| | Neowstix
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| Sujet: Topic cinéma Lun 28 Mar 2016 - 13:14 | |
| Rappel du premier message :Salut Nuz Fr ! Vous sortez d'une séance ciné entre potes ? Vous avez maté un film sur pc/à la télé qui vous a plu ? Vous voulez mettre une œuvre en avant pour inciter les gens à la voir, ou au contraire descendre un navet ? Venez poster ici, et on en débat ! Présentez l'oeuvre : la réalisation, si vous êtes un cinéphile chevronné, ou juste du scénario et des personnages, ce qui vous a plu ou non, si vous regardez sans prise de tête. Pas besoin d'être un expert donc, mais on peut très bien débattre sur la technique, la mise en scène, ou autre. Je lance donc les festivités avec Zootopie, le petit de chez Disney. Pour moi ce film est clairement un classique. Pour résumer vite fait, Zootopie parle d'un monde habité par des animaux anthropomorphes (bipèdes donc, avec des habits, toussa toussa). Les prédateurs vivent en paix avec les proies. On suit donc le parcourt de Judy, une lapine qui souhaite intégrer la police de la ville, mais qui n'a clairement pas le gabarit. Le film propose des personnages attachants et marquants, Judy l'idéaliste qui se donne du mal pour réaliser son objectif, ou encore Nick le renard roublard. Malgré une histoire classique qui met en scène une enquête, le message derrière est là : y a des préjugés dans la société, personne n'en est exempté, et ces derniers peuvent être facilement tourner en racisme. Le film garde une bonne ambiance vu qu'il est destiné à un jeune publique, et on retrouve quelques petits clins d'oeil à des classiques, c'est vraiment coolio. Gros point que j'affectionne, on a le droit à un moyen astucieux et intelligent d'éviter le gros cliché sur le pouvoir de l'amitié, et ça fait du bien putain. A vous les studios ! |
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Auteur | Message |
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Chama
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| Sujet: Re: Topic cinéma Ven 12 Fév 2021 - 10:22 | |
| Bon, il est temps de faire renaître ce petit topic avec une liste de films que j'ai regardé l'année dernier. Il aura beaucoup de Netflix car même si les cinéma sont fermés les films continuent. Les films sont classés par ordre de croissant de la meilleurs notes à la pire. C'est sur 20. Et il aura mon avis sous chaque film avec des spoiler pour la plupart. - Liste de films et note de 2020:
Loin de moi, près de toi 19/20 - Avis attention spoile de l'intrigue:
"Loin de moi, près de toi" ce film est un chef d'œuvre Netflix. L'histoire pouvait être basique, l'histoire d'une lycéen japonaise qui tombe amoureuse d'un camarades. Mais non, le fait qu'elle a une double de vie entre chat et humaine. Elle se trouve confondre entre deux vie différente. Franchement une pépite de l'animation .
Lego batman 17/20 - Avis:
Je vais pas trop m'etendre sur ce film car je n'ai rien à dire de spécial dessus appart foncé le voir, il faut le détour.
Scooby 15.5/20 - Avis attention spoil:
Seul film que j'ai vue sortie en salle l'année dernière, ce film est bien, je trouve ce film qui sort des autres films Scooby-Doo passé bien et fait passer des messages grâce à Sammy et Scooby leurs relations fluctu et montre leur évolution.
La famille Jones 12/20 - Avis attention spoiler:
J'ai trichée pour ce film car il est sortie en 2009 mais je l'ai vue l'année dernière et en classe. Ce film est bien et traite bien de l'évolution de la société de consommation. Petit spoil, les actions du père de famille peux nous faire réfléchir.
Bob l'éponge, le film : Éponge en eaux troubles 10/20 - Avis très moyen attention spoil:
Bon ce film est moyen, même si il était reporté et à fini sur Netflixx ce film a des très bonne idée comme la quête pour retrouver Gary, les remis en question et le roi posseidon. Et de très mauvaise comme la partie musicale.
Scary movie 5/20 - Avis attention spoiler:
Bon j'ai vu ce film, je vais essayer de garder mon calme, scary movie a très mal vieilli et c'est une très mauvaise parodie de scream J'attendais beaucoup de ce film même s'il est sortie en 2000, je trouve que cette parodie a une humour dépassé et qu'il était juste drôle quand on était enfant et que le recommandé maintenant n'ai plus possible entre la parodie du début avec les blagues, le fameux Vaza et tous les contexte qui sont bancale. Ce film est à déconseille maintenant.
Fin du top
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| | | Mimoze
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| Sujet: Re: Topic cinéma Sam 31 Juil 2021 - 12:21 | |
| Certains sauront qu'avant d'être fan de Kaamelott, je suis fan du mythe arthurien, et malgré mes réticences à la bande-annonce du film, qui semblait logiquement suivre la descente tragique amorcée avec les livres V et VI, je suis allée voir le film longuement attendu. A l'heure où j'écris, je suis partagée entre Gobou qui m'ordonne de faire une critique sur le forum, et les fans du film très virulents qui soutiennent qu'Alexandre Astier est un génie et que toute critique est de pure mauvaise foi. Mais je n'ai pas aimé Kaamelott. Je vous présente donc (en spoilant totalement, donc ouvrez ce spoiler à vos risques et périls) : Le problème avec Kaamelott
- Le problème avec Kaamelott, ça spoile, mais ça s'poile pas trop :
Kaamelott, la série
La légende veut que, dès le premier « livre » (la première saison), Alexandre Astier avait la vision d’une saga épique, à l’image de l’univers qu’il allait « bâtardiser » – l’univers arthurien, oui, vous suivez bien –, à mi-chemin entre comédie et tragédie. Le format court se prêtait bien à un univers étendu qui ne pouvait l’être dans une série, ou dans un seul film ; mais qu’à l’époque, la chaîne M6 n’était pas très chaude, encore enivrée du succès d’un certain Caméra Café. Et on sent ça dans la progression de ton très notable entre les trois premiers livres, résolument comiques, et les livres V et VI, beaucoup plus sombres, avec un livre IV qui fait le boulot ingrat de transition. J’ai beaucoup de mal avec les séries qui essaient graduellement de changer leur ton d’un extrême vers l’autre en cours de route, c’est toujours avec des résultats peu probants.
Ironiquement, c’est aussi dans les dernières saisons que Kaamelott essaie de se rapprocher davantage d’une œuvre arthurienne « historique » (spoiler : l’œuvre arthurienne n’a jamais eu de visée « historique ». De Excidio et Conquestu Britanniae de Gildas était une œuvre de propagande religieuse. Les dragons n’ont jamais existé. Désolée) ; mais, à mon sens, en trahissant les personnages que la série a établis les saisons passées. En vrac : Perceval passe d’un naïf ignorant quand la servante de Guenièvre lui fait des avances, à un personnage vecteur d’insultes misogynes à l’encontre de Mevanwi (motivé par sa fidélité à Arthur ? Les scènes sont trop décousues pour faire le lien) ; Bohort devient un héros, symbole de fidélité à Arthur, pour introduire un personnage encore plus couard qu’il ne l’était (cela dit, je ne peux que remercier Alexandre Astier de ne pas avoir oublié l’existence du second cousin de Lancelot, pas comme … 80 % des œuvres arthuriennes modernes. Justice pour Lionel !) ; Caradoc brigue le trône ; Lancelot agresse physiquement Guenièvre …Moi quand quelqu’un massacre mon personnage préféré de la légende. Et dès que Bernard Cornwell ouvre la bouche. Ce qui ne veut pas dire que Kaamelott I-III était dispensé de maladresses – ça reste un produit de son époque, et le début de la série a plus de quinze ans –, notamment contre les personnes homosexuelles : Bohort qui est moqué par la Table Ronde parce qu’il n’aurait pas de femme, jetant sur lui la suspicion d’être homosexuel (spoiler : il a une femme), ou l’épisode « Compagnons de chambrée » avec l’évèque codé (et par codé, je veux dire : « Moi je fais partie de ceux qui se battent pour qu'on l'autorise [l’homosexualité], et même qu'on l'encourage ! ») qui effraie Arthur. J’ai trouvé ces moments cependant beaucoup plus prévalents dans les livres V-VI, notamment parce que les mises en situation les rendent bien moins attachants. - Code:
-
L'évèque est seul dans le lit. Évêque : Non mais c'est très gênant de de de vous voir dormir par terre, c'est votre chambre tout de même ! La voix d'Arthur se fait entendre. Arthur : Impeccable, vous inquiétez pas j'vais dormir comme un loir ! Évêque : Mais si quelqu'un entre qu'est-ce qu'il va penser ?! Arthur : Justement si quelqu'un entre il pensera moins de trucs si j'suis par terre ! Évêque : Bon alors qu'est-ce que j'fais, j'éteins ? Arthur (voix off) : Heu nan, laisser allumé j'préfère. Le seul personnage qui survit est Arthur lui-même. Difficile de ne pas voir que l’Arthur d’Astier est son « bébé » – alors que dans la majorité des œuvres arthuriennes après Malory, Arthur est plutôt le personnage prétexte autour duquel s’articulent les aventures des autres chevaliers comme Lancelot, Gauvain, etc. – ; il ne s’en cache pas, d’ailleurs. Dans les trois premiers livres, c’est un peu l’Homme Raisonnable, celui sur lequel Astier projette ses propres idéaux politiques (un Arthur « historique » n’aurait rien dit sur l’abolition de l’esclavage). Dans les deux derniers, il y a cette quête de sa descendance qui le rend plus attachant, plus humain, surtout avec le build-up de sa relation – inexistante – avec son propre père Uther. Le problème-clé de sa descendance ne reviendra jamais dans le film.
Autant dire qu’arrivant dans le film Kaamelott, je ne m’attends pas à un Kaamelott I-III mais un Kaamelott V-VI, qui embrasse pleinement le côté épique. Le film … Est un maladroit entre-deux. Kaamelott, le filmNous sommes dix ans après la fuite à Rome d’Arthur, passé comme esclave par Venec. Par pur hasard, un chasseur de primes joué par l’excellent Guillaume Gallienne retrouve le trafiquant et, par une succession de coups de chance, remonte au roi. Par pur hasard, ils rencontrent la garde d’Aquitaine, où Guigui accepte de vendre au duc, toujours joué par l’excellent Alain Chabat, pour une somme faramineuse, le prisonnier le plus recherché de l’Empire – rappelons que normalement, à cette époque, Logres est toujours sous dominion romain. Ce statut évoqué dans les premiers livres avec la présence de Caïus n’est jamais évoqué dans le film. Il se trouve que le duc veut qu’Arthur intègre la « Résistance », ce qu’Arthur refuse véhément, même après que le duc lui explique toutes les horribles choses que Lancelot fait à la tête du royaume.
Parlons-en. Lancelot est un personnage fantomatique. Vous vous souvenez de cette réplique « hilarante » de bande-annonce où il menace ses conseillers de les « pendre par les parties » ? C’est un de ses seules et plus longues répliques. Si si. On nous saupoudre ça et là des « ne montre pas, dit » sur les supposés ravages qu’il a causé à la Bretagne (un duc d’Aquitaine qui lance, pour essayer de convaincre Arthur de rallier la résistance, qu’il « condamne à mort les enfants » … Pourquoi, pourquoi ? Et pourquoi, dans quel but ?), expédiant en une scène l’emprisonnement de Guenièvre – on ne saura jamais comment il réagira à sa libération –, et lors du combat final, on n’a pas l’impression d’assister au combat de deux anciens meilleurs amis – rappelons que c’est Arthur lui-même qui lui a donné le pouvoir. C’est un méchant-prétexte qui n’a pas d’autre but que la destruction d’Arthur. Mais pour être honnête, avec un costume comme ça, je ne la ramènerai pas trop non plus. Nos ancêtres les Bretons, avaient des capotes en peau de python. Je sais qu’il y a un gros cerveau qui va me dire « Mais, la symbolique du serpent traître dans la Bible alliée au Chevalier blanc ! » Oui, mais ça reste un costume débile.
Bref, Lancelot nous est décrit comme un individu abominable – notez qu’on ne le voit jamais faire ces choses abominables, ni lui ni les sbires Saxons – : il détruit les fermes des pauvres paysans, les accablent de taxes, ils tuent des enfants. Et il s’allie avec les Saxons, ces salauds ! Et le chef Horsa, joué par l’excellent … Sting ? Est étrangement conciliant.
Si je vous casse les pieds avec les nouveaux excellents acteurs, c’est que bien qu’aucun ne soit mauvais dans son rôle, c’est très difficile de les voir dans leur personnage tant il y en a, aux apparitions éclair – ce qui rend l’absence d’Yvain le Chevalier au Lion, et meilleur pote de Gauvain est donc d’autant plus remarquable –, on a davantage l’impression que c’est une demande de M6 (ou de sa société de production en l’occurrence) plutôt que d’Astier lui-même. J’ai passé mon temps à essayer de me souvenir où j’avais vu la gueule d’untel plutôt que de me concentrer sur le personnage. Normal, puisqu’ils n’ont pas vraiment d’autre substance que d’être des « points de passage » pour ramener Arthur à Kaamelott. On voit aussi que beaucoup de rôles ont été « inventés » spécialement pour pouvoir montrer ces acteurs, alors que les « nouveaux personnages » les plus appuyés sont des membres de la famille Astier – mention spéciale aux deux filles de Caradoc, maintenant adultes, qui sont pourtant aussi utiles au scénario qu’un Rappel en Nuzlocke.
Bref, Arthur ne veut pas devenir résistant et est prêt à laisser Logres dans son caca. Pendant son sommeil, il a un flashback de sa jeunesse de futur soldat romain entraîné en Maurétanie. Il assiste à l’arrivée de la jolie Shedda, dont il tombe instantanément amoureux, et de sa mère la noble Furadja. Au départ, je pensais que cette scène allait amener à faire le lien avec les livres V-VI, avec la quête de reconnaissance d’Arthur par le père … Mais non. C’est une entourloupe scénaristique à la « Éléphants Roses » pour éviter d’expliquer comment le duc l’amène mystérieusement à la résistance sans son consentement.
Pendant ce temps, les Burgondes attaquent la Carmélide. Léodagan plante des choux.
Arthur se réveille donc seul, et explore le coin jusqu’à tomber sur la Table Ronde formée par la résistance de Bohort, Lionel et Gauvain – encore une fois, aucun signe d’Yvain. La Table Ronde est faite de matériaux simples, réunit des chevaliers et des non-chevaliers … C’est censé être un moment touchant où Arthur revoie peut-être la raison pour laquelle il a formé la Table Ronde à l’origine, et un beau contraste à la Table, euh, Rectangulaire de Lancelot – qui a effectivement bazardé la vraie Table, à Kaamelott, probablement sur le conseil laissé en fin de livre VI par Méléagant …
… Il est où d’ailleurs, Méléagant ? Ah, pas le temps de réfléchir ! Les Saxons attaquent ! Arthur est donc capturé et ramené au château de Kaamelott avec la résistance d’Armorique et le clan des Croustillants de Caradoc, Perceval et leur clique ; et si j’éclipse ce passage du film, c’est parce qu’il existe uniquement pour rappeler que « les Croustillants » était une blague dans la série d’origine. C’est un peu un problème majeur du film : il essaie de se vendre comme ce film d’aventure épique, mais se sent obligé de référencer constamment les blagues connues, « memetiques » de la série. Ça m’a sorti de l’immersion, à chaque fois. C’est très subjectif, et à en croire les critiques quasi-unanimement positives, je suis dans la minorité. Par une stupidité scénaristique – qui implique Mevanwi, maintenant épouse de Lancelot parce que … Elle aime le pouvoir ? Venant récupérer ses filles, permettant de subtiliser la clé emprisonnant Arthur –, tout ce petit monde s’évade et se rend grâce à un jeune premier là où Lancelot tient Guenièvre prisonnière. Oui, j’éclipse beaucoup de choses, mais c’est aussi un problème du film : il y a beaucoup trop de personnages. Entre les anciens personnages qui doivent tous apparaître dans une certaine mesure, même si pour certains ça a davantage figure de fanservice (parce que sinon, à part moi, qui réclamait le retour de Lionel ?), et introduire les nouveaux personnages. Dans une interview au Point, Astier révèle avoir dû faire des coupes … Honnêtement, je me demande si la cohérence scénaristique n’y a pas été sacrifiée. - Le Point a écrit:
- En parlant des coupes, certaines produisent des ellipses assez gênantes dans le film. On regrette notamment que le duc d’Aquitaine, si bien joué par Alain Chabat, disparaisse de l’intrigue sans crier gare après trois scènes…
Il y a eu une première version de 2 h 26, qui était indigeste et prêtait à confusion, puis je suis descendu à 2 h 14, puis 2 h 7 et à l’arrivée le film fait deux heures. Mais ces coupes ont principalement consisté en resserrage de répliques, coupes de dialogue pour accélérer le battement de cœur du film. Ce joyeux monde – et par là je veux dire Arthur et les deux personnages les plus vendeurs que sont Perceval et Caradoc – va sauver Guenièvre de sa tour sans trop de résistance et va sortir Excalibur de son rocher, retrouver la Dame du Lac toujours sous sa condition mortelle et la seule personne avec une réaction appropriée au retour d’Arthur : lui mettre une tarte dans la gueule. Je rappelle au lecteur avisé que, jusque là, Arthur a pêché d’inaction pendant dix ans et ne revient que par un concours de circonstances, et a joyeusement refusé de participer à la résistance alors que le duc d’Aquitaine lui lance que Lancelot tue des enfants, alors que son besoin d’enfants et sa relation avec eux est un point-clé du personnage depuis les premiers livres. Arthur a un autre flashback de son premier amour avec Shedda, ça ne sert toujours à rien, il libère l’épée, je me tiens la tête entre les mains de dépit devant ce Deus Ex Machina littéral. Heureusement, l’épée ne flamboie plus, ce qui veut dire qu’Arthur doit encore exécuter quelques actions pour mériter son pouvoir …
… Nan, je déconne. Il reste trente minutes au film, on va se dépêcher. Il va aider Guenièvre à retourner dans sa prison pour récupérer la couronne de fleurs de son mariage, même si « elle » ne vaut rien pour Arthur (Guenièvre est le meilleur personnage de Kaamelott, je n’accepte pas la critique constructive) et avoir un autre flashback où il est intime avec Shedda et voit les signes qu’elle se fait battre par sa mère. Ceci éveille une envie d’embrasser Guenièvre pour la première fois. Oubliant la promesse qu’il avait faite à son autre premier amour – dans la série – de ne jamais toucher son épouse. Oups ?
Puis il va entraîner les Burgondes à être de bons stratèges pour pouvoir attaquer Kaamelott, par derrière se battre contre Lancelot, récupérer le pouvoir d’Excalibur parce que … Lancelot est méchant, le bat. S’apprête à lui assener un coup d’épée fatal. Dernier flashback où Arthur, dans un élan de colère, tue la mère de Shedda d’un coup de lance ; ce qui, apparemment, lui fait prendre pitié pour Lancelot. Ce dernier s’enfuit en traitant Arthur d’incapable, et je suis un peu d’accord avec Monsieur Costume de Bite. Ces flashbacks n’ont aucun sens ni lien avec la narration principale. En tout cas pas dans le film lui-même. Probablement pour le second volet ou pour le projet dérivé de midquel, Kaamelott Résistance, qui arrivera totalement un jour. Promis. C’est papa Astier qui l’a dit.
Logres reprend vie, Horsa le chef saxon accepte de se soumettre à l’autorité de Kaamelott sur l’île de Thanet à la seule condition qu’il puisse intégrer la Table Ronde et participer à la quête du Graal. Arthur, pour conserver l’unité du royaume de Logres – ce qui était un peu son taff en tant que roi élu des Dieux, au départ –, accepte, présageant des enjeux du second volet. Le spectre de Ban survole les ruines où Lancelot retourne, et on s’en fout un peu, vu qu’on ne sait rien de Ban dans la continuité de Kaamelott. Méléagant fait une apparition. Tout le monde, vu que le film était terminé. Kaamelott, le film dans la légendeJe pense avoir assez détaillé dans la critique du film ce qui n’allait pas avec les personnages déjà connus et exploités par Kaamelott, Arthur et Lancelot en tête – ce qui est problématique quand ceux-ci se révèlent être les personnages principaux. Le truc est qu’en plus, la guerre entre Arthur et Lancelot est dans le canon de Malory, et aussi autour de Guenièvre, d’une manière qui aurait parfaitement pu être exploitée par Kaamelott : Lancelot kidnappe Guenièvre (en la sauvant de l’exécution qu’elle aurait dû avoir pour adultère et haute trahison) et l’emmène en Armorique. Arthur ne veut pas partir en guerre, par amour pour Guenièvre et pour Lancelot son meilleur ami et confident – et c’est réciproque –, mais le fait qu’il est obligé de faire appliquer la propre loi qu’il a instauré pour stabiliser les fédérations autour de Logres. Il n’y avait aucune nécessité d’aller dans les extrêmes des livres V-VI, et encore moins du film, où le personnage de Lancelot n’a de Lancelot que le nom, et le personnage d’Arthur n’est donc pas confronté à ce dilemme moral – et du coup, pour ma part, je vois plutôt le dilemme de rendre roi par droit divin un mec qui est, tout à fait franchement, un sale con.
Parlons maintenant des migrants canons, ceux qui ont été amenés là pour la première fois dans le film. Car il y en a ! Et ils ne servent à rien.
Bedivère, Girflet et Lucan apparaissent tous trois furtivement dans la deuxième Table Ronde formée par Bohort et la résistance. Leur seule contribution est en fait de dire qu’il y a des personnes qui ne sont pas issues de la chevalerie qui sont prêtes à mettre leur vie en jeu pour l’idéal que la chevalerie représente. Et … Ils n’auront jamais l’occasion de le prouver, puisque le combat se déroule un temps avec les Burgondes, un deuxième temps mano a mano Arthur contre Lancelot. Ce qui est dommage car, dans la littérature arthurienne, ils sont souvent cités comme les plus anciens et les plus fidèles du roi Arthur, Bedivère et Girflet (plus souvent le premier, considéré même par certains comme le proto-Lancelot) se tapant le collier pour la place de la personne qui rendra Excalibur à la Dame du Lac à la mort d’Arthur.
Lamorak est le frère de Perceval, et perd toujours aux jeux gallois. Il est accessoirement le garde d’Excalibur sur le rocher, mais comme le film le fait remarquer de façon très pertinente, pourquoi garder l’épée en plastique sur le rocher si seul le roi élu des Dieux peut la retirer ? … Bon, en vrai, dans la légende, c’est le chevalier qui couche avec la mère de Gauvain et Gareth et qui se fait tuer pour ça, juste pour être le catalyseur de l’Empoisonnement de Patrick qui amènera les suspicions sur la relation entre Guenièvre – accusée – et Lancelot … Donc en fait, la chute de la Table Ronde, c’est parce que Lamorak pouvait pas garder son pantalon fermé devant une octogénaire ?
Mais parlant de Gareth …
Gareth apparaît vite fait comme l’ami du type qui veut épouser une des filles de Caradoc, et si ça vous semble un lien compliqué inutile, c’est le cas. Il est un des fils de Loth et frère de Gauvain – mais le film s’en fiche – et a un pouvoir magique inutile – c’est pas moi qui le dit, c’est le film. Et ça me tue de dire ça, parce que Gareth, par extension sa relation avec ses frères, Lancelot (qu’il admire) et Galahad (le fils de Lancelot et le Pur Chevalier), est un des personnages les plus intéressants de la mythologie arthurienne pour moi. Qui essaie de s’émanciper de l’influence de ses frères jusqu’à refuser de combattre Lancelot pour son crime, et trahissant donc deux rois en même temps ? L’idéal du Fils pour Lancelot, que Galahad ne peut pas être de par son statut de Pur Chevalier ? Le martyr ? Nope ! Là, il n’est qu’un personnage satellite. S’émanciper ? Dans le contexte de Kaamelott, pas de bol, Gauvain est déjà contre son père, et l’adultère de Guenièvre blessant l’oncle Arthur n’entre pas en ligne de compte. Sa relation avec Lancelot ? Lol. Et Galahad n’étant pas encore apparu dans Kaamelott … Est-ce qu’on peut espérer qu’ils soient mieux exploités dans la suite de la trilogie qui arrivera sans nul doute ? Sans doute. Mais à ce moment-là, je doute qu’ils aient laissé un impact quelconque dans l’esprit des gens qui ne s’intéressent pas à la mythologie arthurienne (ce qui doit être, soyons honnêtes, la majorité des fans de Kaamelott). Et au final, je pense sincèrement que le fait de faire des liens à Kaamelott, la série, et à la mythologie arthurienne en général, ça n’a fait que tirer une balle dans le pied d’Astier pour raconter l’épique qu’il voulait vraiment raconter. Mais d’un autre côté, si le choix s’est posé un moment pendant la production, je suppose qu’Astier n’aurait pas reçu autant de moyens si ce n’était pas rattaché à la licence qui l’a rendu populaire pour le grand public. Mais en attendant :
Est-ce que je pense que Kaamelott est un bon film ? Non. Est-ce que vous devriez aller le voir ? Oui. Déjà, parce que mine de rien, Kaamelott est une exception dans le cinéma populaire français qui abonde de comédies, et que rien que pour ça, c’est à encourager, et j’espère que les records que le film est en train de battre va un peu faire bouger les lignes. Mais aussi, parce qu’à l’ère du Covid et du passe sanitaire, si vous le pouvez, il faut soutenir les cinémas locaux qui perdent de leur fréquentation et disparaissent à un rythme alarmant. Allez au cinéma. |
| | | Gobou
Élite 4
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Exp : 934
| Sujet: Re: Topic cinéma Sam 31 Juil 2021 - 16:08 | |
| - Mimoze est une mauvaise langue (PS : Oui je spoil aussi le film, vous êtes prévenu :p):
Tout d’abord, ceci n’est pas un message ayant pour but de contredire les arguments de Mimoze. Premièrement parce qu’on sait tous, vous et moi, que c’est un combat que je n’ai aucune chance de gagner (n’ayant pas la même culture sur les mythes arthurien ). Secondement, je suis d’accord avec la plupart des points qu’elle a soulevée. Enfin, qu’elle n’est pas aimée le film et moi oui, au fond on s’en fiche. Par contre, ayant été largement convaincu par ce que j’ai vu hier au ciné, je voulais apporter un avis plus positif sur ce premier volet. C’est du bon Astier, et honnêtement j’ai tellement attendu ce film que j’aurais pu me contenter de beaucoup moins. La surprise BurgondeSi on m’avait dit que le film Kaamelott accorderait autant d’importance aux Burgondes, j’aurais probablement cru à une blague. Et pourtant c’est avec eux que j’ai eu les meilleurs éclats de rire. Le roi, les costumes, les manœuvres militaires qui partent dans tous les sens, la fascination des assiégés … Oui ce n’est pas un film réaliste quant aux stratégies militaires (et ça n’a pas prétention à l’être), mais j’ai trouvé que c’était un bon moment de comédie. Et cette scène où Léodagan est fasciné de retrouver des engins de siège après plusieurs années de privation, c’est génial ! Guenièvre et Arthur- Mimoze:
Ceci éveille une envie d’embrasser Guenièvre pour la première fois. Oubliant la promesse qu’il avait faite à son autre premier amour – dans la série – de ne jamais toucher son épouse. Oups ?
Pour être honnête, je ne suis généralement pas un grand fan des histoires d’amour dans les films. C’est souvent forcé, peu crédible et assez vite expédié par un bisou juste pour qu’on dise « Aww c’est mignon =3 ». Du coup je n’attendais pas spécialement une scène Guenièvre / Arthur, mais je ne suis pas mécontent de cette inclusion (surtout que c’est une sacrée évolution pour les deux personnages). Cela contredit effectivement la promesse faite à Aconia dans le flashback de la saison 6. Mais de toute façon j’ai toujours trouvé que cette promesse était une ficelle scénaristique naze et un peu facile pour justifier qu’Arthur ne se rapproche pas de Guenièvre. Pour moi la dynamique Guenièvre / Arthur est cent fois plus intéressante que les petites histoires avec Aconia ou Shedda. C’est un mariage politique, pas d’amour, et qui démarrait extrêmement mal. Pourtant, que ce soit Arthur ou Guenièvre, ils ont tous les deux mûris et ont fini, me semble-t-il, par mieux se comprendre l’un et l’autre même si leurs différences demeurent. Guenièvre a toujours été là pour Arthur (surtout depuis son sauvetage au camp de Lancelot) et je crois que celui-ci commence à le voir et l’accepter (ce qu’est une progression où il était en dépression, et qu’il refusait justement cette aide). En ce sens, c’est une histoire qu’est très différente des autres. Ce n’est pas un amour éphémère, idéalisé par la méconnaissance de la personne. Là c’est une relation qui se construit et se forge dans le temps, par un effort de compréhension mutuel. A mon sens, c’est plus intéressant à suivre. Tant pis pour la bête promesse brisée de la saison 6. (PS : Guenièvre est bien meilleure dans ce film qu’elle ne l’a jamais été dans la série)C’est une suite maîtriséeOuais je sais que c’est un peu bête comme argument. Mais plus j’y réfléchis, plus je me dis que c’est déjà un exploit que le film soit aussi bien. Honnêtement je ne suis pas un grand fan des deux dernières saisons de la série. C’est long, mal rythmé et on a un mixte un peu bâtard entre « humour » et « drame ». Je ne suis pas spécialement contre le changement de ton de Kaamelott, mais je n’ai pas l’impression que ça a toujours été hyper bien fait (je ne blâme pas A. Astier pour ça cependant, c’est un exercice qu’est sûrement très difficile). Même la fin de la saison 6, honnêtement j’aurais peut-être préféré que ça s’en termine là. Lancelot qui récupère le pouvoir, mais qui reste dans la lignée d’Arthur. Là, nous sommes clairement dans la continuité des dernières saisons. Mais je n’ai plus l’impression que les personnages sont dénaturés. Guenièvre et Léodagan sont au top. Les autres sont ok (même si j’aurais aimé voir davantage Perceval, mais ce n’était peut-être son film). Et surtout : j’ai l’impression qu’A. Astier a enfin trouvé un juste milieu entre faire de la comédie et une histoire sérieuse. Et sincèrement c’est déjà pas mal. Maintenant il y a de nombreux problèmes ou, du moins, des choses à éclaircir dans les deux prochains volets : Je n’ai sincèrement pas compris l’intérêt des flashbacks. Peut-être qu’on en verra plus dans les prochains volets, mais j’ai un peu du mal à visualiser comment ? J’ai l’impression que c’est une tentative de justification (inutile) des actions d’Arthur ? Je crois ? Ce n’est pas très clair.
- Je ne l’ai pas trop ressenti sur le moment, mais en rediscutant après, c’est vrai que le film prend un peu son temps pour démarrer. Notamment avec la phase où les vendeurs d’esclaves tentent de retrouver Arthur.
- Mevanwi, elle est passée où ? Après la scène du donjon, on ne la revoit plus du tout du film ?
- Si les personnages ne sont pas dénaturés, de manière générale je trouve quand même que les antagonistes sont sous-exploités. Surtout Lancelot. Comme l’a dit Mimoze, il n’a que quelques répliques, son costume est ridicule, et j’ai du mal à retrouver ce qu’il avait « d’intéressant » dans les saisons 4 et 5 (il défendait une conception élitiste de la quête du Grâal, mais au final il s'entoure d'incompétents quand même sooo...). Peut-être que c’était fait exprès pour faire genre « Lancelot n’est plus que l’ombre de ce qu’il était », mais de fait aujourd’hui j’en attends plus des Saxons que du retour de Lancelot et du roi Ban. Ce n’est clairement pas un film sur Lancelot.
- J’attends aussi beaucoup plus de Perceval (autrement que pour crier j’entends).
- Les dialogues ont toujours été la grande force de Kaamelott, que ce soit pour les répliques cassantes ou pour leur profondeur. Malheureusement je n’ai retrouvé ni l’un ni l’autre dans le film.
Du coup y’a des problèmes ouais (tout comme la série de base). Mais personnellement j’ai passé un très bon moment et je ne peux que vous recommander d’aller le voir, entre amis, au cinéma si vous êtes un fan de la série et que vous avez suivi les dernières saisons.
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| | | jojoelle
Dresseur
Nature : Docile
Exp : 2488
| Sujet: Re: Topic cinéma Dim 15 Aoû 2021 - 23:52 | |
| - Oui, ça spoile par ici:
Je ne pensais pas spécialement aller voir ce film. Déjà, je ne vais pas régulièrement au cinéma de base ; n'appréciant pas les dernières saisons de la série, je m'attendais à ce que ce soit dans la continuité (je me demande bien pourquoi...) ; et puis ce genre de film très attendu, ça peut sa casser la figure... Et, bon, j'ai aussi un vilain esprit de contradiction parfois. Mais j'y suis allée parce que mon frère a proposé et ça nous faisait une chouette sortie en famille. Et j'y allais sans plus a priori que de passer un bon moment, honnêtement. Je mentionnerais quand même que j'ai lu les avis de Mimoze et Gobou avant de le voir du coup, mais je pense pas que ça m'ait influencée plus que ça. Pendant un long moment, j'ai trouvé que c'était trop décousu, avec trop de catchphrases lourdes et un mauvais rythme pour l'humour des répliques (j'aime bien quand c'est cinglant, le ton sérieux empêche ça). Ça met longtemps à se mettre en place, oui. On passe d'un groupe de personnages à un autre sans réelle raison, tandis qu'un bon nombre d'explications passent sous la trappe. Et le plus gênant : qu'est-ce que quoi maisoùetdoncornicar avec Lancelot ? Loin de reprendre à la fin de la série, on se retrouve dix ans après à devoir faire le point de où tout le monde en est (avec des surprises qui ne sont pas expliquées). Certes toutes les scénettes du début mènent au regroupement de tout ce petit monde pour "l'attaque finale" mais à mon avis c'était pas spécialement le mieux non plus de tout présenter de cette manière. J'ai quand même rit plusieurs fois, et ouais les Saxons étaient étonnamment intéressants. J'ai été plus emballée à partir des 2/3 ou 3/4 du film, avec des choses plus intéressantes (genre de l'action), et un gros coup de cœur pour la scène de la tour avec Arthur et Guenièvre. Mais de nombreux points d'interrogation (que je vais m'empêcher de lister), notamment les flash-backs... A un instant j'ai cru que ça expliquait ce qui motivait Arthur, ça semblait logique : il pense à son amour de jeunesse qu'il n'a pas pu sauver de sa mère, et comme pour corriger cette faiblesse il grimpe jusqu'à Guenièvre... Mais après nouveau flash-back où il tue ladite mère et décide alors dans le présent de laisser vivre Lancelot et j'en perds mon latin. Est-ce que c'était juste pour remettre des éléments de chaque livre pour les fans des diverses saisons... Personnellement je doute qu'un bon nombre des éléments soient expliqués dans un prochain film. J'ai pas été emballée par les costumes, sans parler de l'espèce de blague incompréhensible du costume de Lancelot. Par contre j'ai adoré les plans de vue sur les château et tour. J'ai été surprise aussi de quelques côtés "conte de fée" qui détonnent, avec Mevanwi en Méchante Reine Disney (un peu sous-exploité du coup), et Guenièvre en Raiponce (et quoi que ça puisse être sur le haut de son crâne). Le commentaire instructif de Mimoze explique quelques trucs sur la série de base, et cette dualité comique/sombre... Et sans doute que le film essaie de concilier les deux, plus ou moins bien. A propos de la romance Guenièvre/Arthur que soulève Gobou, pour ma part cela faisait longtemps que j'attendais qu'ils avancent d'un pas. Ça aurait pu être dans deux directions : Arthur cède finalement au charme de Guenièvre et s'autorise ou tente maladroitement d'éviter quelques attendrissements envers elle (un peu le cas dans la série mais un peu trop refoulé par Arthur pour en profiter pleinement), ou bien Guenièvre finit par abandonner Arthur et trouve enfin celui qu'elle mérite. Parce que Guenièvre est tellement une crème, j'imagine qu'on était plusieurs à vouloir quelque chose pour elle. J'apprécie la lente progression dans la série, avec notamment le gros point de la libération de Guenièvre de Lancelot, cela dit Arthur n'est décidément pas facile. J'ai adoré ce passage dans le film, bien dans le cliché romantique ( ), mais j'ai trouvé qu'il manquait un peu une raison claire pour qu'Arthur aie finalement fait ce geste fort. Une raison à pointer en tant que spectatrice qui me fasse dire "c'était ça le dernier point qui a fait basculer Arthur". Mais peut-être aussi que je suis un peu trop aveugles à ce genre de signes (moi, si c'est pas dit suffisamment clairement qu'une romance est canon dans une histoire...). - Gobou a écrit:
- Pour être honnête, je ne suis généralement pas un grand fan des histoires d’amour dans les films. C’est souvent forcé, peu crédible et assez vite expédié par un bisou juste pour qu’on dise « Aww c’est mignon =3 ». Du coup je n’attendais pas spécialement une scène Guenièvre / Arthur, mais je ne suis pas mécontent de cette inclusion
Tu n'es pas le seul, parfois ils pourraient arrêter de mettre une romance à n'importe quelle histoire. Je pense que là où ça fonctionne à fond c'est qu'on a le passif de Guenièvre et Arthur, comme tu dis ça s'est construit petit à petit. De plus, un point que j'ai adoré, c'est que la scène de grimpette et baiser était sans parole. Pas besoin de justification orale maladroite, c'était plus fort comme ça. - Gobou a écrit:
- Peut-être que c’était fait exprès pour faire genre « Lancelot n’est plus que l’ombre de ce qu’il était », mais de fait aujourd’hui j’en attends plus des Saxons que du retour de Lancelot et du roi Ban. Ce n’est clairement pas un film sur Lancelot.
En lisant ça, je me dis que c'était plus un film sur les Saxons, en effet. Enfin, pour moi ça faisait très "récapitulons la situation dix ans après ce que vous connaissez, histoire d'établir les nouvelles bases pour le prochain film". Et encore, heureusement que je sais que plusieurs films étaient prévus. - Gobou a écrit:
- J’attends aussi beaucoup plus de Perceval (autrement que pour crier j’entends).
J'ai vraiment eu l'impression que tout le monde se gueulait dessus sans réelle raison. A part Arthur, qui a toujours fait figure de voix de la raison. Mais on était obligé d'avoir des gueulantes pour pas dire grand chose ? (Notamment le petit groupe autour de Lancelot n'a pas eu de dialogue pertinent.)
Pour faire la synthèse, je n'y allais pas avec un très bon a priori, mais c'était divertissant. |
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