|
| [HeartGold] La Terre Promise | |
| Vulpix
Dresseur
Nature : Timide
Niveau : 21
Exp : 83
| Sujet: [HeartGold] La Terre Promise Mar 9 Oct 2018 - 14:49 | |
| Rappel du premier message :Donc voilà, pour mon tout premier Nuzlocke ,j'ai décidé de mettre à l'honneur la formidable (selon moi ... ) région de Johto. Je ferai la partie sur HeartGold. Pour un peu mieux comprendre , l'histoire se déroulera dans une ambiance "18ème siècle" . Le personnage principal; Vulpix, après avoir quitté la ferme de son grand père et avoir effectué un long voyage , pose pied à terre à Bourg-geon. - Règles :
•Un pokémon K.O. est inutilisable •Capturer uniquement le premier pokémon de la zone ,sauf en cas de doublon.Si doublon, retenter jusqu'à ce que. •Pas de multi-exp ( Question de chronologie) •Légendaires capturables mais inutilisables •Chaque pokémon aura un surnom ( de qualité ou pas...)
- Chapitre 0 :
Chapitre 0 :"L'arrivée "
Il était temps que ce voyage se termine. Cela faisait déjà trois lieues que je partageais cette diligence avec un homme énigmatique.
Durant tout le trajet, il n'avait rien dit. Il se tenait dans le coin le plus sombre du coche ,sûrement afin de ne pas se faire remarquer. Ses cheveux écarlates retombaient sur sa figure blême . Rien que sa présence suffisait à emplir l'air environnant d'un certain malaise.
Le cocher n'avait même pas eu le temps d'ouvrir entièrement la porte que l'inconnu se précipita en dehors en direction des taillis. Le cocher resta atterré quelques instants avant de repartir avec sa monture.
La nuit était calme ,quelques hoothoots venaient rompre ce silence. Au loin , je pouvais entendre le sifflement des chutes Thojo. Ce village de Bourg-geon est plus vaste que prévu. Dès l'aube , je rencontrerai un certain professeur Orme ,apparemment ,c'est une connaissance de grand père...
Je suis capable du meilleur comme du pire, mais dans le pire : c'est moi le meilleur
Mon Nuzlocke en cours : |
| | |
Auteur | Message |
---|
Vulpix
Dresseur
Nature : Timide
Niveau : 21
Exp : 83
| Sujet: Re: [HeartGold] La Terre Promise Dim 12 Avr 2020 - 20:39 | |
| Un nouveau chapitre est arrivé ! Après avoir relu mes chapitres et avoir comparé avec d'autres, j'ai remarqué que mes chapitres sont un petit peu trop conséquent. Donc j'ai pris la décision de rétrécir le volume de mes chapitres. - Moi même a écrit:
- le prochain chapitre sera plutôt sous le signe de la détente
Alors… j'avais oublié un petit détail qui a légèrement perturbé mes plans, le chapitre n'est pas vraiment "à la farniente" - détails en question:
Donc voilà Bonne lecture à tous ! - Chapitre XII : Un air de "déjà vu" :
J'avais désormais en ma possession le sceaux essaim. Hector me fit savoir, bien que je l'avais remarqué par moi même, que j'avais véritablement saccagé son camp d'entraînement. En retour, je lui fis comprendre que ses adversaires n'iraient pas forcément de main morte à son encontre, qu'ils n'hésiteraient pas à utiliser les faiblesses de l'adversaire. Bien qu'il soit capitaine, malgré qu'il sache d'ores et déjà diriger ses troupes, il avait encore beaucoup à apprendre des arts de la guerre. Vexé qu'un potentiel futur soldat lui apprenne quelque chose, il se hâta d'abréger la conversation. Avant de nous quitter, il m'apprit que je trouverais le prochain capitaine au delà du bois aux Chênes .
Le chemin d'ores et déjà tracé, quitter le camp d'entraînement fût nettement plus aisé que d'y pénétrer. Après guère plus de cinq minutes, je me retrouvis en dehors de celui-ci. Ériz et Rodo ne ressortirent pas de cette épreuve sans y avoir laissé de l'énergie. Heureusement, des Jojonurses étaient présentes non fort loin du camp d'entraînement, ce qui me permettait de faire une halte revigorante avant de continuer ma route.
Alors qu'il ne me restait que quelques pas à faire avant de rejoindre le campement, un jeune homme, tout de noir vêtu et aux cheveux rouges écarlate, vint me percuter dans sa course. Ériz et Rodo, que je portais dans le creux de mes bras, se retrouvèrent alors, tout comme moi, dans la poussière du sentier forestier. Une douleur me monta d'abord dans le genou avant de se poursuivre dans la cuisse. Dans l'état dans lequel j'étais : je ne pouvais me relever. Rodo et Ériz n'avaient guère assez de force pour faire fuir le jeune homme qui se tenait toujours debout, celui-ci semblait fort intrigué par le feurisson qu'il avait en face de lui. Mon inertie me permis de brièvement observer son visage et un air de déjà vu me frappa. J'en étais désormais sûr, il s'agissait de celui avec qui j'avais partagé le coche lors de mon arrivée à Bourg-geon. Mais cette sensation étrange ne s'arrêtait pas là, quelque chose en ses traits me rappelait un visage que j'avais vu ailleurs, mais il m'était impossible de me remémorer à qui il ressemblait précisément…
Un silence régna quelques instants tandis que le jeune homme me regardait avec mépris. Il s'avança alors vers Ériz puis se tourna vers moi
- Encore un mioche que l'on envoie à ma poursuite... dit-il à voix basse - Co- comment ça "à ta poursuite"? M'exclamais-je alors
L'homme mystérieux ne semblait pas entendre les mots que je lui tenait.
- Je ne vous connais pas, repris-je, je ne peux être à votre poursuite. - La présence de ce pokémon prouve pourtant le contraire. Susurra-t-il toujours doucement en regardant Ériz. - Laissez-le tranquille, il est blessé ! Criais-je alors. - Je ne peux me permettre d'être d'avantage ralenti par un avorton de ton espèce! Dit-il perdant son sang froid. Je le sens, je le sais, tu me mettra des bâtons dans les roues à l'avenir ! Je dois t'éliminer, lança-t-il froidement.
Dès lors, le jeune homme sortit une Pokéball de sa poche et en fit sortir un Crocrodil. Il donna l'ordre à celui-ci d'éliminer le feurisson qu'il mirait depuis un moment. Ériz et moi-même fûmes en mauvaise posture, nous ne pouvions éviter l'attaque de l'inconnu. Alors que le Crocodile était prêt à attaquer, Widder surgit par derrière est libéra une véritable pluie salvatrice de foudre. Le Crocodile effrayé recula mais ne fût pas touché par l'attaque mais fût comme paralysé. Widder profita de cette inertie pour lancer une seconde salve électrique qui toucha de plein fouet son adversaire et le mit hors d'état de nuire.
Le corps de Widder se mit alors à briller, une partie de sa laine tomba aux sol. Doucement son corps s'allonga et rosit. Widder était devenue un véritable Lainergie, plus puissant, agile et énergétique qu'un Wattwouat.
L'homme énigmatique ,encore étonné par la scène qui venait de se passer devant lui ,s'empressa de récupérer son pokémon blessé…
- Je ne te pensais pas aussi dangereux ! Dit-il enragé. C'est bien la première fois qu'il envoie quelqu'un avec un tel potentiel ! - "il" ? Dis-je alors abasourdi - Si jamais t'essaye de te mettre derechef sur mon chemin, tu ne t'en sortira pas aussi facilement! Lança-t-il en s'éloignant de moi en courant.
Me découvrant alors amoché au sol alors qu'il revenait du Bois aux Chênes, Fargas, paniqué et ne sachant réellement que faire par peur d'accentuer ma douleur, me prit, me porta sur son dos afon de m'emmener voir les Jojonurses. Il n'eut guère le temps de franchir la porte du campement que je perdis connaissance.
- Équipe:
Ériz (Feurisson) mâle Lv 19 Rodo (Rattata) mâle Lv 14 Coba (HootHoot) femelle Lv 16 Hope (Chetiflor) mâle Lv 16 Widder (Lainergie) mâle Lv 15 Sabel (Sabellete) mâle Lv 8
- Sceaux :
Je suis capable du meilleur comme du pire, mais dans le pire : c'est moi le meilleur
Mon Nuzlocke en cours : |
| | | Vulpix
Dresseur
Nature : Timide
Niveau : 21
Exp : 83
| Sujet: Re: [HeartGold] La Terre Promise Dim 26 Avr 2020 - 21:24 | |
| - Petit bilan:
Salut tout le monde ! Tout d'abord j'espère que vous allez tous bien et que ce confinement ne vous pèse pas trop ^^
Ce post un petit peu spécial pour faire un point sur mon nuzlocke écrit sur Heartgold " La terre promise".
Voilà, je ne vais pas rentrer dans les détails mais suite à quelques changements dans ma vie, mes obligations personnelles ont elles aussi été modifié, me laissant ainsi plus de temps à consacrer à mes hobbie notamment à mon nuzlocke.
Cela fait maintenant 12 chapitres que je partage ici avec vous. Vous avez donc eu un petit aperçu de mon style, de l'ambiance/l'univers, de l'exploitation des personnages et des lieux, etc…
Avant de continuer, j'ai réellement besoin de vous solliciter afin de savoir votre ressenti quant à mon histoire romancée. Au terme de vos retours sur mon histoire, je pourrais conserver ce qui vous plaît et supprimer ou améliorer ce dont vous vous lassez afin qu'un maximum de personnes y trouve son compte et que le plaisir soit optimal !
Évidemment il n'y a pas de bons ou de mauvais retours : Tout est bon à prendre !
Donc n'hésitez surtout pas à me laisser votre avis, que ce soit au sujet de la forme ( taille des chapitre, mise en page, forme des dialogue, taille et répartition des paragraphes ou encore la régularité des mises à jour, etc) et/ou du fond ( notamment quand à mon exploitation des humains, des pokémons et des lieux : En fais-je trop/pas assez ? Quand je parle du "fond" je parle bien évidemment du cadre temporel : Est-il bien respecté ? Le remarquons nous ? Faut-il plus d'éléments le rappellant ?).
Donc voilà dîtes tout ce qu'il vous passe par la tête : ce que vous appréciez, ce que vous n'appréciez pas, ce que selon vous je dois modifier ou garder : cela me sera d'une grande aide !
Je remercie par avance ceux qui ont pris le temps de lire tout ça et toute ma gratitude va vers ceux qui prendront le temps de laisser leurs impressions !
Je suis capable du meilleur comme du pire, mais dans le pire : c'est moi le meilleur
Mon Nuzlocke en cours : |
| | | Mitsu
Commu Manager
Nature : Calme
Niveau : 26
Exp : 1607
| | | | Vulpix
Dresseur
Nature : Timide
Niveau : 21
Exp : 83
| Sujet: Re: [HeartGold] La Terre Promise Dim 10 Mai 2020 - 23:24 | |
| - Réponse:
- Mitsu a écrit:
- Ne change rien ! […] t'as pas intérêt d'arrêter ton Nuzlocke hein !
Ahah ça a le mérite d'être clair ^^ En tout cas c'est très encourageant et merci pour ta fidélité ! - Mitsu a écrit:
- N'hésite pas à utiliser un langage soutenu
J'essaye de l'employer un maximum, je me suis senti vieux lors de l'écriture du prochain chapitre quand j'ai utilisé le subjonctif imparfait.. - Mitsu a écrit:
- j'ai été étonné que certains personnages ne se vouvoient pas, mais c'est un détail.
J'avoue ça c'est l'un de mes plus grands problemes. Je ne sais jamais lequel utilisé : vouvoiement/ tutoiement ? Je me réfère soit à la différence d'âge soit à la différence sociale^^" Je remercie aussi ceux qui m'ont donner leurs avis IRL qui m'ont ,eux aussi, été très précieux !
Le voilà le chapitre XIII ! Je dois dire que la majorité du chapitre a été écrite durant des insomnies T^T. Au début j'étais pas vraiment très inspiré par ce passage mais plus j'avançais moins je m'arrêtais ^^. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire que j'en ai eu à l'écrire. Il est un petit peu long mais je ne voulais pas rogner ce passage culte de HGSS. Bonne lecture à toutes et tous - Chapitre XIII:
Lorsque je repris connaissance, je me découvris alité sur un brancard de fortune fait de vieilles branches et de paille. Mon corps tout entier était engourdi. Un bandage en tissus avait été noué vulgairement autour de mon genou gauche et remontait jusqu'en haut de ma cuisse. Par endroit, il laissait apparaître ma peau, plus ou moins violacée, ainsi que quelques coupures dû à la végétation du camp d'entraînement du jeune capitaine Hector. Les Jojonurses ne semblaient guère avoir remarqué mon réveil et continuaient de parler avec un homme à la mine affolée, à l'entrée du campement.
Je tenta alors de me redresser malgré mon corps endoloris. Je pris appui sur mes deux mains de part en part de mes cuisses mais une douleur atroce survint alors et je ne pu m'empêcher de laisser jaillir un cri de souffrance. Les deux Jojonurses se retournèrent subitement en ma direction et accoururent à mon chevet. Elles m'administrèrent quelques remèdes dont elles seules ont la recette, afin d'atténuer ma souffrance.
- Votre jambe a été sacrément amoché, me dit l'une abruptement. - Joëlle ! Ménage le tout de même, réprimanda la seconde, ce n'est pas comme ça que l'on parle aux blessés ! - Hmm… excusez moi mais… est-ce que vous pourriez me dire ce qu'il m'est arrivé? Dis-je en serrant les dents.
La Jojonurse autoritaire lança un regard injonctif à sa consœur. Celle-ci semblait avoir compris le message et vint s'asseoir au bord de la paillasse sur laquelle je reposais.
- Comme je viens de l'évoquer, votre jambe a subi plusieurs traumatismes, me dit-elle avec délicatesse, mais rassurez vous cela ne nécessite aucune chirurgie. - Mais je n'arrive à peine à la bouger. Je ne peux pas rester ainsi. J'ai des choses à accomplir ! - Nous n'avons pas de quoi vous soulager d'avantage. C'est pourquoi nous avons fabriqué cette béquille en bois, dit elle en me présentant l'objet. - Je ne vais pas rester ainsi durant tout mon périple, m'exclamais-je promptement.
La jojonurse délicate s'approcha, se pencha et accorda ses yeux au miens.
- Ce n'est que pour quelques temps, reprit-elle. Au delà du bois aux Chênes se trouve l'unité principale des Jojonurses, là où la majorité des civils ont été regroupé afin d'assurer la sécurité de ceux-ci. - Le sentier qui est après le bois ne mène-t-il pas directement à Rosalia, hasardais-je. - En temps normal oui, mais un énorme campement militaire a été dressé sur la route. C'est l'un des endroits les plus sûrs de la région, éloigné de toute les frontières. - Et donc, repris-je incertain, là-bas l'on pourra me soigner et cette canne va m'aider à y aller ? - C'est tout à fait celà ! S'exclama la jojonurse impulsive, laissant place à un silence.
Traverser tout le bois infirme ne me paraissait guère chose aisé à accomplir mais je n'avais pas vraiment d'autres solutions et attendre un rétablissement n'était envisageable. Cette béquille de bois ne me semblait réellement solide, mais cela devrait tenir jusqu'au prochain campement. Les deux Jojonurses s'approchèrent de moi et m'aidèrent maladroitement à me relever.
J'étais désormais debout avec une béquille semblant ployer sous mon corps. Les jeunes femmes m'accompagnèrent jusqu'à l'orée du bois afin de s'assurer de ma sécurité et de mon usage de la béquille. Celles-ci commencèrent à tourner les talons lorsque des bruits de pas venant du bois s'approchèrent rapidement de nous.
Des buissons se mirent à trembler avant de laisser sortir un homme essoufflé, à la chemise sale et la culotte griffé de toute part, dont la chevelure clairsemée était recouverte de branchettes. L'homme se jeta en notre direction et attrapa l'une des jojonurse par les épaules
- C'est une catastrophe, lui cria-t-il tout en la secouant, je n'ai pas réussi à mettre la main dessus ! - Je vous le répète : calmez-vous monsieur, dit-elle en gardant son sang-froid. - Comment voulez-vous que je reste calme !? Mon chef sera rentré d'ici une heure et je ne l'ai toujours pas récupéré ! Poursuivit il avec véhémence.
La jojonurse réussit à se libérer de l'étrainte de l'homme désespéré et se recula vivement de lui.
- Écoutez, reprit-elle encore abasourdie, nous ne pouvons rien faire. Nous ne sommes pas aptes à attraper un pokémon sauvage. - Mais ce n'est pas un pokémon sauvage sapristi ! C'est... - Oui, dit la jojonurse autoritaire en essayant de se contenir, vous nous l'avez déjà dit auparavant: C'est le Canarticho de votre chef qui s'est enfui dans le bois et votre chef va bientôt rentrer. - C'est tout à fait cela mais l'urgence n'est que grandissante ! Il sera rentré dans maintenant moins d'une heure !
L'homme s'assied sur une souche environnante et porta ses mains à son visage.
- C'est une catastrophe, répéta-t-il sanglotant.
Un silence empli de gêne et de désarroi régna dans l'orée de ce bois. Les deux Jojonurses se regardèrent longuement, forcées de constater leur impuissance tandis que l'homme resta prostré sur lui même. Je ne pouvais le laisser ainsi. Même infirme, j'étais convaincu que je pouvais d'une manière ou d'une autre lui venir en aide.
- Si je ne suis pas capable d'aider un patriote, dis-je en m'avancant lourdement, jamais je ne pourrais servir une patrie entière. - Arrêtez, cria l'une des jojonurse en me retenant par le bras droit, ce n'est pas raisonnable ! - Raisonnable ou non, poursuivis-je, voyez vous d'autres recours?
Les jojonurses ne purent qu'admettre la vérité et se resignèrent à me laisser partir. L'homme, quant à lui, sorti son visage de ses mains et m'adressa un regard débordant d'espoir et de gratitude. Avant mon départ, il m'apprit que, connaissant la gourmandise du Canarticho, il avait d'ores et déjà tenté de l'appâter mais ses efforts furent vains.
***
Cela faisait déjà plusieurs minutes que je déambulais dans ce bois sans avoir aperçu le trublion. Le vent s'engouffrait dans les feuilles des arbres et le brouhaha provoqué fut tel qu'il m'était impossible d'entendre quoique ce soit d'autre, hormis le craquement des branches mortes sur lesquels je passais. Par moments, je cru apercevoir une silhouette de pokémon en mouvement, avant de me rendre compte que ce n'était que des rayons de soleils qui perçaient l'épaisse voûte végétale. Je ne pouvais m'accorder un instant de plus à lambiner.
Je pris alors la décision de m'arrêter et de ne plus bouger, de m'installer et de ne plus bruit faire. J'ordonna à Coba ainsi qu'à Sabel, les deux comparses les plus aptes à se mouvoir librement en ces lieux, de quadriller la zone afin de repérer le Canarticho. L'un prit de l'altitude et voletait silencieusement d'arbre en arbre tandis que l'autre se fraya un chemin sous l'humus humide et malléable. Je n'eu guère véritablement le temps de m'impatienter du fait que mes deux sentinelles revinrent promptement à moi et m'indiquèrent aussitôt la direction qu'il me fallait suivre.
Malgré la béquille qui rendait la tâche difficile, Je réussis tant bien que mal à me déplacer au milieux de ce sol abrupt parsemé de branchages et d'immenses racines. J'aperçus alors au loin le fameux Canarticho, se tenant droit, attentif aux bruits qu'il entendait. Je m'engagea en sa direction mais lorsque je m'avançasse et que ma béquille vint se poser lourdement sur un rameau, le pokémon eu un sursaut et pris la fuite.
Peu de temps après, je retrouvai le Canarticho au pied d'un arbre, plus aux aguets que lors de notre première confrontation. Ce pèlerin semblait fort bien décidé à me rendre plus ardue la tâche qu'il m'était incombée. Tenter une nouvelle approche serait faire derechef la même erreur. Tandis que je réfléchissais à une quelconque stratégie, je vis deux étranges champignons carmins bigarrée de tâches topazes s'approcher de ma frêle béquille. Cette étrange plante n'était autre qu'un Paras.
C'est alors que je me souvins de l'appétit insatiable du Canarticho dont m'avait tenu mot l'homme désespéré. L'un des principaux atouts d'un bon soldat étant de savoir tirer profit des failles de l'adversaire, je ne pouvais négliger cette inclinaison naturelle qu'il avait envers ce qui pouvait lui passer dans le bec. M'étant moi-même fait berner par le paraître du Paras, un tel glouton ne pouvait que se faire prendre au piège.
Je me baissa lentement afin de ne pas attirer l'attention du fuyard et fit monter le Paras dans le creux de mes mains. Tandis que je me relevais doucement, le Canarticho détourna son regard du mien. Cela semblait être l'opportunité idéale. Désormais sûr qu'il lui était impossible de me voir ; je serra le Paras contre moi avant de le lancer par-dessus le déserteur et qu'il n'atterrisse dans un buisson.
Mon stratagème se déroulait à merveille. Ayant cru voir un champignon, le Canarticho ne pût résister à sa gourmandise et partit s'engouffrer dans le buisson. Je m'avançai à pas de loup jusqu'au buisson, lâcha la béquille et sauta sur le Canarticho. Celui-ci se débattit tout en poussant d'horribles cris d'attaque,mais en vain; je le tenais suffisamment fermement pour qu'il lui soit impossible de sortir de mon étreinte.
Soudainement, attiré par les cris du pokémon, un homme accouru en ma direction :
- Lâchez immédiatement mon Canarticho ! Espèce de malotru ! Me vociféra-t-il - Hmmm écoutez moi monsieur c'est une longue histoire... Pourriez vous tout d'abord m'aider à me relever ? Demandais-je étrangement doucement tandis que le Paras, apparemment rancunier, me pinçait le nez.
- Équipe:
Ériz (Feurisson) mâle Lv 19 Rodo (Rattata) mâle Lv 15 Coba (HootHoot) femelle Lv 16 Amalia (Para) femelle Lv 10 Widder (Lainergie) mâle Lv 16 Sabel (Sabellete) mâle Lv 10
- Sceaux :
Je suis capable du meilleur comme du pire, mais dans le pire : c'est moi le meilleur
Mon Nuzlocke en cours : |
| | | Mitsu
Commu Manager
Nature : Calme
Niveau : 26
Exp : 1607
| | | | Vulpix
Dresseur
Nature : Timide
Niveau : 21
Exp : 83
| Sujet: Re: [HeartGold] La Terre Promise Mar 19 Mai 2020 - 23:49 | |
| - Mitsu a écrit:
- Mais euh, psst ! C'est "Bois aux Chênes", pas "Bois aux charmes"
Oula! Merci de m'avoir repris Je joue un peu trop à Final Fantasy XII en ce moment ( d'où la confusion Bois aux Chênes/Charmes Encore merci ! Je corrige ça immédiatement (ᵔᴥᵔ) Je suis capable du meilleur comme du pire, mais dans le pire : c'est moi le meilleur
Mon Nuzlocke en cours : |
| | | Vulpix
Dresseur
Nature : Timide
Niveau : 21
Exp : 83
| Sujet: Re: [HeartGold] La Terre Promise Sam 30 Mai 2020 - 14:19 | |
| Après une grosse panne d'inspiration et une insomnie très productive : voici un tout nouveau chapitre ! Quand je relis mon chapitre j'me rends compte qu'il ne ressemble pas DU TOUT à ce que je m'étais mis en tête . 'fin bref, j'suis quand même plutôt satisfait de la tournure que ça a pris En espérant que ce chapitre vous plaira, bonne lecture à toutes et tous - Chapitre XIV: "La geisha égarée" :
Après m'avoir extirpé du buisson, je rendis le Canarticho à l'homme sanguin et lui expliqua la situation. Celui-ci semblait avoir du mal à desserrer la mâchoire. Je ne préférais guère le contrarier. De part sa stature, ne serait-ce qu'un seul revers de sa main aurait suffi à me faire retourner dans la végétation. Bien que ma béquille ralentissait notre progression, nous pûmes enfin apercevoir celui qui était responsable de cet accident. Le chef passa alors ses nerfs sur son apprenti et les jurons fusaient. L'apprenti me fit part de son respect par le regard et, d'un discret signe de la main, me fit comprendre qu'il valait mieux pour moi que je déguerpisse sur le champ.
Je continua alors ma progression vers le campement des civils, m'engoufrant dans l'épais bois aux Chênes. La lumière du soleil commençait à faiblir et l'air se rafraichissait. Le silence me fit ressentir comme un frisson dans le dos qui me glaça le sang. Mes compagnons de voyages ne semblaient plus rassurés que moi.
Tandis que j'avançais, des sanglots s'élevèrent au loin. Je pu reconnaître entre deux larmes une voix de femme. La morne mélopée guida mes pas et m'emmena jusqu'à ce qui ressemblait à un autel. Au pied de celui-ci, une jeune femme agenouillée, en prière, secouait son corps frénétiquement, bercé par les spasmes et soupirs. Sa longue tunique élégante de soie verte et rouge dénotait avec son chignon relevé décoiffé. Je m'approcha d'elle et posa maladroitement ma main sur son épaule découverte. Elle se retourna promptement en ma direction, me lorgna de pieds en cap et s'attarda sur ma béquille.
- Vous auriez pu mieux faire, lança-t-elle doucement en essuyant ses larmes - Pardon?! M'exclamais je ,tout en reculant, dans l'incompréhension - Soit ! Je vais m'en contenter, musa-t-elle d'une voix encore sanglotante.
Elle ne s'adressait visiblement pas à moi. Cette femme me faisait étrangement penser à la vieille femme que j'avais rencontré à la sortie de Mauville. Bien qu'elle paraisse moins tourmentée que cette dernière, son comportement ne me rassurait guère. Là où nous sommes, nulle Jojonurse ne pourrait de rechef me venir en aide.
- Je... Je peux faire quelque chose pour vous? Hasardais-je timidement. - Je me suis perdue… Dit-elle la voix chevrotante. J'étais chez moi à Écorcia et je l'ai vu… Sans réfléchir, j'ai voulu rejoindre mes consœurs de Rosalia sauf que; pour aller plus vite; j'ai opté pour le chemin passant par le bois… et je ne trouve plus la sortie... Me confessa-t-elle ignominieuse. - À vrai dire… c'est la première fois que j'emprunte ce sentier. Avouais-je gêné. - Nous sommes donc tous deux perdus…
À peine la phrase fut-elle terminée qu'une poche de mon havresac se mit à trembler. Un craquement se fit entendre puis un bruit sourd. Quelque chose tomba au sol. Je me retourna et vis le Paras de la fois dernière avancer doucement vers l'ouest.
- Vous… vous pensez qu'il souhaite nous venir en aide ? Me demanda-t-elle stupéfaite. - Je suppose… lui répondis-je pantois.
Celui-ci semblait savoir où il nous menait. Nous lui fîmes confiance et nous nous mîmes alors à suivre le Paras. La femme, ne semblant pas faire attention à ma béquille, marchait loin devant moi. Me voyant peiné ainsi, elle ralentissa le pas et m'attendit, sans dire un mot.
- Vous m'avez dit que vous l'aviez vu, dis-je en rompant le silence. De qui parliez vous ? - De nôtre Dieu protecteur bien évidemment ! Il aurait fallu être aveugle pour ne pas le voir scinder notre ciel ! S'exclama-t-elle surprise. - Vous parlez de Ho-oH ? Lui demandais-je en connaissant la réponse. - Bien non! Je vénère Lugia! Lança-t-elle sarcastiquement.
Gêné d'avoir posé une question si sotte, je baissa la tête et avança, les yeux rivés sur le sol.
- Et c'est pour cette raison que j'ai accouru à Rosalia, reprit la femme. Nous avions prévu une cérémonie en l'honneur de Dieu où nous exécuterions toutes ensembles une seule et même danse… C'est notre manière de le remercier de veiller sur nous, de nous protéger… - Mais, pourquoi faire cette cérémonie à Rosalia précisément ? Demandais-je timidement par peur de me ridiculiser derechef. - Il y a des siècles, voyant pour la première fois notre divinité, le peuple de Johto essaya de s'en approcher et fit sortir de terre une tour resplendissante ! Dit-elle presque envoûtée. - Cette tour est donc à Rosalia n'est-ce-pas?
La femme se tourna en ma direction et acquiesça d'un léger balancement de la tête, celui-ci accompagné d'un sourire rayonnant.
- Et au sommet de celle-ci, nous danserons... Mais pour danser il me faut regagner mes consoeurs !
Sur ce, nous continuâmes de suivre le petit pokémon tandis que les dernières lueurs du soleil teintaient magnifiquement le ciel d'une couleur proche de celle des plus pures pépites d'or. La végétation se faisait plus rare, la fatigue commençait à se faire ressentir et la béquille devenait avec le temps véritablement incommodante. Heureusement, nous pûmes rapidement entendre le bruit d'une foule amassée avant de pouvoir enfin apercevoir les premières lumières du plus grand campement de la région. Après m'avoir à maintes reprises remercier puis béni, la geisha s'éloigna de moi et partit rejoindre les autres danseuses tandis que je m'aventurais au sein du campement, sans véritablement savoir où aller...
- Équipe:
Ériz (Feurisson) mâle Lv 19 Rodo (Rattata) mâle Lv 16 Coba (HootHoot) femelle Lv 16 Amalia (Paras) femelle Lv 15 Widder (Wattwouat) mâle Lv 17 Sabel (Sabellete) mâle Lv 14
- Sceaux :
Je suis capable du meilleur comme du pire, mais dans le pire : c'est moi le meilleur
Mon Nuzlocke en cours : |
| | | Vulpix
Dresseur
Nature : Timide
Niveau : 21
Exp : 83
| Sujet: Re: [HeartGold] La Terre Promise Lun 19 Oct 2020 - 20:26 | |
| J'avais initialement prévu de terminer et poster ce chapitre pour la fin septembre ( dates anniversaire approximatives de mon arrivée dans l'aventure Nuzlocke France) mais voilà certains événements dans ma vie personnelle ont fait que je n'avais pas beaucoup de temps à accorder à mon Nuzlocke. Pour faire court j'ai littéralement changé de vie, très peu de choses de ma première vie sont restés dans ma seconde et j'ai décidé que l'aventure Nuzlocke France allait faire partie de la vie 2.0 de Vulpix^^ La publication de ce chapitre, en surcroît de célébrer mes 2 ans sur le forum, est également l'occasion pour moi de vous présenter mes excuses et de vous remercier pour la patience dont vous faites preuve à mon égard car vraiment, 15 chapitres en 2 ans… ma productivité laisse vraiment à désirer :/ ( À ce rythme là je vais finir la partie Johto courant 2023 T^T) - Chapitre XV: "La cour des miracles" :
Cela faisait d'ores et déjà plusieurs minutes que je déambulais entre les tentes, ne sachant réellement où aller. À plusieurs reprises je passais la tête au travers de chacune d'elles mais je n'y voyais que des Jojonurses affairées par leur mission; débordées par divers pansement et compresses; courant de grabats en grabats sans relâche. Sur les paillasses, des hommes étaient allongés.Les conscient se démarquaient des autres de par les longs cris d'agonie qu'ils expulsaient presque malgré eux.
Au loin, d'autres cris se firent entendre, à ma grande surprise, ceux ci furent des cris de joie. Attiré par une tel agitation, j'essayais de m'en approcher, enjambant des tas de tissus dont je ne préférais pas voir ce qu'il y avait en dessous de par l'odeur putride qui s'en dégageait. En avançant, j'aperçus de part et d'autre de l'allée des béquilles ainsi que des bandages, laissés là par les blessés ou les soignantes. Tandis que j'approchais de l'une des plus grandes tentes, le vacarme s'intensifia.
Je découvris derrière le rideau de tissu une véritable cour des miracles où l'alcool coulait à flot. Un pur tohu-bohu d'anciens infirmes ! Les plâtrés sautaient à pieds joints, les fiévreux chantaient et dansaient, les éborgnés s'adonnaient à des jeux de précisions tandis que d'autres blessés mesuraient leurs forces au bras de fer. Au fond de la tente, une jeune femme à la chevelure rose travaillait sur un établi. Je m'approcha d'elle en essayant tant bien que mal de ne pas me faire bousculer par les noceurs. À peine je n'eu le temps d'arriver à elle que celle-ci prit un flacon puis sortit de la tente à vive allure, me laissant là, face à son plan de travail.
Celui-ci était recouvert d'une multitude de plantes et de baies, de la banale baie oran à l'exceptionnelle baie frista, de la simple racinénergie à la fabuleuse herbe rappel, toute la flore semblait y être étalée. Étrangement, ce tas ne dégageait aucune odeur. La diversité des senteurs faisait qu'elles s'annulaient sûrement entre elles. Sur le bord de la table, sous les baies, un livre à la couverture marquée par le temps était posé maladroitement. Le moindre tremblement aurait suffi à le faire chuter. En considération de l'état dans lequel il est, si il venait à tomber, ses pages se détacherais et bon nombre d'entre elles auraient fini déchirés voire perdue parmi les pansements.
Je pris alors l'ouvrage délicatement. Piqué par la curiosité, je l'ouvris mais bien que je le fis délicatement, j'eu l'impression que la couverture allait me rester dans la paume de la main. Je n'arrivais pas à comprendre tout ce qui figurait dans cet espèce de registre. De longues formules composées de moults chiffres et lettres, plus incompréhensible les une que les autres, teintaient de noir ses pages. De nombreuses plantes y étaient également représentées sur des croquis d'observation d'une qualité et d'une précision rare. L'on pouvait y voir des baies et des plantes, sous toutes les coutures, d'où partait une multitude de flèches qui terminaient leurs trajectoires sur des annotations griffonées rapidement, presque illisibles. Comme envoûté par ce manuscrit, j'avais l'impression que plus rien ne m'entourait lorsqu'une main se posa doucement sur mon épaule et me fit revenir a la réalité. Une voix douce s'éleva derrière moi.
- Qu'êtes vous donc entrain de faire?…
Je me retourna et découvris en face de moi la femme à la chevelure rose. L'on aurait pu croire à la visite de la plus pure Séraphine. Son visage rayonnait. Tout ses traits resplendissaient. Ses yeux ne lâchaient pas les miens. Cette profondeur que je trouvais dans ses yeux, malgré son regard fatigué et les cernes qui soulignaient cet épuisement, me laissa bouche bé, l'on pourrait y voir moults merveilles au travers des éclats que la lumière y faisait apparaître. Mon regard se porta sur ses lèvres, séchées d'avoir trop parlé, qu'elle tentait en vain d'humidifier par un discret coup de langue. Le parfum qui se dégageait d'elle fut semblable à un mélange entre le fruit du labeur et le travail des fleurs. Je sentais qu'il se passait quelque chose en moi et n'arrivais pas à me détacher de son visage. J'étais comme envoûté.
- Reposez cela immédiatement, reprit-elle doucement.
J'avais bien entendu ce qu'elle venait de me dire mais n'arrivais pas à réagir. Je n'arrivais ni à parler, ni à bouger. J'étais comme pétrifié, scellé au milieu de son ombre. Elle me lorgna à son tour de la tête au pied. Elle inspira profondément avant de s'avancer vers moi. Son visage était désormais à quelques centimètres du mien. Je pouvais presque sentir son souffle dans mon cou avant qu'elle ne relève la tête pour aligner nos regards. J'ignorais pourquoi mais mes joues devinrent alors chaudes et mes jambes se mirent à trembler. J'essayais de parler mais aucun son ne sortit hormis une déglutition nonchalante.
- Remettez ce livre là où vous l'avez pris, susurra-t-elle injonctivement. - Co.. Comment? - Ce que vous tenez… - Je... oui. - Reposez le maintenant... - Je.. je.. oui.. begayais-je immobile - Qu'attendez vous !? Vous avez un problème ma parole !
Cette phrase résonna en moi et me fit revenir sur terre. Je reposa alors le livre sans dire un mot. Je n'osais guère croiser derechef le regard de cette femme devant qui je venais de me couvrir de honte et tourna alors les talons sans lever la tête. Je commençais à m'éloigner quand sa voix s'éleva de nouveau derrière moi.
- Attendez ! Revenez ici... - Je suis vraiment désolé, dis-je en m'approchant timidement. - Je me fiche de cela, faites moi donc voir votre jambe! - Comment.. comment savez-vous ? - Asseyez-vous là-bas plutôt.. - Qui êtes vous ? - Comment vous êtes-vous fait cela ? - Qu'allez-vous me faire ? - Joëlle !! Cria-t-elle vers l'extérieur
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, une véritable horde d'infirmière se rua en se bousculant à l'entrée de la porte
- Que désirez vous capitaine ? Demandèrent elles à l'unisson. - Apportez moi de quoi soulager la jambe de ce jeune homme. - À vos ordres capitaine !
L'escadron d'infirmière s'éparpilla alors un peu partout au travers du campement. La jeune femme m'allongea sur un lit de paille et me demanda d'enlever mon pantalon de sortes à ce qu'elle puisse examiner la blessure.
- Cela devrait être facile à soigner, dit-elle en se penchant. - Vous… Vous êtes une capitaine? - Oui je suis Blanche, capitaine de ce campement civil et vous, vous êtes mon patient.
Je n'eu guère le temps de répondre que les infirmières revinrent avec moultes plantes, fioles et bandages ainsi qu'un écremeuh.
-Tiens ? Vous n'êtes pas surpris de voir un écremeuh ici? D'habitude les gens nous apostrophe pour faire sortir cette bête. -Grand-père en élève et m'a toujours vanté les bienfaits du lait de ces pokémons sur le corps lorsque je vivais chez lui... - Vous êtes bien informés.. c'est rare à votre âge, avoua-t-elle.
Alors qu'elle me parlait, elle versa du lait meumeuh dans un récipient, y ajouta du jus de baies puis y fit tremper diverses plantes.
- Vous n'êtes pas venu dans mon campement uniquement pour vous faire soigner si je ne m'abuse? - Qu'est-ce qu'il vous fait penser cela ? - Les sceaux qui sont dans une poche de votre pantalon, ce sont ceux de mes frères. - Vous avez fait mes poches !? M'exclamais-je alors. - Ne le prenez pas comme ça voyons... Avec vos fripe j'ai dans un premier temps cru avoir à faire à un bandit de grand chemin et je pensais que vous alliez subtiliser mon ouvrage, me confiat-elle tandis qu'elle appliquait le cataplasme sur ma jambe. Lorsque j'avais votre pantalon entre les mains, j'ai essayé d'obtenir des indices quant à votre identité et je suis tombé sur ces sceaux.
Un certain silence s'installa. Je pouvais lire dans ses yeux qu'elle attendait une réponse de ma part mais je ne savais guère quoi répondre. D'une part je restais stupéfait de savoir qu'elle ait fait cela, de plus sans que je ne m'en aperçoive, mais d'autres part je comprenais parfaitement les raisons qui l'ont incité à agir de la sorte et cela m'empêchait de rester fâcher.
- Alors, qu'est-ce que l'on attend pour faire ce duel ? - Je.. je ne suis pas en état de participer... - Vous souhaitez rejoindre les rangs de notre Empereur or vous n'êtes pas capable de faire confiance à vos pokémons ? Si vous avez réussi à vaincre mes deux confrères, je suis sûre que vos pokémons se passeront de vos paroles pour comprendre votre volonté. - Vous n'avez pas tort... admetais je alors - Voyez vous, je vais faire participer uniquement deux de mes pokémons lors de ce duel durant lequel je finirais de vous soigner, par conséquent, je vous demande de choisir vos deux participants, deux pokémons en lesquels vous avez une confiance absolue car ce duel se fera sans vous, ils agiront d'eux-mêmes, naturellement, comme dans les plaines sauvages.
Je n'avais pas un seul compagnon auquel j'accordais plus de confiance qu'à un autre donc le choix fut pour moi rude à faire. Je designa finalement Ériz et Widder comme participants au duel car ce sont eux les plus robustes, les plus aptes à se débrouiller seuls. À peine je n'eu le temps de faire part de mon choix à Blanche que celle ci confia mes deux compagnons ainsi que son ecremeuh et un mélofée à des Jojonurse.
La capitaine, toujours aussi injonctive, me priait de ne plus y prêter attention et de faire confiance aux pokémons. Pour elle, cela semblait normal de les laisser agir comme bon leur semble et de ne rien faire d'autre que croire en eux. Bien qu'elle ne veuille pas que j'y pense, malheureusement pour elle, depuis ma paillasse, je pouvais apercevoir l'arrière cour dans laquelle allait se dérouler le duel. Malgré que je ne puisse point intervenir, pouvoir surveiller me rassurait.
Les infirmières installèrent à chaque angles de la cour les quatres pokémons. Tous semblaient prêt à en découdre. Un sifflet retentit et marqua le début de l'affrontement. Eriz semblait avoir décidé de s'occuper du bovin tandis que Widder avait d'ores et déjà paralysé le mélofée. Ce dernier était des plus perturbants, malgré la foudre qu'il se prenait, il ne bronchait guère. Il bougeais à rythme régulier son doigt de gauche à droite et ne se préoccupait de rien d'autre. Petit à petit de nombreuses pierres se soulevèrent et vinrent s'amasser au dessus du chef de Widder. Celui-ci n'eu point le temps de réagir qu'il fut enseveli sous les gravats dans un vacarme monstrueux.
Alors que le melofée savourait sa victoire avec un modeste sourire, Eriz laissa l'ecremeuh s'écraser une énième fois la face contre le sol et partit percuter de plein fouet celui qui venait de faire mordre la poussière à son compagnon. Le mélofée fût littéralement propulsé en arrière et vint s'écraser contre l'un des murs avant de retomber au sol, inconscient.
Un petit bruit de pierre se faisait entendre lorsque je remarqua que le tas sous lequel Widder s'est fait ensevelir commençait à bouger. Les tremblements s'intensifiait lorsque, très affaibli, Widder s'extirpa du talus. Celui-ci semblait ne plus avoir de force, c'est avec peine qu'il tenait encore debout et avançait très lentement en direction de l'ecremeuh. Même à bout de force il n'abandonnait pas. Il était prêt à risquer sa vie pour moi. L'ecremeuh semblait décidé à répéter la même stratégie, celle dont il avait d'ores et déjà usé contre Ériz. Il n'arrivait guère à écraser Eriz car ce dernier, de part son agilité et sa vitesse ahurissante, réussissait constamment à esquiver. Or là, en considération de l'état dans lequel se trouve Widder, celui ci semble incapable d'esquiver cette attaque et cette dernière lui serait probablement fatale.
L'ecremeuh bondit en direction de Widder et semblait prêt à plaquer de tout son poids le pokémon affaibli. Le choc entre leurs deux corps était imminent lorsqu'Eriz , s'étant enroulé sur lui même et formant ainsi une véritable roue de feu, vint foncer dans les côtes du Ecremeuh. Dans un grand gémissements, le bovin fut éjecté. Le retour au sol du pokémon souleva un grand nuages de poussière et lorsque celui-ci se dissipa, l'on découvrit l'ecremeuh gisant là, inconscient lui aussi. Widder et Eriz ont remporté le duel.
Je me retourna vers Blanche et me rendis compte qu'elle n'avait pas moins prêté attention au duel que moi. Elle se tourna délicatement en ma direction et continua de m'appliquer les soins.
- Ne vous l'avais-je pas dit ? Vos pokémons peuvent agir d'eux même. Si le lien qui vous unit est suffisamment fort, pour vous faire comprendre les paroles ne sont alors que vanité. Le fait de savoir que vous les avez choisi, que vous placez vos espoirs en eux, cela suffit à les motiver pour donner le meilleur d'eux-mêmes. - Je reconnais que vous avez raison, c'est la première fois que je ne participe pas à un duel et je vous avoue que je n'étais pas rassuré… - Maintenant vous pouvez l'être. Vos compagnons ont remporté ce duel haut la main et ont fait preuve d'un esprit d'équipe hors du commun. Demain matin vous devriez être totalement rétabli, à votre départ je vous remettrai mon sceaux. En attendant, reposez vous, et ne vous inquiétez pas pour votre Lainergie, nous allons nous occuper de lui.
Sur ces mots, la capitaine s'éloigna de moi et me laissa seul sur ma paillasse, ne me laissant d'autres choix que de me reposer jusqu'à l'aurore.
- Équipe:
Ériz (Feurisson) mâle Lv 21 Rodo (Rattata) mâle Lv 16 Coba (HootHoot) femelle Lv 16 Amalia (Paras) femelle Lv 15 Widder (Lainergie) mâle Lv 18 Sabel (Sabellete) mâle Lv 17
- Sceaux :
Sceau Zephyr Sceau Essaim (Sceau Plaine)
Je suis capable du meilleur comme du pire, mais dans le pire : c'est moi le meilleur
Mon Nuzlocke en cours : |
| | | Mimoze
Designer
Nature : Modeste
Niveau : 30
Exp : 1860
| Sujet: Re: [HeartGold] La Terre Promise Lun 30 Nov 2020 - 14:01 | |
| Je me suis retenue de lire les Nuzlocke HGSS ici pour ne pas spoiler mon propre Nuzlocke à l'aveugle, mais maintenant qu'il est fini et que l'écriture est bien entamée, je me suis souvenue que ce Nuzlocke existait, alors me voilà ! Je lis lentement et je prends des notes en cours de route, donc il est fort probable que je répète des choses que d'autres membres ont déjà dites ou que tu as eu le loisir d'expliquer dans les chapitres suivants ... - Jusqu'au chapitre 2 :
C'est effectivement très original d'avoir une région de Johto dans une atmosphère XVIIIe, mais XVIIIe européenne qui plus est, dans une région basée sur le Japon, un drôle de choix mais j'ai hâte de voir ce que ça va donner concrètement Le contexte est beaucoup plus riche dans le chapitre 2 d'ailleurs, avec ce " conflit " entre deux religions qui n'est pas sans rappeler (enfin, c'était peut-être l'inspiration ?) les guerres de religion européennes, notamment entre catholiques et protestants. En tout cas, ça promet du lourd ! - Chapitre 1 a écrit:
- Le soleil se levait doucement sur Bourg-geon. Une légère brise faisait tourner le vieux moulin. Je fus agréablement surpris par la tranquillité qui semblait régner dans ce village . Au loin, je pouvais apercevoir une jeune fille jouant avec un Marill. Une sensation de liberté se dégageait d'elle , comme si elle vivait dans un autre monde ,un monde dans lequel il n'y aurait aucun problème.
J'ai trouvé ce paragraphe très riche, mine de rien, malgré sa brièveté. Tu décris le premier truc qui frappe ton personnage principal, le calme, et comment ce calme est quelque chose qui n'est pas courant, donc on se doute qu'il se passe quelque chose de troublant dans ce Johto ... Et tu développes dans la suite qu'il y a une campagne de recrutement militaire très active, donc probablement une guerre, qui fait que cette tranquillité est effectivement exceptionnelle. Set-up, payoff, lecteur content ! Cela étant dit, je suis d'accord avec jojoelle pour le reste, ça mériterait d'être plus étoffé, notamment dans les dialogues, ils manquent de vie. Ça manque de petites indications de ton (Il dit, il questionne, il soupire, etc.), de mouvements ... Vois ça comme des didascalies dans une pièce de théâtre ; d'habitude, les acteurs restent en mouvement même quand ils sont en plein monologue. J'avoue qu'à un moment, je me suis perdue dans qui disait quoi. Mis à part Orme qui tutoie le héros et Vulpix qui vouvoie le professeur, il n'y a pas ce petit " truc " dans leur manière de parler qui fait qu'on arrive à distinguer immédiatement qui parle. Et puis il y a des phrases plus ambiguës comme : - Chapitre 1, Vulpix a écrit:
- - Cela a vraiment dû être un déchirement.
Là je n'arrive pas à savoir si Vulpix est réellement empathique ou s'il est ironique x) Je pense aussi (c'est vraiment une opinion bien personnelle, d'autres trouveront qu'être direct comme tu l'es, c'est plus efficace) que le fait que le dialogue soit " juste " là pour expliquer la motivation d'Orme, ça alourdit le dialogue à des endroits où tu aurais pu mettre des actions courtes. Par exemple : - Chapitre 1, Orme a écrit:
- je mettais un service en son honneur
Est-ce que c'est quelque chose qu'Orme fait encore ? Ça fait neuf ans, certes, mais si Vulpix est là pour l'aider à retrouver son fils, c'est clairement qu'il n'a pas fait son deuil. J'aurais combiné ça avec la description de la table à manger en amont (genre " Sur la table de ce qui semblait être la salle à manger, il y avait deux couverts dressés ") Edit: En relisant le chapitre telle la maniaque que je suis, je remarque que tu évoques déjà l'existence du fils avec le portrait (qui est sûrement celui d'Orme et de son rejeton), donc deux indices ce serait peut-être un peu beaucoup x) - jojoelle a écrit:
- Le fait que la petite fille tutoie le héros me pose question. Je ne sais pas trop quelle est leur différence d'âge, mais il me semble qu'à l'époque une petite fille vouvoierait même quelqu'un de son âge...? Enfin, peut-être...
Le fait qu'une petite fille tutoie un adulte ne me pose pas de question, comme tu l'as dit il y a une part de naïveté, et peut-être une question d'un statut social que Vulpix n'a pas (on n'en sait pas beaucoup dans ce chapitre 1, mais vu qu'il est petit-fils de fermier, il n'est probablement pas noble, ce qui " justifierait " de le vouvoyer systématiquement). C'est un peu plus bizarre que Vulpix vouvoie une enfant, je ne dis pas qu'il ne faut pas vouvoyer les enfants mais il me semble quand même pas quand tu demandes ton chemin et que tu te définis toi-même comme un " antipathique " Par contre, j'ai remarqué que tu passais du tutoiement au vouvoiement sans explication : - Chapitre 1, Célestia a écrit:
- -Quelle tête de mule !... Vous n'aurez pas de mal à la trouver, c'est la plus somptueuse.
J'ai aussi remarqué dans le second chapitre quand tu as commencé à intégrer tes actions courtes dans les dialogues (super ! ) que tu passais d'un point de vue à la première personne où Vulpix est le narrateur, à la troisième personne, et c'est un peu confus. - Chapitre 1 a écrit:
- Une complicité se ressentait entre les deux êtres, une complicité que l'on ne retrouverait que très rarement au sein d'une même famille. Je n'aurais jamais cru qu'une chose pareille pouvait exister avec un vulgaire pokémon.
Cette phrase m'a tout de suite intriguée. J'imagine bien avec le peu de passé de Vulpix (petit-fils d'un éleveur d'Ecremeuh) qu'on sait qu'il ne voit pas forcément les Pokémon comme des amis mais comme des " outils " au sens large du terme. C'est intéressant, et je me demande comment sa relation avec Eriz va évoluer de là, vu qu'on lui jette un peu de la même manière comme un outil pour remplir sa mission auprès d'Orme. Après, je suis quand même sceptique que le gars se définit lui-même comme " antipathique ", mais soit x) Petite incohérence dans le chapitre 2 ? Céleste dit habiter depuis toujours à Bourg-Géon, que sa fille Célestine habite à Acajou, et la fille de cette dernière Célestia (quelqu'un avait beaucoup d'imagination dans la famille !) à Bourg-Géon. Mais Célestia dit elle-même dans le premier chapitre : - Chapitre 1, Célestia a écrit:
- Ma mère habite juste là bas, la maison à l'entrée du village.
Je reprends la lecture dès que possible, l'histoire m'intrigue |
| | | Vulpix
Dresseur
Nature : Timide
Niveau : 21
Exp : 83
| Sujet: Re: [HeartGold] La Terre Promise Sam 5 Déc 2020 - 7:58 | |
| Tout d'abord je te remercie pour avoir pris le temps de lire mon nuzlocke (du moins pour avoir commencé) et te remercie vraiment pour avoir pris le temps de commenter. Au début je ne voulais pas européaniser le récit, je voulais être dans l'ambiance japonaise d'antan à 100% mais je me suis très vite écarté :/ (Pour rattraper cela j'essaie tant bien que mal de faire un mix en ajoutant des petites touches de traditions/croyances japonaises. Les geishas joueront un rôle très important bien évidemment ( dans le jeu original elles sont très importantes), et d'autres références au Japon vont arriver, n'ai crainte ! (Notamment une référence à une célèbre poupée japonaise à Acajou et un célèbre tableau à Oliville) Comme tu l'as remarqué, le fond de cette guerre est inspiré par les guerres de religion. En revanche pour la forme je m'inspire plus des écrits de la guerre Franco Prussienne de 1870. Effectivement Jojoëlle m'a donné de nombreux conseils qui m'ont réellement fait évoluer (encore merci à elle), dans les chapitres suivants petit à petit je faisais "trop" vivre mes dialogues (et je m'en excuse encore) mais je pense avoir trouvé avec le chapitre XV un juste milieu^^ Mais après je ne te cache pas que moi même, l'auteur de ce nuzlocke, deux ans après avoir écrit ce chapitre, j'ai à certains passages du mal à comprendre ce que je voulais dire et relève des incohérences >< Et là tu as mis le doigt sur mon principal défaut : la gestion du point de vue ! Je n'arrive jamais à réellement choisir, je suis à l'aise avec les deux donc je n'ai pas le réflexe d'en utiliser un plus qu'un autre, c'est vraiment mon cauchemar Et pour l'histoire de la mère qui est à l'entrée du village c'est probablement l'une des plus grosses fautes d'inattention que je pouvais faire étant donné que c'est la grand-mère qui vit à l'entrée du village T^T (je me souviens qu'à l'époque je m'étais auto-embrouillé, je ne me souvenais plus qui était qui dans cette famille ;-; ) Et merci d'avoir remarqué cette extraordinaire éruption d'imagination lors de l'attribution des prénoms XD Encore merci pour avoir commencé mon nuzlocke et en espérant que la suite sera à ton goût |
| | | jojoelle
Dresseur
Nature : Docile
Exp : 2488
| Sujet: Re: [HeartGold] La Terre Promise Jeu 21 Jan 2021 - 20:12 | |
| Deux ans et onze chapitres que je me dis que je devrais continuer ce nuzlocke et mettre un petit commentaire à l'occasion... Navrée du retard ^^' - Spoiler:
- Chapitre 7 a écrit:
- Après quelque minutes de marche vers le sud, les yeux de Rodo et Eriz se mirent à briller de mille feux. Face à eux, un magnifique arbre à Noigrume Jaunes, portant des fruits mûrs à points. Les deux rivaux se regardèrent. Tout un protocole de négociations s'était mis en place avec un seul regard.
Malheureusement les deux ne trouvèrent aucun accord et se ruèrent sur les baies. Très amusant ce passage ! J'aime beaucoup. Jolie aussi l'idée des deux pokémons de l'équipe qui s'affrontent en combat. Ça devrait se faire plus souvent, tiens ! - Chapitre 8 a écrit:
- Nous nous rapprochâmes le long d'un mur, attendant le moindre bruit suspect. Hormis les bruits naturels du lieux tels que le goutte à goutte, il n'y avait rien, le silence régnait. Tout mes compagnons de voyages s'étaient calmés à mes pied, à l'exception de Ériz qui avait du mal à rester immobile à cause de son angoisse. Ses griffes sur le sol rocailleux avaient tendance à exacerber la jeune JojoNurse paniquée.
Le pokémon se calma. Les bruits continuèrent. Rien à l'horizon. La sueur perlait sur les tempes des deux belette. Tantôt les grattements se rapprochèrent, Tantôt les grattements s'eloignèrent. Nous fûmes là, encerclés, acculés au mur, n'ayant aucun moyen de s'enfuir.
Hope, probablement avertit par ses racines ancrées dans le sol, semblait avoir flairer le fauteur de trouble. Il se concentrait du mieux qu'il le pu. Toute une bataille se déroulait sous nos pieds. Hope réussi à faire sortir l'agitateur de sa tanière. J'aime beaucoup les deux premiers paragraphes. L'angoisse des personnages est posée par le rythme lent, la description de chaque son alors qu'ils retiennent leur souffle, inquiets. Le tout rendu un peu plus vivant par un Eriz remuant et griffonnant qui gêne l'attention des Nurses. Juste derrière, je suis un peu troublée par le décalage : d'un coup Hope combat sous terre l'ennemi grâce à ses racines... Mais comment le narrateur le sait-il ? J'imagine qu'il le comprend avec des réactions de Hope, des bruits qu'il ferait, peut-être sentent-ils les attaques souterraines... Mais le contraste avec les descriptions plus détaillées de l'attente juste avant est assez net, le rythme est cassé et ce troisième paragraphe paraît plus maladroit. Déjà, j'aurais grave aimé suivre ce combat souterrain. C'est original et ça a l'air fun ! Mais surtout le passage manque un peu "d'habillement", de précisions, à la fois pour le rythme, surtout à la suite de l'attente comme je l'expliquais, mais aussi pour une question d'importance. Ici, tu as donné de l'importance à cet intrus, avec la description de nos personnages cachés, inquiets, à l'affût. Et quelqu'un semble avoir accidentellement appuyé sur avance rapide pile au moment où ils parviennent enfin à savoir d'où vient le bruit. - Chapitre 8 a écrit:
- Je dût, bien malgré moi, assister à cette lutte acharnée dans laquelle je ne pu rien faire.
Je vis avec le temps, les forces quitter Ériz. Il n'arrivait presque plus à se mouvoir tandis que le Onix s'acharnait sur lui. À force de persévérance, Ériz mit le Onix à terre. Le même principe pour ce passage : le moment est important, le héros est à deux doigts de voir son premier Pokémon mourir. Et pourtant tout est réglé par "à force de persévérance, tout est bien qui finit bien". Un peu un effet de pétard mouillé. Il ne faut pas hésiter à retranscrire la tension avec l'inquiétude des personnages, peut-être l'assurance de l'Onix, les blessures de plus en plus nombreuses et handicapantes d'Eriz... Que l'on ressente le danger. - Chapitre 9 a écrit:
- Oh mais c'est formidable! Vous ne nous l'aviez pas dit! Cria la même JojoNurse
- Taisez vous donc, ce sera tout aussi formidable! Interrompit l'un des gardes La violence Je suis intriguée par les différents humains que croisent le héros... La geisha folle(?) et les JojoNurses un peu douteuses... Il y a anguille sous roche ! Ton univers et tes idées sont franchement intéressants, et l'écriture s'améliore au fur et à mesure ! Et il y a de très belles tournures ! Je n'ai absolument pas ressenti de gêne à ce "chapitre coupé en deux", les chapitres 9 et 10 (rien d'anormal à ce qu'une péripétie soit résolue en plusieurs chapitres, et un peu de suspens/cliffhanger ne fait pas de mal). J'étais plutôt happé par l'écriture, les personnages... J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le début du chapitre 10 car, malgré ce que je raconte à propos de ma réticence des longues descriptions, lorsqu'elles se présentent comme ça, à poser une ambiance et des suites d'action, j'adore. On est happés. - Chapitre 10 a écrit:
- La lune fut haute dans le ciel. Les chiroptères se rapprochèrent de nous. Ce ne fût qu'une question de temps pour que nous nous retrouvîmes acculés au puit. Les nosferapti se dispersèrent mais le nostenfer restait bel et bien là, en lévitation. D'énormes canines se découvrirent peu à peu dans sa gueule. Ses yeux flamboyaient de fureur. Après avoir lancer un cri rauque, il jaillit sur nous.
Une éternité semblait s'être écoulé. J'ouvris les yeux mais n'y vit guère plus clair. De mes mains je tatait les environs. Des frissons s'emparurent de moi lorsque je senti sous mes doigts deux corps. Je réussi tant bien que mal à me relever. Je fus dans un lieu clos, circulaire. Loin au dessus de moi, j'aperçu une petite lumière. J'étais dans le puit. Ici, je retrouve un souci de rythme. Difficile de se rendre compte du temps qui sépare l'action qui se déroulait jusqu'ici avec la situation qui se présente dans le deuxième paragraphe que je reprends. "Une éternité semblait s'être écoulée" n'est en fait pas suffisant pour qu'en tant que lectrice je sache qu'un bon moment s'est écoulé. La description des sensations dans le noir réussit bien à faire comprendre le changement de situation, mais autrement on se croirait à la suite de l'attaque. Le paragraphe ressemble aux autres, l'impression qu'une éternité s'écoule pourrait être là pour expliquer que le héros s'attendait à recevoir une attaque mais s'étonne de ne pas ressentir de coup après avoir fermé les yeux par crainte... Et le Nostenfer qui attaque pourrait s'enchaîner par une pluie de coups, un combat acharné ou autre. Pour bien faire comprendre qu'on change de scène, un truc tout bête pourrait être de laisser un espace plus grand entre deux paragraphes. On comprendrait naturellement qu'il y a un changement, et ton écriture de la suite convient très bien pour comprendre le reste je pense (même si, selon la présentation, on pourrait se demander si l'on n'a pas changé de narrateur). - Chapitre 10 a écrit:
- À sa gauche se tenait un Nosferapti, tandis qu'à sa gauche se dressait un énorme Smogo.
Lance a deux mains gauche : confirmé Petite remarque, ne pas hésiter à rappeler rapidement à quels Pokémon correspondent les surnoms. Même en lisant tous ces chapitres à la suite, j'avais du mal à me souvenir qui était Widder ou Rodo. Quand tu les fait intervenir, tu peux par exemple évoquer une caractéristique physique. Prenons Widder qui lance une attaque éclair : une petit mention en passant de sa laine, d'un bêlement ou autre, en rapport avec son action (ici il attaque), et ça donne direct un petit rappel surmonté d'une petit précision dans la description qui fera sensation. - Chapitre 11 a écrit:
***
Dans le mitan de la nuit, Ohh pendant tout le passage entre étoiles, j'ai cru qu'il s'agissait d'un rêve... Jusqu'à la fin où il ne se réveilla pas mais alla se coucher. La séparation avec les étoiles, selon comment elle est utilisée, peut servir à séparer de manière forte le récit : changement de narrateur, grosse ellipse, "dimension étrange", dont les rêves... Tu ne t'en était pas encore servi jusqu'ici, et j'apercevais la fin de la scène avec la deuxième série d'étoiles un peu plus bas, du coup je pensais qu'il s'agissait d'un passage rêvé. J'avais hésité à mentionner la séparation avec étoiles plus haut, avec la transition du réveil dans le Puits Ramoloss, pour cette raison. C'est peut-être une question d'habitude de format numérique que je n'ai pas, mais pour moi les étoiles marquent une rupture plus importante, et donc je m'attends à "autre chose". Je pense que sauter un peu plus de lignes de temps en temps pour marquer un peu une pause, un saut dans le temps, serait plus approprié, mais sur un écran ça peut rendre un peu différent. Il faut que tu vois comment tu le sens, et peut-être que différents retours me contrediront.
Tellement de retard à rattraper que j'ai dû m'arrêter après le chapitre 11, à la fin de la première page du topic, mais j'ai quand même jeté un œil à quelques commentaires de la page 2 : - Spoiler:
- Vulpix a écrit:
- l'occasion pour moi de vous présenter mes excuses et de vous remercier pour la patience dont vous faites preuve à mon égard car vraiment, 15 chapitres en 2 ans… ma productivité laisse vraiment à désirer :/ ( À ce rythme là je vais finir la partie Johto courant 2023 T^T)
Haha ne t'inquiètes pas : tout le monde est pareil. - Vulpix a écrit:
- Mais après je ne te cache pas que moi même, l'auteur de ce nuzlocke, deux ans après avoir écrit ce chapitre, j'ai à certains passages du mal à comprendre ce que je voulais dire et relève des incohérences ><
Là aussi, je pense que nous sommes tous pareils. On évolue tous petit à petit sur notre écriture à force de pratiquer, et quand on revient sur ce qu'on a pu faire il y a quelques années, ça peut nous faire nous-même tiquer. Pour la gestion du point de vue, si tu l'as en tête au moment de l'écriture et/ou de la relecture, tu devrais arriver à voir si ça ne colle pas par moments. Mais si tu hésites entre lequel adopter... peut-être que tu pourrais alterner entre les deux. Il faut que les transitions soient claires et cohérentes pour le lecteur, mais ça te permettrait d'avoir les deux, et d'adopter le plus efficace selon la scène.
|
| | | Mimoze
Designer
Nature : Modeste
Niveau : 30
Exp : 1860
| Sujet: Re: [HeartGold] La Terre Promise Lun 15 Fév 2021 - 9:29 | |
| Je suis une lectrice Ramoloss - Chapitres 3 & 4:
Chapitre 3 - Chapitre 3 a écrit:
- - T'es la fille d'hier c'est ça? Tu serais donc Celestia, la petite fille de Celeste?
- Comment tu sais tout ça , t'es un indicateur de l"Empire ?! Il aurait peut-être fallu que grand-mère Céleste ait plus d'imagination si le but était de cacher le lien de parenté C'est sympa, on voit dans le chapitre 3 les prémisses d'un conflit moral entre l'ordre d'Orme et ce que Vulpix apprend de l'Empire (qui est donc l'équivalent de la Ligue dans cet univers ?), à voir comment ça va se développer dans les chapitres suivants ? C'est chouette aussi de faire le lien d'ores et déjà avec le Kanto voisin. Dans les jeux, j'avais l'impression que Kanto avait été une arrière-pensée dans le " scénario " (et c'est vrai que dans OA, c'était plus une démonstration technique que quelque chose de prévu), donc j'ai hâte de voir quand / si dans ton histoire des éléments de lore entre Kanto et Johto vont se croiser (je pense notamment à la présence de Lugia, en écho au film 2 ? Je sais pas, je spécule, ne fais pas attention x) ). Je vois bien l'inspiration des guerres européennes là, entre la religion " étatique " de l'Empire et la religion du petit peuple, comme on dit Il y a toujours ce problème de switchentre la première et la troisième personne en plein milieu de chapitre, je crois l'avoir déjà dit sur le chapitre 1 mais ça rend malheureusement la narration assez confuse parfois, surtout quand tu changes de point de vue (souvent Vulpix est le focalisateur, mais des fois on a des petits moments où c'est Eriz ? Mais si on est à la première personne, comment Vulpix sait ce qui se passe dans la tête d'Eriz ? ). Il y a un dialogue aussi : - Chapitre 3 a écrit:
- - Alors tu es d'accord?!
- ... ( j'imagine que je n'ai pas le choix) - Ah, je te dois une fière chandelle! Bonne chance! Je t'attends. - ... ( j'espère que je vais y gagner quelque chose). Ne vous inquiétez pas,avec Ériz à mes côtés, je suis indestructible! Je suppose que les phrases entre parenthèses sont censées être ce que Vulpix pense mais, si tu es dans un PdV à la première personne, pourquoi ne pas l'intégrer directement dans la narration ? Un peu comme ça : - Code:
-
- Alors tu es d'accord ?! Je ne dis rien, devinant qu'Orme n'allait pas me laisser le choix. - Ah, je te dois une fière chandelle ! Bonne chance ! Je t'attends. Pas grand-chose à ajouter sur le chapitre 4, on avance vers Ville Griotte, j'aime beaucoup les descriptions pleines de vie (la ville " morne " versus la forêt " chantante ", qui montre du point de vue de Vulpix qu'il est heureux de pouvoir enfin ouvrir ses ailes, comme on dit), et tu installes bien ce conflit dans les intérêts de Vulpix ... Je me demande quand même pourquoi Vulpix a une " obsession " sur Célestia alors que la gamine n'a fait que le malmener et qu'il s'auto-définit comme antipathique (non, je ne fais pas une fixette sur ce mot x) ) ; peut-être qu'il a plus d'empathie vis-à-vis de son histoire personnelle, de quelque chose qui est arrivé à ses propres parents, peut-être, s'il vivait seul avec son grand-père ? J'ai bien aimé ce petit moment avec le cordonnier Hamélio, c'est un petit moment qui était pas forcément utile à l'histoire mais qui permet de " solidifier " l'univers médiéval-fantastique ... Hey, ce serait pas une référence aux Chaussures de Course, en fait ? C'est super intelligent !
|
| | |
| | | | | [HeartGold] La Terre Promise | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|