[Blanc 2] Les Vents de l'Hiver

Règles
Prologue : La vengeance de Ghetis (juste en-dessous, je vais pas te mettre un lien, espèce d'assisté)
Chapitre 1 : Retour vers le futur
Chapitre 2 : Le Maître de la Ligue
Dans les coulisses n°1
Chapitre 3 : Tcheren et Bianca

- Un Pokémon K.O. est un Pokémon mort.
- Je ne peux capturer que le premier Pokémon d'une zone.
- Surnoms obligatoires.
- Anti-doublons (pour tous les membres de la famille évolutive).
- Pas de soins pendant les combats.
- Une fois rentré dans l'Arène, je ne peux en ressortir qu'avec le Badge en poche ou avec un white-out.
- Les Légendaires ne pourront pas être utilisés mais seront capturés.
- Master Ball interdite.
- Chromatiques autorisés.

    Mélis était prêt. Aujourd'hui, il allait recevoir son premier Pokémon, il le savait, il le sentait. Il l'avait vu dans le regard de sa mère. Et ces coups de fil ne pouvaient être qu'un indice supplémentaire.

    Mélis en était sûr. Rien ne pouvait se mettre en travers de son chemin. Au moment où le jeune garçon allait sortir de sa chambre, une DeLorean sortit de nulle part, le monta sur le pare-choc et alla finir sa course dans le mur de la chambre.

    Sébouss sortit de la voiture. Celle-ci était totalement fichue. Il examina l'environnement. Pas de doute, il n'était pas chez lui. Il aurait dû se douter qu'on ne pouvait pas faire confiance à un Pokémon transgénique.

    Son regard se porta sur le cadavre du gamin qui était encastré dans le mur. C'était les risques des voyages spatio-temporels. On n'y pouvait rien. Cependant, son look tranchait avec les vêtements que portait Sébouss. Afin de passer inaperçu à cette époque, ce dernier décida de se changer. Par chance, les vêtements qu'il trouva dans l'armoire de la chambre étaient pile à sa taille.

– Je suis fin prêt ! se réjouit-il.

    Sébouss sortit de la chambre et alla dans le salon. Là, une femme au chignon improbable lisait un journal appelé le « Ronald Gump Unys ». Comptez pas sur moi pour une description plus complète, j'ai la flemme de faire ça pour un personnage qui va disparaître dès la fin de ce chapitre.

– Salut Mélis ! dit-elle d'une voix enjouée. J'ai entendu du bruit dans ta chambre, on aurait dit qu'une voiture a foncé dans le mur !
– Ça serait ridicule, répondit Sébouss en riant. C'était juste une porte qui a claqué.

    La femme leva la tête de son journal. Elle examina Sébouss, étonné. Elle se leva et continua son inspection.

– Mélis ? C'est toi ? Tu... Tu as l'air différent ?
– Oui, mentit Sébouss, c'est moi. Je me suis juste fait une nouvelle coupe. Ah, au fait, si tu pouvais m'appeler Sébouss maintenant, c'est mieux que Mélis, c'est plus classe.

    La femme haussa les épaules et alla se rasseoir.

– Comme tu veux, dit-elle. Au fait, le Professeur Keteleeria voudrait t'offrir un Pokémon.
– Cool !
– Et un Pokédex, pour l'aider dans ses recherches.
– Moins cool. Où puis-je le trouver ?

    La femme rigola.

– Allons, Sébouss, tu sais bien que le Professeur Keteleeria est une femme, qu'elle habite à l'autre bout de la région et que tu es beaucoup trop insignifiant pour qu'elle se déplace en personne pour te rencontrer.
– Vu sous cet angle...
– Elle va envoyer son assistante blonde un peu nunuche aux gros nichons pour te donner tout ça. Elle ne connait sûrement pas Pavonnay, tu devrais aller l'accueillir. Oh ! Et il y a Matis qui t'attends.

    Sébouss hocha la tête et se dirigea vers la porte. Avant de sortir, il lança un dernier regard en direction de « sa mère » qui avait déjà repris sa lecture.

– Au fait ! Surtout ne vas pas dans ma chambre, il y a un Mimigal que j'ai pas réussi à tuer.
– Un Mimigal, pouffa « maman », qu'elle idée ! Un Statitik, tu veux dire ? Ok. Pas de problème, je n'y mettrais pas un pied avant un bon, très bon moment.

    Sébouss sortit de la maison. Où était-il ? Et quand était-il ? Beaucoup de noms ne lui disait rien. Pavonnay, Keteleeria, Statitik. Matis ? C'était vraiment un nom de merde. Et ce journal ? Ronald Gump ? Unys ? Genre, les États-Unys ? Les même d'où venait le Major Bob ? Si c'était le cas, il était pas là de rentrer à Johto.

    Mais il n'eut pas le temps d'aller plus loin dans ses réflexions. En effet, une tornade se jeta sur lui. En essayant de la repousser, Sébouss se rendit compte que la tornade était un garçon d'à peu prêt son âge, qui tenait sous le bras une petite fille. Il portait un pull rouge et avait l'air très énervé. Ou particulièrement constipé. Sébouss n'arrivait pas à se décider.

– Mélis ! J'ai entendu dire que tu vas enfin avoir ton premier Pokémon, pas trop tôt ! Tu vas voir, tu vas enfin devenir un homme !
– Lâche moi ! se défendit Sébouss. De un, appelle moi Sébouss, de deux, t'évite de trop me toucher, tu risquerais de me salir.

    Le garçon, qui devait certainement être Matis, le regarda avec de grands yeux, se tourna vers la gamine qui ne pouvait être que sa sœur. Puis, ils éclatèrent de rire.

– Ahahaha ! Sébouss, genre comme le Maître de Johto et de Kanto qui a mystérieusement disparu il y a soixante ans ? Ahaha, t'es hilarant.
– Je vois ça.
– Bon, ne perdons pas plus de temps ! cria presque Matis. Où as-tu rendez-vous ?
– Je sais pas, je sais que je dois trouver une blonde un peu nunuche aux gros nichons.

    Matis se mit à réfléchir. De la vapeur émanait de son crâne. Il n'avait certainement pas l'habitude d'utiliser son cerveau.

– C'est donc une fille ? demanda-t-il au bout de plusieurs minutes.
– Oui.
– Je sais ! cria Matis. Elle doit être au belvédère ! C'est une fille, elle aime les trucs romantiques. C'est un fait scientifique !

    Il prit Sébouss sous un bras, sa sœur sous l'autre et partit comme une fusée jusqu'à une colline. Il finit sa folle course dans un panneau « Conseil aux Dresseurs ».

– Écoute Sébouss, dit Matis. Je vais essayer de me libérer la tête. Pendant ce temps, va chercher un Pokémon et devient un homme ! Vole vers ton destin !
– Ouais, c'est ça, ta gueule.

    Sébouss monta les marches. Au sommet, il y a une terrasse. Sur cette terrasse, il y avait une jeune femme blonde en train d'admirer le paysage pittoresque du coin. Aucun doute, c'était  son assistante blonde un peu nunuche aux gros nichons du Professeur Keteleeria.

– Oooooh ! Cooooomme c'est boooooooo ! s'exclama-t-elle.
– Ouesh mamoizelle ! salua Sébouss.
– Oooooh ! Un paysan ! Je suis Bianca, la meilleure assistante du Professeur Keteleeria en partant de la fin. Je n'ai pas du tout été envoyée loin d'elle parce que je suis une catastrophe ambulante. Oups, j'en ai trop dit. Au fait, je cherche quelqu'un du nom de Mélis pour lui donner son premier Pokémon. Tu saurais pas où je peux le trouver par hasard ?
– Sous les roues d'une machine à voyager dans le temps.
– Ahahaha ! Ce que tu es drôle !
– En vrai, je suis Mélis. Mais tu peux m'appeller Sébouss.

    Les yeux de Bianca se mirent à briller. Elle sortit précipitamment trois Pokéball de son sac.

– Starter eau, dit Sébouss.
– Mais t'as pas encore vu les Poké...
– J'ai dit : « starter eau ».

    Bianca lui tendit une Pokéball et rangea les deux autres dans son sac. Sébouss fit sortir son nouveau Pokémon. Il s'agissait d'un Moustillon couvert de cicatrices et qui portait son coupillage dans le dos.

– Ouah ! fit Sébouss, les yeux brillants. Trop badass !
– Je suis Geralt de Rivamar, le célèbre Loup de Mer Blanc.
– Génial !
– Et voici ton Pokédex ! dit fièrement Bianca.

    Sébouss le prit et le jeta au plus profond de son sac, là où il finirait oublié.

– Me voilà ! cria une tornade qui se révèla être Matis.

    Apparemment, il n'avait pas réussit se libérer du panneau, du coup il l'avait arraché et le portait autour du cou.

– T'as eu ton Pokémon ! C'est pas trop tôt ! Il est temps que tu deviennes enfin un homme et que tu fasses ta première fois ! Prépare toi à perdre, j'entraîne Ka, mon Vipélierre depuis l'oeuf !

    Matis envoya son Pokémon et Geralt s'avança.

– J'en ai déjà affronté des plus costauds que toi.

    Le combat fut unilatéral. Geralt explosa littéralement Ka à grand coup de Charges.

– Mais, en fait, t'es super fort ! s'écria Matis. Tu vas peut-être pouvoir m'être utile...
– Mais, en fait, t'es super nul ! s'écria Sébouss. Tu vas peut-être pouvoir m'être inutile...
– Je dirais même plus, ajouta Geralt. T'es un Ka Ka.

    Bianca qui n'avait rien raté du spectacle s'approcha.

– Cool, je n'ai aucune idée de qui tu es, dit-elle à Matis. Mais je veux te donner ce Pokédex super précieux et utile.

    Matis le prit puis partit comme une fusée.

– Il est un peu speed ton ami, non ?
– C'est pas mon ami, répondit Sébouss.

    Bianca sortit une liste de sa poche.

– Trouver Mélis, c'est fait. Lui donner un Pokémon, c'est fait. Lui apprendre à l'utiliser, on va dire que c'est fait. Oh ! Super ! C'est l'heure du tutoriel long et chiant !

    Sébouss tomba à genoux et leva les bras au ciel.

– NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNN !

Équipe à la fin du chapitre :
Geralt, Moustillon, niv. 6

Sébouss a écrit:

Où as-tu rendez-vous ?
[...]
Il prit Sébouss sous un bras

Ce message s'autodétruira. A moins qu'il ne le fasse pas.

    J'aurais pu faire tout un chapitre sur le tutoriel qu'offrit Bianca à Sébouss mais c'eut été aussi chiant que dans le jeu. Enfin, presque. De toute façon, on peut pas savoir, je l'ai pas écrit. Mais trêve de blabla reprenons là où ne nous étions pas arrêtés au chapitre précédent.

– Et c'est ainsi qu'on utilise la poubelle avec un couvercle jaune !

    Bianca était particulièrement excitée par cette activité. Elle avait préparé tout un exposé en huit parties et trente-quatre sous parties avec diaporama pour expliquer comment marchait un Centre Pokémon, les boutiques et les PC.

– Ouah, souffla d'ennui Sébouss. C'est passionant. Vraiment. Et je dis pas ça parce que Geralt a fini par s'endormir.
– Et il faut que je te montre comment on capture des Pokémon ! s'écria Bianca en sautant sur place.

    En sortant du Centre Pokémon, ils virent la mère de Mélis.

– Oh ! Mon bébé !
– Wesh, t'as trop pris la fiance-con feu-meu ! répondit Sébouss.

    C'est à peu près à ce moment là que ceux qui ne s'en étaient pas encore rendu compte, ont compris que le verlan est dégueulasse à l'écrit.

– Je voulais te donner ces Chaussures de Sport. Ça te permettra de courir en toute sécurité. Enfin, presque. N'oublie jamais te t'échauffer et de t'étirer.
– Génial ! s'écria Bianca. Je vais te montrer comment courir !
– Et ça, c'est une carte. Si tu pouvais donner en une à Matis. Il est partit du côté d'Amaillide.
– Génial ! s'écria Bianca. Je vais te montrer comment déplier une carte ! Et après, je te montrerai comment donner un objet à quelqu'un.

    La maman mit dans les bras de Sébouss une paire de chaussures qui n'étaient pas de première fraîcheur et deux cartes de la région. Elle lui fit une bisou sur le front et retourna chez elle dans la cuisine.

    Dès que Sébouss eut rangé tout cela dans son sac, Bianca le prit par le bras et l'emmena sur la Route 19. Celle-ci n'était qu'un couloir entre deux hautes falaises où on trouvait des Pokémon faibles.

– Comme je te l'ai déjà dit, je vais te montrer comment capturer un...
– Comme ça, la coupa Sébouss.

    Alors qu'un Ratentif passait par là, le jeune dresseur lui envoya une Pokéball qui le frappa en pleine tête et il fut attrapé. Bianca se mit à sautiller sur place.

– Et je sais comment lui donner un surnom, l'avertit Sébouss avant d'appeler son Ratentif Baba.
– C'est incroyable ! Tu maîtrises cet art ancestral ! Tu as l'étoffe d'un Maître !
– Normal, je suis un Maître !
– Qu'ouïe-je ? fit une puissante voix qui réveilla Geralt.

    Sébouss et Bianca levèrent la tête en même temps. Au sommet de la falaise, une silhouette se découpait dans l'éclat du soleil.

– Tu te dis être un Maître. Je vais te montrer ce qu'est vraiment un Maître !

    Et l'homme sauta et atterrit en face de Sébouss, comme le faisait les super-héros. Voyant cela, Bianca tourna de l'oeil. L'inconnu se redressa fièrement.

– Vantard, chuchota Geralt à Sébouss.
– Totalement, répondit Sébouss.

    L'homme qui se tenait face à eux était un colosse de presque deux mètres. Il portait des fringues faites à partir d'un vieux sac à patates. Ses bras, musclés, étaient nus et plus velus que le crâne de Bernard Cazeneuve. Ces cheveux était roux, quoi qu'ils commençaient à blanchir.

– Je suis Goyah, le Maître de la Ligue d'Unys. Enfin, c'est ce que je t'aurais dit si j'avais pas pris ma retraite hier. Hmm... Ton visage me rappelle de lointains souvenirs... Comment te nommes-tu, jeune débutant néophyte de la grande quête des Pokémon ?
– Sébouss.

    Le visage du colosse se décomposa presque instantanément.

– Séb... Ouss... C'est... Impossible !
– Tu me connais ? C'est rare ici, de vos jours.
– Je suis Jean-Kévin, le fils de Giovanni.

    Ce fut au tour de Sébouss de tourner de l’œil. Heureusement, il fut rapidement réveillé par les faibles claques de Geralt et celles plus puissantes de Goyah. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il vit que Bianca aussi avait repris conscience.

– Tu seras entre de bonnes mains avec M. Goyah, dit Bianca. Je vais donc te laisser avec lui.
– Ça veut dire que c'est la fin des tutos ? demanda faiblement Sébouss.
– Ta candeur est touchante, dit Goyah.

    Ils dirent au revoir à Bianca. Une fois ceci fait, Goyah prit Sébouss et le posa sans ménagement sur sa puissante épaule. Il mit ensuite Geralt sur l'épaule du jeune Dresseur. Pendant qu'il leur racontait son histoire et son changement de nom, il les emmena ainsi jusqu'à Amaillide.

    Il s'agissait d'un petit village de campagne qui n'avait de remarquable que son horloge, la maison de Goyah et l'odeur du fumier et du purin qu'on vient de répandre. Autant dire que c'est le trou du cul du monde. Mais un trou du cul pittoresque.

– À l'heure actuelle, je suis sûr que mes disciples peuvent sans problème te défoncer, dit Goyah.
– Faut dire que j'ai pas la meilleure équipe au monde.
– Hé ! se défendit Geralt. Mon coupillage est tellement tranchant que tu pourrais te couper rien qu'en le regardant.
– Je demande à voir.

    Geralt lui mit son coupillage sous le nez.

– Aïe ! Ça coupe ! s'écria Sébouss.

    Goyah toussa pour attirer l'attention du jeune Dresseur.

– Mes disciples ont quatre et cinq ans. Quand ils vont découvrir qu'ils auront battu un Maître...

    Craignant de subir une violente humiliation, Sébouss sauta du dos de Goyah.

– Écoute, Jean-Kévin...
– Goyah, le corrigea Jean-Kévin.
– Écoute, Goyah. Je dois transmettre un colis urgent à mon pote Matis.
– Quel genre de colis ?
– Une carte. Et vu le sens de l'orientation qu'il a, ça peut lui sauver la vie.
– Ok. Tu prendras ta correction après. Les jeunes vont souvent au Ranch, faire du rodéo. Et jouer à saute Wattouat. Enfin, pas toujours avec des Wattouat, si tu vois ce que je veux dire. Bref, tu l'y trouveras.

    Et c'est ainsi que Sébouss partit pour le Ranch. Pour cela, il dû tabasser quelques jeunes Dresseurs qui se la pétaient un peu trop. Il faillit également marcher sur un Larveyette.

– Hé ! Ça va pas ?
– Qui me parle ? demanda Sébouss.
– En bas.
– Oh ! Un Pokémon insecte faible et inutile.
– Je vais te montrer qui est faible et inutile !

    Le Larveyette sauta sur Sébouss et commença à le molester. Par chance, une Pokéball roula et frappa le Larveyette avant de l'attraper. Geralt n'avait pas bouger d'un yota.

– T'aurais pu m'aider, se plaignit Sébouss à Geralt.
– Mais non, tu t'en sortais très bien, mentit le Moustillon.

    Sébouss fit sortir son Larveyette fraîchement capturé. Celui-ci faisait manifestement la gueule. Il resserra sa feuille autour de lui d'un air suffisant.

– Bon, comment tu t'appelles ?
– Maya.
– Ahahaha ! se moqua Sébouss. Comme Maya l'Abeille ? Mais t'es qu'une pauvre larve.
– Ça m'empêche pas de te faire une Piqûre.
– Aïe ! Bon, je dois le reconnaître, tu feras un allié de poids contre Matis et son Vipelière.

    Ils arrivèrent finalement au Ranch d'Amaillide. Sébouss n'eut aucun mal à trouver Matis qui agressait les Wattouat des pauvres fermiers. Celui-ci avait toujours sa sœur avec lui.

– Hé ! Matis ! J'ai une carte pour toi.
– Oh ! C'est sympa. Oh... C'est une carte de l'extension régionale. Elles sont trop communes et pas assez puissantes. Les cartes au trésor sont plus rares mais plus intéressantes.
– J'ai rien compris.
– C'est pas grave. En bref, celle-ci est inutile pour mon deck.

    Matis marcha sur le pied de sa sœur qui ouvrit la bouche. Il y mit la carte et la sœur la mangea.

– C'est ma poubelle recyclable, expliqua Matis. Elle est multifonction.
– Euh... Elle a un nom ta sœur ?
– Certainement. Mais je ne le connais pas.
– C'est... original... je suppose ? Je peux l'appeler Lévy ?
– Pourquoi ?
– Parce que Lévy Dordure. Les vides ordures. T'as compris ?

    Une aura dorée émana d'un jeune Dresseur. Matis, visiblement pas content, dégaina son Vipelière.

– Cette blague était beaucoup trop nulle. Je dois laver ton humour lors d'un combat.
– Ok.

    Maya s'approcha pour attaquer le Vipelière mais celui-ci fut plus rapide et le chargea. Maya attendit le bon moment puis en profita pour une violente Piqûre. Le Vipélierre recula et sur la défensive, fit de Groz'Yeux. Cela ne le sauva d'une seconde Piqûre. L'aura dorée de Matis disparue aussi vite qu'elle était apparue.

– Et voilà, c'est torché, dit Sébouss. Maya, je suis fier de toi.

    Soudain, les deux propriétaires du Ranch arrivèrent. Il s'agissait d'un couple de jeunes retraités bedonnants qui s'étaient lancés dans l'aventure du ranch.

– Regarde, Gretchen, dit l'homme avec un fort accent allemand. Des jeunes qui s'entre-tuent au milieu des Voltilamm. Comme c'est divertissant. Ça me rappelle ma jeunesse quand on frappait des Juifs, des Gitans et toutes ces minorités déviantes.
– Tout à fait, Otto, répondit Gretchen avec un aussi fort accent allemand que son époux.
– Oh ! Où est passé Francis ? demanda le dénommé Otto.
– Qui est Francis ? demanda à son tour Matis.
– Notre bon chien, répondit Gretchen.
– Vous voulez dire « Ponchien » ?
– C'est ce qu'elle a dit, confirma Otto. Mais ce n'est pas grave, il n'est sans doute pas loin.

    Soudain, Matis sembla flamboyer de rage. À nouveau, son aura apparue.

– J'hallucine ! Ce n'est pas grave ? Espèces d'inconscients ! Moi, je vais vous le retrouver.

    Et il s'en alla comme une fusée. Avant de revenir quelques secondes plus tard pour récupérer sa sœur. Et il repartit aussi vite qu'il était apparu.

– Les jeunes... souffla Gretchen.
– Bon, je vais lui donner un coup de main, dit Sébouss Mais avant, il est l'heure d'attraper un nouveau Pokémon !
– Il y a des Riolu dans le coin, le prévint Otto.
– Boarf, c'est pas comme-ci j'allais tomber sur un Riolu en premier Pokémon.

    Sébouss fit un pas dans les hautes herbes. Puis un second. Puis un troisième. Puis un quinzième.

– Mais bordel ! Ils sont où les Pokémon sauvages ?
– Juste ici, fit une voix dans son dos.

    Sébouss se retourna.

– Nom de Zeus !

    Face à lui, se tenait un Riolu.


Équipe à la fin du chapitre :
Geralt, Moustillon, niv. 8
Baba, Ratentif, niv. 7
Maya, Larveyette, niv. 9

    Salutations chers lecteurs. J'ouvre cette section « Dans les coulisses » que vous retrouverez entre deux chapitres pour vous faire patienter. Dedans, je parlerai des anecdotes de jeu, d'écriture, etc. J'expliquerai notamment les surnoms des Pokémon et quelques références dans les noms ou les situations.

    Donc, l'équipe est composé de Geralt de Rivamar, qui vient du nom du Sorceleur de la saga éponyme de Sapkowski et dans les jeux The Witcher. À la base, je l'avais appelé Trunks en référence à Dragon Ball mais j'ai changé d'avis et l'ai renommé à Volucité.

    Après, Baba le Ratentif. C'est une référence au pirate Baba de la BD Astérix. Baba étant la vigie des pirates, j'ai trouvé que ça allait bien à un Ratentif. Il est resté dans l'équipe, j'ai fait des sessions d'entraînement rien que pour lui pour au final ne jamais m'en servir... Du coup, sa capture n'est que mentionné et Baba n'apparaîtra plus dans le Nuz.

    Ensuite, Maya la Larveyette. Très content de cette capture. Comme certains le savent déjà, c'était l'un des Pokémon qui m'avait le plus marqué dans mes Nuz (j'en avais eu un dans mon premier Communitylocke). Maya, comme Maya l'Abeille. En plus, une abeille, ça pique et j'utilise souvent Piqûre avec Maya.

    Pour les clins d'oeil, les fermiers Otto, Gretchen et leur Ponchien Francis font références à la série Malcolm. Après, sachant qu'ils sont allemands, il n'y avait qu'un pas pour atteindre le Point Godwin.

    Le prénom de la sœur de Matis a été choisi parce qu'il permet de faire de nombreux jeux de mots, tous dans le même style que « les vides ordures ».

    Pour le jeu, j'ai été très surpris de tomber sur un Riolu. Au mieux, je m'attendais à un Wattouat ou à un Azurill (avec Coloforce si j'avais de la chance). Pour l'anecdote, ma deuxième rencontre fut un Poichigeon, qui a le même taux de rencontre que Riolu.