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| Thunungu
Écrivain
Nature : Discret
Niveau : 24
Exp : 857
| Sujet: Le Writing Camp Jeu 4 Juin 2020 - 15:47 | |
| Bienvenue sur le topic du Writing Camp! Vous allez vous demander, "Qu'est-ce que le Writing Camp?" eh bien c'est très simple: C'est un serveur pour se rassembler entre écrivains du forum qui consiste en deux choses:
- C'est un lieu pour discuter d'écriture, en groupe réduit pour se mettre bien dans une bonne ambiance, s'entraider dans cette pratique, ainsi que partager ses travaux. En somme un lieu où on peut discuter de manière chill entre passionnés d'écriture, que ce soit pour partager au sujet de son Nuzlocke où celui des autres ou montrer ses fanfics les plus désastreuses datant d'il y a 10 ans.
- Il y aura des évènements qui seront organisés sur le serveur. Rien n'est encore décidé donc c'est le moment de faire des suggestions! Cette section se remplira au fur et à mesure des idées.
Au moment où j'écris ces lignes, le serveur est à peine né. Donc on continue de se construire, si vous voulez nous rejoindre le lien est juste içi, aucun prérequis, il faut juste être motivé par l'écriture: Lien du DiscordEn attendant, see ya later! |
| | | Mimoze
Designer
Nature : Modeste
Niveau : 30
Exp : 1860
| Sujet: Re: Le Writing Camp Ven 19 Juin 2020 - 10:57 | |
| Repost pour changement de date ;PATELIER ÉCRITURE N°1 Dimanche 21 juin à partir de 9 heures, pendant 24 heures Le principe est assez simple : on se donne rendez-vous pour discuter d'une thématique liée à l'écriture afin de poser des " règles générales ", d'en discuter autour d'un bon jus d'orange vu l'heure de départ et de faire un ou plusieurs exercices pratiques (+ 1000 mots) sur la thématique en question. Il n'est bien sûr pas obligatoire de rester pendant les 24 heures, vous pouvez venir quand vous voulez et repartir quand vous voulez ! Pour ce premier atelier, on s'est mis d'accord (c'est-à-dire j'ai arbitrairement décidé, et personne n'a discuté ) sur la thématique : Les styles d'écriture. Discussion de départ : concrètement, qu'est-ce qu'un style d'écriture ? Qu'est-ce qui fait que quand on lit un livre, on peut (parfois) instantanément reconnaître son auteur ? Et comment définir son propre style d'écriture ? Exercices pratiques : on en discute encore, mais un des exercices retenu sera de réécrire un passage de livre / de Nuzlocke avec son propre style. Si l'atelier écriture ne vous branche pas plus que ça, sachez aussi que tous les jours (en tout cas j'essaie), je partage un petit prompt / une inspiration pour écrire au moins 100 mots dessus. Ça peut être un scénario, une ligne de dialogue, une image ... Alors rejoignez-nous. Au pire, vous pourrez pleurer avec nous sur votre absence d'inspiration |
| | | Mimoze
Designer
Nature : Modeste
Niveau : 30
Exp : 1860
| Sujet: Re: Le Writing Camp Lun 22 Juin 2020 - 9:29 | |
| ATELIER ÉCRITURE N°1 Les projets Discussion initiale- Discussion initiale :
Ca vous fait penser à quoi quand j'écris, " style d'écriture " ?
Mimoze Si je résume vos idées, on pourrait donc définir le style d'écriture comme, simplement, comme l'a dit Stellar, la manière d'écrire d'un auteur. C'est ce qui vient naturellement quand on écrit le tout premier jet d'un chapitre, et donc même si vous avez raison en parlant de registre, de figures de style, etc. je pense pas qu'il y ait forcément une " conscience " d'avoir un style d'écriture particulier (et il faut avoir conscience de " tordre " son style pour s'adapter à un autre style, comme dit Jojoelle).
Mimoze Ce qui ressort aussi de la définition Wikipédia, c'est qu'au final, un auteur se reconnaît à son style d'écriture, et on pourrait théoriquement reconnaître à qui appartient un texte par son style.
jojoelle J'ai entendu des personnes appeler ça la "voix" de l'auteur
Ryiko la facon d'on quelqu'un ecrite d'apres moi c'est pareil que son caractere. c'est tres influancer par le monde qui nous entoure et nos experience, et dans le cas de l'ecriture on est aussi influancer par ce qu'on lit la facon d'on t'interprete les choses dans la vie de tout les jour fait que tu mettra pas l'accent sur les meme truc quand tu ecrit
Qu'est-ce qui caractérise un style d'écriture ?
On a retenu les lignes directrices suivantes : - Le registre de langue (jojoelle) - Les figures de style (StellarWorld) - La thématique récurrente (et comment l'auteur interprète la thématique différemment d'un autre) (StellarWorld)
On a eu des débats sur ces quatre points, est-ce qu'ils font partie des choses qui caractérisent le style " naturel " d'un auteur, est-ce que c'est toujours un choix conscient, ou est-ce que ça fait déjà partie de l'édition, de la " post-prod " d'un écrit ? : - Le point de vue (Mimoze) - Le temps (Mimoze) - La mise en forme : comment les phrases / les paragraphes sont " cassé(e)s ", la présence d'illustrations, la police d'écriture et l'usage de couleurs (Mimoze) - La grammaire (Marv Da Bomb)
Maintenant que nous avions créé nos lignes directrices, il était temps de passer à quelques exercices pratiques ! Exercice 1> Choisissez le passage écrit d'un Nuzlocke de votre choix (d'au moins 100 mots). Décrivez ce qui pour vous caractérise le style du passage, et réécrivez-le.Si vous êtes un des auteurs des Nuzlocke " empruntés " pour l'exercice et que vous ne souhaitez pas voir votre Nuzlocke utilisé, n'hésitez pas, je supprimerai du post.Jojoelle a choisi de réinterpréter dans son style un extrait du chapitre 4 de 9 Rules • 9 Pokémon • 9 Doors de Call Me Karma. - jojoelle:
Extrait d'origine : - Code:
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La Wattouat contemple celle qui s’avance à présent vers elle, une autre Poké Ball à la main, avant de se mettre en boule et de se lécher la patte arrière droite. La victime de Zéro comprend alors que ce Pokémon est, lui aussi, une victime de l’impitoyable jeu de leur geôlier. « Viens, Tabitha, n’aie pas peur. Entre là-dedans, cela me permettra de soigner tes blessures » lui dit la dresseuse, le regard plein de tendresse, en déposant la Poké Ball à ses pieds. Le Pokémon Electrique enclenche son mécanisme du bout de son museau et se retrouve à l’intérieur, prêt à recouvrir de ses blessures. Son équipe au complet, la dresseuse fouille un peu partout dans cette salle de repos qui servait de refuge à Tabitha. Un casier à côté du dispositif de soin attire son attention. Il n’est pas verrouillé. En l’ouvrant, elle découvre des vivres. Sans réfléchir, guidée par son ventre qui crie famine, elle dévore le contenu de quelques boîtes de conserve, mais s’arrête tout à coup. Sa main se dirige alors vers sa ceinture. Ses neufs compagnons d’infortune quittent ainsi leur Poké Ball et viennent partager ce maigre repas — le premier — avec elle. Réinterprétation de Jojoelle : - Code:
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La Wattouat observe l'humaine. Serrant sa Pokéball dans son poing, la dresseuse s'approche à pas de loup afin de prendre le Pokémon sauvage par surprise. Ses muscles se crispent quand la Wattouat esquisse soudain un mouvement – doit-elle sauter sur le côté ou se mettre à terre pour parer l'attaque ?! Elle se fige. La pauvre bête, à terre, se tord pour lécher une de ses pattes arrières meurtrie. Quelques gouttes de sang sont happées par sa langue râpeuse – la jeune femme a l'impression de goûter le sang dans sa bouche. Elle ferme les yeux et déglutit. Le Pokémon devant elle n'est qu'une victime de plus du divertissement macabre de leur geôlier. Elle rouvre ses paupières et reconsidère le Pokémon Electrique, essoufflé, qui la fixe de ses deux billes d'un noir profond. Elle s'approche. Doucement, elle dépose la Pokéball au pied de la Wattouat en lui offrant un maigre sourire.
– Viens avec moi, Tabitha. Tu seras soignée à l'intérieur.
La blessée hésite à peine une seconde avant d'entrer d'elle-même dans l'appareil, touchée par la tendresse dans la voix de la dresseuse. L'adolescente pousse un soupir de soulagement. Avec l'addition de cette Wattouat, son équipe est finalement au complet. Cette préoccupation en moins, et le court répit que lui offre la salle de repos, font retomber la pression dans son corps qui lui paraît soudain lourd. Elle se sent fatiguée et – comme son ventre le lui rappelle bruyamment – affamée. Elle inspecte rapidement la pièce. Meublée de façon simple, fonctionnelle, elle semble comme le reste du bâtiment, abandonnée depuis des décennies. L'infortunée prisonnière trouve néanmoins quelques boîtes de conserves dans un placard fixé au mur. Elle se jette sur l'opercule métallique et avale goulûment des lampées de lentilles froides et fades et se stoppe aussitôt. La main sur la bouche, elle retient un hoquet et respire profondément. La conserve posée par terre, ses neufs Pokémon sortent tour à tour comme elle actionne chacune de leurs Pokéball.
– Vous devez avoir faim, dit-elle... On mange ensemble ?
Les coéquipiers réunis pour la première fois autour d'un maigre repas, les différences se dévoilent.
Moi a choisi de réinterpréter dans mon style un extrait du chapitre 13 de La couronne blanche de Jyoto. - Mimoze:
Extrait d'origine : - Code:
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Au château du trône blanc, Ghetis et les plus fidèles membres de son armée commençaient à emménager dans le château. Goyah habitait toujours là mais en tant que conseiller. Tandis que Anis fut directement désignée la reine.
Après leur première nuit ensemble, Anis commençait déjà à avoir elle même peur de Ghetis...
-Chéri, puis-je te poser une question ?
-Oui, je t'en prie !
-Maintenant que tu es le roi d'Unys, grâce à toi et moi... Que vas-tu faire ?
-Moi et mon fils, nous allons exterminer tous les pokémons en invoquant Reshiram et Zekrom... Nous détruirons complètement les terres des Drakamytes. Ils possèdent l'arbre de vie, qui fait pousser toutes les plantes de la partie Ouest d'Unys. Quand j'aurais détruit cette partie du royaume, la moitié d'Unys ne pourra plus avoir de pokémons herbivores, puis ensuite plus de pokémons carnivores qui se nourrissaient des faibles... puis plus de pokémons du tout dans la moitié d'Unys.. Huhu... Ce sera déjà un bon début.
-Que... Pourquoi veux-tu détruire tous les pokémons ?! Je croyais que tu les aimaient ?!
Ghetis sorti du lit nu, c'est comme ça qu'on pu voir tout son corps étant d'habitude caché par une épaisse cape. Il lui manquait son bras droit, son corps était recouvert de brûlures et de cicatrices sur le dos. Par ailleurs, le côté droit de la bouche de Ghetis était paralysé, ce qui lui faisait un sourire penché lorsqu'il ouvrait sa bouche. Il prit un verre de vin et se retourna vers Anis, encore sous la couverture.
-Je ne déteste pas les pokémons. Je hais les humains, mais... Ce serait si peu originale de les tuer pour me défouler. Je vais priver les Hommes de leurs animaux de compagnie si serviables et utiles, pour ne laisser place qu'à la solitude. Des fois je change un peu de méthode...! Toi, je te torture en t'obligeant à vivre avec moi.. Et je torture mon fils depuis sa naissance en lui lavant sa tête D'IMBECILE !
Il prit une gorgée de son vin rouge en caressant le visage d'Anis. Cete femme pouvait paraître impénétrable et surpuissante... Mais sa faiblesse, c'était la terreur que lui inspirait Ghetis. On pourrait croire à de l'amour, mais elle restait avec lui, à l'aider et le soutenir parce qu'il la terrifiait...
-Et quand je ne m'intéresserais plus de vous torturer intérieurement... Mon Trioxhydre enfermera vos âmes dans ses flammes que j'ai décidé d'appeler « Plasma ». Réinterprétation de Mimoze : - Code:
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Anis sortit lentement de sa torpeur, relevant entre ses seins la couverture de lin blanc. Un réveil ordinaire pour elle, qui ne trahissait guère la lente métamorphose du Château du Trône Blanc. Ghetis Ydra II l'avait investi, avec son armée, jusqu'à sa couche. Elle se colla contre lui, ramenant sa jambe sur la sienne en signe de soumission absolue. Elle savait flatter son égo. Elle devait, si elle voulait lui survivre.
« Puis-je te poser une question, mon amour ? - ... Fais. - Maintenant que tu es le roi d'Unys, grâce à mon aide ... Que vas-tu faire ? »
Ghetis se remit sur son dos, expira bruyamment, comme un vieux Grotichon rendant son dernier souffle. « Moi et mon fils allons exterminer tous les Pokémon en invoquant Reshiram et Zekrom. Nous détruirons les terres de Drakamytes avec leurs propres dieux. Lorsque cette partie du royaume sera soumise à Ydra-- »
Anis ne put dissimuler sa surprise. « Exterminer tous les Pokémon ?! Je croyais que-- »
Il se redressa. « Le problème n'est pas les Pokémon. Le problème, c'est les humains. En les privant de leurs animaux de compagnie si serviles, ils ne sauront plus me faire face. Sans ressources, ils se détruiront d'eux-mêmes. » Elle se laissa glisser bas contre le matelas, suivant de ses doigts la peau noueuse comme les racines d'un arbre, les cicatrices qui marbraient son torse, jusqu'à son bras fantôme. Anis n'avait jamais craint la créature qui avait infligé de telles sévices à son corps. Elle craignait à présent bien davantage l'homme qui avait survécu.
« La nature humaine est si prévisible. C'est ainsi que j'ai pu dompter le parfait petit serviteur de Reshiram. C'est ainsi que j'ai pu te compter, Anis. » Un sourire crocheté remonta sur un côté de ses lèvres. « Prête à trahir son seigneur et à coucher avec l'usurpateur pour obtenir plus de pouvoir. » Il caressa son visage. Anis réprima un frisson. Ainsi, au travers de l'amour qu'elle lui avait prodigué, il savait déjà.
« Même toi, même N, êtes pourris jusqu'à l'os. Quand vous ne me serez plus d'aucune utilité, mon Trioxhydre s'occupera de vos âmes. »
Sylveon a choisi de réinterpréter dans son style un extrait du chapitre 8 de Heroes : Saphir de PurpleLuckyStar. - Sylveon:
Extrait d'origine : - Code:
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Marina et Rocket avaient décidé, pour leur part, de s’entraîner ensemble. Le Zigzaton était tout de même énervé que sa coéquipière puisse éviter ses attaques rien qu’avec un coup d’aile, ce dont elle s’amusait beaucoup. Saphir secoua la tête, un petit sourire aux lèvres. Elle était heureuse de voir qu’une grande camaraderie s'installait au sein de son équipe. Se détournant pour chercher ses deux Pokémon manquants, elle les trouva un peu plus loin. Truffle surtout se donnait à fond, sans doute par volonté de rattraper le niveau des autres puisqu’elle était la plus récente capture de Saphir. A chaque fois qu’elle finissait une attaque, la Balignon se tournait vers l’Arcko pour lui demander son avis, même s’il ne possédait pas les mêmes capacités qu’elle. Le gecko vert continuait de l’encourager, ce qui semblait lui donner encore plus de motivation. Réinterprétation de Sylveon : - Code:
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Marina et Rocket faisaient ensemble face à un Ningale sauvage. Ce dernier lança une attaque Sécrétion dans la direction de Marina, mais cette dernière esquiva d’un agile coup d’aile. Rocket, qui se tenait juste derrière elle, se prit le jet de toile en plein visage. Voyant ça, la Goélise se mit à rire, tandis que le Zigzaton pestait et se débattait pour enlever la toile qui lui recouvrait le visage avec ses pattes avant. Le Ningale tenta une seconde Sécrétion, que Marina esquiva avant de mettre KO l’insecte d’un Pistolet à O, avant de retourner auprès de Rocket pour l’aider à enlever la toile. Saphir sourit, voyant la camaraderie naissante entre ses Pokémon, avant de se retourner pour aller chercher ses autres Pokémon. Elle trouva Truffle en train de se battre, sous le regard de Marco, qui l’observait assis sur une branche d’arbre. Truffle venait de mettre un Chuchmur sauvage KO d’une attaque Charge, puis se retourna vers Marco. “C’était comment ? demanda la Balignon - C’était super.” répondit l’Arcko en souriant Truffle afficha un grand sourire, avant de retourner se battre, déterminée à rattraper le niveau de l’équipe qu’elle venait de rejoindre. Marco était un peu géné : était-il vraiment le mieux placé pour juger une attaque Charge, qu’il ne connaissait même pas ? Il décida de ne plus y penser, et de retourner s’entraîner lui aussi. Exercice 2 (complètement pompé sur Exercices de style de Raymond Queneau ) > Racontez l'histoire courte qui suit dans votre propre style (+ 100 mots). Vous pouvez choisir une figure de style (ex. Métaphores), ou un mot thématique (ex. Gastronomie), pour vous aiguiller. Voici l'histoire : Le narrateur rencontre dans un bus un jeune homme au long cou, coiffé d'un chapeau mou orné d'une tresse tenant lieu de ruban. Ce quidam échange quelques mots assez vifs avec un autre voyageur, puis va s'asseoir à une autre place. Un peu plus tard, le narrateur revoit le même jeune homme cour de Rome devant la gare Saint-Lazare en train de discuter avec un ami qui lui conseille d'ajuster un bouton de son pardessus. - Exercice 2:
Mimoze : - Code:
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Routine Comme tous les matins, je prenais l'autobus S qui longeait la rue de Lisbonne. Comme tous les matins, je voyais les corps d'une dizaine d'ouvriers pressés sur la banquette arrière, grognant d'une même voie quand la roue passa sur le nid-de-poule à l'angle de la mercerie Bradel. Un jeune homme indifférent au rituel, long cou de girafe et panama tressé, échangea quelques mots bien choisis avec Danny, ouvrier et passager habitué, dont l'embonpoint avait creusé le cuir sur le siège 12 ; avant de se traîner lâchement à une place libre plus en arrière du véhicule. Ainsi allait la routine, jusqu'à ce qu'à ma mort, ou jusqu'à ce que je finisse mes études à l'opéra - deux fins qui ne semblaient pas si différentes l'une de l'autre. Quelle ne fût donc pas ma surprise de le revoir deux heures plus tard, cour de Rome, devant la gare Saint-Lazare, devisant avec animation avec un ami auto-proclamé. D'une main, il lui montrait le trou dans son pardessus où manquait un bouton ; de l'autre, il s'approchait avec tentation d'un coin de porte-feuilles dépassant de sa poche. Comme le Libanais devait le faire tous les jours, depuis qu'il était arrivé à Paris, sans un sou. Les choses s'expliquèrent d'elles-mêmes. L'homme au panama était un touriste. Jojoelle : - Code:
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A peine monté dans le bus, il retrouva l'homme qu'il avait aperçu à la terrasse de café. Et au parc. Et au bas de son immeuble. Il n'y avait pas de doute : avec ses deux mètres, son cou de girafe et son chapeau violet orné d'une tresse de ruban orange, il ne passait pas vraiment inaperçu. Cette fois il allait le confronter pour de bon. Il inspira, se retourna et ouvrit la bouche. Une longue seconde, leurs regards se soutenaient. Et d'un geste vif, l'homme a tourné la tête vers sa voisine de gauche. Il accusa son embonpoint d'occuper la moitié du siège qu'il était sensé, lui, occuper ; mais Jack n'entendit pas le reste de la dispute. C'était comme si tout son sang avait dégringolé dans ses chaussettes, en même temps que sa fougue. Il avait croisé son regard. Il avait croisé son regard et puis il l'avait évité exprès. Alors, il n'y avait plus de doute. Ce type le suivait vraiment ! La gifle retenti dans l'espace fermé du véhicule. Elle le sorti de ses pensées d'un grand sursaut, comme s'il avait lui-même reçu le coup. L'homme qui le suivait – l'espion, le dangereux psychopathe qui était sur ses talons depuis plusieurs jours était en train de se quereller avec la dame au visage rougi par la colère. Juste sous son nez. Il sentait une sorte d'impatience gagner tout ses membres, et comme son suiveur en venait aux mains avec sa voisine, le bus se stoppa. Un air frais glissa dans son dos déjà humide de sa peur, et il eut à peine le temps de remarquer que ses jambes tremblaient avant qu'elle ne prennent la poudre d’escampette. Il courut. Loin. Longtemps. Les jambes en feu, la poitrine brûlante et le souffle court, il ne s'arrêta que parce que son corps n'avait plus la force de continuer. Il s'appuya contre un plot sorti du bitume et laissa ses poumons se remplir. Mais il ne se sentait pas en sécurité. Il ne se sentirait probablement jamais plus en sécurité. Ses mains se précipitèrent dans ses poches, il sortit son smartphone en catastrophe. Il dût s'y prendre à trois fois pour le déverrouiller, ses doigts tremblant et son esprit paniqué. Il composa le 17, et pria intérieurement que le service décroche. Mais pas longtemps. Devant lui, dans sa ligne de mir directe. Le chapeau violet. Avec sa tresse orange. Le cou long. La taille haute. Et ses yeux. Perçants. Il avait quelqu'un avec lui, de dos. Il discutait de quelque chose et joua de son doigt sur avec le bouton décousu du pardessus de l'homme. Le traqueur. Indifférent à son ami, il le fixait, lui, intensément depuis le début. Son rythme cardiaque s'affola. Sa respiration devint plus forte encore qu'à la fin de son effort. Des tâches vinrent flouter sa vision. Pouvait-il encore courir ? Ryiko : - Code:
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Comme tout les jours, j'attendais le bus a la station a coté de chez moi, j'arrive toujours en avance pour être sur de ne pas le raté. en montant dans le bus, mon regard n'eu pas d'autre choix que de se poser sur l'homme juste devant moi, car il bloquais le passage, il était visiblement très occuper a parler a la personne a coté de lui. Il fini par se rendre compte de ma présence et dégager le passage pour allez s'assoir un peu plus loin. en dehors du fait qu'il n'avais visiblement aucun égard pour le passage des autre voyageur, son apparence était frappante, même étrange. Il portait un chapeau, un canotier, la ou l'on trouve habituellement un ruban il y avais une tresse tout autour du chapeau, ainsi qu'un long manteaux s'arrêtant en dessous de ses genoux. Mais par-dessus tout se qui ressortait c'était son long cou, il était comme disproportionner, semblable a une girafe. Je n'y prêtât pas plus grande attention, mais le soir même quand je devais prendre mon bus pour rentrez chez moi a coté de la gare saint-Lazare, que ne fut pas ma surprise de recroiser cette même personne, il parlais encore avec la même personne que se matin, j'entendit un cour extrait de leur discutions, son ami lui disais qu'il avais mal fermer les bouton de son long manteaux, avant qu'il ne remarque de nouveaux ma présence et de se décalez car il bloquais de nouveaux la route.
Merci à tous les participants tout au long de la journée ! Voilà un sourire ! :relaxed:J'espère que cet atelier a plu à tous les participants, même ceux qui nous ont rejoint en cours de route! N'hésitez pas à me laisser ici ou sur le serveur vos avis, vos suggestions pour une deuxième édition (oui j'ai compris que c'était trop tôt ), et j'espère que vous apprécierez la lecture des petits exercices ci-dessus ! |
| | | Mimoze
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| Sujet: Re: Le Writing Camp Mar 21 Juil 2020 - 9:47 | |
| ATELIER ÉCRITURE N°2 Samedi 25 juillet à partir de 10 heures, pendant 24 heures On est de retour ! Toujours le même principe, cette fois la thématique choisie est la création de personnages. Discussion de départ : concrètement, c'est quoi, un personnage ? Quels sont les points essentiels quand on crée un nouveau personnage ? Qu'est-ce qui fait la différence entre un bon et un mauvais personnage ? Pour les Nuzlockeurs, qu'est-ce qui distingue le canon du fanon, et qu'est-ce qui fait qu'un personnage reste reconnaissable (ou pas) que ce soit dans le jeu officiel ou dans les œuvres dérivées ( tousse) que nous faisons ? Pour les roleplayeurs, on parlera aussi de fiches de personnages et de leur intérêt dans la construction d'un personnage. Exercices pratiques : pareil, on verra ce qu'on pourra faire en 24 heures, mais je pense qu'on va rester dans la fibre du premier atelier écriture avec l'écriture d'un même personnage selon plusieurs points de vue, et un peu de roleplay dans notre salon dédié. Même adresse ! |
| | | Mimoze
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| Sujet: Re: Le Writing Camp Dim 26 Juil 2020 - 11:24 | |
| ATELIER ÉCRITURE N°2 Les projets Discussion initiale- Discussion initiale :
Quand vous créez un personnage, quel qu'il soit, quelles sont les étapes par lesquelles vous passez ? Vous pensez d'abord à son physique, à son mental, à autre chose ?StellarJe ne suis pas très bon en matière de design, alors je vais dire la personnalité jojoellePerso j'ai tendence à penser avant tout au genre de relation avec d'autres persos globalement J'ai un physique flou qui se forme, mais je suppose qu'on peut dire que je pense d'abord à son caractère En fait je dirais que je pense à leur "rôle" auprès des autres persos/de l'histoire le cas échéant (pas forcément qu'ils ont tous un rôle spécifique à remplir, mais quelle genre de dynamique ça donne) MeihBLa plupart du temps j'ai une idée très vague avec des caractéristiques basiques comme le genre et la tranche d'âge du personnage qui se développe en même temps que je défini ce que j'ai envie de raconter comme histoire et les thématiques que j'aimerai aborder. En fonction de l'histoire j'essaie de lui construire une personnalité qui serait interessante face aux épreuves qu'il va traverser Au bout d'un moment j'ai quand même envie de lui donner un physique et de le dessiner dans des scènes où il interagit avec son environnement ou des autres personnages. J'ai remarqué que c'était plus facile pour moi de développer un personnage quand je "joue à la poupée" avec on va dire ^^ Last DreamMental, mais surtout dans le cadre de "comment réagirait mon personnage dans cette situation" Neowstix1 - Fonction/But dans l'histoire, 2- Alignement et mentalité par rapport à cette fonction/ce but et les autres personnages, 3- Physique , 4- des petites touches personnelles pour l'humaniser (j'adore par exemple m'amuser à décider quel jour de la semaine il aime ou déteste, ce genre de petites choses) Pour prendre l'exemple de Code:Unys, j'ai pleins de "moments clés" que j'imagine/me répète le soir quand je vais dormir (toujours le meilleur moment hein), comment réagirait Mégane dans cette situation, qu'est-ce qu'elle ressent (aussi bien via son don que elle personnellement). MimozeDonc dans le " mental " vous mettez : • La personnalité du personnage ; • Comment cette personnalité " réagit " face à une situation donnée / un autre personnage. MeihBEst-ce que ça compte dans le mental quand on pense à son histoire familiale/amicale ? Parce que ça influence beaucoup la manière dont un personnage va agir jojoelleJe pense qu'on va plutôt chercher l'histoire familiale/amicale une fois qu'on a une idée de sa personnalité et pas dans l'autre sens (mais peut-être que certains peuvent commencer par là) MimozePerso je serai d'accord avec jojoelle, même si je suppose qu'on peut faire " dans le sens inverse ", je dirais que le background sert en fait de " justification " à la personnalité du perso (il est Comme Ca > pourquoi est-il Comme Ca ?) ? MeihBAlors on pourrait dire que le background vient étayer la personnalité pré-établie pour la rendre plus organique du coup j'imagine. ) Neowstixaussi, parfois j'ai un "concept de base" dirons nous qui tiens en un ou deux mots. Voyageur solitaire, apprenti studieux, etc MimozeEn fait vous retrouverez dans la plupart des tips " Comment créer un personnage " ces trois axes : → Qui est le personnage (donc son " mental ") ; → Qu'est-ce que veut le personnage (pourquoi il s'engage dans l'histoire) ; → Qu'est-ce qui empêche le personnage d'atteindre son but (sous-entendu, dans les dix premières pages). Est-ce que c'est : • Un conflit interne (histoire personnelle, traumatisme, handicap moteur ou mental) ? • Un conflit externe (les autres personnages, l'environnement) ? Ils partent du principe que ce sont ces trois axes qui sont fondamentaux à créer un bon personnage. Est-ce que vous seriez d'accord ? (Là-dessus on a eu un petit débat sur la série The Promised Neverland grâce à Neowstix, mais il a été soulevé par MeihB que " ça pourrait être intéressant que pour un prochain atelier, on regarde ou lise tous une histoire en commun pour l'analyser ensemble du point de vue construction de l'histoire " ) MimozeAprès il y a aussi les axes des archétypes et des stéréotypes. (" Purée Mimie t'as encore des mots compliqués à la bouche-- " Tu te calmes. J'explique.) Les archétypes, ce sont les rôles que remplissent les personnages (les " acteurs " si vous voulez) de l'histoire. La fonction, en somme. Il y en a pas mal, en général on parle de 8 archétypes (mais ça se débat), mais par exemple on a le Héros, le Méchant, la Demoiselle en Détresse (qui n'a de demoiselle que le nom, mais en gros " Le personnage qui doit être secouru par le Héros "), le Mentor (" Le personnage qui conseille le Héros "), l'Amoureux (" Le personnage qui est dans une relation avec le Héros "), etc. etc. Les stéréotypes, c'est plutôt des " raccourcis de personnalité ". Genre " le sportif bêta ", " le mec à lunettes qui adore lire ", " l'enfant innocent ", " le mystérieux voyageur ", etc. etc. Les stéréotypes sont souvent critiqués par leur simplicité, mais pour moi ils peuvent rester des outils utiles (tant qu'on ne s'en contente pas, parce que si on suit la " règle des trois axes ", ils n'ont ni but ni conflit). MeihBÇa me rappelle un livre que j'avais lu pour mon mémoire sur les rapports et différences entre stéréotype, cliché et lieu commun. Il faudrait que je lui accorde une deuxième lecture parce que c'était interessant. Par exemple, du point de vue de l'écriture, il y avait une critique du lieu commun (il me semble) ou ils parlaient de la sur-utilisation de certaines expressions comme des dents comme des perles, un blanc d'albâtre, ce genre de chose Enfin je retrouve des citations que j'avais mise de côté, là ça parle du stéréotype « En effet, l’image que l’on se fait des autres passe par celle des catégories auxquelles chacun d’eux se rattache. » Du coup j'imagine que le stéréotype peut aussi être une porte d'entrée pour une première compréhension du personnage MimozeIl y aussi l'alignement. C'est moins lié au but que de définir comment le personnage veut atteindre son but. Je pense que vous connaissez tous celui-là mais je le mets quand même. Lawful = Suit la " loi ", Chaotic = Écoute son instinct, sa morale. Neowstixquand on a tenté de me l'expliquer, c'était tellement bordélique que j'ai ma propre version simplifiée x) LG : en gros c'est le flic qui veut que le méchant soit arrêter seulement en suivant la loi, s'il pouvait mettre fin à son empire criminel en lui tirant une balle à l'abri de toute juridiction, il ne le ferait pas faire le bien oui, mais en suivant la loi NG : c'est pas un personnage "important" (c'est pas lui qui fait les lois), mais c'est un bon gars, pour moi ça peut être un personnage secondaire qui va nourrir des gens dans le besoin par exemple CG : le rebelle, il fait le bien en suivant ses propres règles LN : pour moi, si j'en bien compris c'est vraiment le péon, y a une loi et c'est un citoyen qui va suivre cette loi sans faire de vague (mais c'est la catégorie que je comprends le moins, so) TN : alors lui on m'a dit qu'il y a deux versions. Soit littéral où y a 0 intérêt dans le conflit, mais là c'est plus parlant si c'est une figure qui dépasse l'humanité et peut donc se poser en arbitre ; soit c'est le mec qui va penser juste à sa pomme et tenter tout pour survivre CN : ici la différence avec le TN, c'est que le CN veut faire ce qui lui plait mais en restant le capitaine du navire. Le TN peut chercher la protection de quelqu'un, le CN va tirer les ficelles LE : méchant qui suit son propre code de l'honneur NE : lui j'ai pas trop compris non plus... Du coup je vois plus ça comme un méchant qui sera secondaire, conscient que ses actions font du mal mais il n'y trouve aucun plaisir CE : trouve du plaisir à faire le mal, parce qu'il le peut SylveonJe pose ça la aussi https://youtu.be/h_lB4QWHT1kjojoelleJe peux rajouter https://www.aidedd.org/adj/alignements/ et https://www.aidedd.org/adj/test-alignement/MimozeSinon un alignement que j'aimais bien (et que j'ai volé à Yu-Gi-Oh lol) c'est trois axes : • Altruisme VS Egoïsme/Narcissisme (est-ce que le personnage a plus tendance à privilégier le désir des autres, ou son propre désir) ; • Self-control VS Chaotique (est-ce que le personnage sait se contrôler ou est " un livre ouvert ") ; • Cupide VS Protecteur (est-ce que le personnage est prêt à voler aux autres pour atteindre son désir, ou pas du tout). jojoelleC'est dans un lien que j'ai partagé dan le grenier des tips https://www.how-to-write-a-book-now.com/how-to-write-a-novel.html je sais plus exactement à quel endroit de la liste y a un truc comme ça... - Citation :
- PURSUEs the goal and ...
one who AVOIDs the goal. one who HELPs someone's efforts and ... one who HINDERs someone's efforts. one who tries to get someone to CONSIDER a course of action and ... one who tries to get someone to RECONSIDER a course of action. one who seeks a course or explanation that is LOGICally satisfying and ... one who seeks a course or explanation that FEELs emotionally fulfilling. one who exhibits self-CONTROL (focuses on one task or area to the exclusion of everything else) and... one who appears UNCONTROLled (tries to juggle or reacts to many things at once). one who makes an appeal to CONSCIENCE and ... one who makes an appeal to TEMPTATION. one who SUPPORTs (speaks in favour of) any effort and ... one who OPPOSEs (speaks out against) any effort. one who expresses FAITH (confidence something is true, despite lack of proof) and ... one who expresses DISBELIEF (confidence something is false, despite lack of proof). (On a aussi mentionné les memes comme bon moyen d'explorer ses personnages, je ne peux malheureusement pas mettre tous les memes de cette catégorie x) mais Neowstix a partagé celui-ci comme exemple.) Ryikoun que je trouve tres cool pour avoir une idée globale de ses perso c'est le "spectrum meme" en gros ya plein de categorie et tu y place tes different perso ca te permet de voir la difference entre tous Neowstixhttps://www.deviantart.com/dustbunnythumper/art/OC-Spectrum-Meme-BLANK-276918754Avec tout ça, à quel moment vous décidez du physique / des caractéristiques " pragmatiques " de votre perso ? Son genre, son âge, sa couleur de peau, ses cheveux, ses yeux, ce qu'il porte habituellement, etc. ? Est-ce que c'est quelque chose que vous faites consciemment (genre " C'est plus logique qu'il ait cet âge-là parce que ... ") ou ça " s'impose " naturellement ?Neowstixdes fois j'ai besoin d'un concept "personne forte" donc il/elle sera musclé(e) des fois je veux un truc antithétique : se veut fort mais maigrichon, pour se moquer j'avoue que je marche beaucoup par clichés pour le moment je veux un gars jeune qui se la joue cool, bah je lui imagine un tatoo ou des piercings jojoelleça "s'impose" pas pour moi, il faut que j'y réfléchisse et une fois l'idée globale trouvée, les détails sont une corvée x) Ryikoen general quand je crée mes perso je sais a peu pret dans quel tranche d'age je les imagine et apres je choisi un age fixe apres comme souvent je dessine les perso avant de les avoir ecrit bah l'apparance arrive en premier en general j'aime bien me baser sur un archetype, ca m'aide a avoir les grande ligne et a ce que l'apparence colle avec se que je veux faire avec la personnalité, apres je brode autour pour former quelque chose de plus complexe MeihBTout dépend sur quoi je travaille. Souvent j'essaie d'aborder une thématique alors j'adapte les personnages de sorte que ça soit le plus parlant/interessant (Là-dessus on a (de nouveau ) dérivé sur la représentation des personnages (par exemple, comment aborder la question des personnages POC ou LGBT+, est-ce que ça doit forcément amener un questionnement sur le racisme / la sexualité ou est-ce qu'on devrait éviter la représentation pour elle-même, et est-ce qu'on peut en tant qu'auteur parler de sujets graves (Neowstix a évoqué le viol) quand on n'est pas soi-même concerné. C'était une discussion très intéressante, mais un peu longue, donc que je ne peux pas résumer ici en quelques extraits, je vous invite plutôt à rejoindre le serveur x) ) Quel est votre avis sur les feuilles de personnage comme outil pour développer un personnage ? (Je parle bien des feuilles de personnage comme dans les RPG.) Est-ce que vous trouvez que c'est un outil utile, pas utile, trop complet pour une histoire ou juste ce qu'il faut d'essentiel pour avoir un bon perso ?Ryikoen general les fiche perso je m'en sert pour repertorier toute les info que j'ai deja sur mes perso mais j'ai pas tendance a m'en servir pour les crée apres j'ai plus tendance a utiliser des meme ou des longue liste de question Quid des personnages que vous n'avez pas créés ? On est auteurs de Nuz, donc on utilise presque fatalement des personnages qu'on a pas créé (les rivaux, le Maître, etc. etc.). Est-ce que vous faites aussi un travail d' " analyse " du perso ? Vous essayez de le restituer aussi proche que possible du " canon " (de comment il est dans le jeu) ? Ou vous y allez en impro totale ? Neowstixje m'éloigne si j'ai un truc différent en tête par exemple à un moment j'ai imaginé que mon personnage et Régis de RB étaient en couple, et que mon personnage prend la fuite sans explication, d'où le fait que tu es un fou furieux qui te traque sans relâche pour mettre KO tes pokémons et du coup après je tisse une histoire et une relation du coup bah yollo je dirais ? ThununguJ'essaye de rester fidèle aux personnages de base et j'essaye de faire quelque chose de nouveau Un travail d'équilibriste Pas trop s'éloigner du personnage de base, mais ne pas le faire à l'identique non plus Neowstixaprès si y a rien à mettre, il faut bien rajouter ThununguPour les persos moins développés ca va faire plus de marge de manoeuvre SylveonJe reste fidèle, mais si j'ai besoin qu'un perso soit comme ça, je le ferais jojoelleTypiquement pour mon premier nuz du fofo j'ai fait du comique donc j'ai plutôt cherché à faire des persos drôles ou qui s'éloignent de l'attente Des fois on a envie d'en faire un personnage différent parce que ça serait plus sympa/ça changerait/il nous plaît pas Des fois on peut vouloir garder le perso "tel quel" ou bien le développer plus (pourquoi il est comme da base) MimozeJe suis un peu de l'avis de Thunungu, à savoir " interpréter le perso sans dévier de ce qu'il est à l'origine. Je pense que quelqu'un qui lit un Nuz ou une fanfic s'attend quand même (sauf parti pris (univers alternatif) annoncé) à retrouver les persos qu'il connait. Il est normal d'avoir une interprétation différente, mais sans aller dans l'antithèse. Par exemple, Bianca. Je pense que si on devait tirer 1 trait de sa personnalité c'est son insécurité vis-à-vis de son futur. Que quelqu'un s'en serve pour dire qu'elle rejoint la Team Plasma, c'est une interprétation logique même si elle dévie de la mienne, je peux l'accepter. Par contre, si quelqu'un la fait devenir une serial killer, mon cerveau va noper. jojoelleJe pense qu'en général on va effectivement partir dans le sens du perso de base, sinon je crois que les gens mettent carrément un perso original (autre nom et tout) à sa place (Troisième digression sur le sujet de comment parler des morts dans un Nuzlocke. Pareil, même si c'était une discussion riche, je ne peux pas vraiment la résumer et sortait un peu du thème de l'atelier. A voir si on peut plutôt mettre la discussion dans ... Discussions Nuzlocke ? ) Exercice 1> Choisissez un stéréotype de personnage dans cette liste ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Personnage_type#Liste_de_personnages_type_du_th%C3%A9%C3%A2tre) ou dans cette liste ( https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_stock_characters ). Ecrivez au moins 100 mots sur ce personnage tel qu'il était si c'était sa première apparition. On essaiera de deviner quel est le stéréotype. Vous n'avez évidemment pas le droit d'utiliser les mots du stéréotype (donc par exemple, si vous prenez le " sportif stupide ", pas le droit d'utiliser le mot " sportif " ou les dérivés).- Exercice 1:
jojoelle : - Code:
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Elle monte les dernières marches en gémissant. Arrivée au deuxième étage, elle s'avance de petits pas dans le couloir jusqu'à la deuxième porte, et approche son nez de la plaquette au nom de l'occupant. Son visage s'illumine, et elle ouvre son sac à main. Elle fouille à deux mains dedans, et en sort un carnet, puis un étui à lunettes, un porte-monnaie, quelques bonbons, une petite paire de ciseaux... Elle râle doucement. Nouvelle expédition au fond du sac ; cette fois elle rentre presque la tête à l'intérieur. Enfin, un soupir de soulagement. La femme exhibe triomphalement la clé dorée et referme le zip de son sac, le remonte légèrement sur son épaule. Elle l'insère ensuite dans la serrure et la tourne. En un « Clic ! », la porte est déverrouillée. La vieille dame rentre chez elle. - Le stéréotype choisi :
La grand-mère
Mimoze : - Code:
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Il y avait comme une volute de fumée perpétuelle qui le suivait, une odeur de cigare mouillé qui imprégnait chaque fibre de son imperméable. Les heures supplémentaires avaient creusé sous ses yeux des lignes indélébiles, et des ombres qui le suivraient jusqu'au cimetière. Il ne t'adressa pas un regard. Pas la moindre sympathie. Il s'assit dans son vieux fauteuil grinçant derrière le bureau vide, prit une gorgée sec d'un alcool brumeux, et rangea la bouteille dans un tiroir d'un coup sec, laissant entendre le bruit d'or des balles perdues d'un Glock 17. Tu savais déjà, dès lors, que c'était l'homme qu'il te fallait; Un homme qui n'avait plus rien à perdre. " Qu'est-ce que j'peux faire pour vous ? " - Le stéréotype choisi :
Le détective privé
Sylveon : - Code:
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Soudain, les portes du gymnase s'ouvrirent avec fracas, et un jeune garçon entra. Ses courts cheveux recouverts d'une casquette à l'envers, il avançait d'un pas décidé, les mains dans les poches de son sweat, jetant quelques coups d'œil à droite à gauche. Il portait des baskets qui semblaient plutôt chères, ainsi qu'un short qui était déchiré par endroits. Il machonnait un schweing gum, parfaitement conscient qu'ils étaient interdits pendant les cours de sport. Les autres élèves le regardaient avec une appréhension visible, à l'exception d'un groupe de quelques garçons qui le suivaient en ricanant et en lançant des regards intimidants autour d'eux. - Le stéréotype choisi :
Le caïd
Last Dream : - Code:
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Il se lève calmement de son lit, se change rapidement et s’extirpe de la chambre. Il n’allume pas la lumière, ça boufferait de l’électricité pour rien, et il en a besoin. Il continu son chemin, seulement éclairer par la lumière de la Lune. A mesure qu’il s’approche de la porte de son grenier, son pas silencieux s’accélère et son sourire s’agrandit. Il passe la porte, descend les escaliers, toujours sous la lumière de la lune. Il se met à rire, un rire glacial. Une fois arrivé, il s’avance vers un disjoncteur, à l’autre bout de la pièce, seulement éclairer par la Lune. Il enjambe des papiers reversés, reversent quelques fioles toxiques sur le sol et manque de se prendre un bras, qui traînait par ici. Son sourire s’étire jusqu’aux oreilles. Il arrive devant le disjoncteur et l’enclenche. Des arcs électriques se forment autour d’une table. « Ce soir, c’est sûr, ça va marcher » dit-il entre deux rires, incapable d’effacer son sourire montrant toutes ses dents. - Le stéréotype choisi :
Le savant fou
MeihB : - Code:
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Lorsque ses yeux furent habitués à la pénombre, elle pu distinguer un petit visage poupin éclairé par la faible lueur grise de la télévision. Il serrait dans sa main potelée un feutre avec lequel il avait écrit sur les murs du salon et taché sa grenouillère. Quand les yeux de la petite silhouette se plantèrent dans les siens, elle sursauta. L’air se fit plus lourd et sa tête s’emplit d’un vrombissement sourd. - Le stéréotype choisi :
L'enfant démoniaque
Exercice 2> Vos personnages ne peuvent pas vivre que des aventures épiques. Choisissez un de vos personnages et écrivez un court texte (100+ mots) sur lui dans une situation de la vie quotidienne (ex. rendez-vous chez le dentiste, attendant le bus, etc.).(Je pense que ça peut être un exercice sympa pour voir si le personnage a vraiment une " existence propre " et n'est pas juste un rôle dans son histoire. Voir si on peut le mettre dans une situation qui n'a absolument rien à voir avec son aventure.) Edit : Ajouté les Nuzlocke d'où viennent les personnages, jetez-y un œil si ce n'est pas déjà fait c:- Exercice 2:
Sylveon, basé sur Pokémon Jaune Locke : - Code:
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Salazar parcourait des yeux les rayons du supermarché. Un employé l'aborda : "Vous désirez, monsieur ? - Mmmh... Je suis à la recherche du trésor de Kagrunaz, le dragon maudit. - ...pardon ? - Peut-être pouvez-vous m'aider, déclara le Salamèche. Il s'agissait d'une grande quantité de pépites d'or, qui, corrompues par l'énergie démoniaque de leur gardien, acquérirent une teinte sombre. - Hum... on ne vend pas de pépites d'or maudites ici, monsieur." répondit l'employé, décontenancé. Salazar resta silencieux un instant, avant de bondir sur l'empoyé, lui posant sa griffe sous la gorge. "N'essaie pas de m'entourlouper, misérable ! Je sais de source sûre que le trésor se trouve dans ce temple. À ta place, je répondrais sur le champ, à moins que tu ne cherches à courroucer le seigneur des enfers !? - E-eh, lâchez moi ou j'appelle la sécurité ! s'écria l'employé paniqué - Oh, j'ai compris. Tu travailles pour un de mes ennemis, vermine !? Qui est-ce ? Morgax ? Ou peut-être le seigneur Agnakomen !? Ou bien…" Soudain, les yeux de Salazar s'arrêtèrent sur un détail. Il s'exclama : "Ah, les voilà !" Le lézard lâcha l'employé, s'approcha d'un rayon et y saisit un paquet de céréales chocolatées, avant de se diriger vers la caisse. "Et dire qu'on touche à peine le smic pour ça…" soupira l'employé. jojoelle : - Code:
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Les Pokémon Insecte chantaient sous l'air chaud et humide de cette fin d'après-midi. Le soleil rougissait déjà derrière les feuilles des palmiers lorsque sonnait la fin des cours. Je n'avais qu'une envie : courir sur les routes verdoyantes et fraîchis par la végétation. Au lieu de ça, je suis allé jusqu'à la conciergerie. Mes tâches quotidiennes m'attendaient. Ménage, astiquage, et entretien de la cour... Je me suis accroupi devant la bâtisse, réticent. Peut-être qu'en provoquant une attaque Electrique sur le système informatique j'obtiendrais un jour de repos ? Un cri aigu a rebondi contre les murs de plâtre. Les rires des élèves qui jouaient au ballon de l'autre côté du bâtiment principal me parvenaient jusqu'à ce coin reculé de l'Ecole. J'avais envie de les rejoindre.
– Allez, c'est parti ! s'écria Mlle Samia en me brisant le dos d'une tape énergique.
Je ne l'avais même pas entendue arriver. Je me suis relevé en soupirant et l'ai suivie dans le cagibi sombre et étroit. Ce n'était pas la peine d'imaginer faire sauter les plombs de ce bâtiment, il n'avait déjà plus d'électricité depuis des années. Malheureusement l'emplacement des balais et des seaux n'avaient plus aucun secret pour moi. J'en ai attrapé un de chaque et j'ai attendu que Mlle Samia m'assigne la zone dont je m'occuperai aujourd'hui.
– La cour aurait besoin d'un petit rafraîchissement. – Moi aussi j'aurais besoin d'un rafraîchissement, ai-je marmonné. – Tu as dit quelque chose ? – Euh, non. Mais on ne devrait pas plutôt s'occuper du gymnase ? – Je pensais faire le gymnase demain parce qu'il y aura un cours de volley. Autant qu'il reste plus longtemps propre après que tu l'aies nettoyé, non ? – J'imagine...
Elle a planté ses yeux sur moi, j'ai détourné les miens. Elle s'est avancée, de plus en plus, jusqu'à ce que son visage touche presque le mien. Mlle Samia savait comment nous faire parler. Je n'avais pas spécialement envie de lui avouer que je préférais éviter de jouer l'homme de ménage devant les autres.
– Bon ! m'a-t-elle surpris en se redressant. On peut toujours commencer par les fenêtres du gymnases et ensuite faire la cour. – Quoi ? Mais ça fait deux fois plus de travail ! – Une fois et demi, je dirais. – Et les fenêtres sont à trois mètres de hauteur ! Je dois monter à l'échelle et jongler avec la serpillière ! – Tu avais raison, il vaut mieux commencer aujourd'hui si on veut terminer de faire le gymnase demain ! a-t-elle répondu d'un large sourire. – Mais je dois quand même faire la cour après ?! C'est pas juste !
Mlle Samia a fermé la porte métallique à clé et s'est dirigée vers le gymnase sans rien dire. Je l'ai suivie en protestant sur tout le trajet. Stellar, basé sur Pokémon Azur : - Code:
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Adrien attendait avait attendu longtemps derrière le rideau de scène, et commençait à s’ennuyer. Quelque peu agacé par la situation, Il se leva, glissa sa tête à travers le rideau, et appela un des nombreux stagiaires qui travaillaient avec lui. Adrien : se racle la gorge MICHEL ! Le pauvre Michel sursauta, avant de se retourner. Michel : … Oui ? Adrien : Est-ce normal qu’aucun challenger ne soit encore venu ? Michel : En même temps il est 6 h du matin, le soleil vient à peine de se lever… Adrien : Certes, mais ça fait 3 heures que je suis assit sur ce pu** de siège en or massif, et je commence à m’emmerder sérieusement ! Michel : Ton langage ne devrait-il pas être plus soutenu, pour un champion de type fée ? Adrien : Alors déjà, moi je suis juste là en remplacement. Normalement, c’est mon frère qui s’occupe de l’arène, pas moi. Et je pense que cet endroit dégage déjà bien assez de féérie comme ça. Y’a plus de rouge sur les murs que dans un épisode des « happy tree friends ». Je veux bien jouer le jeu du gars glamour, mais si aucune personne ne se pointe… Un projecteur s’écrasa sur le sol. Adrien (blazé) : J’espère vraiment que ma paye sera élevée Mimoze, basé sur En Noir et Rose : - Code:
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Cela faisait plus de cinq ans qu'elle n'avait plus eu à tailler les cheveux de son fils elle-même, mais Griselda Achromny n'avait pas perdu la main. Et bien que Lysander pouvait à présent l'assister, ses faux plus efficaces et plus précises que n'importe quelle paire de ciseaux, elle préférait garder cette vieille tradition d'enfance. Elle seule connaissait par coeur sa longueur préférée, savait où cueillir ses tous premiers cheveux blancs avant qu'ils ne fleurissent - un sacrilège que le Manternel, amateur de frisés châtains, n'aurait guère apprécié. Elle savourait ces instants de calme où ne résonnait que le clic-clic régulier des lames. Et lorsqu'elle regardait par-dessus la tête de Ludwig, le reflet de son sourire dans le miroir, elle pouvait prétendre pendant quelques instants que son fils était un garçon tout à fait normal. Et qu'elle n'avait pas failli à sa protection en tant que mère. MeihB, basé sur Lost Sister : Alex Nuzlocke : - Code:
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Cela faisait plus d’une demi heure qu’il poireautait dans cette salle d’attente et Alex avait du mal à garder son calme. Cela ne venait pas du tic tac de l’horloge qui semblait tourner au ralenti, ni du grésillement caractéristique des néons, ni même de la sonnerie du téléphone que le standardiste avait délaissé pour aller fumer une cigarette. Ce qui mettait ses nerfs à rude épreuve, c’était son voisin auquel il jeta un nouveau regard réprobateur. Matis était à moitié avachi sur sa chaise, les bras croisés. Ses sourcils froncés lui donnaient un air las et boudeur que l’on attribue d’habitude aux enfants. Sa jambe s’agitait de haut en bas dans un mouvement répétitif et nerveux. Il poussait de grands soupirs et lançait à intervalle régulier des regards insistants vers la porte derrière laquelle se trouvait le préposé qui délivrait les permis de dresseur. Sa veste en imperméable produisait un petit son grinçant à chacun de ses mouvements. Soudain, il se leva : « Je vais aller leur demander s’qui leur prend si longtemps ! » Alex le rattrapa instantanément par le col : « Non mais arrête c’est super malpoli ! Tu vas les déranger, rassied-toi ! » Matis ouvrit la bouche pour protester, mais se ravisa lorsqu’il vit l’expression hostile du standardiste qui venait retrouver son poste. Last Dream, basé sur Code Unys : - Code:
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Assise sur le siège de l’abri-bus, Mégane, à moitié endormie, fixe un Miradar qui passe dans le champ de fleur en face d’elle dans la nuit. Il est 5h40, le soleil n’est pas encore levée, et Mégane aurait aimé ne pas le faire, mais la voilà, sous l’abri-bus de la Route 1, attendant le véhicule qui l’emmènera à Volucité.
Alors qu’elle semble apercevoir les lumières vertes d’un Miradar chromatique, le bus arrive. Elle se lève, récupère son sac et monte dans le véhicule.
Sur tout le trajet, elle est la première à monter. Elle salue le conducteur et lui montre sa carte de bus, fait un check au Gringolem et part s’avachir au fond du bus, sur le siège de gauche. Elle pose son sac à côté d’elle, l’ouvre et en sort son casque. Elle le branche à son Vokit et commence à écouter sa musique et regarder l’extérieur.
Pendant les deux heures de trajets, d’autres élèves montent dans le bus. Il arrive parfois, comme aujourd’hui, lorsque le bus s’arrête à Maillard, qu’une fille aux cheveux noires de jais attachés avec une sorte de boule rouge, monte. Tout ce qu’elle sait sur elle, c’est qu’elle est élève dans une autre école, Méanville, sûrement, puisque Mégane descend avant elle. Mégane ne lui a jamais réellement parler, cette fille ayant l’habitude de s’endormir dès l’instant où elle se pose sur son siège. Aujourd’hui, étrangement, cette jeune fille monte dans le bus avec un carnet dans les mains. Elle ne s’endort pas et se met à dessiner quelque chose.
Mégane ne s’en soucie pas plus et retourne à son occupation préférée : regarder l’extérieur en écoutant de la musique. Exercice 3> Choisissez un de vos personnages (ou inventez-en un pour l'occasion) que vous allez " incarner ". Chacun votre tour, vous allez poser une question à un autre participant (ou un autre personnage) qui devra répondre un monologue " dans la peau de son personnage ". (Je prends un exemple : je choisis d'incarner mon personnage Bidule, et Neowstix choisit d'incarner son personnage Chouette. Bidule demande à Chouette : " C'est quoi, ta plus grande peur ? " et Chouette répond. Le monologue implique qu'il doit y avoir un peu de détail dans la réponse.)Je ne peux évidemment pas résumer du roleplay, donc si ça vous intéresse, rendez-vous sur notre petit salon théâtre_du_roleplay ! Merci à tous les participants au cours de la journée ! N'hésitez pas à suggérer des thèmes / activités pour le prochain atelier, et pour les autres, j'espère que les projets vous plairont ! Bonne lecture |
| | | jojoelle
Dresseur
Nature : Docile
Exp : 2488
| Sujet: Re: Le Writing Camp Dim 26 Juil 2020 - 11:42 | |
| - Mimoze a écrit:
- (Troisième digression sur le sujet de comment parler des morts dans un Nuzlocke. Pareil, même si c'était une discussion riche, je ne peux pas vraiment la résumer et sortait un peu du thème de l'atelier. A voir si on peut plutôt mettre la discussion dans ... Discussions Nuzlocke ? )
Riche idée ! J'en profite pour souligner le fait que ces discussions permettent non seulement de s'échanger des astuces ou de "débattre" sur des questions mais aussi de se donner des idées. Comme la question des morts en nuzlocke, on a pu évoquer tout plein d'idées pour la façon d'écarter dans l'histoire un Pokémon de son équipe tombé KO dans le jeu (qu'on le fasse mourir ou non). C'est vraiment sympa de s'échanger des idées, et si ça vous intéresse je pense que vous êtes les bienvenus au Writing Camp. Et un grand merci à Mimoze pour ce nouveau résumé, mais surtout pour l'organisation de ces deux journées-ateliers. C'est intéressant, mais aussi organisé/géré d'une main de maître ! |
| | | Gobou
Élite 4
Nature : Prudent
Niveau : 28
Exp : 939
| Sujet: Re: Le Writing Camp Dim 26 Juil 2020 - 12:01 | |
| Merci pour ces résumés des conversations du Writing Camp. C'est très sympa de faire profiter tout le monde de vos réflexions, y compris ceux qui n'ont pas trop le temps de passer dessus. =) Je dois dire d'ailleurs que ça faisait partie de mes inquiétudes au début : voir un Discord réservé aux écrivains qui du coup se partagent des tips qu'entre eux. Mais à la lumière de ce que tu as posté, ce n'est clairement pas le cas. |
| | | Mimoze
Designer
Nature : Modeste
Niveau : 30
Exp : 1860
| Sujet: Re: Le Writing Camp Lun 28 Sep 2020 - 22:00 | |
| ATELIER ÉCRITURE N°3 Les projets A cause de mes propres contraintes on a organisé cet atelier un peu au dernier moment (donc désolée de ne pas avoir prévenu ) mais il a été tout aussi enrichissant, je pense ! Sur la suggestion de Neowstix, on a parlé de la structure de l'histoire. Pour ceux pour qui l'expression serait un gros " Quoi ", voici une petite introduction. Discussion initiale- Discussion initiale :
Est-ce que, quand vous écrivez, vous vous dites " Je vais utiliser telle ou telle structure " ? Ou vous y allez en mode YOLO ?NeowstixÇa dépend du résultat que je recherche, mais souvent je suus tres classique MeihBQuand je pense structure de l'histoire, je cherche en priorité le début (l'introduction) et la fin. Une fois que c'est fait, que j'ai décidé du ton que je veux donner à tout ça je réfléchi à la meilleure manière d'amener mon histoire du point A de l'intro au point B de la conclusion Du coup je n'utilise pas consciemment des choses comme le climax par exemple NeowstixJe travaille mes climaxs si je sens bien qu'il aurait sa place MimozePerso je trouve que justement la trame in media res que j'aime assez pour l'utiliser dans 100 % de mes Nuzlocke, c'est que comme le prologue (ou le premier chapitre vu que les prologues sont plus à la mode (et c'est triste)) part justement du climax, celui-ci doit être travaillé. (Et la grande majorité du récit c'est du " Comment on en est arrivés là " plus linéaire, plus classique). MeihBD'ailleurs, je ne suis pas très fan de montrer le climax/scène d'action/dramatique au début de l'histoire. Récemment je l'ai vu uniquement dans des films du type Sonic ou encore Ready Player One et clairement dans ces cas on sait pourquoi on est là, on a pas besoin que le film nous fasse un rappel D'un point de vue personnel je préfère me laisser surprendre par l'histoire et rentrer doucement dedans. C'est peut être plus difficile d'accrocher un lecteur du coup MimozeJe pense que ça marche mieux dans des histoires où on ne sait pas effectivement. Sonic je suis d'accord, le fan lambda il sait pourquoi Sonic il se bastonne contre Jim Carreuh Robotnik. Par exemple dans En Noir Et Rose primé aux premiers Nuzlocke Awards si si la situation du prologue est différente de celle du canon du jeu. Dans NB tu as au Palais N et le protag, normal ; dans mon Nuz, tu as deux protagonistes, dont un (Ludwig) qui est du " côté " de la Team Plasma, donc le but c'était clairement de dire " Ow shit il s'est passé un truc différent dans l'histoire du jeu " ThununguJ'aime pas trop me prendre l'histoire dans la figure dès le début d'une oeuvre non plus, quitte à s'ennuyer un peu au début NeowstixPour quel type d'histoire est ce bénéfique de faire un in média res ? Que recherches tu ainsi ? Quel est l'effet recherché chez le lecteur MimozeC'est un moyen comme un autre d'appâter un lecteur, d'attiser sa curiosité. (Après ça marche ou ça marche pas, hein, je dis pas) Après in media res c'est pas forcément explicitement un retour en arrière. Je vais prendre l'exemple d'un bouquin que je viens de finir et qui est pas mal cool, Dernières fleurs avant la fin du monde Le in media res c'est que l'histoire débute justement après cette " fin du monde ", et que c'est le protagoniste qui t'explique au fur et à mesure ce qui s'est passé avant la " fin du monde ", c'est un élément de background mais le protag prend le point de vue de " Tu devrais déjà savoir tout ça ducon " Y'a pas d'exposition, le protag en parle comme si tu étais déjà censé savoir. Dernières fleurs avant la fin du monde de Nicolas Cartelet Ryikoglobalement pour repondre a la question en general je defini mon point de depart et ma situation final et apres je reflechit a ce que je met entre les deux pour remplir apres ca c'est surtout quand je doit ecrire des piece pour l'université, mon nuz c'est un cas plus complexe parceque j'avais globalement les peripesie et apres il a falue que j'ajoute la structure genre je sais qu'il est arriver un truc a intel mais pourquoi et comment faut que je le trouve SylveonYolo. En même temps, mes nuz sont écrits au fur et à mesure, et la vision globale de l'histoire se construit au fil de l'écriture. StellarSouvent, je ne sais même pas ce qui va se passer dans le chapitre avant d'avoir commencer à l'écrire MimozeDu coup dans ton cas je suppose que tu es 100 % linéaire, que tu fais pas de retours en arrière ou même de grands bonds en avant ? (On parle ici des flashbacks et des flashforwards.)Stellarah non, en effet, je ne voyage pas dans le temps avec mes chapitres. J'en ai fait deux qui se passent au même moment, mais jamais un salto arrière temporel Ryikoj'viens de realiser que j'ai jamais utiliser des flashback ou flash forward dans mes histoire. en fait j'ai jamais trouver pertinant d'en inclure en fait quand j'ai besoin de donnez au lecteur une information que les protagoniste n'on pas forcement, je joue juste sur le point de vue. genre tout a coup on va voir se que font une autre clique MimozeT'es plus en " flocon de neige " du coup ? Genre " Voilà ce que fait Hana. Au même moment, ailleurs à Kalos ... " (le " au même moment " est important) MeihBJ'ai l'impression que pour qu'une histoire soi fluide, il faut la réduire à l'essentiel... Enfin j'ai une pensée un peu confuse haha Par exemple le lecteur a pas forcément besoin de savoir pourquoi un personnage agit de telle ou telle manière, ça doit juste être cohérent ? Ryikoca depent de se que tu veux faire. t'est pas obliger de justifier toute les action de tes personnage mais le public ca peut l'interesser de savoir pouquoi il font ce qu'il font MimozeJe pense que justement la question se pose lorsqu'un personnage (et ça arrive toujours) agit contre sa personnalité établie. Imaginons un mec sympa sous tous les aspects, d'un coup on apprend qu'il a tué quelqu'un. Le lecteur va forcément se demander qu'est-ce que putain de quoi comme dirait un certain Fossoyeur. Et pour ceux qui ont répondu plus ou moins YOLO, si vous deviez repartir du début, vous feriez pareil (YOLO) ou vous changeriez des choses, des structures ?ThununguJe changerai des choses je pense Ryikoj'ai la chance d'etre ultra lente a la production (non) parceque du coup j'ai put deja modifier les element que j'avais ecrit il y a longtemps et que j'aprecie plus trop SylveonIl est déjà prévu que mon prochain nuz soit plus planifié. MeihBPareil, en fait dans la partie de mon nuz qui est YOLO est tout de même cohérente mais il y a des péripéties qui ne servent pas à grand chose. Je les supprimerai pour faire qqch de plus court mais avec d'avantage de sens pour l'histoire et l'évolution de mon protag MimozeJe me permets de rebondir sur ça parce que Ryiko avait parlé de quelque chose de similaire il n'y a pas longtemps : qu'est-ce que tu considères comme péripéties qui ne servent pas ? MeihBPour donner des exemples concrets : au début Alex fuit devant Bianca en emportant son pokemon devant la foule de la cérémonie des diplômes. Après coup je me suis dit "merde maintenant il faut que je résolve le conflit que j'ai créé avec cette fuite" J'ai donc semé des petites choses qui ont désamorcé le problème, mais ça n'était pas très utile pour l'histoire ou le personnage d'Alex. Au mieux ça a montré qu'il était très impulsif quand il est question de sa soeur et de son passé commun avec sa soeur MimozeIl faudrait que je relise ton Nuz mais présenté comme ça ça n'a pas l'air d'être la scène elle-même le problème, mais le fait qu'effectivement tu ne lui as pas pensé de résolution claire et nette x) Alors après il faudrait qu'on ait genre un exemple de scène commun pour " se mettre d'accord " mais est-ce que les scènes qui ne font pas avancer l'intrigue principale sont forcément useless ? Même si elles ne servent pas l'intrigue principale elles sont quand même utiles (en tout cas peuvent l'être) pour définir les persos ? Comme t'as dit dans ton exemple MeihB, c'est quand même une scène utile dans le sens où elle dévoile un peu plus de la personnalité d'Alex, et c'est important à mon sens MeihBOui je dirai que ça peut s'étendre à donner des précisions sur les personnages ou des informations sur l'univers où l'on se trouve. Parfois l'histoire ne peut pas avancer si le protagoniste n'a pas évolué par exemple. Bonus si ça fait plusieurs choses à la foi Ryikopour moi les scene useless c'est genre j'ai ecrit un passage qui, oui nous donne une nouvelle information sur un personnage, mais apres je me rend compte que la scene est beaucoup trop longue et j'aurais put exprimer l'information differement MimozeA mon sens il y a un équilibre fragile entre " Montrer l'information de façon organique " (ouaiiis mon mot fétiche) quitte à ce que la scène soit trop longue et fasse " filler " comme disait Sylveon, et " Montrer l'information de façon pragmatique " c'est-à-dire juste la balancer dans un dialogue ou une phrase de narration, un peu de manière clinique. J'ai pas d'exemple précis en tête mais par exemple imaginons que j'ai un personnage qui souffre de stress post-traumatique. Je trouve ça plus naturel d'avoir une scène qui montre un moment de panique de ce personnage que de l'avoir qui débarque en mode " Coucou, je m'appelle Jean-Mi, je souffre de PTSD, ravi de vous rencontrer ! ", même si la scène n'avance pas l'intrigue principale. Mais effectivement trouver le bon équilibre pour pas que la scène prenne trop de place. MeihBÇa ramène à l'idée "show don't tell" Montre, ne dit pas Ryikoen general je considere vraiment comme filler quand ca introduit d'autre personnage genre si je presente un personnage qui n'apparait qu'une seule fois dans le but de faire comprendre que machin a des amis, c'est un peut useless apres on va pas se mentir j'adore donnez des information sur mes perso et mon univers, du coup quand je doit presenté un personnage pour une situation je fait toujours en sorte qu'il ai une utilité au dela du moment ou il est presenté ThununguMon petit kiff c'est de mettre quelque chose qui semble anodin pour qu'au final il soit révélé que c'était ultra important ou quelque chose qui apporte un éclaircissement sur une bizarrerie du récit plus tôt (On parlait ici du Fusil de Tchekhov, qui est une technique qui dit que si un élément est introduit au début de l'histoire, le fameux Fusil dans l'exemple, il doit forcément être réutilisé plus tard dans le récit. Il faut surtout retenir l'idée qu'il ne faut pas imposer au lecteur des détails qui n'ont pas de fonction, que ce soit de caractérisation ou de scénarisation.)MimozeMais donc on a parlé de : In media res: On commence l'histoire par une péripétie, voire le climax, puis on " remonte le temps " pour développer comment on est arrivé à la situation décrite au début. Le flocon de neige: On suit toujours une chronologie linéaire, mais on développe le point de vue simultané de plusieurs personnages, qui ne sont pas forcément au même endroit d'ailleurs. Le flashback: Vous savez tous ce qu'est un flashback. Le flashforward: L'inverse du flashback, c'est un énorme bond en avant dans le temps. Ça peut s'apparenter au in media res sauf que ce n'est pas la situation initiale qui est un bond en avant, c'est en plein milieu de l'histoire. MimozeSinon ce que j'aime bien faire occasionnellement (plus sur Aswium et sur ma fanfic Sonic) c'est comme le narrateur est un individu en-dehors de l'histoire, qui peut la raconter après que tout se soit déroulé, et donc mettre des indices. Du genre ... " S'il avait su ce que Machin allait faire, Bidule n'aurait pas accepté. " C'est tout bête mais ça maintient un suspense (que va faire Machin ?). SylveonUne ellipse, c'est un flashforward ? Genre, tu retrouves tes persos plusieurs semaines/mois/années plus tard et ils sont devenus super balèzes ? Ryikoc'est une sorte de flash forward, mais en general quand on parle de flash ca sous entend que il va finir par y avoir un retour en arriere MimozePar exemple Situation A : Machin et Bidule sont amis d'enfance mais Machin a dû déménager, Situation B : Bidule et Machin se retrouvent mais Machin est devenu un dangereux délinquant. On s'attend en fait à ce qu'on ait un retour en arrière à un moment, pour dire " Qu'est-il arrivé à Machin entre A et B ? " MimozeSinon, autre structure narrative populaire : le voyage du héros, tel que défini par Campbell et ensuite réadapté : 1. La situation initiale, (= exposition) dans un monde " ordinaire " ; 2. L'appel de l'aventure (= élément déclencheur) ; 3. La rencontre avec le mentor, généralement le représentant d'un " autre monde " (littéralement ou pas) ; A ce stade, on passe dans l'" initiation " dans cet autre monde. 4. Les péripéties ; 5. La révélation, qui correspond à un événement qui bouscule la conception du monde ou de soi du héros ; 6. La transformation, ou la renaissance (métaphorique) du héros. Ce qu'il a appris de sa révélation le change fondamentalement ; 7. La confrontation finale, une épreuve que le héros ne peut surmonter qu'après sa transformation, l'apprentissage de quelque chose ; 8. Le retour. Le héros revient dans son monde pour partager ce qu'il a appris dans l'autre monde. MimozeJe ramène aussi sur le tapis le préféré de Neowstix, à savoir Robert McKee, sur les quatre " courbes " de la structure narrative traditionnelle : Ascension-chute : Le protagoniste connait une évolution positive mais reçoit un retour de bâton négatif à la fin. Chute-ascension : Le protagoniste connait une évolution négative mais est récompensé à la fin. C'est un peu le principe du karma : on ne peut pas se prendre que de la m- dans la figure, et on ne peut pas recevoir que de l'or non plus. Chute continue : Le protagoniste connait une évolution négative du début à la fin, l'histoire se finit souvent en tragédie (mort du protagoniste). Ascension continue : Le protagoniste connait une évolution positive du début à la fin. Ces deux courbes existent mais peuvent être critiquées parce qu'elles peuvent être ennuyeuses. Pour le cas de la chute continue, le protagoniste tragique n'est pas récompensé, ce qui est vu comme une injustice ; pour le cas de l'ascension continue, on peut difficilement sympathiser avec le protagoniste. McKee peut aussi être critiqué puisque, se basant sur la structure narrative traditionnelle, il ne prend pas en compte l'environnement, c'est-à-dire les personnages autour du protagoniste et comment eux sont affectés par la chute / l'ascension. Exercice 1> C'est votre situation initiale. Vous devez, en quelques mots (- 500), définir votre personnage dans une scène qui est habituelle (pour lui). Les autres membres du Writing Camp vont devoir essayer de redéfinir votre personnage ; pour voir si votre scène est " efficace ". Vous pouvez utiliser plusieurs personnages, mais attention à bien définir qui est le personnage principal et qui est le focalisateur.- Exercice 1:
Neowstix, sur un projet personnel : - Spoiler:
« Je t'aime, je serai toujours là pour toi ». De belles paroles innocentes, échangées entre deux amants. Les espoirs naissants d'un jeune couple, naïf. Enfin, bien trop souvent, à son goût, une seule des deux âmes était innocente. L'autre était un loup qui, une fois dans la bergerie, assouvissait ses envies primaires et bestiales, avant de repartir, détruisant les espoirs et les rêves d'une personnalité candide.
Ce soir encore, une nouvelle a besoin de son aide.
Un jeune homme cette fois-ci, abusé par un autre de deux ans son aîné. A nouveau, elle peut entendre les pleurs. Elles en a tant entendu dans sa vie d'immortelle qu'elle en ait venu à oublier les siens. Parfois elle le revoyait même. Il la regardait, sans rien dire et sans rien faire, alors que le démon arrachait son âme à la place de la sienne. Un sacrifice qu'elle avait pleinement consenti. Par amour.
Elle avait pensé que l'éternité en enfer serait le pire des supplices. Mais aucun mot ne put décrire son désarroi lorsque le démon lui montra une vision du monde mortel, un grand sourire aux lèvres. Il était à présent père de deux enfants, avec une autre qui, à quelques détails près, lui ressemblait comme deux gouttes d'eau.
Elle lui avait arraché le cœur.
La rumeur de la dame à la robe blanche et ensanglantée se répandit comme une traînée de poudre. Peu importe les époques ou les lieux, on murmurait son nom, on la suppliait pour se venger d'un mauvais amant.
Les pleurs se succédèrent, comme les noms et les visages. En échange de leur âme, elle emportait les mécréants qui avaient brisé leur innocence.
Les pleurs de ce soir ne sont pas différents des autres. Avec une attitude maternelle, elle pose sa main sur son dos, compatissante.
« Jonathan, qu'es-tu prêt à faire par amour ? »
Il lève la tête, et il regarde comme elle avait regardé le démon, le suppliant de la laisser retourner sur terre pour se venger. Le même regard. La même promesse.
« Je veux l'envoyer pourrir en enfer. »
Le contrat était établi. Elle déploie alors des ailes, pourpres, tirant sur le noir, prête à prendre son envol. Un nouveau cœur sera arraché ce soir.
Ainsi va la légende de Eileen la Crève-cœur.
Sylveon, sur Les Vents de l'Ozone : - Code:
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"ZBONK !" C'est en entendant ce bruit que Scarlet se réveilla. La petite Chamallot tourna les yeux et découvrit son origine. C'était encore un randonneur qui avait trébuché sur elle. Elle l'entendit à peine ronchonner, car elle était déjà en train de se rendormir. Elle connaissait la rengaine de toute façon. Elle savait bien qu'elle dormait au milieu du chemin menant au Mont Chimnée, et que ça dérengeait les passants, mais se déplacer lui demanderait une quantité d'efforts considérable, et c'était moins fatiguant pour elle de continuer à subir les colères des randonneurs. MeihB, sur un projet personnel : - Code:
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La couleur jaunâtre des murs de l’amphithéâtre baignée dans la pénombre de fin de journée aurait pu inspirer une profonde tristesse à Angélique si elle n’avait pas été occupée à lutter contre le sommeil. Le cours était presque terminé et elle pouvait déjà entendre ses amies discuter de leur sortie rituelle du vendredi soir auxquelles elle n’était plus invitée à force de se désister.
Elle bailla, levant paresseusement sa main qui esquissa un au revoir timide dans leur direction. Son sac ridiculement léger battait à rythme régulier le creux de son dos, les semelles en caoutchouc de ses chaussures couinaient sur le sol en PVC de la faculté. Au rythme de ces percussions saccadées, sa silhouette légèrement courbée se fraya un chemin dans les couloirs. Une fois dehors, les relents de fumée de cigarette embaumèrent l’air. Elle pressa le pas. Mimoze, sur En Noir et Rose : - Spoiler:
Les petits-déjeuners dominicaux avaient toujours été ses préférés. Quand elle travaillait encore, avant l'accident, c'était le seul jour de la semaine où elle pouvait se permettre de préparer une table complète. Quand on rentrait le dimanche matin dans la cuisine de Griselda, on était immédiatement enveloppé dans une atmosphère nostalgique, dans l'arôme du café fraîchement moulu et des biscottes luisantes de miel. Il ne manquait jamais rien que l'imagination ne puisse concevoir : même les croissants, dont la forme lunaire trahissait le manque de savoir-faire d'une mère d'Unys dans leur conception, étaient là. Qui resterait insensible à une telle débauche de sucreries ?
« Bonjour, mon chéri. » Comme à son habitude, elle s'approcha de son fils, resté dans l'entrée de la porte, dans son T-shirt bleu froissé. Dégagea sa tempe des mèches de cheveux. Déposa un baiser sur son front. Comme à son habitude, Ludwig ne manifesta pas le moindre intérêt à son contact. Elle en déduisit – non sans une pointe de déception, que les années passantes ne suffisaient pas à apaiser – que c'était ce qu'ils appelaient entre eux un Mauvais Jour. Inutile d'essayer de tirer de lui quoi que ce soit.
Ce qui ne l'empêcha pas d'essayer. « Viens, j'ai fait ta confiture préférée. Tu te souviens ? » Ludwig se laissa traîner docilement vers la table. Sa mère attendrait encore, désespérément, qu'un sourire de reconnaissance tire les traits de son petit garçon, au demeurant plus si petit. Si lui ne se souvenait pas – ne se souvenait jamais – Griselda, elle, se souviendrait. Des authentiques éclats de rire autour du petit-déjeuner dominical, il ne restait que ça.
Last, sur un projet personnel : - Code:
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Estelle fixe la vue du belvédère, assise sur l’unique banc du lieu. Depuis ce lieu, on peut apercevoir le mont Foré toucher le ciel de sa pointe enneigée. C’était un joli point de vue pour toute personne qui était de passage à Pavonnay.
Mais Estelle, elle avait vu ce paysage mainte et mainte fois quand elle était gamine. Elle a toujours vécu -sauf ces 7 dernières années- dans cette petite ville paumée du sud-ouest d’Unys, alors forcément qu’elle connaît ce panorama par cœur, elle peut même dire de quelle couleur est le ciel au crépuscule lorsqu’il neige sur Flocombe mais qu’il pleut sur Port-Yoneuve.
Estelle déteste ce panorama. Tout ce qu’elle souhaite, c’est se barrer de ce trou paumé et ainsi voir ce qu’Unys a de merveilleux à proposer, autrement qu’au travers d’un masque d’argent.
Mais hélas, les sanctions étaient formelles : à cause des événements d’il y a 3 ans, ni elle, ni sa mère ne peuvent quitter Pavonnay sans une excellente raison. Et partir à l’aventure n’en est pas une. Et ça fait bien chier Estelle. Exercice 2> Prenez une courte scène d'une de vos histoires en cours, et racontez ce que les autres personnages (ou un seul) font en même temps. Rappelons que, selon la narration en " flocon de neige ", l'intrigue principale a dû impacter ces personnages, même si ce ne sont pas les protagonistes. Le but est de " donner la parole " à des personnages secondaires, voire tertiaires. Vous avez le droit de faire un résumé de la scène choisie ou de la poster en entier avant l'exercice.- Exercice 2:
Stellar, sur Pokémon Azur : - Code:
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Scène choisie : Début de l'évacuation de Zancy
Léa, s’accrochant avec ses petites mains potelées à l’épaule de sa mère, était dans l’incompréhension la plus totale. Il y a cinq minutes encore, elle jouait avec ses peluches et son ponchiot, et ses parents préparaient tranquillement le repas du soir. Désormais, tout le monde courrait, hurlait, essayait de s’enfuir. Elle tourna sa tête, voyant le visage de son père, qui semblait très inquiet. Léa : Pôpa ? Son père lui fit alors un grand sourire, essayant de la protéger de la réalité de la situation. Puis, l’homme regarda son épouse, qui elle restait droite, tandis qu’elle courait, son enfant dans ses bras. Mais pourquoi tous ces gens courraient ? Pourquoi les bâtiments commençaient-il à s’effondrer, tel sa construction en lego ? Son petit cœur d’enfant ne pouvait le comprendre. Ou peut-être était-ce la bête qui leur faisaient peur ? Neowstix, sur un projet personnel : - Spoiler:
La notion de temps est une illusion dans les Enfers, il règne en permanence un ciel rouge, orange et noir qui n'indique jamais ni matin, ni soir, et personne ne vieillit. Mais comme les démons s'ennuient, ils décident quand même de calquer le temps de la Terre pour compter des jours imaginaires. Ainsi, comme à chaque nouvelle année qui démarre, c'est l'heure du départ de la comète. Tirée depuis le building de Satan lui-même, elle fera le tour de Pandémonium en un jour, marquant la première journée du nouveau calendrier.
C'est le moment où les démons sortent dans la rue, s'enivrent d'alcool, de sexe et de violence. On dit qu'un festival de la Comète n'est pas réussi s'il n'y a pas au moins mille morts dans l'intégralité de la capitale infernale. Les âmes damnées ripaillent et se massacrent joyeusement dans la joie et la bonne humeur, scandant les noms de la Trinité de L'impiété. On félicite Lucifer pour toutes les âmes mortelles torturées qui permettent de « chauffer les Enfers ». On remercie Lillith la Noire, mère de tous les Démons. Et enfin, on rend hommage à Satan, roi des crasses, Ministre du Sinistre, en se souhaitant une bonne année pleine d'horreurs.
La voilà. La comète passe dans le ciel, au dessus des toits du quartier. Pix se précipite, il écrase son nez et ses mains contre la fenêtre, et s'il avait été un peu plus costaud, il aurait pu briser le verre. Ses yeux brillent presque en contemplant la comète. Elle change de couleur, prenant successivement les sept couleurs de l'arc-en-ciel, ou couleurs des Péchés Capitaux, comme disent certains. Pix ne rate ce spectacle pour rien au monde, même s'il va rarement dans la rue pour participer au festival. Il n'a pas envie de tomber sur le gang de Géralt, qui a promis de lui « casser sa gueule d’efféminé s'il osait se montrer dans la rue ». Alors, il reste à regarde depuis sa chambre de bonne, sous le toit. Qu'elle est belle... Dans un geste enfantin, il caresse la vitre. Le petit cornu en a la certitude : cette comète est une promesse, le signe du renouveau, que quelque chose peut changer. Il veut y croire. Il a besoin d'y croire. Cette année sûrement, il se ferait de nouveaux amis.
La foule commence à se disperser, la Comète est restée quelques heures pour faire le tour du quartier. A présents fatigués, les démons rentrent chez eux se pieuter. A la terrasse d'un bar de rue, Rastignak reste seul, finissant une bouteille. La nouvelle année ? Quelle bonne blague... « Une bonne blague de merde, même ! » Il hurle cette dernière pensée, jetant sa bouteille à moitié vide contre un mur. « Bordel Rastignak ! Je te la facture celle-là, on voit que c'est pas toi qui nettoie après ! » lui hurle le gérant. « Ta gueule, Bob ! Tu v-vas faire croire à personne que quelqu'un nettoie ton bar de merde qui pue la... la gerbe ! » Il retient un rot en finissant cette phrase. La tavernier ne dit rien, il se contente de jurer dans sa barbe. Tous les habitants du quartier savent très bien que Rastignak est un démon simple, mais il a ses humeurs lorsque vient le festival de la Comète. Qui peut lui en vouloir ? C'est se rappeler qu'on est en Enfer pour un an de plus. C'est du moins ce que tout le monde se dit.
Car le vrai problème du binoclard se trouve dans un écrin qu'il tient dans le creux de sa main. Un écrin qui contient une bague. Une bague qu'il n'a pas réussi, pendant une année encore, à offrir à l'élu de son cœur. Une année encore probablement à attendre, à être trop timide, avant de revenir dans ce même bar, à cette même table, pour boire à nouveau. Rastignak sanglote dans son vomi.
« Vous avez raté le passage de la Comète, Monsieur... » Azmégor ne prend même pas la peine de lever les yeux, et il continue de rédiger son rapport. « Ce n'est qu'une comète, Gabriel. Il en passera une autre dans un an. Ce rapport, lui, ne peut pas attendre une année. Mais vous pouvez renter chez vous, je finirai seul. Profitez de la « journée ». » Son secrétaire n'ajoute pas un mot, il incline légèrement la tête avant de sortir du bureau. Lorsqu'il est seul, le chef des Capitaux peut enfin relever la tête. Maudite compta. Il perd un temps précieux à remplir des dossiers pour maintenir sa compagnie à flot, et il faudrait qu'il regarde une comète ? Ce festival est bon pour le petit peuple. Les démons de rang inférieurs qui croient qu'elle annonce un changement, ou quelque chose dans ce style. Quelles futilités, quelle bêtise. Comment peut-on mettre son avenir entre les mains d'une simple boule de feu envoyée par Satan ? Comment lui accorder le moindre crédit ? Aurait-il fallu qu'il soit là, devant ses vitres, à l'attendre ? La contempler alors qu'elle passe, lever sa main, la paume ouverte vers le plafond, et la refermer pour faire mine de la réduire en miettes ? Balivernes. Le future se conquière grâce au travail et au talent, et il est grand temps que tout l'Enfer se souvienne de cette dure réalité.
Mimoze, sur Aswium : - Spoiler:
Contexte : Wabi, le héros, vient de vaincre Silver à la Tour Chétiflor et de réactiver une des Ho du Pokémon gardien de Johto (Ho-Oh). Yuheun est l'amie d'enfance (auto-proclamée) de Wabi (basiquement, Célesta).
Quand c'était arrivé, Yuheun était en train de se laver les mains.
Il y avait certainement des choses plus glamour à faire quand quelqu'un, en l'occurrence votre meilleur ami, changeait le cours de l'histoire. Mais elle avait passé la journée, comme les jours qui avaient précédé, à aider sa mère à nettoyer les dégâts de la dernière pluie de cendres ; et la cendre avait la fâcheuse tendance à lui faire des callosités brûlantes au bout des doigts, que seul un long rinçage à l'eau claire apaisait. Et c'était à ce moment-là de sa journée qu'elle l'avait sentie, comme tous les autres Premiers. Le siphon avala ses pensées en même temps que les bulles de savon.
Dorothy ne l'avait pas sentie directement, mais sentie la tension soudaine dans le corps de sa Dresseuse ; aussitôt elle s'agita, un grondement sourd, pareil à celui d'une cascade, remontant dans sa gorge.
Yuheun tenta de l'apaiser. « Hey, du calme, Dorothy. » Une main moite vint aplatir sa tête contre le sol. « Tout va bien. » Cela sembla fonctionner, même si la queue en pendule trahissait encore la nervosité de la Crocrodil.
La Dresseuse prit le temps de s'essuyer les mains. « Oui, tout va bien, » répéta-t-elle, davantage pour elle-même cette fois. « De toute façon, ça ne peut pas être pire qu'avant ... » Sous la serviette, elle enfila de nouveau son sourire sur ses lèvres, celui que son ami appelait son sourire de toc. Continuer à jouer les aides fidèles. Ne pas trahir son rôle de Première.
Wabi puisse-t-il être responsable du réveil du Samjoh, la colère du dieu n'était rien face à l'impatience de sa mère.
Exercice 3> Que ce serait-il passé si, à un moment de l'histoire, le protagoniste avait choisi de faire autre chose ? Voici le moment de tester un petit flashforward : racontez la fin de l'histoire (où le moment où vous êtes arrêté dans votre histoire), si ce moment avait changé.- Exercice 3:
Sylveon, sur Les Vents de l'Ozone : - Code:
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Assis sur le trône du maître de la Ligue, Eevee contemplait l'île d'Eternara, en sirotant sa coupe de champagne. "Hahahaha ! C'est fou à quel point j'ai atteint le sommet facilement. Et c'est grâce à toi, Ridley !" Et sur ces mots, le jeune dresseur trinqua avec son Ptéra. "C'est sûr que personne m'a résisté. On a battu tous les champions super facilement. - Eh, j'ai fait un rêve l'autre nuit, ou tu étais mort super bêtement au début de mon voyage parce que j'avais oublié mes règles. C'est ridicule, non ? - On est bien d'accord, hahahaha ! Allez, maintenant, il est temps de lancer notre projet secret de domination du monde !" Quelques mois plus tard débuta l'apocalypse qui anéantit l'humanité. Mimoze, sur En Camaïeu de Rose : - Spoiler:
Nikolaï observa d'un œil clinique Kyurem, prisonnier de sa capsule. Le corps du dragon semblait avoir perdu le peu de volonté primitive qu'il eusse conservée. Oh, c'était quelque chose de subtil – quelque chose d'instinctif, aurait-il dit, s'il croyait à la validité scientifique d'un tel constat. Non, la chose subtile était cet œil sans éclat, qui avait cessé de suivre les va-et-vient des sbires de la frégate ; et une respiration lente, si lente, à peine capable de soulever son propre estomac, qu'il semblait mort. Vraiment mort.
Le scientifique ne cacha pas un froncement de sourcils, l'inquiétude que l'état de Kyurem lui apportait : aurait-il encore assez d'énergie pour invoquer une tempête glacière ? Serait-il encore capable de reformer le Dragon Originel ?
Il repensa un instant aux recherches qu'il avait effectué avec Ghetis, quand ils étaient encore un professeur et son étudiant, quand ils étaient des hommes raisonnables. Sur l'existence de celui que les habitants de l'actual Désert Délassant, désignaient par le Nkt ; et les habitants des Abysses, par l'Alphan. Sur l'existence du troisième Héros d'Unys. Si la théorie était exacte – et s'il n'avait jamais eu le moindre doute, la moindre curiosité, il n'aurait jamais accepté de suivre Ghetis – alors quelque chose devait être arrivé à ce Héros.
Une fois arrivé à cette conclusion, une seule personne s'imposa dans son esprit. L'idée lui inspira un drôle de sentiment, si lointain, si enfantin qu'il ne savait plus le nommer. De la peine, peut-être ? Mais ...
« Marto-Poing ! » Tawny tourna un œil réprobateur, alors que son bras barrait à peine la puissante Tornade du Pyrax. Mais son Dresseur ne se laissa pas démonter pour autant. « Allez ! Il ne peut rien te faire s'il est par terre ! Il ne sait pas voler ! » Ainsi fut-il : il leva son poing immense par-dessus sa tête, prêt à frapper l'adversaire.
Mais le Pyrax réussit l'improbable : le vent fit basculer le Roitiflam en arrière. Complètement exposé à la prochaine attaque, le jeune Dresseur n'eut que le temps de voir, avec un mélange de peur et de fascination, les six ailes de la netjeret se parer d'or, tel un antique soleil.
Il n'aurait plus l'occasion d'affronter un second dieu.
… Mais Mélis était bien le genre de Dresseur à jouer avec le feu, se dit Nikolaï à regret, se détournant de la vision pitoyable de Kyurem. Mélis avait été, dès leur première rencontre, le meilleur candidat pour incarner le Héros ; s'il n'était plus là, s'il était …
Il n'avait plus qu'à poursuivre le plan conçu par Ghetis, et espérer que ça fonctionne.
Contexte : Dans En Camaïeu de Rose, Mélis capture un Pyrax avec succès. Et si Mélis avait été grièvement blessé par le Pyrax, et donc incapable d'empêcher Nikolaï et la Neo Team Plasma d'agir ?
Exercice 4> Le héros ne commence son voyage que lorsqu'il reçoit son appel à l'aventure. Le problème : le héros ne veut pas partir à l'aventure. Quelle motivation pourrait convaincre le héros à quitter son monde ? Et qui serait son guide dans l'" autre monde " ?(Je rappelle que l'autre monde abordé par Campbell est aussi bien littéral que métaphorique, donc ça peut juste être un autre pays, par exemple.) - Exercice 4:
Neowstix, sur un projet personnel : - Spoiler:
Qu'est-ce qui est pire qu'atterrir en Enfer ? Sûrement atterrir en Enfer, manquer de se faire tuer de peu, se faire sauver par des drôles de types, et enfin finir dans une sorte d'entrepôt pourri et désaffecté avec les dits drôles de types. Assis sur sa petite chaise, il balaie la petite assemblée du regard, tentant de se rappeler de chaque nom.
Il y a Pix, une espèce de... d'homme avec des cornes, et des oreilles de chacal. Il partage ce trait avec Rastignak, bien que ce dernier ait des plumes de chouette. Si Rastignak le toise de haut, presque avec mépris, et semble plus intéressé par l'idée de se barrer d'ici, Pix semble nerveux, comme s'il retenait son souffle, et est prêt à exploser. Après eux, il y a Isodora, la drôle de fill à la peau grise et aux cheveux noirs qui lui cachent un œil. Elle semble être vénère tout le temps, et prêt à cogner quelqu'un. Le personnage cliché toujours en colère de la bande, en somme. Et enfin, le seul de la bande qui soit un tant soit peu « normal », Crassus. Le jeune homme fait à peine la vingtaine, et il porte un costume avec cravate. Seules ses cornes et ses longues oreilles trahissent sa nature démoniaque. Assis sur un canapé miteux et éventré par endroit, il a une jambe tranquillement posée sur l'autre, savourant être un thé dans une tasse bien plus propre que l'entièreté de l'entrepôt.
« Alors, as-tu eu le temps de réfléchir à notre proposition ? » Lui demande celui qu'ils appellent « démon issu de l'orgueil ».
Pix semble être le seul vraiment intéressé, il se ronge les ongles, attendant la réponse du nouveau venu. Il soupire.
« Ok, déjà... Ne le prenez pas mal, mais vous êtes tous assez tarés. Je l'ai vu à la façon dont vous avez massacré ces gars dans la rue. »
Les images du combat lui reviennent en tête. Isodora s'était littéralement servi d'un de leurs agresseurs pour frapper les autres, en hurlant telle une évadée de l'asile.
« Je ne sais pas si je serai vraiment en sécurité avec vous. »
Pix s'avance vivement, poussant un couinement et ouvre la bouche, « Mais... », avant de s'arrêter. Crassus n'a même pas besoin de se tourner vers lui, et une main autoritaire de sa part est suffisante pour lui imposer de s'arrêter là, il gère ça.
« Parce que tu étais en sécurité, seul ? De mémoire, ces voyous étaient sur le point d'exposer tes intestins au grand air... » De manière théâtrale, Crassus fait mine d'être plongé dans une profond réflexion, pour mieux se moquer de son interlocuteur.
Et ça marche, car il est piqué au vif. Ça fait ricaner Rastignak. Isadora se contente de marmonner un « Pendejo igrato » audible par tous. Le rouge lui monte aux joues.
« De toute façon. Je n'ai pas envie de m'établir ici. Je compte rentrer chez moi le plus tôt possible. »
Un silence de plomb accueille ses paroles. Avant qu'Isadora et Rastignak n'éclatent de rire. Pix passe de l'un à l'autre, paniqué, tentant de les raisonner. Alors, il se sent à la fois stupide, et en colère. Qu'est-ce qu'il a dit de si drôle ?
Quelque chose qu'il n'aurait jamais cru possible se réalise alors sous ses yeux. Crassus lève son poing, qui grossit alors de manière plus que disproportionnée, ses ongles deviennent de véritables griffes, le tout entouré d'une sorte de halo d'ombres. Il l'abat de manière sentencieuse, couvrant ainsi les bruits. Le silence est retombé au même moment que le poing.
« Chers associés et co-fondateurs, je vous en prie. Notre invité doit être à sa première semaine ici, et il a besoin d'un peu... de temps d'adaptation, quant à sa nouvelle condition... »
Mais comme l'autre sur sa petite chaise ne répond rien, l'élégant démon reprend la parole.
« Hé bien, as-tu déjà été mis au courant de ta nouvelle condition ? Quelqu'un a forcément dû te le dire. »
« Quoi ? Que je suis en Enfer, ou quelque chose du genre ? Oui, on me l'a dit, merci. Mais il doit y avoir une erreur, c'est tout. Je ne peux pas être mort, j'étais... J'étais... »
Il est incapable de continuer cette phrase. Son ventre se noue. Il doit vérifier quelque chose.
« Vous... Vous rappelez tous de la manière dont vous êtes morts, vous ? »
Là, même Crassus quitte son détachement pour échanger des regards intrigués avec tous les autres. Cette fois, personne n'ose se moquer, et tous se contentent de faire « oui » de la tête, gravement. Sa gorge se noue. C'est comme l'autre démon qui l'avait abordé lorsqu'il s'est réveillé au beau milieu de la rue. Il est une anomalie, ici, en Enfer, qui n'a aucun souvenir de sa vie de mortel ou de sa mort. Sans qu'il s'en rende compte, les larmes coulent. Il ne s'attend pas à ce que ce spectacle apitoie des démons, mais à sa grande surprise, personne ne dit rien. Ils ont vraiment l'air gêné de se retrouver face à un amnésique, ce doit être une grande première.
Crassus se lève finalement de son « trône » et se dirige tranquillement vers lui. Il pose une main compatissante sur son épaule.
« Toutes mes condoléances, mais tu es décédé. Même si tu es le premier cas d'amnésie que je rencontre, la mort ne fait jamais d'erreur. Personne ne revient en arrière une fois le Portail franchis, j'en suis sincèrement désolé. »
Un ton mielleux pour annoncer des paroles dures, mais vraies. Il doit se faire à la réalité et laisser derrière lui cet idéal illusoire. Personne ne défait la mort. Cette pensée lui donne un haut le cœur, et il hoquette, provoquant plus de larmes.
« Tu es seul, tu n'as rien ni personne ici, et pire encore. Tu ne sais même pas qui tu es, et pourquoi tu es là. Tu pourrais être poursuivi par un Duc, responsable de ta mort charnelle, et selon les circonstances de ton trépas, il pourrait vouloir finir le travail ici. Tu ne peux pas rester seul. »
A quoi d'autre peut-il se raccrocher ? Il reste suspendu aux lèvres de Crassus. Il lui semble que l'élégant démon est sincère et il lui apparaît comme bienveillant.
Pour le démon de l'orgueil, il s'agit simplement d'un discours basique, le même qu'il va adresser à un potentiel « client » pour gagner sa confiance avant d'arriver au point fatidique de la question du paiement.
« Nous ne t'avons peut être pas fait la meilleure des premières impressions... Mais notre compagnie peut être un vrai point de départ pour toi. Et pour nous, qu'une Goule fraîchement arrivée en Enfer nous rejoigne et grimpe les échelons infernaux nous fournirait une bonne image. Nous deviendrons encore plus grand, plus nombreux... Pas vrai ? »
Il se retourne vers les trois autres, les invitant à témoigner. Pix essuie une larme de fierté qui commence à couler, hochant vivement de la tête. Rastignak se contente d'un « J'imagine », Isadora d'un enthousiaste « Tant qu'on peut taper sur quelqu'un pour y arriver ».
Il relève la tête, toujours sur sa petite chaise. Il les contemple chacun sous un jour nouveau. Pix et son côté papa poule. Rastignak le grognon, qui s'avère être un véritable puits de science. Isadora qui a tenté de le rassurer avant la réunion, a un certain côté « grande sœur », malgré son sang chaud. Et Crassus, qui pour la jeune Goule, apparaît avec une véritable auréole de lumière métaphorique, avec son charisme et la puissance dont il fait preuve.
En parlant de ça, un doute persiste.
« Attendez... Vous avez dit que quelqu'un pouvait en avoir après moi... ça ne vous dérange pas de m'avoir à vos côtés ? »
Crassus s'esclaffe, un rire sincère et cristallin.
« Ne t'inquiète pas pour ça. Isadora et moi-même sommes des Ducs, de par notre naissance. Si quelqu'un nous cherche des noises, il y laissera quelques plumes. »
De par leur naissance ? Mais il n'ose rien dire à se sujet.
« D'accord... Ouais, ok ! J'accepte ! »
Les paroles du démon ont fini par le convaincre. Le premier, et le seul, à se précipiter vers lui pour le prendre dans ses bras est Pix. Isadora se contente d'un coup de poing amical dans l'épaule, amicale seulement dans l'intention, parce que le coup lui arrache un cri de douleur. Même Rastignak lui donne une poignée de main.
Trop occupé avec les trois autres, il ne voit pas le sourire satisfait et facétieux se dessiner sur le visage de Crassus. L'élégant démon claque des doigts, et une feuille de papier, jaunie par les ans, et déchirée par endroit, se matérialise avec une plume d'oie.
« Ne t'inquiète pas, il s'agit d'un simple contrat d'embauche pour notre compagnie. Signe simplement de ton nom. »
Il s'empare de la plume et se rapproche pour inscrire son nom sur la feuille, mais...
« Je ne me souviens pas de mon nom... »
Crassus envoie la remarque au loin en haussant des épaules.
« Alors, à toi de t'en choisir un nouveau. C'est une pratique courante chez les démons de prendre un nouveau nom, ou même un nom de scène une fois qu'ils arrivent ici. Tant que c'est toi qui l'inscris... »
Il réfléchit. C'est vraiment bizarre, d'être amnésique. Il ne se rappelle pas de qui il est, ni de son nom, mais il se rappelle d'histoires d'informations qu'il a appris. Comment ? Là il l'ignore. Il se rappelle de mythologies, grecque, égyptienne, nordique, d'informations sur la Bible, ou d'autres contes populaires qui lui fournissent une liste de noms. Finalement, il signe avec quelque chose de plus sobre.
« Bienvenue chez nous... Vincent. » Crassus enroule le parchemin après une relecture, et le fait disparaître tout aussi soudainement. « Notre petite compagnie se nomme « Fiends and Foes », j'espère que tu te plairas parmi nous. »
Les autres vont vouloir faire la fête, après tout, tous les prétextes sont bons pour faire de vilaines chose, surtout en Enfer. Crassus les laisse embarquer Vincent vers le bar le plus proche, promettant qu'il viendrait après avoir réglé quelques détails.
Une fois laissé seul, il peut se diriger tranquillement, d'un pas rythmé, presque militaire, vers le fond de l'entrepôt, là où s'il assigné son propre bureau. C'est là que, derrière un tableau représentant Lillith la Noire que se trouve son coffre-fort personnel. Voyons... Trois sur la droite... Deux sur la gauche... On revient à droite et... Le mécanisme cède dans un cliquetis métallique. La porte s'ouvre sur ses trésors personnels. Il n'a pas été très honnête avec « Vincent ». Personne n'a besoin de signer un contrat de travail. On est en Enfer, que diable. Mais ce pacte pourrait s'avérer très précieux à l'avenir. Il glisse le parchemin à l'abri du monde extérieur avant de refermer.
Il tire alors le bas de son costume, s'assurant qu'il n'a pas le moindre pli. Bien, il est temps de sortir s'amuser à son tour. L'avenir s'annonce très prometteur, et cette perspective lui arrache à nouveau un sourire amusé.
Merci à tous les participants ! Peut-être pas d'atelier à proprement dit le mois prochain mais une préparation au NaNoWriMo qui approche ! Qu'est-ce que donc que ceci ?Et comme d'habitude, j'espère que vous aurez plaisir à lire les projets ! |
| | | Mimoze
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| Sujet: Re: Le Writing Camp Mer 14 Oct 2020 - 11:14 | |
| ATELIER ÉCRITURE N°4 Samedi 17 octobre à partir de 10 heures, pendant 24 heures Deux thématiques se tirent la bourre : les points de vue et les langues et langages. Si ça vous intéresse, rejoignez le serveur et votez pour le thème qui vous intéresse ! Et en guise de mise en bouche ... Les points de vue Les langues et langages |
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| Sujet: Re: Le Writing Camp Mer 4 Nov 2020 - 11:36 | |
| ATELIER ÉCRITURE N°4 Les projets (très en retard je suis indigne désolée maman) Discussion initiale- Discussion initiale :
Lorsque vous écrivez, est-ce que vous choisissez " consciemment " d'utiliser un point de vue, ou c'est " naturel " (YOLO) ?Neowstixyollo brrr brrrr après là j'écris un nuz sur NB où je veux essayer un truc que j'ai jamais fait deux héros, deux pdv donc je vais devoir écrire le ressenti de chacun pour qu'aucun des deux ne soit délaissé MimozeDonc en général tu restes sur un point de vue interne avec un seul focal (un seul perso, tout le temps) ? Neowstixalors j'ai toujours eu du mal entre différencier narrateur et focal, même si je comprends sur papier MimozeIl faut imaginer le point de vue comme une petite caméra. La caméra suit le focalisateur (ou les focalisateurs, dans un pdv omniscient), et à la première personne, c'est comme si c'était le perso lui-même qui tenait la caméra. Neowstixalors c'est moi qui tient la caméra sur mon personnage, sans dévoiler plus qu'il n'en sait après des fois je me perds parce que j'ai envie d'ajouter du wolrd building et je quitte le point de vue personnage :v genre "bon là il mange une glace et... OH REGARDEZ CE CLOCHER QUI A ETE RECONSTRUIT PARCE QU IL A ETE DETRUIT PENDANT LA GUERRE" genre j'ai mon univers, et j'ai juste envie de le balancer au public parce que j'ai mis du coeur à l'imaginer SylveonMes nuz suivent globalement le pdv du protagoniste, avec parfois des petites scènes qui se passent en dehors. Typiquement, à la fin de mon chapitre à Cimetronelle, on a Pierre qui a au téléphone une conversation mystérieuse, le tout bien loin des yeux de Eevee Tu pourrais l'introduire de manière plus subtile, genre que c'est écrit sur une plaque devant le clocher. MimozeSi ton personnage ne sait pas que ce clocher a été reconstruit pendant la guerre, c'est effectivement omniscient. Ce qui n'est pas un problème en soi, souvent le pdv omniscient c'est associé à un narrateur un peu divin, alors que c'est pas forcément le cas. Même dans un point de vue interne à la première personne, ça peut marcher, si tant est que le narrateur raconte après les faits une information qu'il a appris plus tard. (Après ça implique d'avoir une structure d'histoire en béton armé.) Genre ... " Mon attention a été alors attiré par le clocher. Je ne savais pas pourquoi, à l'époque ; j'appris plus tard qu'il avait dû être reconstruit après la guerre, la même qui " (j'improvise une raison ok) " avait chassé mon père du pays. Le père que je cherchais alors. " StellarPour ma part, on est plus sur du yolo total. Le narrateur ? J'imagine qu'il est omniscient, car il sait tout ce qu'il se passe en gros, c'est dieu mais c'est un personnage à part entière dans l'histoire, que je développerai à la toute fi Ryikoquand je commencais a ecrire je le faisais un peu a l'instinct, et j'avais tendance a allez d'office a la troisieme personne en mode omniscient, mais maintenant je choisi consciemment notamment parceque j'ai appris bien connaitre mes perso et maitenant je connais leurs "voix" par coeur donc je peut plus m'amuser avec Last Dreamje vais encore prendre Code:Unys comme exemple, pour la protag, je me suis dit "est-ce que je veux raconter à travers "ses" yeux ou à travers le regard de quelqu'un qui en sait peut-être plus." J'ai choisi "à travers ses yeux à elle" parce que du coup le lecteur voit avec elle. Ryikoperso sur mon nuz actuellement, je tente un truc ou le point de vue est pas forcement le même en fonction de la scène. comme j'ai pas un seul perso principal mais plus une equipe, je change en fonction de qui est actif dans la scène. c'est ni un point de vue restraint a un seul personnage ni un point de vue omnisient MimozeC'est ce que j'ai fait aussi sur ENER / ECDR, et ce que je fais sur ma fic Sonic (enfin, quand je bosse dessus, L O L). Le point de vue d'Aswium, seulement au début (pour l'instant) mais sinon il est restreint à Wabi. Avec le recul, est-ce que vous trouvez des inconvénients (puisqu'on a parlé des avantages) à certains points de vue, qui vous font dire " Non, ça, je ne l'utiliserai pas " ?Last Dreamj'aime pas le pdv externe [...] j'ai l'impression que c'est un pdv où le narrateur lui même est pas dans l'intrigue, genre le narrateur omniscient il sait des choses que le protagoniste ne sait pas, et que le lecteur finit par savoir, mais le narrateur externe il s'en fout de ce qu'il se passe, il est là, il est payé, il dit ce qu'il voit Neowstixc'est juste que tu n'as pas accès aux pensées ou émotions des personnages c'est ça ? MimozeTypiquement c'est plus souvent réservé aux biographies et aux romans historiques, où tu es censé garder une certaine " objectivité " dans le récit. Je vais aller enfoncer une porte mais est-ce que je suis la seule qui a un peu de mal avec la narration à la première personne ? [Plus l'écrire que le lire, mais les deux.] Neowstixcomme je vous l'ai dit j'aime balancer trop de détails j'aurai l'impression d'être limité Last Dreamà l'écrire en revanche, je dois admettre que, même si je me dis "ouais c'est bien", j'ai quand même l'impression de me foutre une épine dans le pied Ryikoouais perso a long terme c'est un format que je trouve tres limité mais en meme temps j'aime bien le point de vue a la premiere personne parceque ca te donne vraiment access au ressentit du personnage Neowstixje vais être l'avocat de la controverse, mais un point de vue à la troisième personne peut aussi faire le café Mimoze dans un "je" c'est possible d'avoir un focus différent du personnage du coup ? MimozeBah tu peux avoir plusieurs " Je " oui J'allais dire " C'est rare " mais ça doit pas l'être tant que, je me souviens d'un bouquin qui est sorti dans la période Twilight où tu avais le point de vue de l'héroïne et le point de vue du petit ami loup-garou Retrouvé après la référence du livre en question : Frisson, de Maggie Stiefvater. Ryikoen fait je trouve qu'un point de vue a la premiere personne a vraiment de l'interet si il est tourner a la phoenix wright. j'ai du mal a le mettre en mots mais globalement dans la saga quand ils se mettent a changer de personnage principal tu te rend vraiment compte que ca change quelque chose sur la perseption que ta du personnage MimozeAce Attorney c'est première personne, donc tu vois de temps en temps les pensées du protagoniste (Phoenix Wright avocat de la défense de son état). Et rarement mais ça arrive (+ Apollo Justice) tu prends le contrôle de quelqu'un d'autre, donc tu es " coupé " des pensées de Phoenix. Comme tu n'as pas les pensées de Phoenix, tu prends plus un point de vue extérieur, dans le sens que tu vois comment Phoenix est sans savoir ce qu'il pense pour " justifier " ses actions. Ryikoen fait je crois que j'arrive a mettre le doit sur ce que je voulais dire. en fait la naration interne de phoenix, ta access a ses doute, chose que les autres personnage autours de lui ne vois pas, et aussi des commentaire un peu sinique ou narquoi. ce qui en quelque sorte nous fait ressentir de l'empatie pour le personnage. c'est pas juste une coquille vide pour le jouer comme d'autre VN peuvent le faire en fait je pense que c'est ca qui fait que je trouve que la naration a la premiere personne a un interet different d'un point de vue a la troisieme personne, parceque dire ce que le personnage ressent et "voir" le personnage ressentir les chose en direct c'est pas pareil apres je considere quand meme le point de vue comme ultra restraint, et meme les jeu AA l'on plus ou moins compris vue que au fil des opus ils on fini par faire changer de point de vue en fait a moins que se soit une histoire tres focaliser sur son personnage principal un point de vue a la premiere personne ca a plus de desaventage qu'untre chose MimozeC'est sûrement pour ça que c'est très utilisé en romance et romans jeunes adultes. Ryikomon deuxieme nuz j'ai prevue de le faire a la premiere personne. mais tres vite je me suis rendu compte que pour un nuz comme je les fait ca allais etre ultra coton de resté bloquer sur un seule point de vue. du coup j'ai tres vite developper l'idée de changer de point de vue a chaque chapitre, mais faire ca sa implique de ultra bien connaitre ses perso MimozeLe point de vue omniscient a quand même cette " facilité " (je dis ça en tant que membre du club des omniscients, la moitié du temps, quand j'expérimente pas des trucs débiles comme la deuxième personne x) ) de ne pas avoir à se soucier de quel(s) perso(s) sait / savent quoi à un moment donné, vu que le narrateur sait tout. Après la difficulté c'est de ne pas trop en dire, on en revient à " Quelles sont les informations que le lecteur a besoin de savoir, et quelles sont les informations dont objectivement on s'en fiche ", et je dis ça en ayant ce souci, j'aime aussi flex mon world building mais le lecteur a une capacité d'impression des infos limitée. Ryikoperso je suis a la base une auteur de theatre, et je suis une malade mentale quand il sagit d'ecriture de perso, donc c'est pas temps que ca compliquer pour moi de bien connaitre mes perso la partie la plus dur ca sera plutot de separer leur presentation externe et interne, un peu a la ace attorney perso mon worldbuilding j'aime le disperser de facon organique a travers les dialogue si aucun des perso present ne devrais avoir cette info, alors le lecteur non plus MimozeQu'en disent nos autres amis de l'omniscience ? Last Dreamje me dis qu'avec des infos que sait le lecteur mais que le protagoniste ne sait pas, ça améliore les situations en mode "NON VA PAS LA C'EST UN PIEGE LES MECHANTS ONT DISCUTER DE CA YA DEUX MINUTES DANS LA SCENE D'AVANT" j'aimerai bine intégrer ça pour Code:Unys des petits passages en début ou fin de chapitre Ryikobah pour ca c'est simple, je donne les information avec un autre personnage qui n'est pas lier au groupe principal Comme vous avez tous plus ou moins répondu " YOLO " ou " J'ai choisi mais en cinq secondes " quels seraient les facteurs qui vous décideraient à sortir de votre zone de confort et donc un autre point de vue ? Sachant que certains points de vue sont associés à des genres différents (par exemple l'externe comme on a dit tout à l'heure).Neowstixmême si c'est "utilisé" pour des "formes" ou des codes, dans ce cadre précis je n'estime pas vraiment que ça créé un vrai effet. Fin c'est personnel mais comme j'ai dit à Ryiko je trouve que tu peux faire ça même avec du il maintenant si tu me dis "première personne pdv interner" permet comme dans les "dix petits nègres" d'avoir les pensées du tueur sans qu'on puisse savoir qui c'est, et que ça ajoute un vrai truc, du suspens, alors là, je signe Je pense au passage où on a le droit à des "je" de tous les invités piégés sur l'île et qui se jugent les uns les autres et on à la pensée du tueur en je qui se demande qui il va tuer ensuite et sans qu'on révèle qui c'est du coup L'oeuvre d'Agatha Christie a été rebaptisée " Ils étaient dix " cet été. Last DreamDe base je pense pas avoir de zone de confort, ça va dépendre du protagoniste je suppose ? J'aurai plus tendance à prendre un point de vue omniscient pour un personnage qui a des trucs à cachés aux lecteurs, là où un point de vue interne conviendrait à un protagoniste qui, quand tu le vois, t'as pas l'impression qu'il cache quelque chose Ca m'amène bien à ma question suivante : est-ce que votre narrateur dit toujours la vérité ?StellarYa Neowstixsi ma narration rapporte un élément faux, parce que voulu comme faux par un personnage, juste pour rapporter alors ce sera faux :v mais non je vais pas m'amuser à mentir au lecteur pour un plot twist SylveonCa dépend. Est-ce que "ne pas tout dire afin d'augmenter le drama", ça compte comme un mensonge ? MimozeAlors quand je parle de mensonge ça peut être directement dire quelque chose de faux ou mensonge par omission, genre le narrateur dissimule une information qui est en fait capitale. SylveonOui, ça lui arrive, en effet. RyikoBah si c'est un point de vue a la première personne. Pas forcément. La façon d'on on fait mentir le narrateur ca dépend du contexte. Mais globalement pour moi c'est une façon de pas donné toute les info au lecteur L'omission c'est ce qu'il a de plus courant parceque c'est ce qu'il y a de plus organique a inclure dans une histoire. Mais pas forcément. Si un personnage a des raison de ne pas vouloir révélé une information sa serais logique de le faire mentir (J'ai aussi lancé à ce moment-là cette ressource pour choisir son point de vue en fonction du genre.)MimozeJe testerai bien un narrateur menteur une fois. Le mindf**k que ça peut être pour un lecteur, même si j'ai un peu peur que ça soit vite trop confus. Je reste en général sur les appels et les omissions aussi. RyikoFaut faire gaffe avec un narrateur menteur parceque ça peut facilement devenir frustrante pour le lecteur qui fini par plus faire confiance a ce qu'on lui dit On a pas parlé de ça mais j'y pense parce que j'ai des éclairs de génie (si si) : opinion sur des narrateurs non-humains ? Par exemple dans son Nuzlocke Thunungu a As, mais de manière générale, un narrateur animal ou même personnifié, votre avis ? Ça vous arrive de le faire ou pas du tout, et pourquoi ?Last Dreamj'ai pas plus d'avis que ça, perso ça donne un point de vue différent à la scène MimozeAlors je réponds à ma propre question mais je trouve ça très intéressant parce que ça permet aussi d'avoir les actions d'un personnage sous un set de valeurs forcément différent, par exemple admettons que le narrateur soit un loup : il voit deux ploucs paumés dans la forêt, lui a forcément plus en tête sa survie et va frame comme " illogique " des actions empathiques qui feraient sens avec un pdv humain (genre prêter une veste pour que l'autre ait pas froid, à son détriment). (On peut le faire aussi avec des personnages humains mais c'est plus rare me semble-t-il.) Même si je pense que pour que ce soit maîtrisé il faut aussi adopter un champ lexical particulier, voire une syntaxe, et bien définir les valeurs propres à chaque " espèce " dans l'histoire. Objectivement c'est probablement un truc qui n'est pas vraiment passé à l'époque où j'ai écrit ENER, où les pdv principaux sont ceux de l'équipe. Et avec les Pokémon on a forcément un certain degré d'humanisation qu'on a pas dans les espèces animales IRL. Last Dream... comme dans la Guerre des Clans ? Jeu pour reconnaître les gens de votre génération : à quel cycle vous avez décroché ? JojoelleHa c'est qqchose que je fais parfois. D'ailleurs j'avais écrit avec le point de vue d'un banc pour un texte qui est sur le forum (le premier "Il était une fois..."). Perso j'aime bien parce que ça amène des choses rigolotes, le décalage entre ce qu'on connaît et ce que le narrateur connaît... On entre un peu dans un univers particulier, c'est ce qui me plaît. L'occasion de donner l'impression d'un conte naïf par exemple. Je rêve de faire une histoire avec des meubles vivants... Exercice 1> Une scène, trois narrateurs. Ecrivez la même courte scène avec trois personnages différents : un personnage narrateur interne (" Je "), un personnage narrateur externe (" Il ") et un narrateur omniscient qui sait des choses mystérieuses en-dehors de la scène ...- Exercice 1:
Neowstix, sur un projet personnel : - Spoiler:
« Bon alors, tu le fauches, ou je le fauche ? »
Pix et Vincent se regardaient, chacun priant pour que l'autre se dévoue pour faire s'abattre la sentence sur l'homme ligoté et bâillonné.
« Je n'ai aucune envie de faire ! » Je m'insurge. Pix n'a qu'à le faire, c'est un vrai démon, non ? Lui il est en enfer pour les mauvaises actions qu'il a commises, le poussant à vendre son âme à un autre démon. Ou un truc du genre, je ne suis pas sûr d'avoir tout bien compris. Mais moi j'ai un espoir, je suis sûr que je peux encore trouver une solution.
Pix paniquait de plus en plus, il ne sentait vraiment pas bien. Son déjeuner était en train de rencontrer son petit-déjeuner dans son estomac, et il n'appréciait pas ça du tout. « Parce que tu crois que j'en ai envie, moi ? » Vincent le regardait comme comme s'il était un fou furieux, à refuser de le faire.
Derrière eux, Crassus souriait. Ça l'amusait vraiment de les voir se comporter comme deux jouvencelles effarouchées. Le démon regrettait-il ses choix de compagnons ? Peut être que pour son grand projet, il aurait mieux valu des personnes plus fiables ? Non. Il lui fallait avant tout des démons à qui il pouvait inspirer confiance, et qui ne pourraient pas le supplanter. Si cela devait prendre plus de temps, alors qu'à cela ne tienne !
Jojoelle : - Spoiler:
Les pupilles du tarsier se dilatèrent. A trente mètres de son palmier, des tâches blanchâtres dansaient en hurlant. Il dressa l'oreille. Le cri ne ressemblait à rien de compréhensible. Les flammes qui valsaient dans tous les sens dans les hautes herbes épaisses, ses préférées. Il se concentra et, avec calme, fixa son regard sur le drôle de spectacle. Au bout d'une minute, il parvint à déceler le camouflage d'un humain tourbillonnant. Il apercevait également de curieuses tâches rouges mais, désintéressé des stupidités de l'Homme, se retourna vers son déjeuner.
Je devais avoir l'air malin à hurler comme un éléphant au milieu de la faune. Un seul faux pas et ces saletés de fourmis rouges me dévoraient la peau avec voracité. Heureusement que personne ne m'avait accompagné dans cette expédition, finalement ! Il aurait été impossible pour moi de garder la face... Quelle honte si j'avais été immortalisé ainsi par les paparazzis ! Ah, ces morsures me brûlent horriblement ! C'est insupportable, je vais devenir fou ! Si seulement... Oui ! Un lac, voilà ce qu'il me fallait ! Je vais plonger et noyer ces ignobles créatures, et je rentrerai chez moi illico presto en hélico. Hélico presto ! Haha !
Le tarsier jeta un nouveau coup d’œil au malheureux aventurier. Le spectacle était plutôt amusant, un peu de divertissement au milieu des bananes et des moustiques juteux ce n'était pas plus mal. Les toucans, chimpanzés et les rafflesias riaient sous cape devant le bel accoutrement déchiré et boueux de l'homme vaniteux. Il s'était aventuré seul dans la jungle, et il allait en payer le prix. Plus qu'un pas et il tomberait droit dans ma gueule. Qu'importe si je dois m'y prendre à deux fois. Il aura beau crier, le village est trop loin. Voilà mon repas, servi sur un plateau et, foi de croco, il m'a l'air délicieux.
Mimoze, sur Sonic : - Spoiler:
« Je ne veux pas me battre, » lançais-je - et je réalisais alors que ce n'était pas le mensonge que je croyais. Je ne voulais pas me battre contre Shadow. Derrière cette moue indifférente qui stigmatisait son visage, il y avait une souffrance que je ne connaissais que trop bien ; les soldats m'avaient fait subir la même. Bon, peut-être pas exactement la même, mais je comprenais. Peut-être aurais-je pu prendre sa place, si je n'avais pas eu Tails, ou Knuckles, ou même Amy. Mais pour eux ... « Mais si je dois le faire pour protéger ce monde, je le ferai. Pas de problème ! » Shadow tenta un sourire. Sans rancune, compris-je. Et se lança face à moi.
« Je ne veux pas me battre, » lança le héros. C'était la vérité. Oui, il comprenait les raisons d'agir de Shadow - il chérissait chacun de ses amis, même Amy (surtout Amy), et ne s'imaginait pas en perdre un seul, aussi brutalement. Il ne s'avouait pas la raison principale - il savait qu'avec son état de fatigue actuel, les chances étaient contre lui. Shadow le savait aussi - les yeux ambrées de l'Ombre s'affinèrent avec une certaine pitié. « Mais si je dois le faire pour protéger ce monde, je le ferai. Pas de problème ! » Une résistance respectable. Mais vaine. Shadow s'élança. S'il n'y avait pas eu cette intervention, le sort de la Terre aurait été scellé.
« Je ne veux pas me battre, Shadow, » l'entendit-elle crier, par-dessus le sifflement des flammes. Amy osa jeter un oeil derrière l'abri de son petit rocher pour voir son héros dans l'arène. Voir les poings serrés trembler contre ses jambes, l'effort hérissant jusqu'au dernier de ses piquants. Elle n'avait que rarement vu Sonic céder à la peur, et pourtant ... « Mais si je dois le faire pour protéger ce monde, je le ferai. Pas de problème ! » Elle ne vit pas, caché par le jeu d'ombres, le visage de l'adversaire ; seulement sa silhouette soudain filer au contact. Et malgré sa propre peur, mue par l'urgence, elle se jeta entre les deux.
Last Dream, sur Code:Unys (?) : - Spoiler:
Plus que cinq minutes. Cinq minutes d’impatience pour la développeuse d’Ogoesse. Elle n’en revenait pas, sept années de développement intensives avec sa sœur et ses collègues des autres régions allaient enfin être mise à profit dans la région d’Unys, dont le service de stockage des Pokémon manquait. Oryse ne tenait pas en place. Elle, qui d’ordinaire, était plutôt quelqu’un de très calme, bouillonnait d’impatience. Elle ne s’empêcha pas de revérifier une dernière fois son code : avait-elle oublié une Debug.Log ? Bien sûr que non, Léo lui avait dit que toute variable pour débugger avait été effacé par Amelle. Dans ce cas, avait-elle push la bonne version sur le Git ? Évidemment, elle l’a fait hier soir, à 23h28 et 17 secondes. De toute façon, ni elle, ni Amelle, ni Léo ou Molène n’avait touché au code depuis 23h30. C’était à Olivier et à Boletta de gérer les derniers préparatifs, savoir si le réseau fonctionnait.
Oryse prit un verre d’eau. Puis un autre. Elle stressait. De peur que le projet rate et qu’il faille repousser la mise en place des différents PC dans les Centres de la Région, qui devait se faire dans 1 mois. Mais aussi de bonheur. Elle était fière de son travail, qui lui avait bouffé du temps, de la force et des médicaments contre l’insomnie.
*Ping*
Boletta venait de lancer une conversation de groupe. Oryse inspira un grand coup, et accepta l’appel. Léo, Annette et Juliette, Amelle, Ciléo, Eulalie, Olivier, Molène, ainsi qu’Oryse et Boletta. Tous étaient connectés. Le silence régna quelques secondes. Puis, Olivier et Boletta prirent la parole en chœur.
« C’est bon, ça marche ! »
*
« Plus que cinq minutes » dit Oryse à voix haute, dans le salon de sa maison. Son regard faisait des va et vient entre son ordinateur et la pendule du salon, regard qui traduisait le stress de sa situation. La développeuse tournait en rond autour de la table, s’asseyant à son PC de temps à autre pour vérifier ses lignes de codes, ou si elle avait bien mis à jour l’arbre de travail.
Elle ne pouvait pas faire grand-chose, c’était à sa sœur, Boletta et à Olivier, un de ses collègues d’achever la mise en place du réseau des PC. Oryse le savait, mais cela la stressait plus qu’autre chose.
Elle se leva une dernière fois et prit un verre d’eau qu’elle avala d’une traite, respira un grand coup et remplit à nouveau son verre. Elle reprit sa marche autour de sa table.
Puis son vokit sonna. C’était Boletta qui venait de lancer une conversation de groupes, avec ses collègues. Oryse respira un coup, puis décrocha. Tous ses collègues avaient activés la caméra. Un silence régna quelques instant, puis, Boletta et Olivier prirent la parole.
« C’est bon, ça marche ! »
*
« Cinq minutes. »
J’ai le cou qui fatigue, les jambes en compotes, les bras qui tremblent. C’est sûr, cette fois, c’est bien le stress qui est en train de m’achever physiquement. Mais je tiens bon. Ces sept dernières années à travailler sur cet énorme projet, cette idée révolutionnaire qui va peut-être aider des centaines, voir des milliers de personnes, à pouvoir transférer des Pokémon d’un lieu à un autre, qui vient de Léo, ce génie de Kanto, vont enfin se concrétiser. Je suis si fière d’avoir pu travailler avec lui sur ce projet que j’en ai les larmes aux yeux. Ou bien c’est des larmes de stress. Dans tous les cas, je risque de dormir pendant très longtemps après ça.
Je ne tiens pas en place. Je marche tellement vite autour de la table du salon que j’ai sûrement dû péter mon record de distance marché depuis toute ma vie.
Est-ce que j’ai bien enlevé toutes les fonctions de Débug ? Me dis-je en m’asseyant à mon PC, avant de me souvenir que oui, Amelle n’avait laisser aucune fonction de ce genre.
Et le git ? J’ai pensé à push la bonne version du projet ? J’espère que je n’ai pas remis une version obsolète !
Ah oui, j’ai mis la bonne version.
...De l’eau ! Il me faut de l’eau, j’ai la gorge qui s’assèche à force de respirer comme ça, c’est insupportable. Respire correctement Oryse. Tout va bien se passer. Olivier et Boletta se chargent des derniers préparatifs. Je remplis un verre d’eau et le boit rapidement mais difficilement. J’ai une de ses soifs, je vais en reprendre un en plus.
*Ping*
… C’est mon vokit. Mon coeur bat tellement vite. Je prend le temps de respirer un coup. C’est difficile mais ça me calme un coup. Je regarde l’écran. C’est Boletta qui vient de lancer une conversation de groupe. Je décroche.
Il ya tout le monde. Léo, Annette, Juliette, Amelle, Eulalie, Ciléo, Olivier, Molène, Boletta et moi. Le silence règne, j’entends mon cœur battre de plus en plus vite.
Boletta et Olivier prennent alors la parole.
« C’est bon, ça marche ! »
Exercice 2> La plupart des narrateurs sont humains, mais qu'est-ce que ça changerait si ce n'était pas le cas ? Prenez une scène de votre histoire et racontez-la du point de vue d'un narrateur non-humain. Un Pokémon ? Un objet ? La personnification du vent ? C'est vous qui voyez !- Exercice 2:
Neowstix, sur un Nuzlocke NB : - Spoiler:
« N'est-ce pas excitant ? Vous allez rencontrer ces jeunes personnes dès demain ! Chacune d'entre elles va choisir l'un d'entre vous, et vous serez alors leur premier Pokémon ! Vous vivrez de grandes aventures, et ils attraperont d'autres Pokémon... »
Aurea Keteleeria, Professeure de la région d'Unys. Elle en avait surpris plus d'un en s'installant dans la petite ville de Renouet. Petite ville ou grand village ? Tous n'étaient pas d'accord sur la dénomination, mais tous s'accordaient pour la snober, préférant la mégapole de Volucité. A la campagne au moins, la femme trouvait-elle une certaine quiétude pour mener ses recherches. Et demain, son plus grand projet était sur le point de débuter.
Sur la table d'une pièce divisée, moitié bureau, moitié salle à manger, une Vipélierre, un Gruikui et un Moustillon la dévisageaient autant qu'elle les dévisageait. Demain, chacune des trois créatures serait confiée à un dresseur débutant son parcours initiatique. Elle avait tellement hâte ! Rien d'autre n'avait de l'importance pour elle à cet instant. Le téléphone de la résidence sonna alors.
« Ouiii ! J'arrive ! » Chanta-t-elle à haute voix, plus pour dépenser un peu de cette énergie débordante qui l'envahissait. Elle ne prit même pas la peine de vérifier ce que les trois Pokémon faisaient à cet instant précise, ni même à bien fermer la porte, qu'elle laissa le plus naturellement du monde entre-ouverte.
Les trois compères laissés seuls avaient chacun leur avis sur la question de cette « adoption » dont la brune leur rabattait les oreilles depuis des jours maintenant.
« V-vous pensez que ces bipèdes seront gentils ? » Le moustillon était parcouru de véritables frissons. Il gardait ses pattes sur son coquillage, comme une planche de salut face à un ras-de-marée imminent.
La Vipélierre soupira d'impatience, elle voulait se donner une image stricte, mais rester patiente malgré tout. « Bien évidemment. Madame Keteleeria est une « Professeure », c'est quelqu'un de très apprécié chez les bipèdes. Elle est également très sage, elle ne prendrait pas une telle décision à la légère. » Elle ne dit rien de plus, le chapitre était clos pour elle.
Moustillon ne fut pas rassuré pour autant, ainsi il repartit à la charge. « Mais si... Si elle se trompait, malgré tout ? Elle s'est trompée pour Gruikui ! »
Cette dernière remarque lui valut un regard noir de la part de la serpentine. « Il suffit, Moustillon. C'est très grossier d'évoquer ainsi le passé des autres Congénères. »
« Non, laisse, il a raison. »
Le grognement nasal leur fit tourner la tête. Gruikui s'était éloigné à la seconde même où la bipède avait quitté la pièce. Il avait sauté de la table et marché jusqu'à la fenêtre.
« Allons Gruikui, ne dis pas ça... Ce n'est pas parce qu'un bipède... » Commença à susurrer la Vipélierre d'un ton qui se voulait réconfortant.
« Je sais. « Ce n'est pas parce qu'un Bipède n'a pas voulu de moi après un premier combat qu'un autre ne voudra pas de moi. Même avec un œil en moins. » C'est à moi que Madame Keteleeria a répété ça pendant des lunes et des lunes, j'étais là. » Il souffle un nuage de fumée à travers ses naseaux. Il ne se sentait pas bien, comme à chaque fois que quelqu'un commençait à raconter l'histoire. Il n'avait pas toujours été avec ce Moustillon et cette Vipélierre, non, il y avait eu d'autres avant eux. D'autres identiques. Et lui, il était un Gruikui avec ses deux yeux. Tout avait changé ce jour là.
« Gruikui, où vas-tu ? » L’interpelle la serpentine.
« Je sors. Je veux marcher, entre les nids de Bipèdes, ou peut être au bord de l'eau. » Ses petites pattes noirs clopinaient déjà sur le sol, et il ne s'arrêta pas pour répondre. Il atteignit bien vite l'ouverture de la porte pour s'y engouffrer, sous les cris offusqués de Vipélierre, et les pleurs agaçants de Moustillon.
Jojoelle, sur Levez le rideau, larguez les amarres ( Spoilers de la dernière partie !) : - Spoiler:
Le combat part en vrille. Pajojo, ma Granbull, semble tout à fait perdue entre le Métang, la Grahyèna, le Camérupt, et les dresseurs. Les premiers crient de rage et d'auto-encouragement, se donnent des coups en roulant dans la poussière ; les seconds crient leurs ordres à gorge déployée, sur leurs gardes. La cage de chair me tient fermement prisonnière, la paume légèrement moite. La pression écrase mes deux moitiés, mais je tiens bon. Pajojo compte sur moi, je dois tenir bon ! Mais je tiens à garder un œil sur elle. La surveiller. Elle souffle. Elle grogne. Ses deux yeux se plissent en direction de ma geôlière. « Non ! » s'écrie Marin. « C'est fini les mutineries ! » La pression s'intensifie. Je m'écrase à peine, mais la douleur est insupportable. J'ai l'impression que je pourrais éclater en deux. « J'en ai plus qu'assez... » La voix, tremblante de colère, de la dresseuse, s'efface peu à peu dans mon esprit comprimé. Mon bouton-pression semble prêt à sauter hors de son orbite maintenant. Mais je me concentre à fond, et le garde rivé sur ma Ganbull. Elle va lui tenir tête, je le sais. Elle a son petit caractère. Et elle doit lui résister. Se révolter. Je partirai avec elle, s'il le faut. Moi... je ne l'emprisonnerai jamais comme ça.
Last Dream, sur Code:Unys (?) : - Code:
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Je trouve Aymeric très bruyant. Il me faisait déjà peur avant, mais depuis qu’il a vu Joachim sur l’épaule d’Aurélia, il est carrément flippant. J’entends Mégane lui parler, je suppose qu’elle lui demande de se calmer, et elle le prend dans ses bras. Aymeric n’arrête pas de hurler contre Joachim des « Rends le moi ! Rends le moi ! », mais lui rendre quoi ? Joachim ne comprend pas trop ce qui se passe, et finit par ignorer Aymeric, qui finit par simplement grogner, et se laisse gratter sur la tête par Mégane.
Elle finit par le reposer au sol, mais il se remet à grogner, alors je lui donne un gentil coup de tête pour le calmer.
« Calme-toi, Aymeric. -Mais moi je veux qu’il me rende mon truc. -C’est quoi ? -Mon drôle de truc. »
Je comprend rien à ce qu’il raconte. J’essaye de lui redonner un coup de tête, mais il m’ignore. Tant pis. Moi, je reste derrière ma dresseuse, je sais qu’elle me protégera de lui s’il est méchant avec moi. Mimoze, sur En Noir et Rose : - Code:
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Elle se souvenait parfaitement de ce jour-là. Elle se souvenait des rires des enfants, de leurs petites mains dans ses herbes folles, des bottines abandonnées, oubliées en grandissant. Elle se souvenait aussi comment les rires s'étaient soudain transformés en larmes, comment les pas étaient devenus laborieux, errants, piétinant de larges crevasses mortes. Comment la brume rose et noire était venue étouffer les jours de bonheur. Pour beaucoup d'humains, le monde s'était arrêté ce jour-là. Pour la terre aussi. Oui, elle s'en souvenait encore. Car depuis, plus personne ne venait la fouler, plus personne ne venait lui parler, partager de doux secrets dans l'ombre de ses arbres. Même certains Pokémon ne s'aventuraient guère plus à cet endroit ; lequel voudrait risquer ce qui était arrivé à ces enfants, pourtant bénis par la Volonté de Victini ? Il ne lui restait donc pour seule compagnie que le silence coupable des Munna qui avaient élu domicile en son sein. Exercice 3>Menteur, menteur ... Votre narrateur présente une scène à priori normale. Seul problème : le narrateur est un menteur (soit qui ment directement, soit par omission). Et ce fait est révélé à la fin de votre scène, changeant la perception des choses.- Exercice 3:
Neowstix, sur un projet personnel : - Spoiler:
Pour une fois, même moi je suis impressionné. Pas que je ne pensais pas que mon plan échouerait, oh non. J'ai passé trop de siècles à huiler chaque rouage qui compose la mécanique de cette machine que j'ai mis en route avec minutie. Chacune de mes interventions ont été comme un léger réglage à coup de pinces pour remettre un écrou droit, avant de s'assurer que le tout tournait à merveille. Non, je n'aurai jamais pu me tromper. Ce qui me laissait pantois ici fut à quel point la teinte bleutée du portail, d'un indigo profond, était à couper le souffle.
Les gémissements pitoyables de Vincent me rappelle que je ne suis pas seul. Ah, c'est vrai. J'avais presque réussi à l'oublier, trop excité par l'aboutissement de mon plan. Il ne m'était plus d'aucune utilité quelconque, ni lui, ni Isadora, ni aucun des autres. Pourtant je décide de m'amuser une dernière fois avec lui. Regardez-le, le pauvre bougre... A se relever en tremblant, contemplant le portail comme s'il était une sorte d'élu qui avait permit l'accomplissement d'une prophétie. Ce regard suffisant me tape profondément sur le système. Il est bien comme tous les autres, trop bouffis de fierté pour comprendre qu'ils se font manipuler, à utiliser des forces supérieures sans même chercher à comprendre qui la leur fournit, et comment elle marche. Mon sourire ne fait que s'accentuer. Cette dernière phrase n'en sera que plus savoureuse. En plus, les jeunes apprennent de leurs erreurs, pas vrai ?
« Crassus, j'ai réussi ? C'est bien le portail qui va me rendre humain ? »
Non. Ce portail va servir à exaucer un vœu, oui, mais le mien. Je lui souris, penchant légèrement ma tête sur le côté.
« Oui, Vincent. Tu as bien réussi. Même pour un vieux démon comme moi, c'est à peine croyable. En quelques années en Enfer à peine, tu... Tu... »
Je n'en peux plus. Je plaque violemment ma main sur ma bouche et la moitié supérieure de mon visage, secoué par des spasmes. Je ne peux pas dire un mot de plus, je vais éclater de rire. Peut être étaient-ce mes nerfs qui lâchaient. La patience d'avoir attendu tous ces siècles, pour finalement céder le fruit de mon génie à ce gamin pathétique. Comme s'il aurait pu accomplir quoique ce soit. Avec une ouverture entre mes doigts, je l'observe. Il me dévisagea bizarrement, mais il finit par hausser les épaules, se détournant de moi pour regarder le portail.
Je pus enfin contrôler mon rire, retrouvant mes instincts et la pleine possession de mes moyens. Sans un bruit, je me glisse dans les ombres, si apaisantes, pour venir me matérialiser derrière lui. Il semblait avoir peur, je sentais les tremblements de son petit corps. Je posa alors délicatement mes mains sur ses épaules, baissant chaque doigt l'un après l'autre. Il semblait se contrôler à mesure que je m'accrochait à lui. Me faisait-il encore confiance ? Plus dure sera la chute.
« Crassus, je voulais te dire...
-Oui ? »
Il tourna la tête. Je pu voir son visage mouillé par les larmes. Répugnant.
« Merci pour tout... Tu m'as recueilli sans jamais rien me demander et maintenant tu... Bah tu... Tu m'as aidé pour que j'ouvre ce portail, alors merci. »
Je souris, exposant chacune de mes dents pointues au grand jour.
« Oh, mais de rien. T'ai-je déjà expliqué comment fonctionne le portail ? »
Je respirais sa confusion à plein nez, ah, doux parfum. Ça me rappelait mes jeunes années où j'étais moi-même faucheur, et que je me délectais du spectacle d'un humain qui comprend enfin que je suis sur le point de souffler sur la bougie de sa vie, le plongeant dans le noir. Et une après-vie de damnation éternelle. Une autre vie, une autre époque.
« Tu heu... tu m'avais dit que je n'aurais qu'à rentrer dans le portail, et alors mon âme serait attirée par mon corps, et restaurée... »
Je ressers ma poigne.
« Pas... Tout à fait. »
Je commença à le masser avec douceur. Il frissonne au début, puis il se laissa faire. Je ne pouvais quand même pas le trahir sans ajouter une ambiance, non ? C'était un de mes péchés mignon, ça. Le sens du théâtre. Ça doit être de famille, pensais-je.
« En fait, ce portail mène au plus profond de l'Enfer... Au cœur même de ce noir pays... »
Je le sentis se tendre, son rythme cardiaque s’accéléra. Je fermais les yeux, savourant la peur qui commença à monter en lui.
« Donc pour sortir d'ici je dois... Aller au centre de l'Enfer ? J'imagine... Que dans l'endroit où rien ne fait sens... ça fait sens...
-Non. Ce portail n'est pas pour toi, vois-tu. C'est moi qui l'ai érigé du début à la fin. Le seul rôle que toi et les autres avaient joué, c'est de m'apporter les âmes mortelles nécessaires. »
Il se dégage totalement de mon emprise. Mais c'est trop tard. Mes ailes se déployaient déjà alors qu'il fit volte-face. Il peut me contempler sur mon vrai visage. Peut être que mon bec va l'effrayer ? Hm, non, il a dû avoir le temps de s'habituer à la morphologie des démons. Il était cependant vrai qu'un aigle aux cornes de taureau, ça ne courait pas les rues, même en Enfer.
Il tente de s'éloigner de moi, de mon champ de gravité. Sûrement qu'il veut passer le portail, mais c'est trop tard. Sans effort, je battis des ailes pour quitter le sol en moins d'une seconde et, bien plus vite qu'un battement de cils, j'étais déjà sur lui, à l'attraper avec mes serres. Il hurla pendant que je l'arrache au sol. Ha, c'est cris... Si un démon de la luxure était là pour étendre ces phéromones, j'aurais certainement pu bander. Et le voilà qui se débat, à présent. Autant en finir tout de suite.
« Vois-tu, je t'ai toujours soutenu que le portail était le seul moyen de retourner dans ton monde. La vérité, c'est que j'ai menti. »
Une formulation laconique, mais comme je m'y attendais, elle le touche de plein fouet. Il ne se débattait plus.
« Vois-tu, ce qui est fait ne peut être défait. Un mort reste mort, et un damné reste un damné. Pour l'éternité. Et toi, tu as vendu ton âme, je le sais. Et tu sais pourquoi ? »
Je l'attrapai avec ma main spectrale, me permettant ainsi de me maintenir dans les airs tout en lui faisant face. Je voulais le voir. Je le désirais ardemment, ça me prenait au corps, plus qu'une pulsion bestiale à assouvir dans un bordel du Deuxième Cercle. Cette expression qu'il ferait lorsqu'il apprendrait enfin la vérité.
« Le démon à qui tu as vendu... C'était moi. »
Et je lâchai. Je fermai les yeux, me délectant de son cri d'horreur alors qu'il chutait. Cette expression et ce visage resteraient gravés à jamais dans mon esprit.
Mimoze, sur sa version du projet de Neowstix (rendons à César ce qui est à César ) : - Spoiler:
Pour une fois, même moi, je suis impressionné par cette vision. Non pas que je pensais que mon plan échouerait. Nous avions passé trop de temps à huiler chaque rouage de cette mécanique infernale - c'est le cas de le dire ! Eux, agissant comme chaque pièche de la machine ; moi, intervenant seulement pour les remettre sur le droit chemin, comme le coup de clé à un écrou mal vissé. Non, je n'aurai jamais pu échouer, peu importe le temps que ça aurait pu prendre. Mais une éternité ou deux n'auraient pu me préparer à la vision du portail, cette couleur froide indigo, à couper le souffle.
Les gémissements de Vincent me rappelèrent à moi. Il se relevait en tremblant, contemplant le portail qu'il avait ouvert avec des étoiles dans les yeux, comme l'élu devant l'accomplissement de sa prophétie.
« Crassus, j'ai réussi ? C'est bien le portail qui va me rendre humain ? »
L'espoir qu'il dégageait était communicatif. Même moi, je me pris à sourire. « Oui, Vincent. Tu as bien réussi. Même pour un vieux démon comme moi, c'est à peine croyable. En quelques années en Enfer à peine, tu as fait tout ce que je n'ai pas pu accomplir en plusieurs siècles ... » M'échappant des ombres, je posais doucement mes mains sur les épaules de Vincent, un doigt après l'autre, apaisant ses tremblements.
« Crassus, je voulais te dire... - Oui ? »
Il tourne la tête. Je pus voir ainsi son visage mouillé de larmes. « Merci pour tout ... Tu m'as recueilli sans jamais rien me demander et maintenant tu ... Tu m'as aidé pour que j'ouvre ce portail, alors merci. - C'est naturel. T'ai-je déjà expliqué comment fonctionne le portail ? - Tu, euh ... Tu m'avais dit que je n'aurais qu'à rentrer dans le portail, et alors mon âme serait attirée par mon corps, et je serai restauré à ... - Pas tout à fait. » Je commençai à le masser avec douceur, pour atténuer cette confusion palpable qui commençait à l'agiter de spasmes. Je le sentais sous mes doigts se tendre, son rythme cardiaque s'accélérer. « En fait, ce portail mène au plus profond de l'Enfer. Au cœur même de ce noir pays ... - Donc pour sortir d'ici, je dois... Aller au centre de l'Enfer ? J'imagine, » justifia-t-il, « que dans l'endroit où rien ne fait sens... ça fait sens ... - En fait, ce portail n'est pas pour toi, » admis-je. « Vois-tu, c'est moi qui l'ai érigé, du début à la fin. C'est moi qui ait choisi sa destination. Le seul rôle que toi et les autres avaient joué, c'est de m'apporter les âmes mortelles nécessaires. » Pourtant, son visage gardait un sourire contrit. Pauvre bougre. « Mais tu ... Tu m'avais dit que le portail me ramènerait dans mon corps ... - J'ai menti. »
Laconique, mais efficace : Vincent se gela un instant, l'oeil plein de terreur, comme un lapin piégé par l'aigle. Peut-être était-ce cette révélation, ou la vision de ma forme véritable - un aigle aux cornes de taureau, ce n'était pas courant, mais ce n'était pas non plus exceptionnel dans la morphologie démoniaque, ni inédit - qui déformait ses traits. On aurait dit un vieux pruneau séché au soleil. Je n'en pouvais plus : je plaquais violemment ma main sur ma bouche, secoué par des spasmes, tentant d'étouffer le rire rampant dans ma gorge. Sans trop de succès. Ce désespoir, ce cri d'horreur : si un démon de la luxure était là, j'aurai même pu bander.
« Tu es trop naïf, Vincent. Tu ne penses pas que, s'il y avait un moyen d'échapper à cet endroit, on l'aurait trouvé il y a longtemps ?! Mais ce qui est fait ne peut être défait. Un mort reste mort, et un damné reste un damné. Pour l'éternité. Et toi, tu as vendu ton âme, je le sais. Et tu sais pourquoi ? »
Il tenta de s'arracher à mes serres, mais en vain : une fois que la proie voyait son prédateur, c'est qu'il était déjà trop tard pour elle. Je le traînai vers le portail qu'il avait tant convoité, prêt à lui montrer les horreurs véritables qu'il avait invoqué pour moi.
« Parce que le démon à qui tu as vendu ton âme, c'était moi. »
Et je le lâchai.
Last Dream, sur Pokémon XY : - Code:
-
Myosotis resta sur la Route 10, observant l’avancement splendide du plan de son chef. La scène était magnifique, les Pokémon de ce chemin rempli de verdure, surplombé par ces pierres puissantes comme des obélisques, chantaient en chœur une mélodie que seuls les élus ont le droit d'entendre, se vantait la scientifique aux cheveux bleus. Elle et ses associés s’approchèrent de ce rêve éveillé. Des étoiles pleins les yeux et des papillons dans le ventre, la scientifique, employée des Labos Lysandre depuis désormais 21 ans, s’écarta de son groupe un instant.
Les papillons dans son ventre devenaient de plus en plus nombreux. Soudain, elle tomba à genoux, et, sous la douleur de cette scène macabre, là où les Pokémon hurlaient de souffrance, attachés aux pierres, Myosotis ôta ses lunettes, se boucha les oreilles, et, dans un sanglot, cria, à qui pourrait l’entendre parmi l’horreur de la scène, que quelqu’un arrête ce massacre.
Merci à tous les participants ! Pas d'atelier pour le mois de novembre, car c'est le NaNoWriMo ! Mais qu'est-ce que donc que ceci ?Je vous tiens au courant pour le prochain atelier qui sera probablement sur le second thème plébiscité, à savoir les langues et langages. En attendant, je vous souhaite beaucoup de plaisir à lire les projets des membres du camp ! |
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