[MAFIA]Mafia 17 : Battle Royale (partie terminée : victoire des innocents)

Les courtisans commencèrent à se tourner vers Gaspard Gilbert. Ce dernier, qui les avait observé de manière plutôt silencieuse depuis le début, commença à perdre ses moyens.
“Ne vous approchez pas de moi ! s’écria t-il.
- Écoutez, Gilbert, lui dit Stellaria. Croyez-bien que ça me peine, mais vous êtes clairement le plus suspect parmi nous.
- Oh, mais ça je m’en fiche, s’écria le voleur qui commençait à paniquer. Vous voulez pas vous attirer des embrouilles, hein ? Moi j’ai le bras long !”
Alors que les autres s’approchaient de plus en plus de lui, il reculait, et agitait ses bras comme pour éloigner ses opposants. Il se retrouva assez vite dos au mur, littéralement.
“S-si vous faîtes ça, c’est les petites mains de ma guilde de voleurs qui vous retrouveront pour vous laisser pour morts dans une ruelle ! s’écria t-il, haussant de plus en plus le ton. Et si c’est pas ça, c’est la Team ROCKET qui vous tombera dessus !
- La… quoi ? demanda Sébouss interloqué.
- H-haha ! Vous savez même pas à qui vous vous frottez ! Éloignez-vous !”
Stellaria dégaina le sabre qu’il avait préalablement pris dans l’armurerie.
“Je crois qu’il commence à délirer. Finissons-en !”
Gaspard tenta de s’enfuir, mais Gobou parvint à le saisir et à l’immobiliser, et Stellaria lui planta son arme en plein coeur. Le voleur lâcha un dernier cri d’agonie, avant de s’effondrer au sol.

Comabon est mort. Il était ???

Les courtisans étaient confus. Aucun d’entre eux n’avaient jamais vu cette espèce de Pokémon. À en juger par les crocs proéminents, ils en conclurent que c’était une sorte de Rattatac. Ils se dirent qu’ils demanderaient au Conseil MAFIA lorsque tout serait fini, et partirent se coucher.



Ce soir là, au Palais du Conseil MAFIA :
La conseillère désormais connue sous le nom de j, paisiblement allongée dans son lit, lisait un manuscrit à la lueur d’une bougie.
“Eh ben, s’exclama t-elle, les Koon en savaient beaucoup trop. Il valait mieux pas que ça fuite.”
Soudain, elle entendit un bruit à l’étage inférieur. Comme un objet qui tombait. C’était louche. La seule autre personne présente dans le palais était enfermée dans une geôle au sous-sol. S’était-il évadé ? Elle devait en avoir le coeur net. Elle se leva, se saisit de sa bougie et s’en alla dans les couloirs du palais. Ca ne lui plaisait pas. Elle commençait déjà à sortir ses crocs et ses griffes de Rattatac. Elle passa devant un vase renversé, quand soudain, elle entendit des bruits d’armure au bout du couloir. Elle se rua dans cette direction et parvint à voir, à la lueur de la lune qui passait à travers une fenêtre, une silhouette qu’elle connaissait bien. Elle s’exclama :
“Louise van Sylveohn ! Comment êtes-vous entrée ici !?
- Par la petite fenêtre de la cuisine.
- Vous n’avez rien à faire ici ! J’avais expressément demandé à ce que personne ne vienne déranger le Conseil !
- Et je comprends pourquoi. Je les ai vus, les neuf cadavres qui pourrissent au sous-sol. Je comprends que vous laissiez les fenêtres ouvertes. Ne me dîtes pas à qui ils sont, je crois que j’ai compris toute seule.
- Humph. Vous êtes moins stupide que vous n’en avez l’air.”
Soudain, j remarqua que Louise n’était pas seule. Un petit vieillard se cachait juste derrière elle.
“Ah, vous l’avez trouvé aussi, lui… lâcha t-elle en soupirant.
- Oui, je l’ai trouvé ! Pourquoi le roi était enfermé ici ?
- Mais pour laisser l’occasion à mon chef de prendre le pouvoir, évidemment. Et au cas où ça tournerait mal, ça me fait un otage de luxe. Mais comment saviez-vous qu’il était là ?
- Un de mes gars l’a vu quitter son palais. On a collecté des témoignages, et tous concordaient : le roi était venu ici. Honnêtement, je voulais pas y croire. Mes hommes non plus. Mais depuis la Place Brune, le Conseil me paraît louche. J’ai décidé d’écouter mon instinct et de venir ici seule. On dirait que j’ai eu du nez.
- Parce que vous croyez que je vais vous laisser partir d’ici !?” s’écria j avant de se ruer sur Louise, crocs dehors. Ni une ni deux, la capitaine de la garde lança sa fidèle lance en direction de son assaillante. Cette dernière fût touchée à la jambe, ce qui l’arrêta un instant.
“Ha ! Vous croyez qu’une vulgaire lance va m’arrêter ?” s’écria t’elle en extirpant la lance de sa jambe puis en la brisant en deux. Louise commença à s’enfuir en courant à travers les couloirs du palais. j lui courut après, passant totalement à côté du roi.
“Vous ne m’échapperez pas !” menaça t-elle alors qu’elle gagnait du terrain. Soudain, son corps s’engourdit. Elle s’arrêta net dans sa course et s’effondra au sol.
“Argh. Qu’est-ce que…
- Du venin de Malamandre, répondit Louise. Il y en avait sur le bout de ma lance. Pour qui me prenez-vous ? Je sais très bien que je ne fais pas le poids contre un Rattatac, autant au combat qu’à la course.
- Grrrr… espèce… de…” lâcha rageusement la conseillère dans son dernier souffle. Le roi rejoignit Louise.
“Oh, van Sylveohn, je suis heureux de vous avoir à la tête de ma garde. Allez, retournons au palais royal.
- Un instant, votre altesse. J’aimerais inspecter un peu les effets personnels de j. On pourrait y trouver des choses intéressantes…”

Gobou et Lex arrivèrent les premiers dans la salle à manger, et furent rapidement rejoints par Sébouss. Très vite, lui et Lex commencèrent à se fusiller du regard, et Gobou dut s'interposer entre les deux avant qu'ils n'en viennent aux mains. Ils furent vite rejoints par Stellaria, qui était grièvement blessé.
“Stellaria ! s’écria Gobou.
- De l… articula difficilement l’infirme.
- De l’aide ? demanda Sébouss.
- De l’eau ? demanda Lex.
- De… la… tartiflette… dit Stellaria avant de s’écrouler au sol.
Les autres courtisans se ruèrent sur le régent, l’assirent sur une chaise et lui mirent une fourchetée de tartiflette dans la bouche. Contre toute attente, le danseur parvint à avaler et reprit ses esprits.