter si on part sur ce sujet xD

Soyez curieux, intéressez-vous de vous même à ce qu'on vous propose.
Pour les méthodes, peu importe les langues, c'est pas exactement pareil, par contre, selon que vous soyez en LV1 ou LV2, ou en langue de spécialisation, donc faites bien attention à cela, cela peu jouer des tours ! C'est d'ailleurs déjà arrivé à des élèves à moi qui ont appliqué ma méthode de langue renforcée à leur LV2 = grosse erreur qui leur a coûté cher.

Moi ça m'est deja arrivé à un oral blanc d'anglais que ma propre réflexion était prise comme un défaut.

Pour faire simple j'étais tombé sur le sujet des gens en autarcie et je m'étais mis à critiquer le fait que certains étaient de gros hypocrites, que quasi tout leur materiel et tout était produit par ceux qu'ils detestaient et tout (genre les balais plastiques et tout , les yourts limite pré construites).

Bon je m'en suis sorti avec un beau 19/20 mais je prends en compte le fait que c'était un blanc et la constante macabre qui m'est aventageuse en anglais (pas avoir le temps de résumer la fin d'un texte à une comprehension orale type bac avec barem équivalent et toujours avoir 20 ...).

Après il ne faut pas que la réflexion personnelle prenne le dessus. Les oraux restent très formatés (merci la France...) et on attend des candidats une méthodologie certaine + une exploitation des documents. Je pars du principe que tout argument est valide tant qu'on le justifie avec un élément du texte / document (iconographique, cinématographique, musical, etc.), mais ce n'est pas le cas de tout le monde. L'avis personnel doit servir d'ouverture et non remplacer les critiques et les analyses.

Ça allait mon petit passage opinion n'etait qu'une sous partie en realité

Sinon ouais ça a tendance a m'énérver qu'une seule interprétation soit acceptée par moment.
Je m'explique : Pendant un examen blanc de français, on avait un sujet type bac comme d'hab, le texte du CC était "Un moment" de Marceline Desborde-Valmor. On était plusieurs à avoir parlé du fait que le texte reférait à la mort d'un personnage. Après tout le texte est des plus romantiques et on nous parle d'une séparation tragique toussa toussa, du coup on est plusieurs à avoir dit que le texte traitait de la mort car ce que le texte dit puis le mouvement littéraire, la mort et un topos du romantisme avec le cadre bucolique et toussa toussa MAIS NON C'est une simple séparation parce que c'est  moi qui décide ( et donc par extension l'éducation française et sûrement un peu l'académie). Bon disons que ça m'a pas aidé à avoir une bonne image de la prof après ça).
(Là je pars en hors sujet mais ça va ouvrir le débat)
Puis un jour elle se met à nous parler de "la jalousie" ou un truc comme ça de je sais plus qui. Et elle se met à te dire que c'est long, c'est chiant, il se passe rien, c'est mal écrit MAIS que en fait c'est bien car ça déconstruit le roman lol
Ça c'est le genre de personnes qui défendent picasso, aka le type qui a crée un "mouvement" tellement plat que pour lui donner de l'intérêt il a préféré appeler ça le cubisme plûtot que le "carrisme" pour avoir un peu de volume.
Et c'est ainsi que j'ai fini par ne plus apprécier cette prof et que je flippe de plus en plus par rapport a la phillo à cause de la subjectivité et du risque de mauvais prof/correcteur.
Pour revenir sur Picasso (dont le seul bon truc chez lui c'est les couleurs et encore) selon moi c'est le début de l'art comptant pour rien. Aka quelque chose de nul mais parce que soit disant ça déconstruit quelque chose, c'est une vision d'âÂârtiste ça a une quelconque valeur. Et là où ya certains trucs qui se vendent beaucoup trop cher mais qui on un minimum d'esthéthisme (genre une toile vide avec un ptit carré noir au centre, c'est pas grand chose mais c'est pas laid) tu te retrouves avec 1000000 de trucs moches et sans intérêt qui se vendent une fortune  au nom de l'aaaart et de La Culture (avec un C majuscule je vous prie) créant ainsi de bonnes grosses niches fiscales, créant un cercle vicieux d'escrocs laissant les vrais artistes a l'abandon car ils ne serraient pas assez connus et ne produiraient pas assez d'argent. Bref l'art moderne et contant ,Pourie hein ?
(C'était mon avis actuel sur l'art contenporain, et encore je me suis pas lancé sur mon avis de La Culture (toujours avec des maj svp)

Tiens, en parlant d'art contemporain !
Je vais pas te répondre Exo, parce que j'ai eu beau lire en long, en large et en travers, il y a tellement de fautes de frappe que j'ai rien compris. J'ai cru comprendre que tu n'aimais pas Picasso, et l'art contemporain de manière globale. Je dirai juste que tu as raison sur un unique point : Dans l'art contemporain, l'esthétique n'a plus sa place, on veut se libérer des règles mis en place par des générations et de générations de grands maîtres.
Le paradoxe de l'art contemporain, c'est que les artistes ont voulu se libérer de ces règles afin de pouvoir toucher le plus grands nombres. Or, pour comprendre l'art contemporain, il est nécessaire de posséder un certain nombre de connaissance, une certaine culture propre à l'art. Donc, un petit nombre de personnes peuvent comprendre l'art contemporain. Moi-même, je n'en fais pas parti. Ce n'est pas avec ma malheureuse année d'histoire de l'art que je peux le targuer d'être une spécialiste.

Mais je vais vous parler d'une oeuvre qui me fascine : Cloaca de Wim Delvoye, présentée pour la première fois en 2000 à Anvers.
Cette oeuvre reconstitue l'entièreté de l'appareil digestif humain. Rien que ça. En gros, tu donnes un morceau de viande à manger à l'appareil, il ressort des matières fécales (du caca, oui) douze heures après. Bon, après, le produit rejeté était vendu, mais je vais pas m'attarder là-dessus.

Alors, je vais poser une question simple : Il y a que moi qui suis impressionnée par une telle complexité ?

Nan mais sérieux. Un appareil digestif humain entier.
Mais vous imaginez le nombres d'avancées qui y a eu en médecine grâce à ça ?! Grâce à un mec qui s'est dit : "Tiens, je vais faire un appareil qui chie." Le gars a sûrement eu besoin d'ingénieur en robotique, de gastro-entérologues, de microbiologistes, etc pour faire son machin. Reproduire avec exactitude un système digestif entier et surtout humain (on est pas les bestioles les plus simples de la terre, il faut dire), c'est juste un exploit.