ENTIÈREMENT FAIT PAR MOI, À LA MAIN Textes de la dernière case: -Bon courage pour tout! Perds jamais espoir! -Promis!
Introduction:
« Hey toi ! Oui, toi là ! C'est a toi que je parles ! » Sans avoir le temps de répondre, la voix continua : « Maintenant, dis-moi. Es-tu un garçon ou une fille ? »
Quel était cet espèce de pervers pour me poser une telle question ? Avec une once d'hésitation, je répondis fébrilement que j'avais bien un vagin. Le dialogue se poursuivit : « Et comment t'appelles-tu ? -Ju... Judy, c'est mon nom. » L'image de Joachim, mon rival de toujours, s'imposa dans mon rêve. « Lui, là, c'est ton rival, il s'appelle comment déjà ? -Joachim, évidemment. -Bien »
Après ce drôle d'échange, je me réveilla dans ma chambre. Je m'étais endormie la veille au soir en jouant a la NES. Il fallait sérieusement que je me magne si je voulais pas être a la bourre au boulot. Quoi ? Ça vous étonne que j'aille au travail ? Bah oui, j'ai plus 10 ans moi, je vous l'ai dis, je suis un peu en retard sur les autres gamins. Il y a 9 ans de cela, quand tous les enfants partaient joyeusement sur les routes, ma mère refusa de me faire courir un tel risque. Je suis donc rester au bercail, a bosser mes maths comme les gamins d'Europe, pour finalement devenir assistante du prof du village. De toute façon, y avait pas beaucoup d'autres travails, et la demande d'emploi est pas conséquente. La population vieillit a vue d’œil, puisque beaucoup d'enfants sont partis sur les autres continents s'entraîner a devenir le meilleur dresseur. Je suis la seule femme active du Bourg-Palette. Joachim, mon voisin, était aussi rester au village. Il en profita pour me rappeler chaque jour de ma vie a quel point j'étais minable, mais je n'y faisais plus attention.
Je descendais quatre a quatre les escaliers pour entendre ma mère brailler que le professeur me cherchait. Bah oui, je sais que je suis en retard, merci de me le rappeler. Après un rapide passage au labo, et avoir salué mes collègues, Joachim m’accueillit en hurlant lui aussi, que son "Pépé" n'était pas là. J'avais remarquée, merci, il devait être parti a la ville voisine chercher quelques courses. Autant profiter de cette pause inattendue pour aller se promener ! A peine j'avais posée un pied en dehors du village que le patron surgit dans mon dos.
« Hey ! Judy ! C'est très dangereux ! Des Pokémons sauvages infestent les hautes herbes ! » J'allais répliquer que en 19 années d'existence, j'en avais pas croisé un seul sur la route menant a Jadielle, mais le vieil homme me coupa la parole : « Il te faut un Pokémon pour te protéger... Je sais ! Suis-moi ! »
Sur ces mots, il m'agrippa le bras et me traîna jusqu'à son labo, où Joachim attendait toujours d'un air ronchon. Je l'avais toujours trouvé mignon avec son air de gamin. Il brailla a notre arrivé : « Pépé! J'en ai marre d'attendre ! » Le prof avait jamais porter en estime son petit fils. C'était limite si il savait qu'il existait. Je me sentais toujours triste pour Joachim. Son pépé était sa seule famille depuis la mort de ses parents, lors de la guerre pokémon, il y a 15 ans de cela. J'avais aussi perdue mon père dans cette guerre, elle était restée longtemps gravée dans la mémoire de tous.
Après m'avoir fait son petit speech en ignorant le jeune garçon, Chen me proposa de choisir un pokémon parmi trois posés sur une table. J'avais l'habitude de les utiliser pour de petites courses. Simple sécurité, pour aller jusque Jadielle. Ce que je ne comprenais pas, c'est pouquoi Jojo en voulait un aussi. On allait partir ensemble ?
Sans me poser plus de questions, je saisis la troisième pokéball, contenant un Salamèche que j'avais l'habitude de voir. Je lui avais même donner un petit nom, Urgande. Avant de quitter la salle en me dirigeant bêtement vers Jadielle, Joachim m'arrêta en hurlant, comme d'habitude : « Minute, Judy ! Voyons lequel de nos Pokémon est le plus fort ! » J'allais l'ignorer, avant qu'il ne m'insulte de minable. J'avais l'habitude des combats pokémons, une envie irrépressible de lui faire rabattre son caquet m'assaillit.
Chen se sentit obliger de nous réexpliquer comment on devait s'y prendre, mais je l'ignorais encore, pour spammer le Carapuce de Joachim et l'envoyer au tapis. Je commençais déjà a aimer ma petite Urgande, qui avait lutter dans le combat, au point de gagner un niveau. La tête de Joachim étonné valait le détour.
Chapitre 1:
Je savais qu'après cette livraison, le prof me laisserait en paix pour le reste de la journée, et je pourrais glander tranquillement chez moi, reprendre ma partie de NES. Je me dépêchais de chercher un paquet a la boutique de Jadielle avant de retourner au bercail en enjambant les clôtures. Urgande m'a été très utile sur tout le chemin, et je commençais sérieusement a m'attacher a cette petite bestiole, ses grands yeux noirs et sa petite queue qui se balançait de droite, a gauche, et accompagnant le mouvement de la flamme au bout. En dix petites minutes, j'étais de retour au labo, d'où Joachim ne semblait pas avoir bouger. Évidemment, je du attendre le prof en supportant les blagues crues de son petit-fils, rétorquant qu'il était bien plus fort que moi, que j'avais juste eu un coup de bol, et blablabla... J'eu envie de crier « ALLELUIA » quand l’ancêtre arriva enfin, les bras chargés de deux étranges machines rouges, toutes clignotantes, comme des jouets pour enfants.
Je lui tendis le carton contenant (comme d'habitude) des pokéballs, avant qu'il reprenne son éternel discours d'aventure, de jeunesse, de pokémons... Qu'on devrait faire de même... Que nous allions d'ailleurs remplir son pokédex et devenir des dresseurs... Attendez une minute...
DES DRESSEURS ??!!
J'allais protester, avant que le patron nous confie ses précieuses petites boites rouges et nous envoies dehors. J'étais figée. Urgande a mes pieds me regardait avec ses grands yeux. Joachim a mes côtés contemplait l'objet clignotant avec l'émerveillement d'un enfant, tandis que je restais immobiles, a fixer bêtement le vacillement de la flamme de mon Salamèche. Machinalement, je me rendis vers la maison de Joachim, tenter de voir Claire.
Claire, c'est ma meilleure amie depuis qu'on est gosse. La grande sœur de mon rival, qui dois avoir quelques années de plus que nous deux. Je lui disait tout, depuis notre enfance, elle était presque ma seule amie. Quand je me disputais avec ma mère, je me dirigeais vers elle en espérant qu'elle me console, rien de plus. Même après qu'elle ai trouvée du travail a Céladopole, elle revenait souvent dans notre petite campagne, et étais justement présente. Je fis le chemin avec Joachim, qui courait vers sa chambre comme un crétin, suivi de près par son carapuce. Après avoir saluer Claire en coup de vent, il fonça dans sa chambre faire son sac sans se préoccuper de moi. Je lâcha un profond soupir en m'affalant sur une chaise en face de Claire, plongée dans un roman. « Alors, c'est le grand jour ? » Elle me dit ça sans lever les yeux vers moi, d'un ton toujours aussi calme. Venant d'une autre personne, ça aurait le don de m'énerver. « T'es déjà au courant ? J'ai pas l'intention de partir, on est trop vieux pour ces conneries -Il n'est jamais trop tard pour partir tu sais. »
Lentement, elle tourna une page avant de relever le menton et me fixer avec ses yeux trop bleus. Elle poursuivit d'une voix douce : « C'était prévisible, Judy. Je ne t'ai jamais imaginée pouvoir croupir ici le reste de ta vie, je pensais d'ailleurs que tu aurais été la première a partir du village, si ta mère ne t'en avais pas empêchée. -Mouais »
Peu convaincu, Claire posa son livre sur la table, et se pencha un peu plus vers moi. « C'est pas compliqué Judy, on va pas y passer la journée. Tu veux rester ou pas ? » La question sonnait faux. Dans mon esprit, il était clair que je passerais ma vie au bourg-palette. Je n'avais osée imaginer plus grand destin. Partir ? A vrai dire, je n'en savais trop rien. C'était tellement rapide, comme déroulement. Je n'étais jamais allée plus loin que Jadielle, de toute ma vie. Est-ce que ça me tentait de parcourir le Kanto, et peut-être plus encore ? Silencieuse, je jetais un regard a Urgande, toujours là, assise sur le carrelage, somnolant contre ma chaise. Elle était choute. Dans mon esprit, je la connaissais bien, la réponse a cette question. Bien sûr, évidemment. Partir, je demande que ça, depuis si longtemps.
« Je pars. » Claire me sourit. Elle semblait heureuse. Lentement, elle se leva et saisit la carte sur la table, la roula avant de me la tendre : « Bon voyage alors » Je pris la carte, et salua mon amie d'un baiser avant de quitter la maison. J'avais presque envie de pleurer.
Comme c'est idiot de partir ainsi, a tout hasard. Ne plus penser a rien, au point d'en oublier son sac, juste partir au loin. Vers cet avenir si incertain, si lointains, tellement sombre, mais tellement attirant. Pour m'orienter dans ce drôle de monde, c'est pourtant simple. Suivre la flamme dansante au bout de la queue d'Urgande.
Chapitre 2:
Partir a l'aventure pokémon devait pas être bien compliquer. Après tout, quelques années auparavant, des milliers de gamins d’à peine 10 ans avaient survécus a l'aventures, bien que très peu d'entre eux réussit a collecter les huit badges, et encore moins à vaincre la ligue pokémon et devenir ainsi Maître. Mon but en partant ce jour était bien moins ambitieux. J'en avais marre du travail de bureau, la vie au grand air me ferait du bien. Je ne savais pas si ça allait durer, mais l'idée me plaisait. Sans poser plus de questions, je m'engageais sur la route vers Jadielle. Je me demandais a quoi allait bien me servir cette carte, puisqu'il me suffisait d'aller droit devant. Urgande me suivait toujours, en balançant la queue. Je la trouvais de plus en plus mignonne, avec ses grands yeux. Après quelques pas dans les hautes-herbes, je butais sur quelque chose. Soudainement, l'air se déplaça autour de moi, et un Roucool s'éleva a ma hauteur. C'était si rapide que je perdis l'équilibre et me retrouva fesses à terre. Me sentant rougir, je me relevais vite, et engagea un combat contre l'oiseau en face de moi, sans laisser le temps a mon Salamèche de pouffer de rire comme elle se retenait de faire. Battant frénétiquement des ailes, le Roucool paraissait effrayée. Je ne mis pas longtemps a le capturer, avec l'aide des griffes de ma fidèle Urgande. Je ressentis une certaine fierté quand la pokéball se referma sur ma première capture, que je décidais d'appeler Obéron. Ce n'était que le commencement.
Assez vite, j'atteignis Jadielle, et après avoir traîné un peu en ville, je partis vers l'Ouest entraîner mes deux pokémons dans un petit carré d'herbe. J'en profitais pour attraper un Rattata, vite nommé Ryan, avant d’entraîner mes trois pokémons dans les herbes, enchaînant les Roucool, Férosinge et autres bestioles. Obéron, Ryan et Urgande s’entraînèrent côte a côte pendant quelques heures, sous ma faible direction. Je ne connaissais pas grand chose aux Pokémon, je préférais les laisser s'entraîner seuls. C'était assez émouvant de les voir se battre côte a côte. Toute les heures, je les emmenais au centre pokémon, mais j'avais de moins en moins besoin de le faire. C'était une expérience très excitante. Je ne regrettais pas d'être partie. Je m'amusais comme une petite folle, a supporter mes deux nouveaux amis, les encourager de toutes mes forces. Je me surprenais a sourire sans raison et a pleurer d'émotions a chaque victoire. Jamais de toute ma vie je n'avais été aussi heureuse, et tout restait encore a venir !
Bien vite, les pokémons sauvages ne suffirent plus a satisfaire mes trois petits. D'un pas déterminé, je les encourageais a quitter les hautes herbes et voir ce que l'avenir nous attendait. Il fallait croire que l'avenir était pas près a nous accueillir. Quelques pas a peine après le carré d'herbe, un jet d'eau m'arrosa soudainement, me paralysant sur place. Mes vêtements étaient trempés, et je pouvais deviner que mes sous-vêtements apparaissaient en transparence derrière ma robe.
-Joachim... !
Un ricanement confirma mes soupçons. Mon rival se trouvait juste derrière moi. Je n'osais même pas me retourner de peur qu'il me voit ainsi. Je sentais le rouge me monter aux joues. Précipitamment, j'ordonnais a Salamèche de lancer une petite flammèche sur ma robe, histoire de trouver un minimum de décence. Il s’exécuta sans que j'eus trop a souffrir, et je pu affronter du regard mon rival, qui se tordais de rire. Sans un mot, je lançais Ryan au combat, confiante sur ma victoire que je pensais assurée. -Et bah, t'as pas traîné ! -Pas de temps a perdre pour toi. Il me rendit mon sourire, c'était des remarques bon enfant. Je savais qu'il s'éclatait autant que moi dans l'histoire. Ce périple était bien plus amusant que les jeux qu'on faisait étant enfants. Ryan se lança au combat, tandis qu'Obéron et Urgande attendait patiemment a mes pieds, se ruant a plusieurs reprises sur le Roucool de Joachim. La différence de niveau était nulle, mais je me sentis fière de moi quand mon Rattata remporta la victoire. Mon rival rappela son pokémon dans sa pokéball, il n'avait pas l'air choquer, peut-être s'attendait-il a cette défaite. Il avait quelques heures pour amener son Roucool dans un centre, après quoi il mourrait. Cette pensée me fit frémir. La pokéball avait le pouvoir de garder en vie les créatures, pendant un certain laps de temps, qui n'était pas infinie, malheureusement. Joachim lança son Carapuce au combat. J'avais une furieuse envie de ratatiner cette créature en guise de vengeance pour ma robe trempée. Sans réfléchir plus longtemps, je lançais Obéron au combat, c'était a lui de s'entraîner désormais. Je lui ordonnais une attaque charge, d'un geste du bras. L'instant suivant, victime d'un coup critique, Obéron était a terre.
Urgande finit d'achever mon adversaire, je me précipitais sur le corps de l'oiseau. Voyant mon état de panique, Joachim me rejoint : -Calme-toi, rentre-le dans sa pokéball, ça va aller. -Je... Je ne peux pas... Je ne rigolais plus du tout. Dans ma main, la pokéball restait bel et bien fermée. Mon ami me l'arracha vite des mains, pour la plaquer contre le corps sans vie d'Obéron. J'attendis quelques secondes avant de fondre en larme. Rien ne se passait. -Je ne comprends pas... C'est impossible... Il se tu en voyant mes larmes tomber au sol. Obéron était mort. De lui ne restait qu'une pokéball vide, condamnée. C'était mon pokémon, je n'avais pas conscience a quelle point la mort était proche, a quel point il était cruel de les faire combattre ainsi. Tout ça, c'était ma faute, et seulement la mienne. Joachim me tapota gentiment l'épaule.
-Tu peux te lever ? Allons au centre pokémon, tout n'est pas perdu. Je suis encore qu'un dresseur débutant, c'est sûrement pas bien grave. Lentement, je me levais pour le suivre en traînant des pieds jusqu'au centre de Jadielle, portant le petit corps de mon pokémon dans mes bras. Si, c'était grave. Ce n'était pas normale. J'ai étudiée les pokémons au côté du professeur Chen durant des années. Jamais je n'avais étudiée le cas d'une pokéball qui refusait de s'ouvrir. L'infirmière confirma mes soupçons. Obéron était mort au combat, et les larmes n'y changeront rien. *** Nous ne comprenions pas ce qui avait bien pu se passer, mais rien ne servait de se morfondre sur le passé. Je n'avais connue Obéron que quelques heures, et il était mort. C'était un pauvre Roucool, a qui on n'avait jamais rien demander. Je l'avais arrachée à sa vie, pour lui donner un nom, une vie. Mais il est mort. Pendant ces quelques heures, je n'avais pas réalisée que j'était responsable de cette petite créature si fragile. C'était entièrement ma faute. J'utilisais l'argent que Joachim m'avait donner après le combat pour construire a mon pokémon défunt une petite tombe, près de Jadielle, du côté de la route 22. Avant de l'enterrer, je gardais quelques unes de ses plumes, que j'accrochais a sa tombe. Jamais je ne pourrais l'oublier. Obéron m'avait fait comprendre que la vie était précieuse. Sa vie était précieuse, et je l'ai gâchée. Rien ne sert de se morfondre sur le passé, j'avais pris une décision. Je n'abandonnerais pas ma quête. Je deviendrais le meilleur dresseur qu'il n'es jamais existé. Pour lui.
Chapitre 3:
[Note : Comment ça j'ai fait une méga ellipse sur la forêt de Jade ? Disons que j'ai ragequit en loupant le chenipan que j'aurais pu y attraper. Sinon, je profite de cette note pour préciser qu'Ophélie n'est pas le 1er pokémon que j'ai vue sur la route 2, mais le 3eme. Comprenez, c'est mon premier shiney, je voulais pas le laisser filer. Adel, le Rattata que j'avais attraper juste avant sur la même route était du même niveau, je l'ai donc relâché, disons qu'Opélie était la première de la route] C'était la première fois que je posais le pied dans une grande ville telle que Argenta. La traversée de la forêt de Jade n'avait pas été de tout repos. A chaque pokémon mis a terre, j'avais un pincement au cœur, en pensant a Obéron. Tous ces scouts couraient un a un vers le centre pokémon, sans paniquer, une scène de routine. Pourquoi diable ça n'avait pas marcher avec moi ? Depuis sa mort, je m'étais promis de limiter la capture de pokémons. Je ne voulais pas qu'ils subissent le même sort. Néanmoins, quand je croisais un Rattata au pelage d'or avant la forêt, je ne résistais pas a la capturer. Ophélie arrivait dans l'équipe. C'était amusant de voir mes trois Pokémons marcher côtes a côtes, Urgande et mes deux Rattatas, l'un violet et l'autre doré.
Argenta était grande, mais surtout, je savais ce qui m'y attendait. L'arène de Pierre. Mon premier Badge. Après un rapide tour au centre pokémon et avoir dévalisé la boutique, je flânais un peu. C'était bien plus animé que Jadielle. En m'approchant d'un jeune garçon, il m'empoigna le bras sans raison pour me traîner devant le musée. Ce devait être une nouvelle coutume de traîner les gens comme ça. Le musée était imposant, si bien que j'hésitais a en franchir le pas. Quand je me décidais a y pénétrer, une femme m'interpella : 50 pokédollars le ticket pour enfant. Excusez-moi, j'ai 19 ans Ah bah ce sera 100 pokédollars J'aurais du me taire. Je n'avais que 68 pokédollars sur moi. Je décidais de repasser après avoir affronter le champion. Une nouvelle séance d’entraînement s'imposait. Face aux petits Chenipans a l'entrée de la ville, Salamèche dominait, et gagnait rapidement en force. Enfin, rapidement, tout est relatif. La cadence de montée de niveau se fit très lente, si bien que je du retourner dans la forêt pour l’entraîner. Je ne restais pas immobile comme près de Jadielle. Urgande était mon pokémon, et j'étais sa dresseuse. Je me devais de la commander. C'était mon devoir. Ophélie et Ryan, quand a eux, restaient silencieux a mes côtés, poussant quelques couinements d'encouragements de temps a autres. Jamais je ne laisserais mes pokémons mourir une nouvelle fois. Jamais. Ensemble, on s’entraînait beaucoup. Avec Urgande, je ne sais combien d'heures on a passés dans ce carré d'herbe a la fin de la Forêt de Jade. Nos sueurs se mêlaient pour abreuver la terre et sans un dialogue, on se battaient ensemble. Je ne compte plus le nombre de Chenipan tombés sur notre route. Les pokémons sauvages n'avaient pas la chance d'être sauvés par un centre. Je tentais de ne pas y penser, mais chacun allaient mourir ici. Comment les autres dresseurs faisaient-ils ? Avaient-ils un cœur pour les laisser tous ainsi ? Est-ce que capturer des pokémons, c'est leur faire échapper a ce destin funeste ? Peu a peu, je sentais une connexion me lier a mon Salamèche. Ensemble, nous devenions fortes. Et au combat, nous ne formions plus qu'une. La hargne.
Enfin, Urgande atteint le niveau 15. Nous atteignons le niveau 15, ensemble. C'est ensemble qu'on alla vers l'arène d'un pas déterminé. Sur le panneau, il était inscrit que Joachim avait gagné avant moi. On avait du se croiser. Ça n'avait rien d'étonnant. Avec un Carapuce, il n'avait pas du perdre de temps a s'entraîner dans les hautes herbes. Ryan et Ophélie n'auraient pas a aller au combat, je pris le risque consentit de négliger leur entraînement. Il restait un dernier combat avant d'aller affronter Pierre. Notre entraînement avait porter ses fruits, nous ne fîmes qu'une bouchée du campeur gardant l'entrée. Je voyais la rage du combat brûler dans les yeux d'Urgande, je ne pris même pas la peine de passer une dernière fois par le centre pokémon. Sans plus d'hésitation, j'affrontais le champion.
La peur me tenaillait le ventre. Je n’espérais qu'une chose, qu'Urgande se montre forte, et que nous remportions notre premier badge. La veille encore, j'étais une pauvre étudiante dans on petit village, sous la tutelle d'une professeur légèrement fêlé. Aujourd'hui, j'étais une dresseuse. Urgande atteint le niveau 16 en achevant le Racaillou de mon adversaire, de deux coups de griffes. Néanmoins, j'eus envie de partir en courant face a l'immense Onix qui me faisait face. Urgande n'était pas de mon avis, et se jeta sur l'immense créature de pierre. Mon cœur fit un bond quand je vis mon pokémon enseveli sous la roche. Un coup critique fit retomber ses PV dans le jaune. Sans céder a la panique, j'appliquais une potion sur ses blessures, avant de la laisser retourner au combat. Encore une tomberoche. Je réappliquais de la potion. Encore une fois, encore une potion. Je commençais a me sentir mal. Je n'étais pas assez préparée ? J'allais échouer ? Onix rata son attaque Étreinte, laissant Urgande se jeter sur lui et lui arracher un quart de ses points de vies. Puis je vis Onix ramper vers nous, et s'enrouler autour de mon pokémon, qui retentait de lui asséner coup de griffe sur coup de griffe. J'avais peur. Urgande souffrait de l'étreinte ennemi, au point d'en rater sa nouvelle attaque. Alors que j'étais sur le point d'exploser, Urgande asséna un dernier coup a notre adversaire, l'envoyant ainsi au tapis. Une explosion de joie. Sans réfléchir, je courais vers Urgande et la prit dans mes bras. Mes larmes coulaient, mais c'était des larmes de bonheurs. J'étais si fière ! Nous avions réussis. Nous sommes des dresseurs.
Pierre s'approcha, et me tendit le badge Roche dans un sourire, sans se soucier d'Onix, toujours a terre. Soudain, Urgande se mit a briller. Je sursautais et la reposa par terre. C'était la première fois que j'assistais a une évolution. Sous mes yeux ébahis, mon Salamèche devint Reptincel. Elle était devenue forte, ma petite Urgande. C'était mon pokémon. Ses griffes étaient devenues tranchantes, sa flamme mordante. La hargne du combat se lisait dans tout son corps, des pieds a la forme de son crâne.
Ce n'était qu'un badge. Un badge sur les huit que comptaient la ligue pokémon. Ce n'est que le début.
(faut que je pense a acheter du matos a dessin)
Chapitre 4:
Avant de quitter Argenta, il me restait une dernière chose a faire. J'avais maintenant une jolie somme en poche, bien assez pour faire un petit tour au musée. Je tendais un billet au réceptionniste, qui me salua de son petit sourire sadique. Le musée n'était pas bien grand, je trouvais ça scandaleux de payer autant pour deux squelettes, une maquette de vaisseau spatiale et quelques pierres. Les pokémons n'étaient pas autorisés. A contre-coeur, je rentrais Urgande, Ryan et Ophélie dans leur pokéballs. Depuis la mort d'Obéron, je ne cessais de me poser des questions sur ce qu'il s'était passer. Pourquoi la pokéball ne s'était pas ouverte, condamnant ainsi mon pokémon ? Est-ce que c'était juste la pokéball qui avaient une anomalie ? C'est ce que j'avais pensée, mais l'infirmière d'Argenta m'a confirmée que c'était impossible. Elle était plus compétente que sa collègue de Jadielle, je ne pouvais douter de ses propos. J'avais moi-même étudier tout ça pendant longtemps, je l'aurais remarqué si mes pokéballs avaient une anomalie. Ce n'était pas ma spécialité, mais tous le monde sait qu'un pokémon, une fois capturé, est affilié a sa ball, et ne peut en changer. Je n'avais pas pu sauver Obéron a l'aide d'une autre ball. De plus, si la ball avait vraiment une anomalie, elle n'aurait pas pu s'ouvrir lors de la capture d'Obéron, ou a chaque fois que je l'envoyais au combat. C'était a rien y comprendre.
Le musé en lui-même n'était pas très intéressant. Deux fossiles d'anciens pokémon, quelques pierres du mont Sélénite, et un pauvre maquette. Une certaine nostalgie inexplicable s'empara de moi en les contemplant, sans que je puisse expliquer pourquoi. Ce qui m'intéressait déjà plus, c'était les hommes en blouses blanches qui s'affairaient derrière la réception. Ce devait être des intellectuels, ils pourraient sûrement me donner quelques réponses a mes côtés. Sans Urgande a mes côtés, je me sentais tout de suite plus vulnérable. Timidement, j'interpellais un scientifique. Le réceptionniste s’aperçut de mon petit manège : « Toi, là, tu crois que je t'ai pas vu ? Dérange pas tout le monde, on travaille. T'as assez traîné ici, dégage. -Mais je voudrais poser une question... -C'est ça, dehors » Après quelques protestations, je décidais de quitter le bâtiment, a contre-coeur. Je devais reprendre ma quête. Si je n'étais pas certaine que le problème de Obéron se reproduirait, je préférais faire de mon mieux pour qu'aucun de mes pokémons n'aient a souffrir de la même manière. Je m'engageais sur la route 3, quand j'aperçus Benoît sur le bord de la route. Ça me faisait plaisir de le voir, c'était un bon collègue au labo du Professeur Chen. « Judy ! Hey ! Comment tu vas ? T'as eu le badge de l'arène ? -Benoît ! Je vais super bien, c'est génial, je m'éclate. Et regardes-moi ça ! » Je lui montrais triomphalement mon badge, ainsi que mes trois pokémons sortis de leur pokéballs. « La classe ! Tu perds pas de temps a ce que je vois. T'en a de la chance de partir ainsi, j'aimerais être a ta place. D'ailleurs, tu as croisé Joachim ? Vous êtes partis ensembles non ? -Pas question, je ferais pas le voyage avec ce bouffon. Il doit être un peu plus loin, il a obtenu le badge aussi. » Penser a Joachim me rappela encore une fois l'accident d'Obéron. J'en profitais pour questionner mon ami, qui restait tout aussi perplexe que moi. « Un pokémon mort ? Il se faisait vieux ? -Non, je venais de le capturer, on a juste perdu un combat. -Et tu dis que la pokéball pouvait pas s'ouvrir ? Désolé, j'ai jamais entendu un truc pareil. Mais tiens, j'ai vu ta mère en chemin ! Elle voulait te donner ça. -Ma mère ? J'avais pas eu de nouvelles d'elle depuis mon départ. On s'était jamais très bien entendus a vrai dire. Je pris le paquet de Benoît pour y découvrir des chaussures flambant neuve. Ce serait déjà plus pratique que mes vieilles ballerines. Il y avait un mot avec, que je glissais dans mon sac. Je le lirais plus tard. -Bref, je vais y aller moi. Je vais tenter de faire quelques recherches à propos de ton problème, mais je ne peux pas aller bien loin. Vers Azuria, tu trouveras Léo, c'est un grand homme, il pourra peut-être t'aider. Attends, je te donne son adresse. -Merci beaucoup ! » *** C'était le cœur léger que je repartais sur la route. Je pouvais courir plus vite, et j'avais une destination précise en tête pour trouver réponse a toutes mes questions. Un groupe de jeunes en colonie de vacances traînaient là. Ils étaient tous assez agressifs, et je du les affronter tous un à un, entraînant ainsi mes pokémons, et me remplissant les poches de leur argent. Perrine m'a même offert sa photo, sans que je puisse comprendre pourquoi. Elle était mignonne, sans plus. Je recroisais un scout de la forêt de Jade, qui s'était pas tellement amélioré. Ben me vantait le mérite des shorts, tandis que j'étais toujours aussi fascinée par le pelage doré d'Ophélie. Après chaque combat, je les menais au centre pokémon, de peur qu'ils ne prennent trop de dégâts. Calvin me reprocha de ne pas porter de short, j'avais du mal a comprendre que c'était la nouvelle mode. La carte de Clara annonçait un centre pokémon a l'entrée du mont Sélénite. Je planifiais de m'y arrêter le soir-même pour la nuit, et en profiter pour me changer. Quand un carré d'herbes me fit face, j'hésitais a y attraper un pokémon. En flânant quelques minutes, je tombais sur un premier pokémon, un Férosinge. Je pouvais bien me permettre de capturer un pokémon sur la route. L'équipe commençait à manquer d'effectifs de toute façon. Par chance, la vive-attaque de Ryan ne le tua pas sur le coup, et je pu le capturer, et accueillir dans l'équipe un nouvel arrivant, nommé Matheo. Son niveau de combat était bien inférieure a celui de mes autres pokémons, alors je l’entraînais dans quelques hautes herbes avant la nuit, tout en rêvant au lit douillet qui m'attendrais à l'étage du centre pokémon. Matheo était si faible qu'il fallait envoyer Ophélie a sa rescousse pour chaque combat. Bien que ça me fasse mal au cœur de maltraiter ainsi un petit Rondoudou, c'était nécessaire. Après quelques heures passés a entraîner Matheo dans les hautes herbes, je trouvais un autre férosinge. Le combat qui s'ensuivit était assez violent, et je vis avec horreur le pokémon sauvage faucher Matheo au sol d'un coup de balayage. Pétrifiée, je vis mon adversaire s'enfuir en hurlant, tandis que je me précipitais sur mon pokémon. Urgande paraissait aussi effrayée que moi, et couru vers son camarade en poussant des petits cris. Calmement, je posais ma pokéball sur son petit corps et attendit. Mais rien ne se passa.
*** Épuisée par ma journée, je rentrais au centre pokémon louer un lit, et me vautrer dedans. La chambre n'était pas bien grande, juste assez pour moi et mes trois pokémons. Une fois de plus, j'avais échouée. Je devais être une bien piètre dresseuse. Je n'avais pas eu le temps de m'attacher a mon petit compagnon. Je ne lui ai même pas offert une sépulture. Matheo était mort, après avoir lui-même tuer une vingtaine de pokémons sauvage. De lui ne restait que quelques poils, attachés sur un bijou dans mes cheveux, a côté de la plume brune d'Obéron. Ce férosinge qui l'avait tuer, il ne faisait que se défendre, et il est rester vivant. Matheo était faible, et il est mort. Ce qui m'inquiétait le plus dans l'histoire, c'était qu'à nouveau, je n'avais pas pu le sauver. Étais-je la seule dresseuse de ce monde avec ce problème ? Obéron, puis Matheo. Combien de pokémons tuerais-je ainsi ? C'était triste de penser que beaucoup périraient sûrement de mes mains. Soudain, je sentis une chaleur sur mon ventre. Ophélie s'était blottie contre moi, et me regardait avec ses grands yeux bleus. Je n'étais pas une meurtrière. Juste une dresseuse pokémon, comme des milliers (pour ne pas dire des millions) de dresseurs avant moi, de par le monde. Tuer des pokémons faisaient partie de notre travail, aussi cruel soit-il. Je ne dois pas faiblir. J'ai fait une promesse.
Une promesse.
(j'ai repris mes feutres du premier dessin, ils sont cool)
Chapitre 5:
-Ouaaaaaaaaaah Ophélie remua doucement près de moi. Ça faisait bien de dormir un peu. Toujours a moitié endormie, je me levais et commençais a m'habiller. Urgande et Ryan, allongés sur une couverture un peu plus loin, se levèrent également en baillant. J'avais eu de la chance. Comme j'étais dresseuse pokémon, et que ce n'était pas vraiment la saison pour les voyages, l'infirmière m'avait louée la chambre pour trois fois rien et offert le petit déjeuner. Je salivais déjà en reniflant l'odeur alléchante des tartines. Ophélie, calée dans ma poitrine, remuait aussi la tête a l'approche des cuisines, où l'attendait quelques baies. Après avoir passée une bonne demi-heure devant le miroir, à confectionner une nouvelle coiffure, et enfiler une nouvelle tenue (avec un short, puisque c'était la mode), je descendais enfin au premier étage, où quelques personnes attablées au réfectoire dégustaient quelques croissants, agrémentés de thé et de vin chaud. Il faisait froid dehors, je m'en doutais, mais je savais qu'à courir comme une folle, j'aurais chaud. D'où ma tenue très légère. Sans hésitation, Urgande et Ryan se ruèrent sur les plateaux de baies posés sur un petit chariot à leur hauteur. Ophélie préférait la tranquillité d'un repas à table à mes côtés. Je crois qu'elle m'aime bien. Il n'y avait pas grand monde, mais je remarquais un vieil homme assit seul, un peu plus loin, lisant le journal. Ça m'étonnait, parce qu'à part des enfants et un homme un peu louche avec un grand manteau, il n'y avait pas grand monde d'intéressant. Je m'approchais discrètement, et m'assis en face de lui, penchant la tête pour essayer de lire son journal. La team Rocket faisait encore la une. Je n'étais pas très au courant de leur agissements, mais cette bande de malfaiteurs étaient assez connus pour que j'en ai déjà entendue parler. L'homme avait remarqué mon petit manège, et confirma mes soupçons : «La team Rocket à encore frappée. C'est embêtant... -Vous êtes du voyage ? -Non, pas vraiment. Je tiens une colonie de vacances, nous devions partir en croisière à Azuria. Malheureusement, on à dut rebrousser chemin. La team Rocket a investi le Mont Sélénite, on ne peut plus passer. »
Tous les enfants que j'avais croisés sur la Route 3 devaient faire partie de cette colonie, ainsi que ceux présents dans le centre. Je comprenais mieux. Il n'y avait plus beaucoup de jeunes dresseurs à Kanto, de nouvelles régions du monde s'ouvraient aux dresseurs débutants chaque années. Dernièrement, Kalos avait connus un boum d'arrivants venus du monde entier pour y découvrir ses nouveaux pokémons. Voilà pourquoi je trouvais si étrange qu'autant de jeunes enfants se baladaient avec des pokémons. Avec la Team Rocket qui rode, et les pokémons sauvages plus ou moins dangereux, l'État avait imposé à tous les voyageurs d'emporter un pokémon, souvent prêté par la commune, ou les établissements scolaires. Malgré ça, tout le monde restaient dans leur ville natale. Le vieil homme se pencha sur Ophélie, qui grignotait ses baies sur la table. Il la couvait d'un œil attendrie, et lui caressa le haut de la tête, avant de s'adresser à moi : « Un bien joli Rattata. Comment s'appelle-t'il ? -Ophélie, c'est une fille » Ophélie lui mordilla la main d'un air vexée, ce qui le fit rire. « Ah oui, excuse-moi mademoiselle. » Je me préparais à repartir, avant qu'il s’adresse à moi une dernière fois : « Fais bien attention si tu voyages. -Oui, merci monsieur. » Il me salua en levant son chapeau. Je débarrassais silencieusement mon assiette avant de descendre au rez-de-chaussée. Urgande et Ryan, repus, me suivirent. L'aventure sera plus compliquée que prévue.
Avant de quitter le centre, l'homme louche au manteau vint discrètement pour m'interpeller : « Hey, l'amie. Tu es dresseuse pokémon ? -Euh... Oui, pourquoi ? -J'ai une super affaire pour toi. Un pokémon rarissime, très puissant. Je te le vends. 500 pokédollars, c'est pas cher. » L'affaire me paraissait étrange, et je ne voulais pas attraper plus de pokémon que nécessaire. Enfin, s'il est puissant, il pourra rattraper mes dernières pertes avec Matheo. Je tendis à l'homme quelques billets, et il me passa une pokéball. « Au plaisir de faire affaire avec toi. »
J'appelais la nouvelle recrue Esther. En le sortant de sa pokéball, je remarquais qu'elle était pas très causante. De plus, en tant que pokémon aquatique, j'hésitais à le sortir à l'air libre, bien que mon expérience avec le professeur Chen m'inspirait qu'il était possible de le faire combattre à l'air libre. Vu l'incroyable dextérité du nouvel arrivant, j'en doutais. Avant de pénétrer dans le Mont Sélénite, je rebroussais chemin entraîner Esther dans les hautes herbes. Avant de me rendre compte qu'elle m'était complètement inutile. J'hésitais à la mettre dans mon PC, mais je la pris finalement avec moi. Aucun pokémon ne pouvait être inutile à ce point là, elle devait avoir un secret. Avec le soutien de mes autres pokémons, elle pouvait bien gagner quelques niveaux. Pendant plusieurs heures, Ophélie combattait aux côtés d'Esther, dans le seul but que cette dernière se rende enfin utile. Je persévérais, après être rentrée dans le Mont Sélénite, Esther était toujours aussi inutile, mais Dracula, un nosferapti que je renommais avec humour, rejoignait l'équipe. Mes cinq pokémons s'entraînaient et s'entraidaient dans les ténèbres du mont Sélénite. Quelques dresseurs perdus vaquaient au premier étage, je les éliminais facilement. Encore une fois, tout me souriait. Urgande, Ryan, Ophélie, Dracula, Esther. Mes pokémons à moi. Dés le premier étage franchi, de longs rubans barraient les chemins. Je ne faisais rien d'illégale en traversant cette grotte, alors je les ignorais. Jusqu'à ce que je croise un homme masqué, vêtue d'un uniforme noir, marqué d'un grand R rouge. Je connaissais cet emblème : « Hey, petite, dégage d'ici, on travaille. -Je veux juste aller jusqu'à Azuria. » L'homme paraissait assez jeune, à peu près mon âge. Il souri en m'entendant. « Écoute, t'es mignonne, mais j'ai pour ordre de laisser passer personne. J'aurais aucun scrupule à combattre, même une jolie fille comme toi. Alors dégage. » C'était la première fois que je me sentais réellement en danger. Mais je devais passer. « Non, je dois passer. » Dracula voleta autour de mon adversaire d'un air qui se voulait menaçant. « Ok, c'est toi qui voit. »
Le combat ne dura pas bien longtemps, et je le remportais haut la main. À être aussi soigneuse avec la sécurité de mes compagnons, ils étaient tous légèrement sur-entraîné. Mon adversaire semblait contrarié. Je poursuivais sans prendre garde à lui. Tous le long de la route, je croisais d'autres de ses collègues. Tous avec cette manie de me traiter de gamine. Je devais avoir leur âge ! Je parais si jeune que ça ? Plus j'avançais dans la grotte, plus ils semblaient avoir pour obsession de me voler mes pokémons. Au fond, un homme plus vieux, sûrement plus important, me confia les plans de l'organisation. Voler les fossiles pouvant être trouvés ici, et les vendre. Je ne savais pas trop quoi en penser. Certes, voler des pokémons était un crime monstrueux. Mais en y réfléchissant, que ce soit des fossiles ou des pokémons sauvages, ça revenait à les capturer, ce qui n'était pas plus cruel que de les laisser dans la nature, où ils risqueraient de mourir à chaque instant. Les hommes qui les achèteraient seraient sûrement de riches aristocrates, ne souhaitant posséder des pokémons que pour leur rareté. Ils ne leur feraient pas de mal. C'était peut-être un meilleur destin. Au fond de la grotte, près de la sortie, j'affrontais le scientifique chargé de récupérer ces fossiles. Le combat finit, il s'effondra à terre. Je croyais qu'il allait pleurer. « Attends, s'il-te plait. Je ne fais pas ça par plaisir. J'ai une femme, des enfants. Je veux juste ramener un de ces fossiles, le vendre à un bon prix. Faire plaisir à mes gosses en partant à la mer cet été. Tu dois me prendre pour un monstre, à agir ainsi. Mais je t'en supplies, crois-moi. -Je vous crois. Mon but n'est pas de vous empêcher de faire votre travail. Je veux juste aller jusqu'à Azuria. -Pourquoi faire ? -J'ai fait une promesse. » Un peu honteux, l'homme se releva, et me tendit la main. « Je suis désolé de vous avoir agressés ainsi, je m'appelle Michel. Et vous, mademoiselle ? » Je saisis sa main, et tentais de sourire d'un air amical. « Judy. Je m'appelle Judy. -Et bien, enchanté de vous rencontrer Judy, vous avez de bien beaux pokémons. » J'allais le remercier, avant que Michel me pousse vers un grand tas de pierre. « Et bien, mademoiselle, ça vous dirait pas de m'aider à dégager les deux fossiles qui se trouvent là-dedans ? Soyez sympas, j'ai plus de pokémons pour le faire, et de toute façon on peut pas passer. » Sans broncher, j'ordonnais à Urgande de faire disparaître tout ça. En quelques mouvements, elle fit valser la terre derrière elle, et il ne restait que deux fossiles. Michel se rua sur l'un deux, en me laissant l'autre. La team Rocket arrivait derrière, j'attrapais le fossile Dome à terre, avant de courir sans demander mon reste, en espérant que mon ami le scientifique n'ai pas trop de problème.
Le soleil, enfin. J'étais arrivée. Azuria, me voilà.
(faut que je m'achète du putain de matos à dessin pour noël)
Chapitre 6:
Azuria est une ville d'une assez grande importance, plus que Argenta. Réputée pour son équipe de baseball et son grand lycée, il à également la particularité de posséder un phare sans la mer. Il paraît qu'il y a de ça plusieurs siècles, l'eau venait jusque là, puis à descendue jusqu'à Carmin-Sur-Mer après un tsunami, mais ce phare serait rester. Du moins, c'est ce que disais le guide touristique que je venais d'acheter en boutique. Le détail le plus surprenant était la piscine municipale convertie en arène pokémon officielle tous les samedis. On était Vendredi.
J'avais tout juste une journée pour entraîner mes pokémons. Au programme, capture de deux petits compagnons aux alentours (un pour compléter l'équipe, et un pour remplacer Esther, qui était franchement inutile dans une arène, même remplie d'eau.), entraînement intensif, et passage chez Léo. Le pokémaniac dont Benoît m'avait passer l'adresse à Argenta. En traînant en ville, j'appris que ce type était assez connu, ainsi qu'une bicyclette valait un million de pokédollars. Okay, normal.
En passant sur la route 4, je trouvais rapidement un piafabec. Je fus saisie par ses ailes d'un rouge flamboyant. Il semblait assez coriace puisque Dracula ne pu pas faire grand chose contre lui. Ryan prit le relais pour l'affaiblir, et je finis par mettre la main sur lui. Enfin, elle. Agathe rejoignait l'équipe.
Je tenais à donner des noms humains à chacun de mes pokémons. Eux qui risquaient leur vie à chaque instant méritaient bien plus de considération qu'un pauvre homme travaillant dans le plus morne des bureaux. Chaque pokémon méritait d'être traité avec autant de respect, voir plus encore qu'un humain. C'est en pensant à ceci, que, dans la route 4, paralysée, je vis Dracula tomber lourdement au sol. Face au coup d'un piafabec, il était tomber à terre. Je restais immobile quelques secondes. Mes pokémons autour de moi restaient silencieux, alors qu'ils jouaient encore quelques minutes auparavant. Sans un mot, je m'accroupis face à mon pokémon, et une nouvelle fois, plaça ma pokéball contre lui. Il ne se passa rien. Silencieusement, mes pokémons m'entourèrent, et dans un silence religieux, je souleva Dracula du sol, et le serra dans mes bras. Le petit corps était froid désormais. C'était la troisième fois. La troisième fois qu'un de mes pokémons trouvait la mort par ma faute.
Dans une marche macabre, suivie de Urgande, Ophélie, Ryan et Agathe me suivirent silencieusement. Je n'arrivais plus à empêcher mes larmes de rouler sur mes joues. J'avais la responsabilité de mon pokémon, et il était mort, encore une fois. Je devais être la pire dresseuse de la planète. Soudain, un cri me tira de mes pensées. J'allais m'engager sur un pont menant sur (je l'espérais) un carré tranquille pour enterrer mon pokémon, quand ce cri sortit de nul part m'interpella : « Yo ! Judy ! » C'était Joachim. J'étais lasse de le voir arriver ainsi, tout sourire, accompagné de ses pokémons en pleine santé. « Alors tu t'en sors ? Moi c'est l'pied ! J'ai attrapé plein de... »
Il se tu en voyant ma mine déconfite. Je retenais difficilement mes sanglots, Dracula dans mes bras. « Je... Attends, je suis désolé. Tu veux aller au centre pokémon ? -Non ! » Ça m'énervait tellement. Bien sûr que non je ne voulais pas y aller ! Je savais que ça ne servirait à rien. Joachim n'insista pas, et sembla être traversé d'un éclair de lucidité en me posant la question la plus idiote du monde à cet instant : « Tu... C'est pas la première fois bien sûr. Je veux dire... Tu n'a pas trouvée de solution ? » Je ne pris même pas la peine de répondre. Il se rendit compte assez vite de sa bêtise. « Je... Désolé. Viens, on va aller l'enterrer dignement un peu plus loin. » ***
Aidés par les pokémons de mon Rival, on enterra Dracula entre la ville et le carré d'herbe où je l’entraînais. Pleurer autant m'avait complètement vidée. Je n'en pouvais plus. Joachim, s'assit à côté de moi, après avoir déposé quelques fleurs des alentours sur la tombe de mon pokémon défunt. Il avait l'air embarrassé. « Tu... Enfin... Combien sont mort à présent ? - 3 -Je vois. Comment s'appelaient-ils ? -Obéron, tu étais avec moi. Mathéo, un férosinge, avant le mont Sélénite, et Dracula maintenant. »
J'avais dis tout ça d'une traite, de peur de fondre en sanglot. Je voulais remercier Joachim d'être avec moi, mais c'était trop douloureux. « Tu sais, tu n'es pas obligée de continuer l'aventure si c'est trop dur. Pépé pourra comprendre je pense. -Non. J'ai fait une promesse. -Ah bon ? À qui ? »
Je réfléchis un instant avant de me relever, et de lancer un sourire à mon compagnon : « Ce n'est pas important, laisse tomber. Je veux combattre maintenant. » Il semblait surpris, mais ne posa pas plus de questions, heureux de me revoir en forme : « À vos ordres, princesse ! » Étrangement, j'aimais bien quand il m'appelait comme ça. Je forçais un peu Urgande à partir au combat. Elle n'était pas très motivée après la mort de son ami, c'était compréhensible, mais il ne fallait pas se laisser abattre. Nous étions des guerriers. Il fallait faire face. Pleurer ne nous ramènera pas Dracula.
Malgré une petite blessure de Ryan, je gagnais le combat rapidement, assez fière de moi. J'accompagnais Joachim au centre pour qu'il puisse ranimer les siens, tandis que je soignais mes pokémons. J'étais heureuse de le voir, on s'amusait bien ensemble. « Bon bah voilà. -Oui. -Tu pars alors ? -Oui, je pense aller obtenir le deuxième badge maintenant. -Déjà ?! »
Je prenais une petite mine boudeuse, ce qui fit rire mon ami, qui déposa timidement un baiser sur mon front. « T'inquiètes princesse, ton tour viendra. » Je sentais le rouge me monter aux joues. « Mais !? Crétin ! » Joachim partit en riant, avec un signe de la main. « Bon courage pour tout ! »
J'avais encore oubliée de le remercier.
Chapitre 7:
-BONJOUR ! Pas de réponse. J'étais pourtant sûre de ne pas m'être trompée d'adresse. Léo devait bien habiter ici. J'avais honte d'avoir cramer la porte pour entrer. S'il est absent, je me suis emportée pour rien. Je mis un peu de temps à remarquer le Mélofée qui me faisait de grands signes au milieu de la pièce. Enthousiaste, Ophélie couru à sa rencontre, mais le petit rat jaune ne semblait pas comprendre la créature, et se contenta de se frotter à elle. D'ailleurs, en me rapprochant, je fus surprise de remarquer que ce pokémon... Parlait en français tout à fait correct : « Non ! Ne me touche pas ! Arrête ! Hey, mademoiselle, rappelez votre pokémon s'il-vous plaît ! -Oh putain. » D'un geste, je rappelais Ophélie à retourner sagement à mes pieds, avec Ryan qui s'était cacher derrière moi, et Urgande qui s'amusait à bruler les restes de la porte d'entrée. Agathe observait tout depuis mon épaule gauche. Le Mélofée semblait soulager. « Ah, merci beaucoup. » Par quelle folie Arceus avait créer un pokémon qui parles ? Il était évident que je tournais plus très rond, si j'entendais des voix. Je tentais d'ignorer les remerciements de la petite créature pour me concentrer sur la fouille du bureau et de l'ordinateur devant moi. « Te gênes pas surtout. » Le pokémon semblait contrarier, je tentais de ne pas y faire attention. Il finit par monter sur la table et se poser devant moi : « Hey ! Écoutes-moi ! Je suis Léo, le pokémaniac ! J'ai juste foiré une expérience. » Peu crédule, je poussais lentement le Mélofée sur le coin de la table, qu'il arrête de me gêner. « Chen m'a averti de ta visite. -Euh... Mais... Comment tu peux connaître le professeur Chen ? -Je te l'ai dis ! Je suis Léo ! Écoutes-moi un peu ! Tu vois la machine là-bas ? Je m'en suis servi pour échanger mon corps avec celui d'un Mélofée, mais je ne peux plus redevenir humain. J'ai cassé la télécommande me permettant de lancer la machine quand je suis dedans. Tu veux pas m'aider ? -Euh... Ouais. -Bon, tu as l'air un peu attardée, mais c'est pas bien grave. Tu auras juste à appuyer sur Enter, quand je serais dans le téléporteur. Ça te semble à ta portée ? Bon, j'y vais. »
Et le Mélofée partit s'engouffrer dans l'imposante machine. J'obéissais sagement à ses indications sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce que je n'avais pas l'habitude de me faire insulter par un pokémon. Après avoir appuyée sur le bouton Enter du clavier, une grande fumée sortit des deux côtés de la machine. Surprise, je reculais et m'empêtra dans des câbles qui traînaient là, pour finalement tomber les fesses à terre. Avant qu'elle n'ait le temps de se relever, Léo était déjà sorti, et me contemplait, à terre, en ricanant : « Hey, ma belle ? On perds l'équilibre face à ma beauté ? T'es plutôt mignonne en fait... »
Gênée, je m'empressais de me relever. J'étais face à un jeune homme, plutôt beau, certes, mais surtout un grand homme, le grand Léo. J'avais beaucoup lu ses travaux pendant mon apprentissage en tant que Assistante du professeur Chen, notamment ceux sur le stockage de pokémon, à petite et grande échelle. C'était lui l'inventeur du stockage en ligne de pokémon via les PC normalisés dans les centres pokémons, et il avait participer à la création des différentes pokéball et leur fonctionnement. C'était pour ça que je venais. Un peu honteuse, j'époussetais mes vêtements, et tendit une main à Léo : « Excusez-moi de ne pas vous avoir reconnu, monsieur Léo, je suis venue vous poser quelques questions. » Le jeune homme me serra la main d'un geste amicale. « C'est tout à votre honneur, mademoiselle... ? -Judy, mon nom est Judy -Et bien enchanté, Judy. Je suppose que vous venez voir ma collection de pokémon ? -Malheureusement non, ma situation est on ne peut plus critique. »
Rapidement, je lui expliquais mon problème. Mes pokéballs refusaient de s'ouvrir et de déclencher le système de survie après la mise KO d'un de mes pokémons. Léo semblait ne pas me croire, au départ, mais les larmes que je ne put retenir en pensant à mes pokémons défunts me crédibilisèrent. Peu à peu, le sourire sur son visage s’effaça pour prendre un air sérieux. Il semblait comprendre la gravité de ma situation. Je n'en pouvais plus de voir mes pokémons mourir ainsi, un à un, et mon avenir en tant que dresseuse était fortement compromis, avec si peu de pokémons. À la fin de mon récit, Léo se tu, et alla fouiller dans un dossier, ranger dans un placard de son bureau. Il en sortit une feuille avec beaucoup de formules compliqués, qu'il survola du regard. « Hmm... J'ai créer avec l'aide de Annette, de Hoenn, le programme de survie des pokéballs, il y a longtemps. Juste après la grande guerre. Mais jamais on ne m'a signalé un tel dysfonctionnement. Et dans le pire des cas, cela aurait été une anomalie dans la pokéball, mais trois fois de suite... » Ça, je le savais déjà. Ce Léo commençait déjà à m'agacer. Il sortit brusquement de sa réflexion, comme s'il venait de remarquer ma présence, et me tendit un schéma assez compliqué : « Tu vois, le principe est pas super compliqué, mais normalement, ça devrait marcher à coup sûr. La pokéball peut ramener un pokémon dans sa pokéball, en le touchant avec, ou à distance avec le rayon ajouté dans les derniers modèles. On a pas fait mieux depuis. La pokéball est nominative, et tu ne peux stocker deux pokémons dans la même pokaball, ou encore changer de pokéball pour le même pokémon. C'est pour éviter les abandons massifs de pokémons, et éviter la perdition de données lors des changements. -Des données ? -Pour compresser les pokémons, on compresse leur code génétique dans la boule. Enfin, c'est très compliqué, mais la composition chimique des pokémons est très différente de la notre ou de celle des animaux. Et elle peut facilement se reporter à des données numériques, ce qui rend plus facile le transport en pokéball, ou le transfert sur PC. » Je semblais être la seule à trouver ça monstrueux de comparer des pokémons à des données électroniques, au même titre qu'un fichier d'ordinateur, mais je ne dis rien. À toujours vouloir mettre les hommes et les pokémons sur le même pied d'égalité, je finirais par avoir des problèmes. On me prendrait pour jenesaisquelle allumée ressortissante de la team Plasma. Je ne dis donc rien, et laissa Léo continuer son récit : « Dans le cas où ton pokémon meurt, en posant la pokéball sur lui, ou en actionnant le rayon à distance, si son rythme cardiaque est éteint et qu'il est mort il y a moins de deux heures, il devrait revenir dans sa pokéball et le programme de survie se mettre en marche automatiquement. -D'accord... Mais ça ne résout pas le problème pour moi. -Je suis désolé. Ton cas est réellement inédit. J'essaierai d'envoyer un mail à Annette à ton propos, mais ça risque de prendre du temps, et à part en t'envoyant Benoît, je vois pas comment prendre contact avec toi, j'imagine que tu n'as pas de portable, et de toute façon, la ligne n'a pas été installée sur cette région. Mais prends ça. » Il me tendit un billet première classe pour un bateau assez luxueux. « Désolée, je n'ai pas le temps de partir en croisière. -Moi non plus, c'est pas ce que je te demande. J'ai un ami chercheur sur ce bateau, parles-lui de ton affaire, il saura t'aider. -Ah, d'accord. Merci beaucoup. » Je frissonnais quand il posa sa main sur mon épaule, et je sentis Agathe frémir aussi sur mon autre épaule. « Bon courage dans ton périple, je suis avec toi. - Merci beaucoup. » ***
Devant la maison du jeune garçon, qui n'eut pas le temps de remarquer qu'il n'avait plus de porte d'entrée, beaucoup de gens attendaient pour des consultations idiote. Un Roucool qui a chopé un rhume ? Vous êtes sérieux ? J'affrontais tous ceux se postant devant moi, pour entraîner mes compagnons en vu de l'arène de l'eau. Ryan prenait peur à chaque affrontement, et je devais le coacher pour qu'il se surpasse, et évolue enfin, avec Ophélie. J'étais d'ailleurs totalement émerveillée devant le pelage roux de cette dernière, devenue un Rattatac, toujours shiney. Une fois arrivée à l'arène, Ondine ne me regarda pas longtemps avec cet air de défi. Ryan avait assez gagner en assurance pour que je la batte à plate couture.
Je sais pas trop si j'ai le droit de faire ça, mais je voulais juste poster une réponse pour up mon nuzlocke, en raison de l'update que j'ai fait x3
Mes derniers lecteurs datent de l'introduction je crois :< J'ai rajoutée le chapitre 1 et 2, ainsi que des dessins de moi, les voilà pour ceux qui ont la flemme de lire
(J'ai un manque cruel de matos a dessin, donc les colos sont pourries. Feutres Maped pour le premier, et crayon de couleurs datant de l'école primaire pour le deuxième. Je cherche encore ma tablette graphique)
Eh c'est super sympa, l'idée de la Pokéball ne s'ouvrant pas est intéressante et tu essaies d'approndir l'univers Pokémon à ta sauce, ce qui est pile-poil ce que j'adore dans un Nuzlocke. Honnêtement j'attends d'en voir plus, c'est vraiment chouette tout plein.
C'est peut-être un peu dommage qu'il y ait moins d'humour un peu débile comme au début même si bon j'imagine qu'avec tous ces morts c'est difficile d'en caser.
Sinon dans l'épisode 6 il y a écrit:
« À vos ordres, princesse ! » Étrangement, j'aimais bien quand il m'appelait comme ça.
Ouais c'est un meilleur équilibre humour/sérieux à mon avis.
Maintenant si et je dis bien si à un moment tu te sens forcée de faire de l'humour, évite, c'est surtout à toi que l'histoire doit plaire en premier lieu après tout.
Alors, en voulant update mon nuzlocke, j'ai vu que je ne pouvais plus sur le premier post, j'aurais dépassé la limite autorisée. Je poste donc la suite dans ce post que j'éditerai au fur et à mesure!
LA SUITE ICI
Chapitre 8:
La route d'Azuria à Carmin-Sur-Mer promettait d'être longue. Ou du moins ça aurait expliquer la difficulté pour y parvenir. C'est après avoir fait le tour de la ville une dizaine de fois que je compris que le seul chemin possible était bloquer par un arbuste. Je ne m'y était pas attardée, pensant qu'il y avait un autre chemin, mais apparemment non. Ce ne devait pas être bien compiquer, il suffisait de passer par-dessus. Je m'apprêtais à enjamber la plante quand un homme m'attrapa l'épaule pour me faire tomber violemment en arrière, sur Ryan qui me suivait de près, et que j'écrasais au passage. Le pauvre Rattatac s'enfuit en poussant de petits cris pour se réfugier dans le pelage d'Ophélie, sous l’œil amusé d'Urgande, qui devait commencer à s'ennuyer.
« VOUS NE POUVEZ PAS PASSER ! C'EST INTERDIT !! »
Me frottant la tête, je levais les yeux vers l'homme vêtu de vert au-dessus de moi, qui me fixait d'un air grave. Avant d'avoir eu le temps de répliquer, il m'apostropha de plus belle :
« CET ARBRE N'EXISTE QU'EN UNE DIZAINE D'EXEMPLAIRES DANS LE MONDE, VOUS NE POUVEZ PAS LE COUPER.
-Mais je ne voulais pas...
-NE TENTEZ PAS DE VOUS JUSTIFIER, C'EST CRIMINEL CE QUE VOUS FAITES, JE VAIS APPELER LA POLICE ! »
Le temps sembla s'arrêter quand Agathe prit son envol pour se poser devant les yeux du garde. Ce piafabec était bien petit, mais son regard dur fit perdre consistance à mon interlocuteur, qui m'observa me relever sans prononcer mot. J'allais repartir accompagnée de ma troupe quand il lança dans un demi-soupir, comme pour retrouver un semblant de dignité :
« Ça ira pour cette fois, que je vous y reprennes plus... »
Les gens sont complètements tarés ici.
Après avoir demander un renseignement à l'infirmière Joëlle, je flânais en ville, dépitée. Il était impossible de partir comme ça de la ville. Aussi absurde qu'il y paraisse, un arbuste rare a pousser sur le dernier passage reliant Azuria et Carmin-Sur-Mer, empêchant quiconque de passer. Mes pokémons commençaient à s'impatienter. Je voyais bien qu'Urgande faisait exprès de lancer des cailloux sur la pokéball d'Esther accrochée à ma ceinture, profitant du fait qu'elle ne pouvait pas sortir évidemment, mais arrêta immédiatement après que je lui ais lancé un regard froid. Derrière le centre pokémon, je m'observais dans la vitrine. Je ne ressemblais plus à rien. La lueur était partie dans mes yeux, mes vêtements étaient sales et poussiéreux. Après la mort de mes compagnons, je n'étais plus qu'une coquille vide de tout. Je n'étais plus que remords.
Des sirènes de police me tirèrent de mes sombres réflexions. Une maison venait de se faire cambrioler par la team rocket à priori. Encore eux. Un garçon passa à mes côtés en courant, sortant de la maison en trombe, et me rentra dedans. Je tombais à terre avec lui. Encore. La douleur dans le fessier remonta comme un éclair dans tous mon corps. J'avais envie de pleurer. Le sbire habiller de noir rattrapa un disque qu'il avait fait tomber au sol, et le serra contre lui. Il était pas bien grand, et le voir ainsi par terre face à moi, même si ça ne dura qu'un instant me donna une image comme... de pitié. Son regard noir me traversa de par en par, et sa voix tonitruante et névrosé se grava dans mon esprit :
« Barre toi! Casse toi, j't'ai dit ! Qu'est-ce qu'il te faut de plus? T'en as pas vu assez ? Et arrête de m'regarder comme ça, T'as rien écouté, t'as rien compris. »
Finalement, il se releva en titubant et repartit en courant, suivit de près par l'agente Jenny :
« Reviens ! Voyou ! »
Immobile, je regardais le garçon partir, transportée dans le vol de cet oiseau noir, cet étrange corbeau parti trop vite. Ses mots résonnaient dans mon esprit, sans que je puisse expliquer pourquoi. Pourquoi il m'avait dis ça ? Ce sbire était différend des autres, comme s'il traînait un air de faux. Sans même le connaître, sans être capable de dire à quoi il ressemblait, j'avais la ferme impression qu'il n'avait pas sa place ici, qu'il devrait être ailleurs. Que je n'aurais jamais du le rencontrer. Les larmes qu'il avait laissé sur le gravier me conforta dans cette idée. Toujours est-il que ma tristesse s'était envolée avec son passage. Sous l’œil interloqué d'Urgande qui voulait m'aider à me relever, je m'allongeais sur le sol et y colla ma joue. Après quelques instants, je me relevais. Je serais incapable de dire ce qui m'avait pris. J'avais la certitude que cet instant était important et que je devais le faire durer.
Personne ne sembla surpris lorsque je fis irruption dans la maison cambrioler. Ce genre d'agression devenait fréquente, et la police ne passait plus qu'en routine. Discrètement, je passais, moi et mon cortège de compagnon jusqu'au trou dans le mur du fond, menant sur un chemin en dehors de la ville. J'étais sortie.
Le reste de la route se fit rapidement. Dans la foulée, j’attrapais deux nouveaux pokémon sans me poser plus de questionnement : Shadelina le Chetiflor et un Roucool femelle que j’appelai Titania en hommage à feu Obéron, qui remplacèrent Agathe et Ryan que je laissais au PC sans aucune émotion. Un entraînement devenu automatique, des dresseurs qui couraient vers le centre pokémon un à un. Mes pensées étaient obscurs, j'étais ailleurs.
Carmin-Sur-Mer se profila à l'horizon avant que je remarque l'évolution de ma chère Ophélie, devenue un splendide Rattatac orangé. La route était loin d'être terminée, j'en étais consciente. Réfléchir autant sur ma condition de dresseur ne me mènera nul part. Avant de monter sur le bateau, dans un élan d'affection, j'enlaçais mes compagnons d'infortune. La flamme rougeoyante dansait sous mes yeux quand je réalisa que je ne pourrais pas échapper à ce que j'étais.
Une meurtrière.
Spécial Event de Nowel:
La fête battait son plein sur l'Océane. Normal, c'était le réveillon. Chacun fêtait ce soir de Noël sur le luxueux bateau, riants et dansant sous le grands sapin. Joachim participait aussi à la fête, animait des débats enflammés avec le capitaine, charmait quelques demoiselles le temps d'une valse. Pourtant, il manquait bien quelqu'un. Alors que le jeune garçon avait réussi à traîner Judy à la soirée, elle restait adossée à la rembarre, à contempler les flots en soupirant. « Hey, princesse, ça va pas ? » Elle soupirait encore : « Ne m'appelles pas comme ça s'il-te plaît. -Alors, tu ne veux pas danser un peu ? -Non... » Joachim commençait sérieusement à s'inquiéter. « Qu'est-ce qui ne vas pas ? » Son amie leva les yeux au ciel. On voyait bien qu'elle retenait ses larmes. « Je n'ai plus envie de devenir dresseuse pokémon. -Mais pourquoi ?! Tu as déjà deux badges en poche, tu ne peux pas t'arrêter là ! » Au fond de lui, Joachim savait ce qui tracassait la jeune fille. Il savait pourquoi Judy ne voulait plus devenir dresseuse de pokémon, et il avait peur de la réponse. Pourtant, cette réponse, il voulait l'entendre de sa propre bouche, et il voulait la contre-dire. Il voulait aider son amie, qui répondit enfin : « Car j'ai tuée trois pokémons. » Dans un soupir presque éteint par les sanglots, elle murmura trois noms. Obéron, Mathéo, Dracula. Joachim ne voulait plus voir ces larmes couler encore une fois. Sans un mot, il saisit la main de son amie, et lui sourit. Il ne reçut pour réponse que le regards triste de son amie. Un mot de plus et elle se serrait effondrée, il préféra donc se taire, et empoigna la barrière qui les séparait de l'océan, avant de passer par-dessus, sans lâcher la main de son amie, qu'il emporta dans sa chute.
L'adolescente avait froid. Elle sentait l'eau tout autour d'elle pénétrer ses vêtements, et elle perdit vite son souffle, sombrant dans l'abysse sans un mot. *** Judy est debout, quelque part. La jeune fille mit quelques minutes à comprendre où elle était, quand le brouillard se dissipa. Elle se sentait légère, si légère... Elle ne sentait qu'une petite pression sur son épaule, une petite créature fragile qui la regardait de ses yeux innocents. Un tout petit oiseau brun. Levant une main tremblante, elle caressa ses douces plumes, en contemplant la pièce où elle était, qui s'éclaircissait peu à peu. C'était une chambre d'enfant bien familière. Une petite fille aux cheveux roses pleurait. « Pourquoi... Pourquoi Maman... Je veux partir à l'aventure moi aussi... » La petite avait dix ans, sur son lit, un grand sac vert était prêt, plein de vêtements et de toutes sortes d'affaire. Un bureau d'école, où trônait la carcasse d'une tirelire vidée de ses économies, de grands posters de pokémons, une grande carte au-dessus du lit, des vêtements un peu partout. Judy avait mis des heures à faire son sac, et elle avait mis des années à économiser son argent de poche pour pouvoir partir sans inquiéter sa mère. Mais tout s'était effondré le jour de ses dix ans, quand sa mère refusa qu'elle parte. Son rêve le plus cher.
Judy observait la petite fille qu'elle avait été, et murmura à Obéron sur son épaule : « Je n'étais qu'une enfant tu sais. » Le Roucool ne répondit qu'en frottant sa tête contre celle de la jeune fille. *** La jeune fille était de nouveau perdue, assise dans le sable, dans les profondeurs de l'Océan. Au-dessus d'elle, la lune brillait, fendait l’obscurité. Mais elle était seule, éternellement seule. Judy ne pouvait rien faire d'autre que contempler son horizon immergé. Horizon qui fut troublé par une lumière semblable à celle de la lune au-dessus, un pelage blanc dans les profondeurs de l'océan. Mathéo venait la rejoindre, et s'assit à ses côtés. La jeune fille fermait les yeux, blottit contre le petit corps chaud de son pokémon. Quand elle les rouvrit, elle se retrouva dans le salon d'une maison familière. Un sapin décoré dans un coin, une table garnie de milles mets, et des rires résonnaient. Dehors, la neige tombait. Claire s'amusait, et entamait sa deuxième part de dinde, tandis que le Professeur Chen était déjà ivre. Elle était de retour au Bourg-Palette. La jeune femme, en s'essuyant les lèvres, déclara à voix basse : « Je me demande ce que deviens Judy, et si elle fête Noël en ce moment même. Elle doit être loin pour ne pas être venue le fêter avec nous. » Le vieil homme à côtés fit une moue boudeuse. « Je peux voir les données de son pokédex à distance tu sais. Figures-toi qu'elle n'a capturée que sept pokémons cette feignasse ! Joachim en a déjà plus de vingt ! »
Judy tressailli. Il était évident que le patron devait être furieux de voir qu'elle ne remplissait plus sa tâche de remplir le pokédex. Clara le reprit pourtant : « Tu es dur avec elle ! Benoît t'avais bien dis qu'elle avait un problème avec ses pokéballs non ? Elle doit avoir beaucoup de problèmes. » L'homme se radoucit. « Tu as raison, ça doit pas être facile tous les jours pour elle. Mais je suis heureux qu'elle ait pu quitter ce petit village pourri et devenir dresseuse. » Claire rajouta : « Oui, j'ai foi en elle. Elle deviendra une grande dresseuse, j'en ai la certitude. -Trinquons pour elle ! » Et le professeur cogna maladroitement son verre contre celui de son ami, avant d'en renverser le contenu sur le tapis. Claire ria : « Ahah, heureusement que je t'ai donné des verres en plastiques, pépé ! »
Judy, devant cette scène, ne pu retenir une larme. Mathéo s'empressa de faire le pitre pour la consoler. Ses amis avaient foi en elle. Ils la croyaient capables. Elle en était émue, et triste à la fois de devoir les décevoir. Elle ne pouvait continuer...
*** La jeune fille en avait assez de l’humidité et l'obscurité des abysses. D'un coup de pieds dans le sable, elle se propulsa vers la surface. La lune devenait de plus en plus grande, et toujours plus lumineuse devant elle. Tandis qu'elle progressait vers cette lumière, la jeune fille remarqua un pokémon se perdant dans les ténèbres de l'eau. Un petit pokémon bleu qui volait à ses côtés, Dracula. Judy pénétra à la surface, et constata qu'elle était... Dans un aquarium. Plus précisément celui de l'auberge du centre pokémon de Jadielle. Son Nosferapti sorti de l'eau en brassant l'air de ses petites ailes, et invita sa dresseuse à le suivre. Sans attendre, la jeune fille couru après son pokémon, qui descendait vers le rez-de-chaussée. Elle le suivit en dévalant les marches, avant de se stopper brusquement. Des pokémons, partout. Du sang, des cadavres, des cris d'agonies... Jamais la jeune fille n'avait assistée à un tel spectacle. Une jeune femme d'une trentaine d'année allait et venait, seule, entre ses différents patients. Judy se retrouva face à son double, infirmière depuis dix ans déjà, qui, chaque jour, consolait des enfants qui avaient négligés leur pokémon, soignait des créatures baignant dans leur sang. Ses yeux étaient vides, elle s'était perdue dans la folie de vivre ainsi.
Dracula se tourna vers Judy, qui fit un pas en arrière. Elle lança un murmure vers son pokémon, un appel à l'aide : Je ne veux pas de ça. *** « Judy ! Hey, Judy ! Tu vas bien ? -Hein ? Oui, je pense. » Joachim poussa un soupir de soulagement. « J'ai eu peur que tu te sois noyée. Quelle idée aussi de se pencher ainsi par-dessus la rembarre ! -Hein ? Mais, c'est toi qui... » Judy se tu en remarquant que beaucoup de passagers l'observait. Elle était allongée sur le pont du bateau, trempée. Joachim retenait son dos, et était un peu trop pencher sur elle. La jeune fille rougit et se releva brusquement. Les gens s'éloignèrent, et la fête reprit son cours tranquillement. Joachim sourit, et se releva également. Il tendit sa main à son amie : « Viens, on va demander au capitaine de te prêter quelque chose à mettre. -Il n'est pas au courant que je suis tombée ? -Non, tu n'es pas restée longtemps dans l'eau. » Elle refusa la main que lui tendit Joachim en riant. « Ce n'est quand même pas toi qui est venu me sauver si ? -Carabaffe m'a un peu aidé. Pour le reste, je me suis débrouillé. » Judy n'osa pas demander ce qu'était ce reste. *** Joachim s'impatientait. Voilà vingts minutes que son amie était partie se changer. « Qu'est-ce qu'elle peut bien fabriquer... -Je... Je suis là... » Le jeune homme se retourna, et ne fut pas déçu. « Cette robe vous va à merveille, princesse. -A-Arrête, idiot ! -Tu préférerais Reine ? Et sa majesté voudrait bien m'accorder cette danse ? -Seulement si tu arrête de m’appeler comme ça ! » Ignorant les ordres de la jeune fille, le garçon saisit sa main, et l'entraîna sur la piste de danse. Judy était assez empotée, mélangeant les pas de danses, mais elle se faisait vite corriger par son partenaire. Bientôt, tous les yeux furent rivés sur les deux adolescents dansant devant le grand sapin blanc, ils rayonnaient littéralement. La jeune fille était troublée par le regard de feu de son ami, dont elle ne détourna pas les yeux. Elle n'arrivait pas à savoir si ce qu'elle venait de vivre était un rêve, ou une réalité. Mais une chose était sûre, Judy voulait devenir dresseuse pokémon. Pour Joachim, pour Obéron, Mathéo et Dracula, pour Claire, pour Chen, pour elle.
C'est pas mal tout ça. J'aime bienla manière dont tu t'approprie l'univers de pokémon. Le seul défaut que j'aurais à pointer, outre les quelques fautes de grammaire, est le rythme trop rapide. Il m'a empêché de m'attacher aux pokémon mais ça ne m'a pas posé de problème pour comprendre la détresse de ton héroïne lors des incidents avec le refus d'ouverture de ses balls (bon point scénaristique) et la perte de ses pokémons. La relation entre elle et Joachim est mignonne. J'aime beaucoup tes dessins, aussi. Mention spéciale pour Urgande pleurant au chapitre deux. Mon cœur a produit un craquement bizarre quand je l'ai vu.
J'up encore le post pour signaler le nouveau chapitre, que j'ai fais cette fois-ci sous forme de BD que vous pourrez retrouver sur le premier post. J'ai entièrement tout fait à la main puis scanné, mais vu que j'ai désormais une tablette, c'est de l'histoire ancienne o/// Cette BD fait également office de récapitulatif des pokémons que j'ai eus, qui sont dans le PC et qui sont mort, ainsi que tous les personnages que j'ai inventés et rencontrer depuis le début de l'aventure
Les nouveaux lecteurs peuvent donc commencer à lire que depuis maintenant en se servant de cette BD comme aide, même si je conseille de lire quand même les chapitres antérieurs pour comprendre l'histoire.