Butain de mordel de perde. Je viens de ratisser deux villes. DEUX VILLES.
Etrian est introuvable.
Je commence à croire que la Suisse figurait pas dans la liste des endroits où ce jeu doit être géographiquement. Je suis dégoûté. Je vais encore essayer demain de checker deux trois magasins spécialisés, mais merde quand même...
Ma seule consolation, c'est que durant ce périple j'ai trouvé un amiibo de Ness. Mieux que rien j'imagine.
Revelance: cet Etrian là est aussi en anglais. Et je pense que les prochains le seront aussi. La commu française ne semble pas assez grande pour qu'Atlus se donne la peine de faire une trad' française... ____________________
(Je viens de voir le dernier post de Rev, mais j'ai la flemme de modifier mon post, alors je vais un peu faire le perroquet)
De mon côté, j'ai pu acheter le jeu. J'ai quand même eu une frayeur, parce que il était pas à la FNAC (non mais c'est quoi ce délire). Heureusement il y était au Micromania du coin, sinon j'aurais fait exploser des immeubles.
Histoire de présenter un peu la saga aux néophytes, Etrian Odyssey est un J-RPG de chez Atlus connu pour sa grosse difficulté. En France, on a eu droit à Etrian Odyssey sur DS en 2008, puis les 2 jeux suivants sont passés à la trappe. On arrive alors à Etrian Odyssey IV sur 3DS en 2013 (5 ans de hiatus quand même). Bon, je vous passe le plot et les détails de gameplay, on est là pour le spin-off.
Mais je mets des screens pour que vous voyez quand même un peu la gueule du truc:
Revenons donc au jeu sorti aujourd'hui. Etrian Mystery Dungeon est comme son nom l'indique un jeu "Donjon Mystère". A priori si les PDMs vous ont plu, je pense que ce jeu là vous plaira également, vu que le principe est le même. Je vous mets la vidéo trailer, c'est plus simple haha (j'ai pas retrouvé la version française par contre).
J'ai déglingué le 2e boss et je me suis arrêté là pour cette 1e session de jeu. Mes propos vont vachement manquer d'objectivité vu mon fanboyisme, mais en tout cas j'ai trouvé ça super. Le début est étonnament facile d'accès. En comparaison avec le jeu d'origine où le Game Over arrive très vite (enfin ils ont mis un mode de jeu plus facile sur le dernier sorti), là ça passe tout seul et ça permet d'apprécier un peu mieux les mécanismes du jeu et surtout voir un peu ce que valent les différentes classes. Parce que ouais, Etrian Odyssey, c'est surtout la constitution d'une ptite troupe. Et faut vraiment pas la faire n'importe comment, sinon c'est la grosse punition. Bon, pour le 1e donjon, ça passe tranquillou, mais plus on avance, plus la synergie du groupe devient importante. Y'a aussi tout un système d'arbre de compétences qui vient du jeu d'origine. Mais si vous voulez pas vous embêter avec, y'a moyen de mettre la répartition des points de compétence en automatique.
Petit conseil:
Ne faites pas d'équipes entièrement offensives au départ, sans tank ou healer, parce que vos bonhommes risquent de prendre cher sinon. Je dirai que les valeurs sûres sont le Protector et le Medic. Le Protector peut attirer les attaques sur lui et encaisse bien, et le Medic le soigne tranquillou à côté pour qu'il remplisse bien son rôle. A côté, faut ensuite penser à des classes qui font de bons dégâts Landsknecht/Ruinmaster/... . Ruinmaster en particulier, c'est un Glasscannon (beaucoup de dégâts mais très fragile), donc la présence du Protector est parfaite pour lui. En tout cas sur ce coup, j'ai commencé avec ces 4 là. Chuis en train d'expérimenter les autres classes, ma team du moment c'est Sovereign/Ninja/Protector/Medic mais ça marche bof vu comment c'était chaud contre le 2e boss. Je faisais pas assez mal.
Je vais continuer ma partie avant de donner un avis plus poussé (notamment le scénar'). En tout cas ça commence bien. :°
Ah oui, les musiques sont des remix de la saga principale pour la plupart, donc forcément elles sont juste géniales. %)
parce que oui, les coraux sont en fait une colonie de petites créatures (les polypes) qui ont chacune leur rôle (construire le corail, choper de la bouffe, etc...), comme le zygarde en fait :v .
donc,on peut penser que Zygarde a été crée en s'inspirant des coraux ou des autres colonies de ce type (même si sa sert a rien.)
"Le souvenir qu'on laisse est le reflet de notre âme..." et j'aime les cookies.
tu veux lire une histoire EPIC de sa race? clique la!:
Outre le fait que dire que les polypes sont des petites créature est une des plus abérrante vulgarisation scientifique qui soit ( Les polypes sont une des deux forme que peuvent avoir les cnidaires avec la meduse), et non un genre/espèce/groupe/autre bullshit), le mini Zygarde est plutôt comparé a une cellule, ce qui fait juste de Zygarde un organisme pluricellulaire.
[15:24:27] Revelance : Juste après l'Hiver, c'est l'Automne
Il est temps que je déverse tout ce que j'ai à dire sur Life is Strange.
Garanti sans spoils !
Pour ceux qui ne connaissent pas, Life is Strange est un jeu développée par Dontnod. Il s'agit d'une histoire en cinq épisodes, durant lesquels les choix que l'on fait détermineront la direction que prendra le scénario.
Je viens donc de finir de jouer à ce jeu (j'ai attendu depuis l'épisode 1 que tous les épisodes soient sortis pour tous y jouer d'un coup, je savais que je tenais ici un jeu ambitieux et j'aime pas faire épisode par épisode, surtout quand il y a plusieurs mois entre chacun).
Le seul autre jeu dans cette veine là auquel j'ai joué est The Wolf Among Us de Telltale games. Eh bien, contrairement à ce dernier, j'ai vraiment eu l'impression que mes décisions avaient une réelle influence sur l'histoire (alors que dans the Wolf Among Us, pour l'avoir fini trois fois, c'est surtout des petits détails que ça change, c'est surtout le ressenti qui change). Les choix que l'on fait dans Life is Strange font intégralement parti du scénario qui découle.
C'est pourquoi c'est le jeu le plus cruel auquel il m'ait été donné de jouer.
En avançant dans le jeu, on réalise les conséquences des choix, et on se rend compte qu'il n'y a pas de bon ou de mauvais choix. Chacun d'entre eux apporte des bonnes choses comme des mauvaises.
On incarne Max Caufield, une jeune ado photographe un poil geek qui vient d'intégrer l'école de ses rêves, dans la ville dans laquelle elle a autrefois grandi. Suite à une série d'évènements, elle découvre qu'elle est capable de retourner en arrière dans le temps, un peu comme dans la nouvelle japonaise "La Traversée du Temps" vraisemblablement (je compte bien regarder le film de Mamoru F*cking Hosoda du coup).
Voilà, à partir de ça, il va arriver beaucoup de choses à Max, durant lesquelles elle devra faire des choix, ou plutôt nous devrons faire des choix.
Première grande force de ce jeu : On a absolument aucun mal à s'identifier à Max. C'est une ado comme les autres, avec des problèmes d'ados, des rêves d'ados, etc... Le côté geek marche également très bien avec la plupart des gens qui vont jouer à ce jeu aussi. C'est un personnage extrêmement réussi et très bien écrit, et on a aucun mal à se retrouver projeté dans le personnage.
C'est également pourquoi on devient alors très concerné par ce qui lui arrive, et surtout par les choix auxquels elle est confrontée. On vit les relations avec les autres personnages, car ce sont nos paroles choisies qui construisent ces relations. J'imagine pas le travail monstre des développeurs de ce jeu pour donner autant de possibilités au joueur. Bref, on est attaché à tous les personnages qui ont de l'importance pour Max, car son empathie est notre empathie.
Ce jeu m'a détruit.
Des gens parfois sont énormément touchés par un livre, ou un film. Moi c'est ce jeu.
Tellement que j'en ai pas dormi, et que j'en étais déprimé le matin suivant, et ce après avoir fini chaque épisode à part le premier. Pire encore une fois terminé le dernier épisode.
Parce que j'étais VRAIMENT dedans. Mes choix me ressemblaient, Max me ressemblait. Et que au fur et à mesure que j'avançais, les choix proposés étaient de plus en plus cruels, et il apprend à assumer les conséquences de ses actes. Certes, Max, avec son pouvoir de remonter dans le temps, peut parfois esquiver les problèmes, mais toujours temporairement, car toute cause a effet.
C'est un jeu grandiose, parce que c'est le seul à avoir réussi à me mettre dans un état aussi... déprimé. Est-ce qu'on peut parler d'empathie pour un personnage quand au final, on devient ce personnage ?
Ce jeu m'a rendu joyeux, stressé, triste, enthousiaste, en colère, etc..., je crois bien que je suis passé par toutes les émotions.
Contrairement à ce que je m'attendais au cours du jeu, la fin ne m'a pas fait pleuré. Ou du moins la fin à laquelle mes choix m'ont amené. C'est la réalisation qui veut ça. Elle est ouverte, mais pas joyeuse. Elle est dramatique, mais pas triste. Et tous ces chocs émotionnels m'ont comme qui dirait bloqué. J'ai beau avoir terminé le jeu hier soir, j'ai été vraiment mal toute la journée d'aujourd'hui. Entre autre parce que j'avais besoin de partager tout ce que j'ai ressenti durant ce jeu, comme je le fais actuellement.
Mais aussi parce que je crois que j'ai besoin de pleurer un bon coup. En général, ça m'arrive devant une fin joyeuse ou triste. Mais comme ici ce n'est ni l'un ni l'autre, ben j'ai pas vraiment eu de relâchement de pression. Je vais aller me regarder un bon film bien larmoyant histoire de me libérer un peu.
Bref. Life is Strange, une quinzaine d'heures environ du jeu le plus fantastique auquel il m'ait été donné de jouer. Un véritable chef d'oeuvre du monde du jeu vidéo. Je le conseille à tout le monde, parce qu'il parlera à tout le monde, que ce soit ne serait-ce qu'un peu dépendant de la personne, ou bien énormément comme à moi.
Ma crainte désormais c'est que peut-être jamais plus je ne jouerai à un jeu qui me fera autant d'effet. Mais eh, seul l'avenir nous le dira.
Veguito's Fire Red Nuzlocke Challenge : The Veguito's X Nuzlocke : >>>Ici<<<