Certains d'entre vous en avaient entendu parler... La fameuse AA que je préparais dans le plus secret, que je comptais finir avant de la poster afin d'avoir, pour la première fois depuis que je suis inscrite, un rythme de parution régulier. Celle qui allait me permettre de faire évoluer ma chronologie vers quelque chose de nouveau, tout en restant canon avec mes précédents Nuz... Eh bien, cette fameuse AA... C'est pas celle-là. La fameuse AA, je l'ai relue et elle était vraiment mauvaise. Par conséquent, j'ai simplement décidé de ne pas la poster. Pourtant, il y avait 26 chapitres qui étaient écrits, rendez-vous compte. Donc voilà, Henu, Neow, Sébouss, celle dont je vous avais parlé, ben vous la lirez jamais :v
Bref, ceci étant dit...
Bienvenue à toi, jeune ami lecteur ! Je te présente un récit sur Pokémon Noir, premier du nom ! Il s'agit d'un Duolocke qui, comme le laisse sous-entendre son nom, est un Nuzlocke où seuls deux Pokémon sont autorisés dans la team. Mais alors, tu dois te demander : "Que fait-il donc dans les Aventures Alternatives ? Diantre !" Calme-toi, je vais te répondre. Eh bien, jeune et vigoureux lecteur, c'est très simple. Outre cette règle de deux Pokémon dans la team, je ne m'en suis imposée aucune autre, tout simplement. Ainsi, les KO sont autorisés et tu te doutes bien que j'ai choisi avant même de commencer quels seront mes deux futurs compagnons de route : le starter et le second que j'ai joyeusement chassé pendant plus d'une heure sur la route 1. Autant avouer de suite qu'il n'était pas mon Pokémon de zone. Bien évidemment, afin d'éviter les blocages dus au manque flagrant de Pokémon dans l'équipe, je me suis permise de capturer des CSclaves qui n’apparaîtront jamais dans l'histoire. Jeune lecteur observateur, si tu es un sujet attentif, tu auras pu lire dans la description du topic qu'il s'agit d'une AA randomisée. Eh bien, c'est totalement vrai. Et c'est d'ailleurs pour cette raison que je ne me suis pas imposée beaucoup de règles : je voulais profiter de l'absurdité de la chose. Croiser des Poissirènes dans les arbres et voir des Voltorbes faire Cru'Aile, c'était vraiment très marrant (même si j'ai plus croisé ce genre de trucs sur mon autre AA jamais sortie qui était également randomisée). En bref, je ne voulais pas m'imposer des règles en plus du random. D'ailleurs, sans plus attendre, voici ce qui a été randomisé :
Liste des trucs randoms:
POKEMON SAUVAGES : - Pokémon sauvages random - Légendaires exclus
STARTER - Le seul random était celui que j'allai choisir - Les deux autres starters sont donc Moustillon et Gruikui
DRESSEURS : - Pokémon des dresseurs random - Légendaire exclus - Même puissance que le Pokémon de base - Un type prédéfini par dresseur
RIVAUX : - Même starter tout le long de l'aventure
ARENES : - Un type prédéfini par arène
OBJETS : - Objets randoms
Voilà donc, tu remarqueras que je n'ai randomisé grand-chose finalement. Dans mon autre AA, le random était vraiment plus poussé. J'avais randomisé les types, les attaques et les talents des Pokémon, et je m'étais vraiment plus marrée en jouant. D'ailleurs, c'était quelque chose qui m'avait manqué : me marrer en jouant à Pokémon. Je pense que mes prochains Nuz/AA seront tous random parce que franchement, c'est le seul truc qui a réussi à me redonner envie de jouer à la licence.
Sans plus de cérémonie, voici le sommaire et le premier chapitre ! Enjoy !
19 Mai 1882 Avant-hier, les corps de Patrick VonCraft et de sa femme, Lucina, ont été retrouvés à leur domicile secondaire, dans la petite bourgade d’Arabelle. Malgré de faibles indices, la piste du meurtre est privilégiée par les enquêteurs. D’après notre source – qui a souhaité rester anonyme – les victimes auraient été mutilés à divers endroits avant d’être achevées d’une balle en pleine tête tirée à bout portant. A l’heure actuel, nous ne savons pas s’il s’agit d’un règlement de compte ou d’un vol qui a mal tourné. En effet, Patrick VonCraft, directeur de l’entreprise privée de construction de chemins de fer VonCraft, était l’un des hommes les plus influents et les plus riches de la région, bien que le montant de sa fortune n’ait jamais été dévoilé au grand public. Le testament de M. VonCraft a été révélé il y a peu et, sans surprise, l’entièreté de son entreprise et de ses actions reviendront à son fils, Henry VonCraft, le jour de sa majorité. En attendant, l’entreprise sera gérée par un intendant, Charles VonCraft, frère du défunt Patrick VonCraft. Celui-ci n’a pas souhaité répondre à nos questions. De même, il a refusé que nous procédions à un entretien avec son neveu, Henry, qui a été placé sous sa tutelle jusqu’à sa majorité.
L’enterrement de Patrick et Lucina VonCraft se tiendra demain après-midi, à 14h. La cérémonie prendra place à l’église Saint Sébastien d’Arabelle.
*****
L’enfant se penche vers la porte. Quoi que, du haut de ses seize ans, l’enfant n’est plus tant un enfant. Malgré son visage imberbe, ses traits commencent doucement à s’amincir et à s’affermir. Il possède le corps maigrichon et l’aspect légèrement maladif de quelqu’un qui a grandi trop vite et trop soudainement. L’enfant est plutôt grand pour son âge même si on peut encore apercevoir au fond de ses yeux bleu turquoise la lueur de l’innocence partie trop tôt. Ses cheveux noirs mi-longs tombent devant son regard. Il les repousse d’une main agacée, les mouvements entravés par des vêtements trop serrés mais d’une grande qualité. Cette chemise blanche lui sied à merveille, les coutures lui retombant parfaitement sur les épaules. Un veston noir qui lui serre la taille l’accompagne, agrémenté d’une petite montre à gousset dont la chaine dépasse de la poche latérale. Son pantalon, noir également, est maintenu à ses hanches par une ceinture en cuir. Ses vêtements sont le reflet de son statut social élevé. Les matières sont douces, les proportions parfaites. On voit qu’ils ont été fabriqués sur-mesure pour lui, il y a peu. Mais dans quelques mois, ces vêtements ne lui iront plus, la poussée de croissance continuant son œuvre. Aussi muet qu’une tombe, l’enfant tend l’oreille pour écouter à la porte. Quelques voix s’élèvent alors, toutes appartenant à des adultes bien plus âgés que lui.
- Le décès de Lucina et Patrick est fort regrettable, annonce une voix féminine d’un air désolé. - Est-ce que le jeune Henry sera autorisé à assister à leur enterrement ? en demande une autre. - Non, tranche un homme d’une voix ferme. Ce serait bien trop dangereux. Même si la cérémonie sera surveillée, Henry resterait une cible facile. - On ne peut tout de même pas l’empêcher d’assister à l’enterrement de ses parents ! s’insurge une dernière personne.
Un silence tombe. Le jeune Henry, de l’autre côté de la porte, sent sa gorge se serrer.
- Que va-t-il devenir alors, Charles ? questionne la première voix. - Mais enfin, Gwendoline, vous le savez parfaitement, soupire ledit Charles. Le testament de Patrick était clair à ce sujet. Il reprendra l’entreprise VonCraft à ses dix-sept ans. - Bien sûr, bien sûr, répond la femme. Mais en attendant, j’entends. Il n’aura dix-sept que dans huit mois et nous ne pouvons pas le garder avec nous éternellement. Vous savez très bien qu’il n’est pas en sécurité ici.
Charles soupire. Voilà plusieurs jours qu’il n’a pas dormi correctement, Henry le sait parfaitement. Alors que le jeune homme est reclus dans sa chambre, il peut entendre les allers-retours que son oncle fait les soirs, entre son bureau et sa salle de réception. Henry se doute qu’il doit forcément gérer plein d’affaires depuis la mort de ses parents.
- On pourrait le cacher dans une autre région, en attendant sa majorité, propose le dernier homme. Les assaillants de ses parents n’ont aucun pouvoir à l’étranger. - Et comment comptez-vous faire, Philip ? demande Charles d’un ton blasé. - Les rails sont tous prêts, explique ce dernier. Peu avant son décès, Patrick avait finalisé la construction de voies vers la région de Kanto. - Mais oui, fait Gwendoline d’une voix moqueuse. Le mettre sur des rails qui appartiennent à sa future entreprise. Vous ne pensez pas qu’elles pourront être surveillées ? Voire même être la cible d’attaques ? - Je n’y avais pas pensé… avoue Philip. - Est-on seulement sûrs qu’Henry soit en danger ? demande la dernière femme.
Un nouveau silence lourd de sens s’étale. L’enfant sent ses cheveux se dresser sur sa nuque. Depuis le décès de ses parents, Henry ne s’est plus vraiment senti en sûreté. Des quelques informations qu’il a pu glaner çà-et-là, il sait qu’il est la cible privilégiée de nombreuses personnes. L’entreprise de son père, qui sera bientôt la sienne, se trouve être la plus importante entreprise de construction de chemin de fer de la région. Ce qui faisait donc de son père l’un des hommes les plus influents d’Unys, maître des déplacements des trains, le moyen de transport le plus utilisé de l’époque. Bientôt, ce sera son tour. Cette idée lui donne le tournis. Comment pourrait-il gérer l’entreprise de son père lorsqu’il n’aura que dix-sept ans ?
- Philip, reprend la dénommée Gwendoline. Le faire sortir de la région en attendant sa majorité reste tout de même une idée sûre. Il ne nous reste plus qu’à savoir comment faire.
Henry grogne vaguement. Il n’a pas la moindre envie de quitter Unys.
- Nous pourrions faire appel à Maas, propose la dernière femme. - Gabrielle ! rigole Gwendoline. Soyez un peu sérieuse, je vous prie. - Il nous a toujours aidé en cas de besoin ! réplique Gabrielle. - Elle dit vrai, renchérit Charles. Il n’a jamais refusé de nous aider. - Mais enfin, insiste la réfractaire. Vous savez parfaitement qu’il n’est plus fiable. - Parce que… ? - Il boit, chuchote Gwendoline comme s’il s’agissait là d’une hérésie. - Il parait qu’il a arrêté, indique Philip. C’est ce que racontent les taverniers de Méanville. Ils ne le voient plus dans leurs établissements. - Il aura probablement été arrêté en état d’ivresse et on l’aura forcé à suivre une cure, peste la femme d’une voix méprisante.
Le jeune homme fronce les sourcils. Wilfried Maas. Il ne l’a jamais vu, mais il parait qu’il était une vieille connaissance de ses parents. Patrick, son père, parlait de lui de temps en temps comme étant un homme d’une fiabilité sans faille, dont il regrettait les services de garde du corps. Mais ce n’est visiblement pas ce qu’en pense sa tante. Apparemment, lui et son père ont coupé les ponts il y a quelques années, si bien qu’il n’a plus été employé par la famille VonCraft. Raisons personnelles, parait-il. Alors que les adultes continuent leur conversation, Henry se plaque un peu plus contre la porte pour mieux les entendre. Elle grince. Ses oncles et tantes s’arrêtent brusquement.
- Entre, Henry, soupire son oncle Charles.
La tête basse, Henry abaisse la poignée de la porte. Il entre alors dans une pièce ronde. Le salon est très chic, avec des tapisseries aux murs et de coûteux tapis au sol. Le miroir qui s’élève au-dessus d’une cheminée, à l’autre bout de la pièce, lui renvoie l’image d’un jeune homme fatigué, avec de larges cernes sous les yeux. Sur les canapés et fauteuils en tissus avec armature en ébène, ses oncles et tantes le regardent d’un œil las. En voyant leurs regards, le jeune homme baisse immédiatement la tête, sachant qu’il n’aurait pas dû écouter aux portes. Le reste de sa famille est aussi bien habillé que lui, avec des vêtements coûteux et une certaine manière dans leurs mouvements. Tous ont également des cheveux d’un noir de jais et des yeux d’un bleu turquoise. Tous sauf sa tante Gwendoline, dont la chevelure vire vers un brun doux tandis que ses yeux sont jaunes. Cette dernière lui lance un regard compréhensif en soupirant.
- Depuis combien de temps nous écoutes-tu ? lui demande-t-elle d’une voix douce. - Depuis le début, marmonne Henry. - Tu comprendras que nous nous devons d’assurer ta sécurité, Henry, continue-t-elle. C’est ce que tes parents auraient voulu. - Mais je ne veux pas quitter Unys ! réplique le jeune homme. Je ne peux vraiment pas rester ici, avec vous ? Si je reste ici… - Non, Henry, le coupe son oncle Charles d’un ton ferme. Si les assaillants de tes parents apprennent que tu es toujours ici, tu seras une cible facile. Tu sais bien que si un accident survenait avant tes dix-sept ans, l’entreprise de ton père deviendrait publique. Et ils feraient ce qu’ils veulent des voies de chemin de fer. - C’est surtout vous qui n’auriez plus d’argent, grogne Henry pour lui-même.
Charles soupire. L’enfant a la tête dure.
- Si ton père voulait de l’argent, Henry, il aurait accepté la construction de ces voies, explique Gabrielle. Or, ce n’est pas le cas. Et il en est mort. - Nous n’apparaissons pas sur le testament de ton père, continue Philip. Nous n’avons rien à y gagner. - Tu peux disposer, Henry, lui dit Charles d’un ton sec. Tu n’as pas ton mot à dire sur ce sujet, nous ferons ce qu’il nous parait nécessaire pour assurer ta sécurité. - Ton oncle a raison, ajoute Gwendoline. Maintenant, va dormir. - Bien, ma tante, répond Henry avec une petite voix.
Le jeune homme baisse les yeux avant de sortir. Les lèvres pincées, il rejoint sa chambre en silence puis s’allonge sur son lit, une boule au fond de la gorge. Déjà ses parents, mais maintenant, ils espèrent lui retirer sa région natale ? Inimaginable. En sentant sa colère monter peu à peu en lui, il plaque son bras sur ses yeux afin d’essayer de se calmer. Il montre les dents, dont les canines s’allongent pour devenir deux crocs minuscules. Des mèches rouge vif apparaissent alors sur le devant de ses cheveux tandis que deux oreilles pointues dépassent soudainement de dessus sa tignasse. Une queue touffue se dessine dans le bas de son dos et enfin, ses ongles s’aiguisent pour devenir de fines griffes. Le jeune Zorua soupire. Il déteste se laisser aller.
Petite note de bas de page:
Je l'ai pas oubliée pour une fois !
Quelques commentaires supplémentaires que je voulais pas dire avant pour ne pas gâcher la surprise. Pour les trois qui n'ont pas suivi (si jamais ils existent), vous aurez remarqué qu'il s'agit d'un récit avec des gijinka. En écrit, je ne crois pas en avoir pu passer récemment, donc ma foi, pourquoi pas ? Et en plus, ça me permet de me concentrer plus sur l'équipe, chose que je faisais assez peu avant, finalement. Le pourquoi "ils ressemblent à des humains et ils doivent passer par un phase de transformation pour devenir gijinka à part entière", je l'expliquerai plus tard. D'ailleurs, vous aurez aussi compris le pourquoi du Duolocke : un escorté + un garde du corps = deux Pokémon, tout simplement. J'ai adapté mes rares règles à mon histoire, j'avoue...! Sinon, pourquoi cette époque ? Parce que je l'aime bien et mon histoire s'y intègre plutôt bien, finalement. C'est tout bénèf. Ce n'est pas la première fois que j'écris une histoire qui se passe à cette époque, la première étant Vies parallèles que j'étais censée écrire avec Ezhyo. Mais si, vous savez, le Nuz à deux qui n'a pas dépassé le prologue. Oui, celui-là. Et pour la première fois de ma vie, je vais donner des noms aux chapitres. C'est ouf guedin hein ?
Quant aux noms, j'ai essayé de trouver des noms qui ne fassent pas trop vieux (surtout pour le gosse en fait) mais qui dataient quand même, histoire de coller à l'époque. Donc pas de Jean-Kevin, désolay. J'ai trouvé le nom de famille du petit avant, qui faisait bien noble pour le coup, et avec lequel on voyait bien son affiliation à une entreprise de construction (Craft, artisanat). Comme je trouvais qu'il y avait une petite consonance néerlandaise, je suis restée dans le même thème pour le nom de famille du garde du corps. Même si Unys, c'est censé être les Etats-Unis, mais ça sonnait trop bien pour que je m'en occupe.
Sinon, étonnement et comme ne le laisse pas du tout entendre ce premier chapitre, le Zorua, c'est celui que j'ai chassé pendant une heure dans les hautes herbes mouvantes de la route 1. C'est pas du tout le starter. Le starter, c'est l'autre. Donc en fait, je me suis faite une arène entière avant de retourner en arrière pour trouver le Zorua, c'est ça.
Pokémon - Henry VonCraft Zorua Nature : Lâche Attentif aux sons
- Wilfried Maas ??? ??? ???
Ne sachant quoi écrire, je vous laisse avec mon expression favorite. Gné...?
Mes Nuzlockes ! :
Vous savez, je pense pas qu'il y ait de bonnes ou de mauvaises situations...
Ooooh ce twist à la fin! Je ne m'y attendais vraiment pas! En fait je me demandais même si l'insertion des Pokémon n'allait pas me sembler trop étrange avec l'ambiance posée dans ce premier chapitre. Mais là je pense que tout concorde parfaitement! C'est super ingénieux!
Par contre j'avais pas forcément compris que c'était des ginjinkas - peut-être car je n'en ai pas l'habitude-, merci petite note de bas page! J'ai pensé rapidement à une histoire de loup-garou un peu, mais partais plus sur la piste d'une famille de Zoroark qui se ferait passer pour des humains ou autre.
Bon en tout cas tout ça me plaît beaucoup et m'intrigue!!
Comme d'habitude, j'ai été happé par ton récit captivant et vivant. J'avoue avoir été un peu surpris par la fin du chapitre, mais ça donne envie d'en savoir plus. Hâte de voir la suite et de comprendre le titre.
Line a écrit:
La fameuse AA, je l'ai relue et elle était vraiment mauvaise. Par conséquent, j'ai simplement décidé de ne pas la poster. Pourtant, il y avait 26 chapitres qui étaient écrits, rendez-vous compte. Donc voilà, Henu, Neow, Sébouss, celle dont je vous avais parlé, ben vous la lirez jamais :v
Ya pas moyen de s'arranger ? *glisse un billet et un paquet de Granola sur la table*
Line a écrit:
Donc pas de Jean-Kevin, désolay.
Tant mieux, c'est copyrightay
Fautes:
Line a écrit:
Le salon est très chic, avec des tapisseries aux murs et de coûteux tapis au sol.
J'imagine qu'il y a plusieurs murs décorés de tapisseries.
Line a écrit:
Le reste de sa famille est aussi bien habillé que lui, avec des vêtements coûteux et une certaine manière dans leurs mouvements.
Line a écrit:
Maintenant, va dormir.
La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible.
N'hésitez pas à suivre le compte Twitter officiel de Nuzlocke France juste là. Si vous souhaitez que vos Nuzlockes y soient publiés, faites votre demande ici.
La liste de l'ensemble de mes Nuz se trouve juste ici !
Fiou ! Non, je l'avais pas oublié loin de là ! Disons plutôt que j'étais en grave manque d'Internet pendant plusieurs semaines pour cause de déménagement. Alors quand j'ai posté le premier chapitre, je me suis dit "Ouais, je vais poster une fois toutes les deux semaines, les dimanches !", j'étais trop contente de me dire que j'allais enfin m'imposer un rythme que j'allais tenir et tout. Mais comme vous pouvez le voir, ça n'aura pas durer bien longtemps, et ce indépendamment de ma volonté pour le coup. Mais je ne suis pas restée inactive, j'en ai profité pour avancer dans le jeu et dans le récit, je suis donc dans l'écriture de mon 5° chapitre !
(Ah et bien évidemment, j'avais corrigé les fautes qui vous aviez pointé immédiatement après avoir lu les commentaires, comme d'habitude)
Voici donc le chapitre 2 ! Je pense que je vais inaugurer un jeu. On va jouer à "devine le Pokémon" comme dans le dessin animé. Je vous expliquerai le concept en bas.
Chapitre 2 - Wilfried Maas:
L’homme, âgé de plus de quarante ans, frappe à la porte de l’élégante demeure de Renouet. Il pince les lèvres en voyant le manoir de trois étages. Lui-même ne pourra jamais s’offrir une telle habitation. Cette pensée l’agace légèrement mais il en vient rapidement à se demander ce qu’il pourrait bien faire, seul, dans une maison aussi vaste. Un fin sourire sur le visage, il soulève son chapeau puis passe sa main dans ses cheveux bleu nuit coiffés en arrière. Quelques regards d’un jeune enfant intrigué se posent sur lui. Il n’a apparemment jamais vu d’homme aussi mal rasé, avec une barbe de trois jours courant sur ses joues. Ce dernier lui lance un sourire carnassier dont l’effet est immédiat : l’enfant fuit, visiblement alarmé par les crocs de l’homme qui se rétractent immédiatement après avoir effrayé leur victime. L’homme soupire en fixant le petit courir au loin en pleurant, probablement pour retrouver les bras de sa mère. Il concentre à nouveau son regard jaune vif sur la porte du manoir, derrière laquelle des bruits commencent à se faire entendre. Un autre homme d’une cinquantaine d’années lui ouvre, habillé d’un costume de servant. Le majordome. Ce dernier s’incline légèrement devant l’invité.
- Monsieur Maas, lui fait-il avec cérémonie. Si vous voulez bien me suivre, la famille VonCraft vous attend dans la salle de réception. - Merci, Jonathan, répond M. Maas.
Après avoir enlevé son chapeau de feutre, il suit alors le majordome jusqu’à la salle de réception, non sans observer d’un œil curieux tous les bibelots que la famille VonCraft a pu entasser avec les années. Ces artefacts l’impressionnent. Ils valent sûrement bien plus que tous les salaires qu’il a pu recevoir de Patrick VonCraft avant son décès, se dit-il. Il arrive rapidement dans le salon, où le majordome disparait immédiatement. Quatre personnes le regardent alors, tous ayant plus ou moins son âge. Le jeune intéressé est absent de la réunion. Une femme d’environ quarante ans, les cheveux chocolat et les yeux moins jaunes que les siens, le prend soudainement par le bras afin de le guider au milieu de tous les occupants.
- Wilfried ! lui fait Gwendoline avec une voix mielleuse. Vous avez maigri depuis la dernière fois que nous nous sommes vus. Problèmes d’alcool ? - C’est toujours un plaisir de vous voir, Gwendoline, répond Wilfried avec agacement.
Cette bonne femme doit être au courant de son sevrage récent. Une fois conduit à proximité d’un fauteuil et après un geste rapide de la main de la part de Charles VonCraft, son actuel employeur, Wilfried s’assoit confortablement. Il fait bien terne à côté de toutes ces personnes richement vêtues. Lui ne porte qu’une simple chemise blanche bon marché au-dessus de laquelle s’étale un long manteau noir qui commence à s’élimer par endroits tant il se fait vieux. Son pantalon, devenu trop large, est serré grâce à une ceinture qui s’effrite. Une cravate noire complète son costume, ainsi que deux petits sacs de voyage en tissu dont un déjà rempli.
- Un petit gâteau ? lui propose Philip en lui tendant un plateau contenant des mignardises.
Wilfried secoue la tête, légèrement écœuré.
- Nous ne sommes pas là pour boire le thé, l’interrompt Charles. Savez-vous pourquoi nous vous avons convoqué, Wilfried ? - Votre lettre était claire à ce sujet, le rassure ce dernier. Escorter le fils de Patrick hors de la région, à Kanto, où il restera sous ma garde en attendant sa majorité. Mais vous ne pensez pas que ceux qui ont causé la mort de ses parents voudront aussi sa mort ? Et ce même après ses dix-sept ans ? - Pour le moment, c’est le mieux que nous ayons, annonce Gwendoline. - Où est Henry ? demande le garde du corps. - Dans sa chambre, en train de préparer ses affaires, lui répond Gabrielle. Le petit a la tête dure, il a refusé net de partir. Nous avons dû insister des jours durant pour qu’il cède. Je ne suis pas certaine qu’il prépare ses affaires de voyage de bon cœur, pour tout vous dire.
Wilfried acquiesce. Dans sa lettre, l’intendant de l’entreprise VonCraft avait déjà tout indiqué. Escorter Henry hors de la région, de préférence vers Kanto, voisine du Nord, tout en évitant les routes trop empruntées ou trop peu discrètes. Ensuite, le surveiller jusqu’à sa majorité, dans huit mois, afin qu’il puisse alors reprendre l’entreprise de son père en tout quiétude. Bien que ce dernier point laisse Wilfried perplexe. Il serait étonnant que les assassins de ses parents lâchent l’affaire aussi rapidement une fois la majorité du jeune Henry atteinte.
- Que savons-nous des assaillants de ses parents ? demande Wilfried. - Il s’agit de la société Rosae, annonce Charles. - Les scientifiques ? s’étonne le garde du corps. - Eux-mêmes, acquiesce Charles. Apparemment, ils souhaitaient que Patrick construise des voies jusqu’à une grotte de laquelle ils voulaient extraire des matériaux nouveaux. Patrick a refusé et nous connaissons le résultat. Nous n’en savons pas plus. - Et l’Etat n’a pas été prévenu ? - La société Rosae fournit des armes à l’Etat en échange de fonds pour leurs recherches, explique Gwendoline. Il aurait été inutile de faire valoir nos droits, ils auraient forcément gagné. - Mais l’entreprise de Patrick fournissait des voies à l’Etat, s’interroge l’invité. - En ce moment, l’Etat préfère la guerre au voyage, intervient Philip. Il parait que les tensions entre Kalos et le royaume d’Azoth ne sont toujours pas calmées, malgré la défaite kalosienne de 1871. - Je vois, marmonne Wilfried.
Le garde du corps observe autour de lui en réfléchissant aux évènements récents. Comme beaucoup, il ne serait pas si étonné de voir une nouvelle guerre éclater dans peu de temps. Et celle-ci risquerait d’entrainer de nombreuses autres régions dans sa chute. Mais alors qu’il fait glisser ses yeux jaune vif autour de lui, les regards des maitres de maison se durcissent immédiatement. Etonné, Wilfried hausse un sourcil. Ses hôtes le prennent-ils donc pour un voyeur ? Il ne pensait pas qu’il était aussi mal vu par les frères de Patrick et leurs femmes, après tous les services qu’il a rendu à son défunt ami. Légèrement blessé dans son honneur, Wilfried leur sourit tout de même.
- Voyons, je ne me permettrais jamais de regarder à travers les murs dans votre charmante demeure, leur assure-t-il d’une voix faussement blessée. D’ailleurs, chez qui sommes-nous ? - Chez moi, répond Charles, tendu. - C’est bien ce qui me semblait, affirme Wilfried. Rappelez-moi où se trouve Henry ? - A l’étage, dans sa chambre, lui indique Gwendoline avec une expression méfiante sur le visage. Troisième porte à droite. - Parfait, s’exclame Wilfried. Je vais aller le chercher et nous partirons dans l’heure.
Les oncles et tantes du jeune homme acquiescent. Le garde du corps se lève lentement en soufflant, comme s’il était trop bien installé. Après tout, il n’est pas bien aisé, il n’a pas forcément l’occasion de s’assoir dans un tel fauteuil tous les jours. Il incline sa tête en direction de ses hôtes tandis que le majordome réapparait comme par magie, avec une efficacité incroyable. Wilfried lui fait un geste rapide : il saura trouver par lui-même. Et il aimerait parler au jeune homme seul à seul, histoire de savoir à qui il aura affaire durant ces prochaines semaines.
* * * * * *
Le jeune homme fourre une veste dans une grosse valise en bois d’un geste rageur. Lui ? Quitter la région ? Il faudra le trainer pour réussir. Et pourtant, il a cédé face à ses oncles et tantes, bien qu’il leur fasse savoir tous les jours qu’il n’est pas pour autant d’accord. De sa chambre, il entend qu’on toque à la porte. Le jeune homme sert les dents, en proie à une véritable colère. Non seulement il doit quitter la région, mais en plus il doit se faire escorter. Ce doit être son garde du corps qui vient d’arriver. Le fameux Wilfried Maas qu’il n’a jamais vu. Il continue donc à faire sa valise en pestant, laissant peu à peu ses caractéristiques de Zorua reprendre le dessus. Il sait parfaitement que sa famille n’a jamais apprécié ses accès de colère et les conséquences physiques qui en découlaient. Ils lui répètent sans cesse qu’il n’est pas un animal, qu’il devrait savoir se tenir. Au rez-de-chaussée, quelques voix s’élèvent. Le jeune Henry tente de les écouter mais elles sont bien trop étouffées pour qu’il puisse comprendre le moindre mot. De plus, les bruits de pas dans les escaliers l’empêchent d’espionner en toute tranquillité. On frappe à la porte de sa chambre. Le jeune homme se redresse mais il ne s’agit finalement que de Jonathan, le majordome. Ce dernier lui annonce que M. Maas ne devrait pas tarder à se présenter à sa porte et qu’il devrait se tenir prêt. Henry pince les lèvres, vexé que le majordome de son oncle ose lui donner de tels conseils. Il le congédie d’un geste brusque avant de l’entendre descendre à nouveau les escaliers quelques secondes plus tard. Le Zorua se retourne vers sa grosse valise qu’il aura mis plusieurs heures à remplir. Les mains sur les hanches, il n’entend pas que la porte de sa chambre s’ouvre à nouveau.
Il se retrouve alors face à un homme de plus de quarante ans, les yeux jaune vif et les cheveux bleus, presque noirs. Intrigué, le jeune homme fronce les sourcils et secoue les oreilles qui pointent au-dessus de son crâne.
- Tu dois être Henry, fait l’homme devant ses yeux. Je suis Wilfried Maas. Ton oncle Charles m’a chargé de t’escorter hors d’Unys.
Henry ne pipe mot. Il se contente de le fixer avec un regard curieux avant que la politesse le pousse à tendre la main afin de saluer le nouveau venu. Maas se contente de regarder sa poignée de main en haussant un sourcil. Sans y être invité, l’homme entre alors dans sa chambre sans la moindre gêne. Il observe le mobilier d’un œil intéressé avant de remarquer la lourde valise ouverte sur le lit. Henry, lui, remarque les deux petits sacs de voyage.
- On ne voyagera pas en fiacre mais à pied, lui fait observer Maas en pointant sa valise en bois. Tu prends le minimum d’affaires. Et elles doivent rentrer là-dedans.
Il lâche l’un des petits sacs aux pieds du Zorua. Henry le fixe, agacé. Alors qu’il a mis des heures à faire sa valise, il apprend maintenant qu’il n’aurait jamais dû la faire. Et comment va-t-il pouvoir rester huit mois loin de chez lui avec deux chemises et un pantalon ? Cette idée ne le réjouit pas, loin de là. Bien décidé à le faire savoir, il redresse la tête vers son garde du corps qui le fixe d’un regard dur. Immédiatement, la remarque du jeune Henry s’évanouit dans sa gorge. Finalement, il saisit le sac en toile pour le poser sur son lit, bien convaincu qu’il ne serait pas dans son intérêt de provoquer Maas.
- Et tu feras disparaitre ça, aussi, ordonne le garde du corps en montrant le dessus de ses propres cheveux. Les familles de Zoroarks sont rares. Déjà que ta tête est dans tous les journaux, ce n’est pas pour que l’on te reconnaisse encore plus facilement.
Henry secoue ses oreilles de colère avant de les faire disparaitre. Ses cheveux redeviennent d’un noir profond et ses petits crocs se rétractent. Il regarde Maas d’un œil mauvais tandis que ce dernier hausse un sourcil, n’étant visiblement pas impressionné. Le jeune homme détourne les yeux pour les poser sur les cheveux bleu nuit du garde du corps. De mémoire, il n’a jamais vu personne lui ressemblant de près ou de loin. Il lui fait juste penser à un drôle de mélange entre sa tante Gwendoline et les autres membres de sa famille.
- Vous n’êtes pas… ose le jeune homme. - Non, tranche Maas. Je ne suis pas un Zoroark comme le reste de ta famille. Tu vas devoir t’habituer à rencontrer d’autres espèces sans les regarder de travers par pure curiosité malsaine.
L’enfant baisse les yeux. Il est vrai qu’il a vécu enfermé dans son château doré une bonne partie de sa vie. Il n’a connu que ses parents, ses oncles, ses tantes, ses cousins et cousines. Tous Zoruas ou Zoroarks. Sa famille lui a toujours assuré qu’elle lui trouverait une Zoroark pour le marier, afin de perpétrer la pureté de sa famille. Lui n’a jamais vraiment compris cette obsession pour la pureté, mais il parait que les enfants conçus de parents d’espèces différentes sont des monstres. Alors il acquiesce sagement, craignant que ses descendants soient difformes. Henry avale sa salive. Il finit de remplir son sac en vitesse, sous le regard pressé de Maas. Il choisit deux chemises au hasard, un pantalon et un veston. En plus de ce qu’il porte sur lui, il devrait en avoir assez. Il hésite à amener un nœud papillon mais il y a peu de chance qu’il lui soit utile sur le chemin, il le repose donc dans sa grosse valise qui restera chez son oncle Charles.
- Tu as fini ? questionne le garde du corps.
Henry approuve en hochant la tête.
- Bien. Allons-y.
Maas ramasse son propre sac en tissu puis se retourne pour descendre les escaliers. Henry le suit quelques pas en arrière, en quittant cette chambre qui n’aura été la sienne que pendant deux semaines. Arrivé au rez-de-chaussée, il aperçoit ses oncles et tantes se rassembler devant la porte de l’entrée, Maas se tenant non loin d’eux. Alors qu’il passe devant eux, sa tante Gabrielle l’enlace soudainement en reniflant dans sa chemise. Le jeune Henry se rend compte qu’il fait désormais sa taille. Sa seconde tante reste quant à elle à peine plus grande que lui. Cet écart sera rattrapé dans peu de temps.
- Tu feras attention, lui souffle Gabrielle en le lâchant enfin. - Et tu écoutes Wilfried, dit son oncle Charles en lui serrant la main. Il est là pour te protéger. - On se revoit dans huit mois, lui fait Philip en lui serrant à son tour la main.
Henry se tourne ensuite vers sa tante Gwendoline, qui fixe le garde du corps avec un regard dur et méfiant.
- Pas d’écart, Maas, le menace-t-elle. - Ai-je déjà déçu Patrick ? demande-t-il pour se justifier.
Gwendoline pose sa main sur l’épaule de son neveu. Elle prend Henry dans ses bras non sans continuer de fixer Maas avec des yeux assassins, comme si elle ne lui avait jamais accordé sa confiance, même du temps de Patrick. Une fois Henry libéré, ce dernier se tourne vers son garde du corps, déjà sur le départ, son sac sur l’épaule et un regard blasé tourné vers l’extérieur du manoir. Une fois qu’il remarque qu’Henry a terminé ses au revoir, il ouvre la porte puis commence à s’éloigner. Hésitant, Henry finit tout de même par le rejoindre, laissant ainsi le reste de sa famille sur le perron de l’élégante demeure de Renouet.
Petite note de bas de page:
Alors, je vais expliquer le principe du jeu "devine le Pokémon". En fait, dans ce jeu, il faut deviner le Pokémon. Ce sera tout pour moi, merci beaucoup, abonnez-vous et mettez un pouce bleu !
Plus sérieusement. Comme je l'avais déjà dit, les Pokémon ont deux formes : une humaine et une de gijinkas à proprement parlé avec les oreilles et tout le bordel. La première forme est assez simple, elle ne permet pas vraiment de savoir à quelle espèce de Pokémon on a affaire. Les gens ont quand même des signes distinctifs, comme la couleurs des cheveux ou des yeux qui sont typiques de leur espèce (qui peut d'ailleurs varier selon si le Pokémon est chromatique ou non, comme pour Gwendoline). Parfois, il peut y avoir la carrure ou la taille, ce genre de détails. Mais ça ne permet pas de savoir à quelle espèce on a affaire, donc. La deuxième forme, utilisée exclusivement pour le combat (ou quand on est énervé et qu'on se contrôle pas) permet en un coup d’œil de savoir l'espèce, un tant soit peu qu'on la connaisse évidemment. Là, il y a donc des caractéristiques plus "animales" qui ressortent comme des oreilles, queues, griffes, crocs. Il y a de gros changements physiques et de cette manière, on grille immédiatement à quelle espèce appartient la personne.
Ainsi, le jeu "devine le Pokémon", le but est de deviner à quel espèce appartient telle ou telle personne alors qu'elle n'a jamais été présentée dans sa forme gijinka. Généralement, soit les réponses viennent clairement dans le chapitre d'après si le personnage est important, soit je le précise dans la note de bas de page suivante (comme pour les mots fléchés de mémé où il faut attendre le numéro suivant pour avoir la solution). Ceux qui devinent auront le droit à... Euh... Une image ! Alors profitez-en !
Devine le Pokémon Aujourd'hui, il faut deviner à quelle espèce appartient Wilfried ! La réponse viendra dans le prochain chapitre.
Pokémon - Henry VonCraft Zorua Lâche Attentif aux sons
- Wilfried Maas ??? ??? ???
Ne sachant quoi écrire, je vous laisse avec mon expression favorite. Gné...?
Mes Nuzlockes ! :
Vous savez, je pense pas qu'il y ait de bonnes ou de mauvaises situations...
un long manteau noir qui commence à s’élimer par endroits tant il se fait vieux
Citation :
deux petits sacs de voyage en tissu [...] Maas ramasse son propre sac en tissu puis se retourne
Pour celle-ci, j'hésite. Comme la faute a été reproduite deux fois, c'est peut-être volontaire de ta part ? Mais ça voudrait dire que les sacs sont en plusieurs tissus différents ? Je suis dubieux...
Citation :
histoire de savoir à qui il aura affaire durant ces prochaines semaines
Citation :
la remarque du jeune Henry s’évanouit dans sa gorge
Citation :
et un regard blasé tourné vers l’extérieur du manoir
Du coup, je vais me prendre au jeu : Déjà, Wilfried est un Pokémon de la cinquième génération ou avant. Ensuite, ce n'est pas un Zoroark, et probablement pas un type Ténèbres non plus, parce que ç'aurait fait un doublon de type dans ton équipe avec Henry. Ensuite, on sait qu'il a les yeux jaunes, les cheveux bleus/noir, et visiblement le pouvoir de voir à travers les murs.
Line a écrit:
- Voyons, je ne me permettrais jamais de regarder à travers les murs dans votre charmante demeure, leur assure-t-il d’une voix faussement blessée.
Quoique je ne sais pas trop si c'est littéral ou juste une façon de parler. Mais on va dire que c'est littéral.
Du coup, si je n'ai droit qu'à une réponse, je dirais Luxray : il a les yeux jaunes, le pelage bleu/noir, peut voir à travers les murs d'après certaines descriptions du Pokédex, et je trouve personnellement que ça convient bien au personnage (de ce qu'on en sait pour l'instant).
Chouette un jeu! Je ne vais sûrement pas trouver la moitié des réponses, mais j'adhère quand même. Alors, Wilfried euuh... Lixy a l'air de correspondre, sauf pour le côté "je vois à travers les murs" (qui ne peut pas être anodin)... Ah, à voir la réponse d'Eevee ça a l'air de fonctionner pour Luxray, donc je vais dire comme lui.
L'ambiance du récit est cool en tout cas, j'adore! Un vrai plaisir à lire!
Line a écrit:
Tu vas devoir t’habituer à rencontrer d’autres espèces sans les regarder de travers par pure curiosité malsaine.
Ouh, il n'y va pas avec le dos de la cuillère! J'aime déjà beaucoup ce personnage!
J'ai repéré quelques fautes en passant :
Citation :
vexé que le majordome de son oncle ose lui donner de tels conseils.
Citation :
- Tu dois être Henry, fait l’homme devant ses yeux.
J'ai enfin trouvé le temps de lire ce chapitre. Toujours aussi agréable à lire. Dans une ambiance très "victorienne" et très cool. J'imagine qu'Azoth est une sorte d'Allemagne, la guerre faisant référence à la guerre franco-prussienne de 1870.
Pour le Pokémon qu'est Maas, je ne vois pas qu'est-ce qu'il pourrait être à part un Luxray.
La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible.
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