Chap.22
Red criait de toutes ses forces, tentant de réveiller le pokémon assommé :
-Conséquent ! Relève-toi ! Je t’en prie ! Je t’en prie…
Les secondes devenaient des minutes, et il ne se relevait toujours pas. L’arbitre tapait du pied,
s’impatientant :
-Envoyez un autre pokémon, sinon vous serez disqualifié, envoya t-il à Red.
Il se prit les paroles en pleine face, comme une vérité bien enfouie remontait à la surface. Il le
savait, au fond de lui, que ses paroles signifiaient la perte de Conséquent. Les yeux remplit de
larmes, il monta lentement le bras, une pokéball en main. Il ne voulait pas le faire. Il ne voulait
s’avouer à lui-même que son ami était mort, non… Finalement, Régis avait réussit. Réussit à venger
son ami, lui aussi mort au combat. La haine qui s’était emparé de lui… L’avait rongé jusqu’à la
moelle, pour en arrivé là. Le sourire malsain sur son visage ne disparaissait pas, pire il lui montait
jusqu’aux oreilles.
Red fit un mouvement de bras pour lancer sa pokéball sur le terrain, même si le corps inerte du
feunard gisait encore dessus. D’un coup, il se stoppa nette dans son hélant. Une voix, qu’il
connaissait bien, venait de retentir dans le stade silencieux.
-Ja… Jamais, Red… Je ne t’abandonnerais !!!
Le pokémon à la fourrure beige se releva, et une immense flamme sortit de sa gueule. Dans l’air,
Celle-ci pris la forme d’un signe chinois, puis vint percuter L’Alakazam de plein fouet, le propulsant
contre le mur, derrière son dresseur, abasourdit. Le pokémon retomba sur le sol, laissant la marque
de son corps dans le mur de fer. L’arbitre l’annonça K.O, tandis que Red courait vers son feunard, et
le pris dans ses bras.
-Tu… Tu m’as fait tellement peur, dit Red dans la fourrure dans son pokémon.
-Oh ? Je suis désolé dans ce cas…
Le pokémon tomba de fatigue, et son dresseur le retint à l’aide de son bras. De l’autre, il prit une
pokéball dans son sac. Tandis que l’éclair rouge l’emportait dans son lieu de repos, Red le félicita.
De l’autre côté, Régis bouillonnait, pendant qu’il rappelait son alakazam. Il avait échoué à si peu !
Combat suivant : Fléau contre léviator.
Le pokémon volant se souvenait bien de son dernier combat contre lui. Elle avait bien faillit y rester,
c’est vrai. Mais elle s’était battu jusqu’au bout, pour son dresseur. Et elle était prête à faire la même
chose maintenant.
Pris de rapidité, le titan des mers se pris une de ses ailes dans la tête, le faisant tomber à le
renverse. Même à terre, il réussit à sortir un hydro canon d’une grande puissance en direction du
ciel, où l’oiseau planait depuis le début du math. Mais elle était très rapide, et, d’un coup d’aile,
s’écarta du jet d’eau. Elle resta quelque seconde dans les airs, son corps arrachant une part du soleil,
qui nous éblouissait dès que l’on levait la tête pour voir le roucarnage. Puis elle redescendit en piqué
sur le léviator.
Régis fulminait.
-GrrrrrrrrrOAAAAAAAAAAH !!! Je n’ai pas dit mon dernier mot, Red ! Je te vaincrais, quoi qu’il en
coûte ! Arcanin !
Red ne répondit pas, ne voulant pas entrer dans son jeu. Il se contenta de lancer un nouvel objet
rond, qui rebondit sur le sol, avant de libérer un éclair rouge, faisant apparaître Ménisque sur le
terrain. Elle fut surprise à la vue du magnifique chien de feu, très différent du petit caninos peureux
et faible qu’elle avait eu l’occasion de battre quelque jour plus tôt. Enfin, elle allait pouvoir combattre
contre un vrai adversaire de sa trempe.
Quelque seconde plus tard, elle pensait que les apparences étaient trompeuses, en regardant
l’arcanin tomber dans l’abîme, créé par le séisme.
L’ultime pokémon de Régis apparut sur le terrain, son fidèle florizarre, qui, alors qu’il n’était qu’un
petit bulbizarre intrépide, l’avait accompagné depuis le tout début de son voyage, au même titre que
Globe pour Red. D’ailleurs, celui-ci fit un choix plutôt étonnant, puisqu’il choisit son premier pokémon
pour finir ce dernier combat.
Le tortank face au florizarre, Red prit la parole :
-Tu te souviens, Régis ? Lors de notre tout premier combat… La flamme de l’aventure qui nous
guidait à travers notre rêve de devenir le meilleur dresseur… Tu sais, on a beaucoup changé tout les
deux. Chacun à notre manière, mais nous avons changé. Nous sommes devenus plus mature. Mais
toi, une autre chose à changé en toi. Je ne te reconnais plus. Tu t’es laissé ronger par une stupide
vengeance. Pourquoi ? Pourquoi, Régis ?
-Parce que…. Parce que je te hais !!! Tu as tué l’un de mes amis ! Tu sais ce que ça fait ?!
-Bien sûr. Ce n’est pas toi qui me donneras des leçons sur ça. Je sais ce que ça fais de voir le nom
d’un ami de longue date écrit sur une tombe… Mais… C’est la vie… S’il n’y avait pas de fin, à quoi cela
servirait de vivre ? Je ne me suis pas venger de ceux qui ont causé la perte de mes pokémons…
Parce qu’au fond… Je sais que c’est de ma faute… S’ils ne sont plus là… Je ne les ais pas protégés, et
ils étaient sous ma protection, ma responsabilité… Car oui, c’est ta faute, et seulement la tienne si
ton rattatac est mort, Régis !
-FERME-LA !!!
Et il ordonna à son florizarre une attaque tranch’herbe. Les feuilles tranchantes se dirigeaient vers
Globe, quand un laser de glace passa au travers, gelant plusieurs d’entre elle au contact, et continua
son chemin pour toucher le florizarre, qui fut gelé de la tête aux pattes, laissant juste une de ses
pétales au dehors de la prison de glace.
Régis s’enfuit en courant, laissant son pokémon gelé sur le terrain.
Il avait réussit. Red était devenu ainsi le meilleur dresseur de tout Kanto. Le public l’acclama
longuement, lui jetant toute sorte d’objets insolites. Un soutiens gorge me passa au travers du corps.
Beurk ! Mais qui peut bien lancer ça ?!
Je tournai la tête en direction du grand écran. Ils montraient des images du combat, Conséquent
utilisant sa déflagration contre l’alakazam, ou encore le laser glace gelant le florizarre. Puis ils
présentèrent un à un tout les pokémons de Red, et celui-ci les fit sortirent de leurs pokéballs en
même temps.
Ainsi, j’avais suivit la montée d’un grand dresseur depuis le tout début de son aventure. J’avais aussi
rencontré mon père, Giovanni. J’avais fait ce pourquoi j’étais venue. J’allai donc rentrer chez moi. Et
je ferai moi aussi un voyage à Kanto.
Et qui sait ? Je pourrai peut-être rencontrer Red en vrai ?