Il était une fois... N° 2

Il était une fois... moi.

Les douces divagations d'un coquet Queulorior


Ci-dessous, une esquisse de ma vie, que je vous brosse en un instant : réflexions finales d'un artiste à son crépuscule.


Tableau 1 - aube nocturne


Douce, mon existence, du haut de ma naissance ;

Imprévue, une bévue, un soir où le ciel se bordait d'une couleur pastel.

A la saison où tout au sol reverdit, la rumeur grandit : notre famille aurait accueilli un nouveau petit.

Mon père eut une peur bleue, lorsque du bout de sa queue, un ami lui dépeignit la scène qui me fit voir le jour, à lui qui était sourd.

Ainsi, il m'avait en effet découvert, abandonné par ma mère, posé à terre, au bord de l'éclosion.

N'écoutant que son courage, cet ami s'acquitta de sa mission, même s'il était vert de rage, maudissant mon abandon.

Tout allait bien, lui dit-il. Cette histoire, il me le raconte encore. Lui qui broyait du noir, en cette période troublée, reprit finalement espoir : son visage s'était éclairé en aperçevant l'oeuvre de sa vie qu'il avait récupérée.


Tableau 2 - aurore feutrée


Puis fut le temps de ma jeunesse dorée.

Education épanouie, illustrée par un parfait professeur. Je n'étais qu'un bleu, il était bien plus vieux. Mais déjà, en observant mon trait, il sentait se réaliser le plein potentiel que j'avais.

Remarquable, n'arrêtait-il pas de me dire, sans pâlir. De ton succès, si tu en as, tu n'auras pas à rougir.

L'art, m'avait-il répété d'une voix sombre, t'offrira un arc-en-ciel de possibilités. C'est à toi qu'il incombe de toutes les explorer.

En demi-teinte furent mes débuts. Une patte hésitante, une palette d'idées, un kaléidoscope de choix, une mosaïque colorée.  


Tableau 3 - Flamboyant zénith


Pourtant très vite, j'attins les sommets. J'avais la main verte, si l'expression vous me permettez.

Le succès me poursuivit. Je sortis vite de l'ombre : imitant les plus grands d'un trait assuré, je devins redoutable dans l'art de tous les copier.

Aussi je n'étais pas peu fier, de tous ces mouvements plagiés, par ma gribouille salutaire, un avenir brillant je m'étais assuré.

Tous alors vivement me désiraient : les plus grands dresseurs en effet théorisaient, sur la meilleure façon pour eux de m'exploiter.

Invincible, je me sentais. Rien, rien ne semblait pouvoir assombrir mon avenir : infini était mon talent, infinies les possibilités.

Noir sur blanc, c'était écrit : Queulorior, atout majeur en stratégie.

Et la vie en rose alors je vis : mon heure de gloire dura, dura, jusqu'à ce jour maudit.


Tableau 4 - Cristallin crépuscule


Non, vous n'êtes pas admis. Ces six mots furent dit, et tout était fini. Ma vue s'assombrit, lorsque je les entendis.

Ostracisé par Galar, plus loin aller je ne puis. Face à ces portes closes, je ris jaune : alors comme ça tu oses, moi, m'exclure de la faune ?

Impossible, je me dis. J'avais tout quitté : un lumineux avenir ici m'attendait.

Rien ne m'avait préparé, à être ainsi si vertement refoulé. Mon âge avancé, mes sacrifices faits, j'avais tout abandonné, et en un instant, tout fut ruiné.


...


Blanc comme un linge, je refusai d'y croire : cela ne pouvait être ainsi, que se terminait ma vie.

Las, cependant, il semblait clair que cette obscure affaire, à moins d'une idée lumineuse, ternira à jamais mon nom d'une manière malheureuse.

Adieu prestige, adieu félicité. Je chois du Panthéon, vers la Galerie des Refusés.

Non attendez. Une nouvelle vient d'arriver ! Et avec elle, vous y croyez ? Une lueur d'espoir renaît !

Couronneige ? Isolarmure ? Je prends mon pinceau beige, et ma peinture !

PHILIPPE *En écrivant* : Il était une fois…

MIKE *Entre* : Monsieur Philippe ! Je sais où vous vous cachez !

PHILIPPE : Silence Monsieur Mike ! Je ne puis composer si vous perturbez la quiétude de ces lieux ! Approchez donc ! Je vous en prie !

MIKE : Que faites-vous donc Monsieur Philippe pour oser exiger mon mutisme ?

PHILIPPE : Connaissez-vous Monsieur Gandulf ?

MIKE : Exact ! Mais je ne le tiens guère en estime !

PHILIPPE : Je partage votre aversion. Mais là n’est point la question. Voyez-vous, celui-ci a entrepris l’ambitieux projet d’une joute d’écriture.

MIKE : Est-ce une idée inédite ?

PHILIPPE : Voyons très estimé Mike ! Nous parlons de Monsieur Gandulf ! Evidemment qu’il l’a filouté !

MIKE : Quel fieffé personnage !

PHILIPPE : En effet, mon très cher camarade de toujours Mike ! Mais je n’ai pu regimber à l’idée de concourir !

MIKE : Vous m’en voyez décontenancé ! Puis-je vous demander comment se développe votre entreprise ?

PHILIPPE : Très certainement Mike, mon ami de toujours qui ne me trahira jamais ! Voyez-vous, mes doigts frémissent à l’idée de libeller un récit fort amphigourique si je demeure dans mon style élaboré. Une narration alambiquée n’est-elle pas un subterfuge pour enrober un manque de dextérité dans le maniement du verbe ?

MIKE : Je perçois votre endolorissement à travers vos mots qui résonnent en moi comme une mission que j’accepte, honoré par la confidence que vous m’avez consentie. Si je parviens à cueillir une idée de mon esprit qui me permettrait de vous alléger de votre damnation dramaturgique, je vous en aviserais.

PHILIPPE : Merci très cher Mike, le créateur, loué soit son nom, a fait de vous une bonne âme et un acolyte admirable !






MIKE *Entre* : Philippe ! Ami auquel je concède toute la déférence que je puisse offrir à une autre âme que la mienne ! J’ai eu une illumination qui, si elle remporte votre adhésion, peut vous sauver de votre grand dam !

PHILIPPE *Se retourne vers la direction de son ami de toujours Mike* : Mon ami de toujours Mike ! Votre approche fracassante, pleine de bonté dans vos gestes et paroles, est une consolation pour moi dont vous ne pouvez estimer l’importance !

MIKE : Par le plus grand des hasards, êtes-vous ferrés sur la question de la métafiction ? Le dramaturge habile en use pour ébrécher le mur entre la fiction et le spectateur du récit ! Si vous voulez mon modeste avis, Monsieur Philippe, cela me paraît quelque peu frivole et nonchalant mais apparemment c’est en vogue chez les gens éclairés !

PHILIPPE : Votre intellect prodigieux m’aura encore affranchi d’une contrariété ! Les mots ne sont points suffisants pour extérioriser l’entièreté du sentiment de gratitude que j’affilie à votre être ! Je pourrais user de cette méthode pour exposer le douloureux chemin qu’a été l’écriture de ce récit ! Je suis irréfragable sur le fait que le public appréciera cette modeste touche de dérision !

MIKE : L’honneur que vous me faites est équivalent à l’estime immensurable que j’ai pour vous ! Si ma requête ne vous paraît pas trop incongrue, j’aimerais que mon patronyme soit immatriculé dans votre futur chef d’œuvre ?

PHILIPPE : Hélas mon cher ami ! La réglementation implique qu’il ne peut y avoir qu’un seul nom apposé à cette œuvre !

MIKE : Diantre !







PHILIPPE *Entre en lançant un regard noir à Mike* : Monsieur Mike !

MIKE : Monsieur Philippe ! Votre regard courroucé trahit votre indignation !

PHILIPPE : Votre perspicacité vous honore Monsieur Mike ! Mais à la lumière de votre forfaiture, votre phrasé sonne désormais comme une algarade !

MIKE *Choqué* : Plaît-il ?

PHILIPPE : On m’a fait écho de votre manœuvre, coquin ! Vous avez consciemment repris mon manuscrit et accouru ici pour concourir au concours alors que j’étais en train de courir à l’extérieur ! Comment avez-vous osé ? Vilain !

MIKE : Quelle audace de vous attribuer la paternité de ce manuscrit, vous qui n’êtes qu'un écrivassier, et moi un dramaturge ! Monsieur Gandulf, lui, saura apprécier mon talent !

PHILIPPE : Quelle indignité ! Comment osez-vous revendiquer votre accointance avec Monsieur Gandulf ! N’avez-vous donc aucun honneur ?

MIKE : Monsieur Philippe, en hommage à notre longue relation, permettez-moi de vous définir avec le plus de justesse possible : vous êtes un orchidoclaste !

PHILIPPE *Choqué par une telle violence verbale* : Oh ! Vos paroles m’assassinent ! Comment pouvez-vous être aussi grossier ? Je ne puis en supporter davantage ! Oh ! Je meurs !


MIKE *déboussolé* : Oh misère ! Quelle incommodité ! Vous étiez vivant ! Et vous voilà mort ! Certes, en terme de bagage intellectuel, vous voyagiez léger ! Mais vous étiez sûrement mon plus fidèle et loyal ami ! Oh ! Je pleure !

Texte de Jyoto : La relation entre un Magicarpe et une jeune femme, sympathique, j'espérais qu'à la fin le Magicarpe reste humain et qu'ils finissent ensemble héhé.

Texte de Perrin : Belle mise en scène avec le départ alcoolisé, jusqu'à tous les clients qui s'en mêlent, c'est bien vu, ça rend bien l'ambiance.

Texte de Mitsu : Le ton tombe pile juste, ce détective Pikachu fait plus vrai que nature. Je me sens un peu dépouillée par la fin =P

Texte de Sylveon : Très bien vu cet angle d'attaque, le décalage est amusant.

Texte de Salsupe : Très intéressante approche. J'avais envie d'en savoir plus !

Texte de MeihB : Très efficace, ça colle totalement ! J'aime particulièrement "La défait se paie en heures d'XP" so true

Texte de Vulpix : C'est excellent ! L'environnement qui se dévoile petit à petit, qui de plus renforce le mystère avant la révélation à la fin. Mewtwo en femme c'est inattendu en plus, franchement j'aurais aimé en avoir plus.

Texte de Lex : J'aime beaucoup ! Le style colle bien au caractère artistique de Queulorior, avec en plus les noms des tableaux. Ses sentiments sont bien dépeints.

Texte de Gobou : C'est juste hilarant. Excellent. Mention particulière à ce "Gandulf" et aux "paroles assassines".



J'hésite totalement entre les textes de Vulpix et de Gobou pour mon vote, la décision est très difficile. Hmmmmnnnnmnmnmnhhnmnmmm... Mon vote... va...

à...:

Jyoto a écrit:

Hmpf... Depuis toute petite les gens trouvent que je ne suis pas intéressante. Ils pensent que je ne suis pas capable de trouver des sujets de conversations. En faite, tout ce qu'ils voient c'est une fille bête.

Mine de rien c'est assez touchant ! Je crois qu'on peut tous s'identifier à ça. Du moins en partie. :>
Je ne suis pas forcément mécontent que la fille ne finisse pas avec le Magicarpe. Ça aurait été un peu trop mielleux. :p

Je ne sais pas si l'explication du pourquoi du comment il s'est transformé en humain soit vraiment nécessaire. Le côté "destruction de la réalité", même si c'est drôle, tranche peut-être un peu trop avec le côté enfantin et innocent de ton récit. Mais c'est mon opinion personnelle

Perrin a écrit:

les deux confrères s’étaient réunis au centre de l’avenue et s’échangeaient des pains, des patates, des châtaignes, des beignets et des pêches. Cette cuisine sportive semblait fortement affaiblir les deux amis, si bien qu’au bout de cinq minutes acharnées, tous deux tombèrent au sol et s’évanouirent.

Ton sujet n'est pas du tout évident. Ce qui rend cette métaphore culinaire d'autant plus savoureuse ! x)
De manière globale, ton style mérite quand même des applaudissements car des phrases de ce style mérite une certaine maîtrise.

Perrin a écrit:

L’envoi sembla si soudain, le grand s’élança vers le courtaud et d’une tendre caresse l’envoya ressentir la sensation froide du mur, sensation qui semblait à la tête du plus petit ne pas être exactement ce qu’il recherchait. Pour ne pas être le seul à s’amuser, celui qui avait fait connaissance avec le mur offrit une expérience olfactive et gustative avec un reste de repas quelconque qui traînait dans une poubelle à proximité.

Le cliché du détective désabusé qui attend une nouvelle affaire, c'est une valeur sûre.J'imagine bien la scène du bureau avec le soleil qui passe à travers les interstices du store. Ça créer une ambiance. :p
La fin est inattendue mais drôle tout de même.

Mitsu a écrit:

Sans costume, les Mimiqui ne sont littéralement plus que l'ombre d'eux mêmes...

J'aime beaucoup cette formule pour parler des Mimiquis ! ;p

Je crois que c'est Lex qui a écrit que c'est "court et efficace". Je ne pense pas qu'on peut mieux le résumer. Tu as clairement trouvé un bon filon avec un sujet qui n'est pas facile (loin de là). L'ensemble est maîtrisé du début jusqu'à la fin.

Sylveon a écrit:

- Aaaah... mais il réessaye. Il est obstiné.
- Ah bah, il faut bien se reproduire.

Même le style, quelque peu cynique, marche bien tant il est percutant.

Vraiment, chapeau !

Parler de l'oubli pour expliquer la fin de l'univers est une approche abstraite, comme tu dis, mais intéressante.
C'est bien écrit. Ça invite à réfléchir ... Mais je trouve ça assez court bizarrement.
En fait j'ai l'impression que tu tiens le début d'un truc, mais que le texte n'est pas suffisamment long pour l'exploiter à son plein potentiel. Je suis resté sur ma faim au final. Attention : je ne dis pas que c'est mauvais ! Bien au contraire ! Mais justement, je voulais en lire plus ! :') Qu'est-ce qui s'est passé ? Comment ça "on ne m'a pas écouté" ? S'il s'est passé un truc à cause de l'orgueil de notre univers, est-ce vraiment l'oubli qui a tué ce dernier ? I HAVE SO MANY QUESTIONS ! xD
Mais voilà, je crache un peu dans la soupe mais y'a du potentiel. Vraiment !

Jojoelle a écrit:

La FDJ me l'a promis

Je trouve cette fin à la fois percutante, mais aussi très cynique envers la Française des jeux. Jusqu'où l'appât du gain peut mener un homme ? Mais peut-être que je sur-analyse trop.  

Ton choix de faire un poème est intéressant. Ton sujet ne t'y invitais pourtant pas. Mais c'est une bonne manière de te distinguer au final, et le résultat fonctionne parfaitement (d'autant plus que quand on pense "fric"/"meurtre", on ne pense pas "poésie" habituellement. J'aime bien ce décalage entre les deux mondes).

Et mine de rien c'est assez long ! Il m'arrive - pas tout le temps - d'écrire en vers des SMS pour le fun (et oui je m'en vante pour me donner un style, qu'est-ce que tu vas faire ? ) mais ça me prend beaucoup de temps pour trouver des rimes/mots etc... C'est rigolo, entendons-nous bien. Mais je passe une heure ou deux pour envoyer un message quoi. %)

Conclusion : chapeau ! Et n'écrivez pas des poèmes en SMS bande de hipsters !

MeihB a écrit:

Pour tromper l’ennui.

Aaaaaah ! C'est pour ça que le Nuzlocke est une pratique si populaire ! =P
C'est parfaitement dans le thème en tout cas ! Et ça recouvre pas mal d'aspects du Nuzlocke challenge (du moins de ce que j'en connais) : La motivation. Le surnom. L'attachement. La mort. L'inattention. L'accident. L'expérience. Etc...

Je ne m'attendais pas du tout à Mewtwo ! C'est une très bonne façon d'exploiter le thème que tu as tiré au sort car il y a des conséquences réelles à la transformation du Pokémon. Mais ces conséquences n'impactent pas tant le lecteur car on a le point de vue du Pokémon et non ceux des humains. Et ce point de vue c'est "Omg, je suis un humain wtf bro ?!" (en résumant :p).

C'est intéressant en comparant avec Jyoto. Lui a mis l'accent sur la vie du Magicarpe en tant qu'humain. Toi sur la surprise de Mewtwo qui découvre "qu'elle" (du coup) est transformée en humaine.

Ton récit me fait beaucoup penser à une vidéo Youtube que j'ai vu il y a quelques années qui retranscrivait la vie d'un Goomba avant que celui-ci se fasse piétiner par Mario (oups, spoiler). C'était assez émouvant mine de rien. :p

Lex a écrit:

Ostracisé par Galar, plus loin aller je ne puis. Face à ces portes closes, je ris jaune : alors comme ça tu oses, moi, m'exclure de la faune ?

#BringbacknationalDex #GameFreakLiek #BringBackSmeargle

Je ne m'attendais pas au coup du Dexit pour expliquer la déchéance de Queuleurior, mais c'est bien trouvé ! :p

La focalisation interne par le journal est classique mais n'en demeure pas moins une bonne idée aussi. C'est sympa d'avoir la retranscription des différentes phases de la vie d'un Pokémon. L'ensemble est bien fait et colle parfaitement dans le thème (qui laissait pourtant peu de liberté, d'où la bonne idée de relier tout ça avec le Dexit). ^^

C'est toujours un peu délicat de voter. On essaye d'établir un classement le plus objectif possible en essayant de "rationaliser" nos préférences ... Mais en réalité je crois qu'on est tous un peu influencé par nos biais psychologiques aussi. Même si on aime penser le contraire. x)

Cependant, vu qu'il faut bien voter de toute manière, je préfère être transparent à ce sujet par "respect" (le mot est sûrement un peu fort mais vous voyez l'idée :p) vis-à-vis des autres participants et notamment ceux qui font aussi l'effort d'expliquer leur vote (mais je respecte complètement ceux qui font le choix de rester anonyme ! Ça se défend aussi !).

Du coup, les écrits que j'ai le plus aimé (ce qui ne veut pas dire que je n'aime pas les autres, loin de là !) sont ceux de Sylveon (la scène de combat vu par des oiseaux) et de Jojoelle (le poème sur le gagnant du loto). A partir de là, j'ai beaucoup de mal à définir une préférence entre les deux et ça se joue sur peu de choses. Mais puisqu'il faut choisir : Jojoelle a quand même adoptée un format plus exigeant, alors que le sujet ne lui demandait pas spécialement de le faire. C'est du bonus, mais ça reste le petit effort en plus pour lequel j'ai envie de voter.

Je vote donc pour le thème 6 (gagnant du loto) traité par Jojoelle.

Parmi tous vos textes qui étaient à mon sens tous réussis, de ceux qui m'ont particulièrement marqué à la lecture j'ai retenu (sans ordre de préférence ici) :

- Le thème 19 de Salsupe, et son appel presque mystique, flottant dans l'espace.

- Le thème 6 de jojoelle et son poème piquant sur un vainqueur du loto qui va en crescendo dans l'intensité.

- le thème 2 de MeihB, parce que je trouve que c'est une super qualité de pouvoir résumer en si peu de vers l'essence même du Nuzlocke, les sentiments qu'on y implique, le côté très terre-à-terre également (dépense en temps/XP perdue ; utilisation pour tromper l'ennui), et des situation auxquelles on peut tous s'identifier.

- Le thème 16 de Gobou pour une maîtrise délicieuse de la langue française, du vocabulaire soutenu voir même de "précieuse ridicule" qui convient tout à fait à l'esprit de la pièce de théâtre. et cette conclusion à mon sens "transcende" le grotesque de la pièce, et fait qu'on ne s'étonne même plus de voir mourir un personnage, assassiné par des mots.

Vote final: