[Blanc 2][Randomizer] La couronne blanche tome 2 : Levée de drapeaux

C'est contre un mannequin de paille fait maison que s'entraînait Kayoné. Frappant avec un simple bâton de berger, l'élevage de Wattouats de son grand-père le regardait, ébahits par tant de... ridicule. Effectivement, Kayoné ne faisait que gesticuler en essayant d'imiter tant bien que mal les techniques décrites dans les livres qu'il lisait au quotidien.



-Kayo, dit son grand-père toussant grassement, arrête donc de martyriser ce pauvre bonhomme de paille. Il est fait pour effrayer les cornèbres, pas les divertir.

-Mais j'ai un vrai talent papi ! J'utilise les même techniques que dans le livre « Comment devenir hyper fort (et prêter allégeance à Ghetis) » de Anis Pecster. Elle était l'une des conseillères du roi Goyah tout de même !

-Elle était surtout la femme de Ghetis, il suffit de voir le titre pour voir que c'est une entourloupe. Regarde plutôt :

Le vieil homme lâcha sa canne et se mit à dévoiler sa musculature, dernière relique de son métier de soldat. Il frappa au ''visage'' du mannequin et le fit s'arracher du sol.

-C'est comme ça qu'on frappe Kayo, tu n'as que seize ans et tu veux te battre comme un vrai adulte, riant de bon coeur il ébouriffa les cheveux de Kayoné. Aller, viens plutôt m'aider à planter les graines dans le champ.

Aux portes de Pavonnay, le village de Kayoné, cinq chevaliers montant des Zéblitzs firent leur entrée. C'était la résistance pyrienne qui venait, comme tous les ans, trouver de nouvelles recrues dans leur armée. Cette fois-ci Kayoné se sentait prêt à rentrer dans les rangs de la résistance, il avait enfin seize ans. C'est à cet âge là que les jeunes du village ont leur chance de servir Pyra.

-Papi, dis Kayoné, aujourd'hui la résistance viens pour recruter des jeunes de Pavonnay, il faut que j'y aille ! Tu... Tu sais bien que j'attend ça depuis bien trop longtemps.

Son grand-père se pencha vers lui en soupirant, faisant une bonne trentaine de centimètres de plus.

-On en a déjà parlés Kayo, tu ne peux pas partir au front, tout ça ne nous concerne pas. J'ai pris ma retraite un an avant que Ghetis prenne la couronne et je pense que ce n'était qu'un cadeau de l'univers. Les Dieux veulent que nous restions à l'écart ! Et puis j'ai encore besoin de toi dans notre ferme.

Effectivement, sans Kayoné, ce pauvre grand-père serait tout seul, il n'a jamais évoqué le sujet des parents de Kayoné à qui que ce soit et il n'y a malheureusement aucune trace d'un quelconque mariage entre ce vieil homme et une autre personne.

-Pourrais-je aller aux toilettes s'il te plaît ? Demanda Kayoné.

-Bien sûr, reviens avec plus d'engrais d'ailleurs ! Je crains qu'on puisse en manquer.

Kayoné courut vers leur maisonette et se cacha derrière un mur pour regarder la place de la ville depuis la colline où il était situé. Voyant que les recruteurs étaient déjà arrivés, il dévala la pente pour atterir tout en bas. Cinq adolescents étaient déjà en train de faire la queue pour un combat singulier contre l'un des recruteurs. Kayoné se mit dans la file en attendant son tour. Cette année tout celà n'avait pas l'air très concluant...

Soudain Kayoné vit que son meilleur ami, Chick, regardait les jeunes se battrent. C'était un adolescent du même âge que Kayoné, aux courts cheveux blancs, il était très bon à l'épée mais en revanche il n'aimait pas se battre. Celui-ci portait un kimono, il était originaire de Johto et avait déménagé avec sa famille à Unys sur cette petite île.



-Hé Chick ! Viens, tu m'aideras à supporter l'attente haha !

Chick réalisa la présence de Kayoné et s'avança vers lui.

-Je me doutais bien que tu allais vouloir te présenter. Ton grand-père a vraiment accepté..?

-Euh.. Non ! Mais je m'en fiche, moi je veux me battre pour Pyra, j'ai un talent au combat tu vas voir !

-À chaque fois qu'on s'est battus, tu étais vraiment très très mauvais. Je doute que tu puisses tenir plus de cinq secondes face à ces vrais combattants.

-Hum.. Oui c'est vrai, Kayoné se grattait l'arrière de la tête en riant d'un air gêné, mais toi c'est pas pareil. Tu utilises des techniques de samuraïs... Moi j'ai vécu toute ma vie à Unys, je me bat à la manière traditionelle du royaume !

-Alors c'est imiter un Larveyette la culture de combat d'Unys... Intéressant. C'est plus drôle qu'un simple combat au katana alors. Sinon, tu es au courant qu'ils donneront un Pokémon à ceux qui seront acceptés dans leurs rangs ?

-Oh je savais pas. Bah! C'est bien un truc qui me servirait pas un Pokémon ! C'est à cause d'eux qu'on a perdus la guerre il y a dix ans, tous ces dragons là...!

-C'est justement ce qui prouve que les Pokémons sont utiles imbécile. Bon, arrête de parler et concentre toi, c'est bientôt à toi.

Un recruteur fit signe à Kayoné de s'avancer. Il lui lança un long bout de bois. Kayoné se mit en position de garde, l'arme légèrement penchée en avant, les deux mains sur le manche. Frappant sans réfléchir sur l'homme, touchant aussi bien l'armure que la tête, mais... Surtour l'armure.

-Vas-tu cesser de frapper au hasard comme un imbécile ?!

Frappant d'un grand coup aux cuisses de Kayoné pour le faire tomber, il mit le bout de bois contre sa gorge comme le bout d'une lame.

-Définitivement, cette année nous n'avons rien les gars.

Kayoné repensa à toutes les fois où tout Pavonnay s'était moqué de lui, c'était soi-disant un grand rêveur, un ''imbécile''. Pris d'un élan de rage il reprit l'arme en main et frappa contre celle du recruteur pour la faire tomber.

-Qu- ?!

Kayoné fit une roulade, passant dans le dos de son ennemi en piquant l'arme de ce dernier.

-Suis-je toujours aussi mauv-

-KAYO ! Je SAVAIS que tu n'en ferais qu'à ta tête ! dit le grand-père de Kayoné.

Pas grand-chose à redire sur l'introduction, qui reprend bien ce qu'il s'est passé dans La Couronne Blanche. Il y a des petits détails qui intriguent malgré tout et qui donnent envie de savoir la suite de l'histoire, comme " un officier s'appelant «Marcus», mais cette personne n'a aucune importance " ouf, la violence ! Je me demande si on a pas là un narrateur un peu biaisé qui va se révéler plus tard et la disparition de Bianca et de son Zekrom on ne sait où, peut-être toujours sous le contrôle de Ghetis mais une fusion impossible sans Kyurem pour avoir une domination absolue ? Il y a juste un petit endroit qui m'a chiffonné :

Jyoto a écrit:

Cinq ans après la bataille, Ghetis appris l'existence de ces villes clandestines et ordonna N de la détruire avec Reshiram. Cependant, en arrivant là-bas il se fit capturer en se faisant neutraliser son dragon par plus d'une centaine de pokémons électriques. C'est alors que la guerre reprit... N, l'héritier du roi d'Unys était retenu captif à Ondes-Sur-Mer.

Je comprends que tu voulais aller au plus tard du pourquoi une résistance à Ghetis est autorisée à agir " à l'air libre " pour ainsi dire, mais je trouve ça dommage qu'on entre pas plus dans le détail du comment N s'est fait capturer, sachant qu'il possède quand même Reshiram, ça parait un peu gros qu'il se fasse si facilement neutraliser par une poignée de Pokémon Electriques lambda, pour ainsi dire.

Jyoto a écrit:

Honnêtement, je sens l'évolution dans mon écriture, pour ceux qui auront lus mes premières histoires, j'ai hâte de voir si vous avez remarqués un changement dans la qualité de l'écrit

En tout cas on sent que tu essaies de planter de nouvelles techniques, notamment pour décrire les personnages, un peu plus dans la subtilité, et ça me plait :

Jyoto a écrit:

C'est contre un mannequin de paille fait maison que s'entraînait Kayoné. Frappant avec un simple bâton de berger, l'élevage de Wattouats de son grand-père le regardait, ébahits par tant de... ridicule. Effectivement, Kayoné ne faisait que gesticuler en essayant d'imiter tant bien que mal les techniques décrites dans les livres qu'il lisait au quotidien.

Je trouve que c'est une très bonne description préliminaire de Kayoné, et un bon contraste avec Marcus mais il n'a aucune importance, 100 % motivé pour aller se battrer héroïquement contre Ghetis mais qui n'a pas la prouesse au combat pour (et aussi ce côté plus " sage " en sachant qu'il a appris à se battre ... dans les livres alors que Marcus avait l'air d'avoir dû apprendre sur le tas). C'est curieux aussi, ce dédain pour les Pokémon, même s'il n'a pas tort ... Mais surtout, le personnage du grand-père m'intrigue. Je ne sais pas si c'est parce que tu ne voulais juste pas trop en révéler parce qu'il n'est pas un personnage principal, je suppose qu'on verra au chapitre 2 avec cette chute Mais on ne sait pas son nom, son âge, ses origines :

Jyoto a écrit:

Effectivement, sans Kayoné, ce pauvre grand-père serait tout seul, il n'a jamais évoqué le sujet des parents de Kayoné à qui que ce soit et il n'y a malheureusement aucune trace d'un quelconque mariage entre ce vieil homme et une autre personne.

Mon instinct me crie que ce grand-père n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît ...

Bon courage pour la suite de l'aventure !

Tandis que les vagues glaciales d’Unys s’abattaient sur Ondes-Sur-Mer, dans la salle du conseil peu éclairée de la résistance, il n’y avait qu’un vieillard fatigué en train de boire son verre de vin. Cet homme se nommait Bardane, chef de la résistance Pyrienne et ancien seigneur de Port-Yoneuve. Il fut autrefois un grand combattant, ayant même appris à être en symbiose avec ses pokémons tout autant qu’avec sa lame. Mais tout cela sera probablement oublier le jour de sa mort, faute de s’en être trop peu vanter.

Tandis que Bardane hésitait à terminer son verre tout de suite, la grande porte dos à lui s’ouvrit, laissant apparaître un peu plus de lumière dans cette pièce diablement lugubre. C’est une jeune femme qui entra, se tenant à l’entrée.

«Bardane il va falloir sérieusement y réfléchir, dit la femme d’un air sévère.
-Cesse donc de me presser ! J’y penser justement, viens t’assoir et ferme donc cette porte ! Le froid est tel qu’on croirait que tu as ramenée un Hexagel. »
La femme pris le soin de faire le tour de la grande table pour s’assoir en face du chef, attendant qu’il parle. Cette dame répondait au nom d’Oromé, une femme dans la vingtaine aux longs cheveux bruns, malgré son jeune âge c’était elle qui dirigeait les armées résistantes. Elle portait toujours un bandeau sur l’oeil dont-elle n’évoquait jamais la raison, et était constamment accompagnée de son fidèle Roitiflam.

«Alors Bardane, tu as décidé de qui serait ton successeur ?...
-Écoute Oromé, sur le peu d’effectifs que nous avons, tu es la seule en qui j’ai confiance. Et nous savons tous les deux très bien que tu n’as pas réellement envie de devenir une reine ou quoi que ce soit d’autre, dit Bardane les yeux rivés sur le fond de son verre.
-Bardane ! Je n’ai pas envie de te presser mais rien qu’hier soir ta servante m’a dit que tu toussais pendant des heures ! Il nous faut un nouveau dirigeant. »

Bardane pris son verre et le jeta contre un mur, serrant des poings.
«Je ne suis pas encore un faible petite.
-Mais depuis qu’il est mort tu-, Oromé n’eut pas le temps de terminer sa phrase que Bardane se leva brusquement.
-JE T’INTERDIS DE PARLER DE LUI ! Il était comme un fils pour moi, toi tu ne l’as même pas connu. Il était comme moi, à sa mort il ne tira aucune renommée, aucun titre mais il garda sa noblesse intact, mourant en honorant sa promesse. La discussion est terminée Oromé, la dernière fois qu’un dirigeant a voulu trouver son successeur, on a eu Ghetis sur le dos. »

Bardane sorti de la salle en claquant la porte tandis qu’Oromé allongea sa tête contre la table, regardant son Roitiflam.


Cependant si Pyra essayait de reconquérir le trône, le reste du royaume s’inquiétait d’événements troublants qui se déroulaient dans tout Unys. Cela faisait déjà quelques mois que les pokémons migrez et se retrouvez à des centaines de kilomètres de leur habitat naturel. Ces migrations créez des dérèglements dans l’environnement, rendez les routes bien plus dangereuses et beaucoup de pokémons ne survivez pas aux changements de température. Dans le même temps, des explorateurs découvrirent aussi de toutes nouvelles espèces venant d’autres régions, plusieurs fois le peuple d’Hydra appela leur roi au secours, mais jamais Ghetis ne leva le petit doigt face à ce sujet qu’il n’osait même pas évoquer en public, peut-être était il trop occuper à éradiquer la résistance de Pyra ou encore le groupe des «Sans-bannière», un clan criminel de pillards dont le chef n’est autre qu’un ancien ami de Bardane, «Vincent le gris ».

Connu dans toutes les régions du monde pour avoir volé les châteaux les mieux gardés de la planète. Son plus grand succès est d’avoir volé les shurikens d’or et le katana d’argent du Shogun de Johto, il a été rapidement arrêté par deux dresseurs mais cependant il réussit à partir de Johto indemne. Pour parler du clan des sans-bannières, ce sont donc des pillards distribuant les richesses aux pauvres, à la manière de «Robin des bois », l’armée royale les traquent sans relâche, tout comme les résistants qui ont eu affaire à eux plusieurs fois.

Mais si le royaume avait des problèmes, Kayoné aussi en avait. Même si il n’avait jamais eu peur de son grand-père, aujourd’hui le regard de ce dernier l’effrayait, il savait qu'il allait recevoir une punition digne de sa désobéissance.
« Kayoné, dit le grand-père fou de rage, tu es complètement fou c’est ça ?!
-Papi je t’avais dis que je voulais devenir un résistant ! »

Tous le monde recula devant la dispute, effrayés par la colère du vieil homme. Ce dernier posa es deux mains gigantesques sur les épaules de Kayoné :

-Tu n’es pas croyable, je t’ai interdis plusieurs fois de les rejoindre ! Pourquoi veux-tu absolument risquer ta vie pour un royaume ?!
-Je veux servir à quelque chose papi ! Ghetis ne mérite pas la couronne blanche !
-Et toi tu vas rétablir la justice avec une épée et une belle armure c’est ça ?

Le grand-père soupira en regardant Kayoné dans les yeux, il y ressentait sa motivation et son ardeur. Il ne voulait pas laisser partir cet enfant, mais il savait que jamais il n’arriverait à le faire changer d’avis.

-Kayo, si je te laisse partir, pourras-tu me promettre de prendre soin de toi ?

Fou de joie, Kayoné se mit à sauter de joie, « Oui c’est promis papi je te le jure ! ». Cependant même si son grand-père était enfin d’accord pour le laisser prendre le large, les recruteurs eux n’étaient pas encore convaincus des compétences du jeune homme.

-Petit, j’aimerais te combattre une nouvelle fois, mais cette fois ce sera un duel de Pokémons, prend donc celui là.

Un petit pokémon s’avança aux pieds de Kayoné, faisant des bruits semblable à des miaulements. C’était un Mentali.

-Un pokémon ? Mais j’ai pas besoin de ça pour me battre..

Jyoto a écrit:

Mais tout cela sera probablement oublier le jour de sa mort, faute de s’en être trop peu vanter.

C'est beau, même si assez cynique.

Je suis toujours attentivement l'univers de La Couronne Blanche, et on voit que cet univers est très bien construit, que tu le connais dans les moindres détails ! Ce que je pourrais éventuellement conseiller c'est justement d'être moins dans l'exposition ; par exemple, quand tu introduis Oromé dans l'histoire, pourquoi nous dire directement qu'elle est brune avec un cache-oeil et un Roitiflam ? (Edit ninja en cours de commentaire : je suis retournée voir la fin de La couronne blanche premier du nom pour " confirmer " une théorie, et Oromé la pirate apparaît déjà, donc de plus je ne sais pas si c'était pertinent de la décrire de nouveau ? Tu me diras, j'avais oublié qui elle était, donc peut-être que oui )

Pareil pour l'existence et la vie de Vincent le Gris ... Au début, je me disais que c'était une référence à un autre Nuzlocke, comme je connais ta passion pour les univers étendus mais je ne me souviens pas d'un Nuzlocke à Johto (The Red Star ? C'est à Kanto, et puis c'était résolument moderne, non ? Ah, ça m'agace quand j'ai l'impression d'avoir raté une référence ), du coup je ne sais pas pourquoi on doit connaître tout le CV de ce bonhomme. C'est marrant, parce qu'à d'autres endroits, tu sais ménager ton suspense, avec cette mystérieuse personne que Bardane considérait comme son fils (Marcus ? Je ne me souviens pas qu'il ait eu des liens aussi forts avec Bardane, et puis ça clashe avec ma théorie du grand-père de Kayoné ). Enfin voilà, si je peux donner un petit conseil, c'est d'essayer d'être moins dans l'exposition, et plus dans la démonstration.

Je pense toujours que le grand-père de Kayoné cache quelque chose. Kayoné, en revanche ...

Jyoto a écrit:

-Un pokémon ? Mais j’ai pas besoin de ça pour me battre..

Tu es un idiot.

-Un pokémon ? Mais j’ai pas besoin de ça pour me battre..

Le recruteur regarda Kayoné en riant,
« Si tu n’acceptes pas l’aide de Pokémons tu n’iras pas bien loin ces derniers temps. Et puis être en synergie avec un Pokémon, c’est quelque chose d’incroyable lui dit-il.
Le petit Mentali se frottait contre les jambes de Kayoné tandis que ce dernier le poussait un peu avec son pied.
-Bien, il suffit que je lui donne des ordres, ce n’est pas sorcier j’imagine. Hum...Pokémon, utilise une attaque vas-y.
Le Pokémon se mit à regarder Kayoné avec incompréhension, penchant légèrement la tête en arrière. Les gens autour se mirent à rire tandis que le recruteur pris le Mentali dans ses bras soigneusement.
-Ça ne doit pas être le bon jour mais soit, nous verrons ça plus tard. Tu t’entraîneras au combat avec Oromé quand nous serons à Ondes-sur-mer. On verra ce qu’en pense Bardane mais pour l’instant je te propose de venir avec nous.

Kayoné ouvrit grand ses yeux d’émerveillement. Son grand-père était légèrement attristé par le départ de Kayoné, mais après avoir senti sa motivation il savait que c’était le bon choix. Notre jeune recrue partie prendre toutes sortes de choses pour son aventure, supervisé par son grand-père.
«-Tu n’as rien oublié hein, dit le vieil homme en ébouriffant les cheveux de son petit-fils. Surtout pense à manger tes pommes et si il fait froid met directement ton manteau !
-Oui papi... j’ai pensé à tout je t’ai dit..!
-Bon... sache que tu seras toujours le bienvenu dans notre petite ville Kayo. Tu vas nous manquer, Chick ne te le dis pas assez mais il t’aime beaucoup.

Kayoné ne répondît pas, acquiesçant simplement de la tête avec le sourire. Prenant son sac pour Ondes-sur-mer, cet adolescent prometteur parti à pied avec la troupe de Pyra.
«-Au fait, dit le recruteur, tu peux m’appeler Roy maintenant que tu fais un peu parti des résistants haha !
-Dans ce cas moi je m’appelle Kayoné mais tout le monde m’appelle Kayo !
-Bien Kayo, dans quelques heures nous seront à Amaillide, une ancienne base de résistants abandonnée, désormais elle appartient plutôt au clan des sans-bannières mais comme il va se faire tard... On va être obligés d’y camper cette nuit. Nous te protégerons mais au cas où, Roy sorti une dague de sa besace et la donna à Kayoné, garde toujours ça avec toi petit. »

Tandis que Kayoné partait pour Ondes-sur-mer, son ami d’enfance Chick était resté au village paisible de Pavonnay, désintéressé de tous conflits politiques. Si le combat ne l’attirait pas, ça ne l’empêchait pas d’adorer les Pokémons. Il avait chez lui un Kaïminus de sa région natale qu’il chouchoutait constamment. Sous ses airs froids se cachait une personne tendre envers les autre. Le problème étant que la plupart des gens ont peur de lui car il portait constamment un kimono, tenue traditionnelle de Johto, et était toujours accompagné de son katana. Dans une ville aussi calme que Pavonnay on se demandait bien pourquoi il était toujours armé. La raison était assez simple en réalité, il aimait simplement cette tenue représentant parfaitement son pays.

Après avoir dis au revoir à Kayoné avec quelques remords de ne plus le revoir avant longtemps, Chick reparti chez sa mère. Quand il rentra, son Kaïminus ne lui sauta même pas dessus pour l’accueillir, d’ailleurs il n’était même pas dans le salon. Sa mère non plus n’était pas là. Cependant un vase était brisé sur le sol et une chaise renversée. Chick comprit qu’il y a eu un combat mais Pavonnay était tellement petit que les brigands avaient du s’échapper en vitesse. Il savait que le clan des sans-bannières avait des camps dans la ville en ruine « Amaillide » et à vrai dire il ne voyait qu’eux pour voler un Pokémon et kidnapper quelqu’un. Chick serait capable de tout pour les gens qu’il aime, il ne pris rien de plus que son sabre et parti au pas de course vers la ville des sans-bannières.

Pendant ce temps, Roy et ses troupes arrivaient prudemment près d’un ancien camp résistant d’Amaillide.  Mais leur marche fut rapidement interrompue lorsque le cri d’un Brutapode retentit, suivit de quelques secousses, comme si le Pokémon frappait avec sa queue contre le sol. Tout à coup, avant même que personne ne puisse dire quoi que ce soit, un Phogleur se fit propulser dans les airs et atterrit en plein sur Kayoné, ce dernier se faisait écraser par tout le poids du Phogleur.

«K-Kayo ! » Roy se précipita vers lui pour l’aider à soulever le Phogleur quasiment inconscient.
«Pff.. quelle plaie, cette chose doit peser au moins dix tonnes... Je dois avoir au moins six côtes cassées ! »

Le Mentali de Kayoné alla examiner le Pokémon inconscient pour lécher ses plaies. Il avait une grosse entaille très certainement faites par le Brutapode au loin. C’est pourquoi Roy vint chasser doucement Mentali, de peur qu’il s’empoisonne à son tour.

«Un Pokémon marin ici..? J’avais entendu parler de ces changements climatiques qui faisaient migrer les Pokémons un peu partout, mais je pensais que ça ne se passerait qu’au centre d’Unys.. » Roy pansait les plaies du Phogleur en se questionnant sur la présence de ce dernier ici.

Cependant Mentali lui, était décidé à jouer aux héros. Il fonça vers le Brutapode qu’on pouvait à peine apercevoir du point de vue du groupe de résistants.

« Euh... Roy ? Je suis censé faire quoi là ? »
« M-mais ! Rattrape le avant qu’il finisse comme ce Phogleur imbécile ! »

Si Roy ne lui avait pas demandé, Kayoné n’aurait pas pris la peine de sauver son Pokémon, mais il effectua son ordre en courant vers Mentali, dague à la main.

« Revient ici le Pokémon !!! C’est moi qui vais me le faire ce Chenipan géant ! »

Mentali était déjà à une dizaine de mètres de lui quand il sauta à la face du Brutapode pour le mordre. Sa morsure était tellement faible que le Pokémon gigantesque le fit tomber d’un mouvement de tête. C’est seulement quand Kayoné arriva pour planter sa dague dans le buste du Brutapode que celui-ci émit enfin un cri de douleur. Mais Kayoné n’était clairement pas assez fort pour combattre un Brutapode à lui seul.
Heureusement, Roy étant bien plus débrouillard que lui, il arriva sur le dos de son Zeblitz pour achever le Brutapode d’un simple coup de son épée combinée à la foudre de sa monture, canalisée dans la lame de son arme. Finalement,le Pokémon gigantesque fut enfin inconscient.

« Ouah, quelle histoire ! Bravo Roy ! T’es vraiment super fort ! »

Roy impressionnait beaucoup Kayoné, il était grand et imposant, avec des cheveux rouges qu’il envoyait en arrière. Il n’était qu’un soldat des résistants mais Kayoné le voyait comme un héros.
Roy soupira en se grattant l’arrière du crâne.

«T’es vraiment un imbécile. Vivement qu’Oromé t’apprenne à te battre avec des Pokémons.. »

«Euh, d’ailleurs qui est Oromé ? »

« Une amie à moi. Mais c’est surtout une des personnes les plus fortes de notre armée haha ! »

Roy retourna à dos de son Zeblitz auprès de son groupe pour voir comment se portait le Phogleur blessé. Mais quand il arriva... les soldats l’informèrent que le Pokémon avait succomber à ses blessures.

Ghetis marchait d’un pas épuisé dans un couloir de son palais, tandis que ses servants l’aider à se tenir pour se rendre dans la salle de réunion. Là-bas, le trio des ombres l’y attendait paisiblement.
-Bonjour maître. Vous nous avez convoqués et maintenant nous sommes là. Qu’y a-t-il ?
Le roi se mit à tousser quelque peu et pointa du doigt une gigantesque fenêtre qui donnait sur le sud-ouest, là où était l’île des résistants.
-Je veux… Que vous récupériez mon fils au plus vite. Ou bien simplement son dragon, ma progéniture importe peu dans mon plan. Aller à Ondes-sur-mer et détruisait ces stupides résistants par la même occasion !
Ghetis se mit à tousser une nouvelle fois, sa colère envers ses opposants le fatiguait encore plus. Le trio des ombres voyait bien la vieillesse de leur maître, mais on raconte que Ghetis les avaient sauvés autrefois, c’est pourquoi le trio des ombres suit aveuglement leur roi. Mais qu’en est-il vraiment ? Seul ces quatre là peuvent le savoir.
-Bien maître. Nous nous y rendons de ce pas.
Ghetis sorti de la salle tandis que le trio des ombres disparu soudainement. Le roi allait donc pour déjeuner, quand une femme habillée avec de prestigieux vêtements se dirigea vers lui.
-Mon roi ! Vous devez absolument vous exprimer sur la crise actuelle… ! Tout le monde a peur de trouver un Polagriffe en plein dans la cité avec toutes ces migrations !
Le roi serra les poings et, s’apprêtant à hurler contre la femme, il s’écroula.
-Je… Bon sang ! Je m’en fou de tout ça, laissez donc ces Pokémons mourir, et le peuple aussi ! Où est l’immondice à trois tête… J’en ai besoin au plus vite.
Un servant releva Ghetis au plus vite, mais tout le monde autour de lui le regardait d’un air d’incompréhension. C’est la femme brodée de magnifiques vêtements qui sortie de la confusion en première.
-Votre dragon mon roi… Il a disparu, vous le savez bien pourtant. Cela fait bien cinq ans que Trioxhydre n’a plus donner signe de vie.
Des larmes coulèrent lentement sur les joues de Ghetis, il avait la tête baissée et il chuchota quelques mots «Lugulabre où es-tu donc passé…mon ami…». Cependant, autour de lui on ne fit pas cas de ce qu’il venait de dire. Ils étaient déjà tous inquiets par l’état mental de Ghetis. Bien sûr, ce dernier avait toujours été fou, mais depuis que Trioxhydre avait disparu en même temps que Zekrom et Bianca, le roi était très faible et extrêmement perturbé. Par moment il parlait tout seul, menaçant d’occire tout Unys, puis le monde entier. Ne pouvant plus raisonner correctement, c’est la femme dont nous parlions tout à l’heure qui prit les rênes du royaume. Elle s’appelle Echo, et malgré sa sagesse et sa gentillesse toute la cour la voit comme une traitresse. En effet, sa sœur n’est autre qu’Oromé, la seconde de Bardane. Autrefois ces jumelles étaient extrêmement proche, mais les deux sœurs avaient des projets bien différents. Oromé voulait à tout prix faire remonter Pyra au pouvoir, tandis qu’Echo voulait diriger avec Ghetis pour canaliser sa folie.
C’était dur à croire, presque vexant, mais l’homme le plus dangereux d’Unys, voir même du monde, n’était plus qu’une coquille vide. Celui qui contrôlait les gens tel un marionnettiste était devenu le pantin de ses propres sujets. Ce dernier n’inspirait plus la crainte à personne, et ses derniers fidèles étaient le trio des ombres. Au fond, Ghetis le savait bien mais il ne pouvait plus rien faire sans la force de son Trioxhydre jadis invincible. Il était le dernier des Trioxhydres encore en vie, et peut-être que l’espèce était désormais éteinte. Mais Ghetis n’avait pas dis son dernier mot, si il avait envoyé le trio des ombres chercher Reshiram, c’était pour inspirer à nouveau la crainte. Avec un des dragons légendaires, Ghetis serait à nouveau en capacité d’exterminer les Pokémons pour laisser les humains dans la solitude. Mais soit, à la cour plus personne n'avait peur de lui, ce tyran d'autrefois n’inspirait plus la crainte à quiconque. On avait presque pitié de lui, comme un vieil homme impuissant qui ne ferait pas de mal à une mouche. Cela Ghetis le détestait, ce qu'il craignait le plus au monde c'était d'être ridicule et aujourd'hui il l’était. Il n’y avait plus que rires et moqueries dans son dos, il en était devenu jaloux de ce qu’il avait pu être. Mais le roi brisé comptait bien voir son royaume à feu et à sang lorsqu’il aurait un dragon en sa possession.
Et aucun de ses sujets passant leurs journées à rire et manger ne savaient que bientôt, Ghetis se vengerait, et les conséquences de leurs moqueries seraient terribles pour le monde.

Source : https://www.deviantart.com/omurizer/art/Ghetsis-doodle-442908935

Mimoze a écrit:

Jyoto a écrit:

-Un pokémon ? Mais j’ai pas besoin de ça pour me battre..

Tu es un idiot.

Moi je veux le voir se battre à mains nues contre des Pokémon de trois fois sa taille !

Citation :

-Bien, il suffit que je lui donne des ordres, ce n’est pas sorcier j’imagine. Hum...Pokémon, utilise une attaque vas-y.

Veuillez attaquer je vous prie.

Citation :

Quand il rentra, son Kaïminus ne lui sauta même pas dessus pour l’accueillir, d’ailleurs il n’était même pas dans le salon. Sa mère non plus n’était pas là. Cependant un vase était brisé sur le sol et une chaise renversée.

Citation :

Si Roy ne lui avait pas demandé, Kayoné n’aurait pas pris la peine de sauver son Pokémon, mais il effectua son ordre en courant vers Mentali, dague à la main.

C'est une idée très intéressante je trouve. Il s'y connaît tellement peu en Pokémon qu'il n'a aucun attachement envers le sien. Ça va permettre un développement sympa (j'imagine).

Et c'est assez chouette d'avoir un Mentali gracile et attentionné du coup, qui contraste totalement avec le caractère de Kayoné. (J'extrapole peut-être pour le "attentionné", mais j'aime bien l'image du Mentali qui va lécher les blessures d'un Pokémon apparu de nulle part.)

«Ici Kayo, c’est Amaillide. Cette ville était à nous autrefois mais quand N est arrivé avec son Reshiram, il fit de gros dégâts à cet endroit, ne laissant que des débris. Maintenant les sans-bannière y vont de temps à autre.»
Roy et ses troupes étaient enfin arrivés dans la ville en ruines, quand la nuit commençait à tomber, le groupe fit alors un campement tandis que Roy allumait un feu. Des soldats étaient postés autour pour surveiller les alentours, mais les résistants ne redoutaient pas les sans-bannière, ces derniers ne préféraient pas les approcher à cause de leurs armures robustes et leurs Pokémons entraînés au combat.

Kayoné s’était mis près de Roy, ayant trop peur de sympathiser avec le reste des soldats, il le regardait allumer le feu. Kayoné avait une mémoire visuelle particulièrement poussée, il n’y faisait pas réellement attention mais il lui suffisait de regarder quelqu’un faire quelque chose une seule fois pour pouvoir le reproduire à la perfection.

Roy finit de faire son feu de camp et regarda Kayoné en s’essuyant le front de par la chaleur quiémettait son feu. «Alors, dit-moi Kayo, pourquoi veux-tu tant que ça rejoindre la résistance. Un de tes proches a été tué par l’armée Plasma ? ». Kayoné n’avait jamais vraiment réfléchi à la question. C’était un gamin inexpérimenté ayant grandit toute sa vie dans la propagande des révolutionnaires, sur l’île où il vivait on parlait d’Hydra et de l’armée Plasma comme des démons qu’il fallait abattre au prix de sa vie. Pour lui, il n’y avait pas besoin d’une raison personnelle à cette guerre. Il était convaincu que son devoir était de servir sa patrie. Il répondit donc bêtement, « Je souhaite faire tomber Ghetis du trône. Ce monstre sans âme tyrannise notre royaume sans aucune pitié ! Il ne mérite aucunement de rester en vie. »

Roy se mit à ricaner en essuyant sa grosse armure de toute la poussière qui a pu se poser dessus. « Je te parle d’une vraie conviction, petit. Celle qui entretiendra ta rage de vaincre. Toi tu me récites bêtement les paroles que disent nos messagers sur la place publique de ton village. »

Il soupira un instant et montra à Kayoné un des résistants, pourtant il paraissait tout à fait ordinaire.

-Celui-là, c’est Biggs. Il vivait à Volucité autrefois, dans la partie basse de la ville. Sa mère travaillait sans relâche, elle avait économisé pendant plusieurs jours pour offrir à Biggs son premier vrai repas, une bonne viande avec quelques légumes qu’elle se faisait un plaisir d’offrir à son fils. Quand elle arriva devant son fils, un soldat de l’armée Plasma l’interpella. Il trouvait louche qu’une femme à l’allure si pauvre puisse acheter de tels aliments. Sans lui laisser le temps de prouver son innocence, il la prit avec lui jusqu’aux cachots devant Biggs, prenant au passage la nourriture comme si de rien n’était. »

Kayoné se figea un instant puis, le poing serré, il se mit à s’énerver contre Roy comme si toute cette histoire était de sa faute.

-Mais pourquoi l’homme n’a pas été mis en prison ?! Il a condamné une innocente et s’en sort sans conséquences !

-Kayo... tais-toi un peu, tout le monde t’entend tu risquerais d’alerter les sans-bannières. Écoute, les pauvres sont considérés comme des Ponchiens à la capitale, et dans les grandes villes en général. Et c’est encore pire depuis que Ghetis est au pouvoir. Tu comprends ce qu’est une vraie raison de se battre maintenant ?

-Je crois que oui mais... je n’en ai pas moi, je n’ai aucune raison personnelle de vous rejoindre, je veux juste rendre service et devenir un héros !

Roy éclata de rire en tapant sur sa jambe, tous les soldats le regardaient avec un léger sourire, ils ne savaient pas pourquoi Roy riait mais cela mettait une ambiance agréable à la situation. « Tu es un drôle de gamin » dit-il en lui adressant un sourire chaleureux, comme celui d’un grand frère.

Enfin, Roy se leva en s’étirant puis mit sa main sur l’épaule de Kayoné. « Cette nuit tu seras de garde, c’est en capturant que l’on devient dresseur, alors tu dois commencer dès ce soir à agir tel un révolutionnaire. Ne t’en fait pas il ne devrait y avoir aucun Brutapode pour te faire peur cette fois. »

Kayoné regarda son Mentali qui dormait paisiblement près du feu. En le voyant, il se demandait bien à quoi un Pokémon pouvait servir dans un combat. Pour lui seule la force d’un humain comptait.

Pendant ce temps, Chick était parti à la recherche de sa mère et son Kaïminus, il avait suivi de loin le groupe de Kayoné pour rester en sécurité, mais il s’était rapidement éloigné de leur route pour partir directement vers le centre des ruines d’Amaillide. Lorsque la nuit fut tombée, il chercha une lueur qui pourrait signaler la position des sans-bannière, mais en marchant dans la pénombre il finit par trouver le campement des résistants où Kayoné était le seul homme encore réveillé.

-Hé…! Kayo ! C’est moi, Chick !

Kayoné se retourna brusquement, il était prêt à se battre mais lorsqu’il vu que c’était Chick il rangea son épée dans son fourreau.

-Chick ! Qu’est-ce que tu fais ici…?! Tu veux faire parti des résistants maintenant ?

-Non pas du tout, ma mère et mon Kaïminus se sont fait capturés par des sans-bannières, je veux aller les sauver !

-Et tu comptais y aller tout seul avec simplement le katana de ton père ? Soit pas ridicule…

Kayoné s’approcha de Chick en lui tendant la main.

-Je vais t’aider à les retrouver, mon supérieur m’a dit que les sans-bannières avait un camp pas bien loin d’ici.

Soudain, alors que Chick allait serrer la main de Kayoné, une voix sombre se fit entendre.

-Ouais les gamins, il s’trouve qu’on piaule pas loin d’ici… Et que vous nous empêchez de dormir avec vot’vacarme et vot’feu d’camp.

Sans qu’aucun des deux jeunes ne puisse réagir, Kayoné reçut un coup dans la nuque et Chick un coup de fourreau sur le crâne.

Merci pour ton commentaire ! Oui j'ai prévu un développement qui promet d'être intéressant entre Kayoné et ses pokémons ! Avec le personnage de Kayoné ce sera plutôt drôle de voir qu'il part vraiment de zéro pour finir bien plus mature et fort !